Le Conseil dâEtat avait considĂ©rĂ©, dans un litige concernant la commune de Plabennec dĂ©cision du 20 avril 2011, que câĂ©tait Ă lâEtat de financer lâauxiliaire de vie scolaire nĂ©cessaire Ă la scolarisation dâun enfant handicapĂ©, y compris en dehors du temps scolaire. La question concernait lâaccompagnement nĂ©cessaire Ă la besoin dâaccompagnement en pĂ©ri-scolaire fait lâobjet dâune dĂ©cision de la CDAPH. Malheureusement, bien des CDAPH refusent de statuer sur ce point. Il leur appartient pourtant de faire figurer dans le Plan PersonnalisĂ© de Compensation les mesures nĂ©cessaires Ă compenser le handicap, qu'elles relĂšvent ou non d'une dĂ©cision de la commission. Ce n'est pas non plus Ă la commission de rentrer dans les considĂ©rations de savoir qui est le financeur des mesures important que l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation mentionne explicitement le besoin dans son dĂ©cision du Conseil dâĂtat n'a pas Ă©tĂ© appliquĂ©e partout. Elle est frĂ©quemment ignorĂ©e dans les discussions sur le question est devenue plus cruciale et dâactualitĂ© avec la rĂ©forme des rythmes scolaires, et la crĂ©ation â facultative â des TAP temps dâactivitĂ© pĂ©ri-scolaire.Dans un premier temps, lâarticle du code de lâĂ©ducation a Ă©tĂ© créé. Le Conseil Constitutionnel dĂ©cision du 24 avril 2003 a considĂ©rĂ© que cela ne crĂ©ait pas une nouvelle charge pour les communes, dans la mesure oĂč les missions prĂ©vues Ă lâarticle nâĂ©taient pas modifiĂ©es. En effet, le transfert de charges Ă une collectivitĂ© doit ĂȘtre compensĂ©e dans un deuxiĂšme temps, la loi de finances pour 2014 a supprimĂ© dans lâarticle du code de lâĂ©ducation les mots y compris en dehors du temps scolaire », ce qui conduisait Ă vider de son sens la dĂ©cision du Conseil MinistĂšre de lâEducation Nationale a donc donnĂ© des consignes aux Inspections dâAcadĂ©mie, qui prenait en charge le temps dâaccompagnement en pĂ©ri-scolaire que ce soit la cantine ou les TAP en application de la dĂ©cision du Conseil dâEtat. DĂ©sormais, sauf pour les contrats en cours, lâEducation Nationale demanderait aux communes de payer le temps dâaccompagnement reprĂ©sente un obstacle supplĂ©mentaire pour la scolarisation des enfants autistes en effet, les parents sont contraints Ă un certain nomadisme scolaire pour trouver une Ă©cole â publique ou privĂ©e â qui scolarise avec de la bonne volontĂ© un enfant supporter la charge de lâaccompagnement par une commune autre que de celle de rĂ©sidence ne peut quâengendrer des MinistĂšre a nĂ©gociĂ© avec la CNAF Caisse nationale des allocations familiales le financement de la prise en charge des Ă©lĂšves handicapĂ©s pendant le temps des activitĂ©s pĂ©ri-scolaires. Les communes peuvent obtenir une aide du fonds publics et territoires » circulaire CNAF n° 2015-004. Mais, comme l'a rappelĂ© le tribunal administratif de Rennes dans une dĂ©cision du 30 juin 2016, lâarticle L. 917-1 dispose que Des accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions dâaide Ă lâinclusion scolaire de ces Ă©lĂšves, y compris en dehors du temps scolaire» . Il en dĂ©duit que cela implique la prise en charge par lâEtat des mesures propres Ă assurer lâaccĂšs de ces enfants aux activitĂ©s pĂ©riscolaires, alors mĂȘme quâelles ne relĂšveraient pas, en tant que telles, de sa compĂ©tence, dĂšs lors que ces mesures apparaissent comme une composante nĂ©cessaire Ă la scolarisation de lâenfant et quâelles sont prĂ©conisĂ©es par la CDAPH .Dans sa circulaire du 3 mai 2017 sur les AVS, le MinistĂšre de l'Education Nationale persiste. Il propose benoĂźtement aux collectivitĂ©s territoriales de se rapprocher de l'Education Nationale pour avoir accĂšs au vivier des AESH ». La plupart des accompagnements Ă©tant le fait de personnes en contrat aidĂ©, le vivier » est dĂ©jĂ assĂ©chĂ© par cette volontĂ© d'ignorer la de Toupi sur la circulairePS Position de Sophie Cluzel septembre 2014, en tant que prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration nationale des associations au service des Ă©lĂšves prĂ©sentant un handicap Fnaseph. avant d'ĂȘtre nommĂ©e au gouvernement "car les AVS ou les AESH, employĂ©s par le ministĂšre de lÂŽĂducation nationale, nÂŽont pas pour mission dÂŽaccompagner les enfants aux ateliers théùtre, poterie ou basket. " Extraits du jugement du TA de Rennes â 30 juin 2016ConsidĂ©rant quâil ressort des piĂšces du dossier que le 23 juillet 2015, la Commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH dâIlle et-Vilaine a accordĂ© Ă lâenfant S , scolarisĂ©e depuis le mois de septembre 2015 Ă lâĂ©cole Jacques PrĂ©vert de Bruz, une aide individuelle par une auxiliaire de vie scolaire AVS du 1er septembre 2015 au 31 juillet 2016 sur le temps scolaire et pĂ©riscolaire en prĂ©cisant quâil fallait tenir compte de la fatigabilitĂ© de lâenfant ; quâen exĂ©cution de cette dĂ©cision, le recteur de lâacadĂ©mie de Rennes a recrutĂ© Mme B. pour assister et accompagner S tout le temps scolaire et pendant les pauses mĂ©ridiennes ; que M. B nâĂ©tant pas satisfait des conditions de prise en charge de sa fille, il a notamment demandĂ© au recteur de lâacadĂ©mie et ce en exĂ©cution de la dĂ©cision de la CDAPH du 23 juillet 2015, que lâauxiliaire de vie scolaire assiste Ă©galement S pendant les temps de garderie, le matin entre 8h et 8h30 et lâaprĂšs-midi entre 16h30 et 18h30, et pendant le temps dâactivitĂ©s pĂ©riscolaires, ces derniĂšres Ă©tant regroupĂ©es, Ă Bruz, le jeudi aprĂšs-midi ; que, le 11 janvier 2016, le directeur acadĂ©mique des services de lâĂ©ducation nationale lui a indiquĂ© que les temps dâactivitĂ©s pĂ©riscolaires Ă©tant un service public facultatif mis en place par les communes, il incombait Ă la mairie de Bruz dâorganiser la prise en charge de S au cours de ces pĂ©riodes, Ă lâexception toutefois des pauses mĂ©ridiennes, lesquelles sont financiĂšrement prises en charge par les services de lâĂ©ducation nationale, dĂšs lors quâelles font un lien entre deux pĂ©riodes scolaires ; que la requĂȘte de M. B doit ĂȘtre regardĂ©e comme tendant Ă titre principal Ă lâannulation pour excĂšs de pouvoir de cette dĂ©cision ; quâen effet, si le requĂ©rant semble contester Ă©galement, dans son mĂ©moire introductif dâinstance, une dĂ©cision portant refus dâapporter lâaide individualisĂ©e dont [sa] fille a besoin durant la rĂ©crĂ©ation », lâexistence dâune telle dĂ©cision, contredite par lâadministration en dĂ©fense, nâest pas dĂ©montrĂ©e par le requĂ©rant ni ne ressort des piĂšces du dossier, et M. B , qui ne formule dâailleurs dans ses Ă©critures ultĂ©rieures aucune demande expresse dâannulation dâune telle dĂ©cision, a abandonnĂ© dans son mĂ©moire enregistrĂ© le 14 avril 2016 ses conclusions tendant Ă ce quâil soit enjoint Ă lâadministration dâassurer que S soit aidĂ©e en cour de rĂ©crĂ©ation ; Sur les conclusions Ă fin dâannulation Sans quâil soit besoin dâexaminer les autres moyens de la requĂȘte 2. ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle L. 112-1 du code de lâĂ©ducation Pour satisfaire aux obligations qui lui incombent âŠ, le service public de lâĂ©ducation assure une formation scolaire, professionnelle ou supĂ©rieure aux enfants, aux adolescents et aux adultes prĂ©sentant un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, lâEtat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapĂ©s ⊠» ; quâaux termes de lâarticle L. 351-3 du mĂȘme code Lorsque la commission mentionnĂ©e Ă lâarticle L. 146-9 du code de lâaction sociale et des familles constate quâun enfant peut ĂȘtre scolarisĂ© dans une classe de lâenseignement public ou dâun Ă©tablissement visĂ© au 3° de lâarticle L. 351-1 du prĂ©sent code Ă condition de bĂ©nĂ©ficier dâune aide individuelle dont elle dĂ©termine la quotitĂ© horaire, cette aide peut ĂȘtre apportĂ©e par un accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© conformĂ©ment aux modalitĂ©s dĂ©finies Ă lâarticle L. 917-1. ⊠» ; que lâarticle L. 917-1 dispose que Des accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions dâaide Ă lâinclusion scolaire de ces Ă©lĂšves, y compris en dehors du temps scolaire. Ils sont recrutĂ©s par l'Etat, par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV de la deuxiĂšme partie ou par les Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă l'article L. 442-1. Lorsqu'ils sont recrutĂ©s par ces Ă©tablissements, leur recrutement intervient aprĂšs accord du directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale. » ; 3. ConsidĂ©rant quâil rĂ©sulte des dispositions prĂ©citĂ©es des articles L. 351-3 et L. 917-1 du code de lâĂ©ducation que les missions des assistants dâĂ©ducation affectĂ©s Ă lâaccueil et Ă lâintĂ©gration scolaires des enfants handicapĂ©s sâĂ©tendent au-delĂ du seul temps scolaire ; 4. ConsidĂ©rant quâil incombe Ă lâEtat, au titre de sa mission dâorganisation gĂ©nĂ©rale du service public de lâĂ©ducation, de prendre lâensemble des mesures et de mettre en Ćuvre les moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă lâĂ©ducation et lâobligation scolaire aient, pour les enfants handicapĂ©s, un caractĂšre effectif ; que cette obligation implique la prise en charge par lâEtat des mesures propres Ă assurer lâaccĂšs de ces enfants aux activitĂ©s pĂ©riscolaires, alors mĂȘme quâelles ne relĂšveraient pas, en tant que telles, de sa compĂ©tence, dĂšs lors que ces mesures apparaissent comme une composante nĂ©cessaire Ă la scolarisation de lâenfant et quâelles sont prĂ©conisĂ©es par la CDAPH ; que le requĂ©rant est, par suite, fondĂ© Ă soutenir que lâautoritĂ© administrative a commis une erreur de droit en considĂ©rant que la compĂ©tence de la seule commune de Bruz sur la crĂ©ation et lâorganisation des activitĂ©s pĂ©riscolaires faisait obstacle Ă toute prise en charge par lâEtat dâun accompagnant pour lâenfant S afin de permettre Ă celle-ci de suivre ces activitĂ©s ; que la dĂ©cision litigieuse doit, par suite, ĂȘtre annulĂ©e ; Sur les conclusions Ă fin dâinjonction 5. ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle L. 911-1 du code de justice administrative Lorsque sa dĂ©cision implique nĂ©cessairement qu'une personne morale de droit public ou un organisme de droit privĂ© chargĂ© de la gestion d'un service public prenne une mesure d'exĂ©cution dans un sens dĂ©terminĂ©, la juridiction, saisie de conclusions en ce sens, prescrit, par la mĂȘme dĂ©cision, cette mesure assortie, le cas Ă©chĂ©ant, d'un dĂ©lai d'exĂ©cution » ; 6. ConsidĂ©rant, en premier lieu, que lâannulation, au point 4 du prĂ©sent jugement, de la dĂ©cision litigieuse, pour erreur de droit, si elle implique nĂ©cessairement un nouvel examen de la demande de M. B par lâautoritĂ© compĂ©tente, nâimplique pas nĂ©cessairement quâil soit enjoint Ă celle-ci, ainsi que le demande le requĂ©rant, dâaccorder Ă sa fille une durĂ©e dâaide individualisĂ©e lui permettant de participer Ă toutes les activitĂ©s scolaires et pĂ©riscolaires », incluant selon lui les heures de garderie ou dâaccueil de loisirs pĂ©riscolaire, ainsi quâ aux activitĂ©s mentionnĂ©es Ă lâarticle L. 212-15 [du code de lâĂ©ducation] » ; 7. ConsidĂ©rant, sur ce point, quâil nâest pas Ă©tabli et quâil ne ressort pas des piĂšces du dossier que la CDAPH ait entendu prescrire, dans sa dĂ©cision du 23 juillet 2015, une assistance de la jeune S par un accompagnant non seulement durant le temps scolaire proprement dit et durant les activitĂ©s pĂ©riscolaires prĂ©vues Ă lâarticle L. 551-1 du code de lâĂ©ducation, qui en sont le prolongement, mais aussi durant les heures dâaccueil pĂ©riscolaire de loisirs et de halte-garderie ; quâen tout Ă©tat de cause, lâaccueil en halte-garderie, dont lâobjet principal est dâassurer la garde dâenfants que leurs parents ne peuvent emmener et reprendre Ă lâĂ©cole Ă lâheure dâouverture de leur classe et immĂ©diatement aprĂšs la fin des activitĂ©s scolaires, ne peut ĂȘtre regardĂ©e comme une composante nĂ©cessaire Ă la scolarisation dâun enfant, mĂȘme lorsque celui-ci est handicapĂ© et requiert Ă ce titre un traitement particulier ; quâil ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©, dĂšs lors, que la mise Ă disposition dâune personne pour accompagner un enfant scolarisĂ© handicapĂ© durant les pĂ©riodes de garderie serait au nombre des moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă lâĂ©ducation et lâobligation scolaire aient, pour cet enfant, un caractĂšre effectif ;8. ConsidĂ©rant quâil rĂ©sulte des points 5 Ă 7 que les conclusions Ă fin dâinjonction de M. Brahime ne peuvent ĂȘtre accueillies ; ...D E C I D E Article 1er La dĂ©cision du 11 janvier 2016 de lâinspecteur dâacadĂ©mie, directeur acadĂ©mique des services de lâEducation nationale dâIlle-et-Vilaine est 2 LâEtat versera Ă M. B une somme de 100 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice complet L916-1 version antĂ©rieure au 29/12/2013Des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV pour exercer des fonctions d'assistance Ă l'Ă©quipe Ă©ducative en lien avec le projet d'Ă©tablissement, notamment pour l'encadrement et la surveillance des Ă©lĂšves. Lorsqu'ils sont recrutĂ©s pour l'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s, y compris en dehors du temps scolaire, leur recrutement intervient aprĂšs accord de l'inspecteur d'acadĂ©mie. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă l'article L. 442-1, aprĂšs accord de l'inspecteur d'acadĂ©mie, pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s, y compris en dehors du temps scolaire. Les assistants d'Ă©ducation qui remplissent des missions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s bĂ©nĂ©ficient d'une formation spĂ©cifique pour l'accomplissement de leurs fonctions, mise en oeuvre en collaboration avec les associations d'aide aux familles d'enfants handicapĂ©s. A l'issue de leur contrat, les assistants d'Ă©ducation peuvent demander Ă faire valider l'expĂ©rience acquise dans les conditions dĂ©finies par les articles L. 2323-33, L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 du code du travail. Les assistants d'Ă©ducation peuvent exercer leurs fonctions dans l'Ă©tablissement qui les a recrutĂ©s, dans un ou plusieurs autres Ă©tablissements ainsi que, compte tenu des besoins apprĂ©ciĂ©s par l'autoritĂ© administrative, dans une ou plusieurs Ă©coles. Dans ce dernier cas, les directeurs d'Ă©cole peuvent participer Ă la procĂ©dure de recrutement. Les assistants d'Ă©ducation sont recrutĂ©s par des contrats d'une durĂ©e maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d'une pĂ©riode d'engagement totale de six ans. Le dispositif des assistants d'Ă©ducation est destinĂ© Ă bĂ©nĂ©ficier en prioritĂ© Ă des Ă©tudiants boursiers. Par dĂ©rogation au premier alinĂ©a, des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par l'Etat pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 351-3, ainsi que pour exercer des fonctions d'accompagnement auprĂšs des Ă©tudiants handicapĂ©s inscrits dans les Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur mentionnĂ©s aux titres Ier, II, IV et V du livre VII du prĂ©sent code et pour lesquels une aide a Ă©tĂ© reconnue nĂ©cessaire par la commission mentionnĂ©e au premier alinĂ©a de l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles. Les conditions d'application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret pris aprĂšs avis du comitĂ© technique ministĂ©riel du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation. Ce dĂ©cret prĂ©cise les conditions dans lesquelles est amĂ©nagĂ© le temps de travail des assistants d'Ă©ducation, en particulier pour ceux qui sont astreints Ă un service de nuit. Il prĂ©cise Ă©galement les droits reconnus Ă ces agents au titre des articles L. 970-1 et suivants du code du travail. Il peut dĂ©roger, dans la mesure justifiĂ©e par la nature de leurs missions, aux dispositions gĂ©nĂ©rales prises pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de l'EtatConseil d'Ătat N° 345434 InĂ©dit au recueil Lebon 4Ăšme et 5Ăšme sous-sections rĂ©unies M. Stirn, prĂ©sident M. Bruno Bachini, rapporteur M. Keller RĂ©mi, rapporteur public Lecture du mercredi 20 avril 2011REPUBLIQUE FRANCAISE - AU NOM DU PEUPLE FRANCAISVu le pourvoi, enregistrĂ© le 30 dĂ©cembre 2010 au secrĂ©tariat du contentieux du Conseil d'Etat, prĂ©sentĂ© par le MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE ; le ministre demande au Conseil d'Etat 1° d'annuler l'ordonnance n° 1004766 du 16 dĂ©cembre 2010 par laquelle le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Rennes, statuant sur le fondement de l'article L. 521-1 du code de justice administrative, a, d'une part, ordonnĂ© la suspension de l'exĂ©cution des dĂ©cisions implicites par lesquelles l'inspecteur d'acadĂ©mie du FinistĂšre a refusĂ© de mettre Ă la disposition de l'enfant de M. et Mme MikaĂ«l A un auxiliaire de vie scolaire pour des activitĂ©s pĂ©riscolaires Ă raison de 6 heures par semaine en application de la dĂ©cision de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es du 29 juillet 2010, et, d'autre part, a enjoint Ă l'inspecteur d'acadĂ©mie du FinistĂšre de rĂ©examiner la situation d'Hannah A et de prendre une nouvelle dĂ©cision dans le dĂ©lai de quinze jours Ă compter de la notification de l'ordonnance ; 2° de rejeter la demande de suspension d'exĂ©cution prĂ©sentĂ©e par M. et Mme A et la commune de Plabennec ; Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu le code de l'Ă©ducation ; Vu le code de justice administrative ; AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de M. Bruno Bachini, MaĂźtre des RequĂȘtes, - les conclusions de M. RĂ©mi Keller, rapporteur public ; ConsidĂ©rant qu'aux termes de l'article L. 521-1 du code de justice administrative Quand une dĂ©cision administrative, mĂȘme de rejet, fait l'objet d'une requĂȘte en annulation ou en rĂ©formation, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, saisi d'une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l'exĂ©cution de cette dĂ©cision, ou de certains de ses effets, lorsque l'urgence le justifie et qu'il est fait Ă©tat d'un moyen propre Ă crĂ©er, en l'Ă©tat de l'instruction, un doute sĂ©rieux quant Ă la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision. ... ; ConsidĂ©rant qu'il ressort des piĂšces du dossier soumis au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s que, par une dĂ©cision du 29 juillet 2010, la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es a fait droit Ă la demande prĂ©sentĂ©e par M. et Mme A tendant Ă l'accompagnement de leur fille Hannah par un auxiliaire de vie scolaire, en leur accordant une durĂ©e d'intervention hebdomadaire de 18 heures, Ă raison de 12 heures au titre du temps scolaire et de 6 heures au titre du temps pĂ©riscolaire, pour la pĂ©riode allant du 1er septembre 2010 au 31 aoĂ»t 2012 ; que, par une dĂ©cision implicite de rejet, l'inspecteur d'acadĂ©mie du FinistĂšre a refusĂ© de mettre en oeuvre cette dĂ©cision en tant qu'elle prĂ©voyait la prise en charge des 6 heures d'intervention hebdomadaire correspondant Ă la partie pĂ©riscolaire de la mission de l'auxiliaire ; ConsidĂ©rant qu'aux termes de l'article L. 112-1 du code de l'Ă©ducation Pour satisfaire aux obligations qui lui incombent ..., le service public de l'Ă©ducation assure une formation scolaire, professionnelle ou supĂ©rieure aux enfants, aux adolescents et aux adultes prĂ©sentant un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapĂ©s ... ; qu'aux termes de l'article L. 351-3 du mĂȘme code Lorsque la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles constate qu'un enfant peut ĂȘtre scolarisĂ© dans une classe de l'enseignement public ou d'un Ă©tablissement visĂ© au 3° de l'article L. 351-1 du prĂ©sent code Ă condition de bĂ©nĂ©ficier d'une aide individuelle dont elle dĂ©termine la quotitĂ© horaire, cette aide peut ĂȘtre apportĂ©e par un assistant d'Ă©ducation recrutĂ© conformĂ©ment au sixiĂšme alinĂ©a de l'article L. 916-1. / Les assistants d'Ă©ducation affectĂ©s aux missions d'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaire des enfants handicapĂ©s sont recrutĂ©s par l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale ... ; qu'aux termes du premier alinĂ©a de l'article L. 916-1 du mĂȘme code Des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV pour exercer des fonctions d'assistance Ă l'Ă©quipe Ă©ducative, fonctions en lien avec le projet d'Ă©tablissement, notamment pour l'encadrement et la surveillance des Ă©lĂšves et l'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaires des Ă©lĂšves handicapĂ©s, y compris en dehors du temps scolaire ... et qu'aux termes du sixiĂšme alinĂ©a de ce mĂȘme article Par dĂ©rogation au premier alinĂ©a, des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par l'Etat pour exercer des fonctions d'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration des Ă©lĂšves handicapĂ©s dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 351-3 ... ; ConsidĂ©rant qu'il rĂ©sulte des dispositions prĂ©citĂ©es des articles L. 351-3 et L. 916-1 du code de l'Ă©ducationque les missions des assistants d'Ă©ducation affectĂ©s Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaires des enfants handicapĂ©s s'Ă©tendent au-delĂ du seul temps scolaire ; ConsidĂ©rant qu'il incombe Ă l'Etat, au titre de sa mission d'organisation gĂ©nĂ©rale du service public de l'Ă©ducation, de prendre l'ensemble des mesures et de mettre en oeuvre les moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă l'Ă©ducation et l'obligation scolaire aient, pour les enfants handicapĂ©s, un caractĂšre effectif ; qu'Ă cette fin, la prise en charge par celui-ci du financement des emplois des assistants d'Ă©ducation qu'il recrute pour l'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaires des enfants handicapĂ©s en milieu ordinaire n'est pas limitĂ©e aux interventions pendant le temps scolaire ; ConsidĂ©rant qu'il rĂ©sulte de ce qui prĂ©cĂšde que le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Rennes n'a pas commis d'erreur de droit en retenant comme Ă©tant propre Ă crĂ©er, en l'Ă©tat de l'instruction, un doute sĂ©rieux sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision litigieuse le moyen tirĂ© de ce que l'inspecteur d'acadĂ©mie avait commis une erreur de droit en refusant Ă M et Mme A l'octroi des heures d'accompagnement pĂ©riscolaire de leur enfant reconnues par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es au motif que ces activitĂ©s ne relevaient pas du service public de l'Ă©ducation ; que, par suite, le MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE n'est pas fondĂ© Ă demander l'annulation de l'ordonnance attaquĂ©e ; D E C I D E - Article 1er Le pourvoi du MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE est rejetĂ©. Article 2 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e au MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE, Ă M. et Mme MikaĂ«l A et Ă la commune de Plabennec. Article L916-2Les assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre mis Ă la disposition des collectivitĂ©s territoriales pour participer aux activitĂ©s complĂ©mentaires prĂ©vues Ă l'article L. 216-1 ou aux activitĂ©s organisĂ©es en dehors du temps scolaire dans les Ă©coles et les Ă©tablissements d'enseignement conformĂ©ment Ă l'article L. convention conclue entre la collectivitĂ© intĂ©ressĂ©e et l'Ă©tablissement employeur dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 216-1 prĂ©cise les conditions de cette mise Ă 72-2 de la ConstitutionLes collectivitĂ©s territoriales bĂ©nĂ©ficient de ressources dont elles peuvent disposer librement dans les conditions fixĂ©es par la peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut les autoriser Ă en fixer l'assiette et le taux dans les limites qu'elle recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivitĂ©s territoriales reprĂ©sentent, pour chaque catĂ©gorie de collectivitĂ©s, une part dĂ©terminante de l'ensemble de leurs ressources. La loi organique fixe les conditions dans lesquelles cette rĂšgle est mise en transfert de compĂ©tences entre l'Etat et les collectivitĂ©s territoriales s'accompagne de l'attribution de ressources Ă©quivalentes Ă celles qui Ă©taient consacrĂ©es Ă leur exercice. Toute crĂ©ation ou extension de compĂ©tences ayant pour consĂ©quence d'augmenter les dĂ©penses des collectivitĂ©s territoriales est accompagnĂ©e de ressources dĂ©terminĂ©es par la loi prĂ©voit des dispositifs de pĂ©rĂ©quation destinĂ©s Ă favoriser l'Ă©galitĂ© entre les collectivitĂ©s constitutionnel - DĂ©cision n° 2003-471 DC du 24 avril 2003 Loi relative aux assistants dÂŽĂ©ducation 6. ConsidĂ©rant, en second lieu, que le nouvel article L. 916-2 dispose Les assistants dÂŽĂ©ducation peuvent ĂȘtre mis Ă la disposition des collectivitĂ©s territoriales pour participer aux activitĂ©s complĂ©mentaires prĂ©vues Ă lÂŽarticle L. 216-1 ou aux activitĂ©s organisĂ©es en dehors du temps scolaire dans les Ă©coles et les Ă©tablissements dÂŽenseignement conformĂ©ment Ă lÂŽarticle L. 212-5 » ; quÂŽil rĂ©sulte de ses termes mĂȘmes que cet article se borne Ă permettre aux assistants dÂŽĂ©ducation de participer, en dehors des missions pour lesquelles ils ont Ă©tĂ© recrutĂ©s, Ă des activitĂ©s organisĂ©es par les collectivitĂ©s territoriales, quÂŽil sÂŽagisse des activitĂ©s Ă©ducatives, sportives et culturelles complĂ©mentaires prĂ©vues, dans le cadre du temps scolaire, par lÂŽarticle L. 216-1 ou des activitĂ©s Ă caractĂšre culturel, sportif, social ou socio-Ă©ducatif organisĂ©es, en dehors du temps scolaire, dans les conditions prĂ©vues par lÂŽarticle L. 212-15 ; que cet article nÂŽa ainsi ni pour objet ni pour effet de permettre aux collectivitĂ©s territoriales de financer des emplois dÂŽassistants dÂŽĂ©ducation pour exercer les missions incombant Ă lÂŽEtat prĂ©vues Ă lÂŽarticle L. 916-1 ; »LOI n° 2013-1278 du 29 dĂ©cembre 2013 de finances pour 2014 1Article 124I. â Le code de l'Ă©ducation est ainsi modifiĂ© 1° L'article L. 351-3 est ainsi modifiĂ© a A la fin du premier alinĂ©a, les mots assistant d'Ă©ducation recrutĂ© conformĂ©ment aux modalitĂ©s dĂ©finies Ă l'avant-dernier alinĂ©a de l'article L. 916-1 » sont remplacĂ©s par les mots accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© conformĂ©ment aux modalitĂ©s dĂ©finies Ă l'article L. 917-1 » ; b A la seconde phrase du deuxiĂšme alinĂ©a, les mots assistant d'Ă©ducation recrutĂ© dans les conditions fixĂ©es au premier alinĂ©a de l'article L. 916-1 » sont remplacĂ©s par les mots accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 917-1 » ; c Les troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as sont supprimĂ©s ; 2° Les deux derniĂšres phrases du premier alinĂ©a, la premiĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a et l'avant-dernier alinĂ©a de l'article L. 916-1 sont supprimĂ©s ; 3° Le titre Ier du livre IX de la quatriĂšme partie est complĂ©tĂ© par un chapitre VII ainsi rĂ©digĂ© Chapitre VII Dispositions spĂ©cifiques relatives aux accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap Art. L. accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire de ces Ă©lĂšves, y compris en dehors du temps scolaire. Ils sont recrutĂ©s par l'Etat, par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV de la deuxiĂšme partie ou par les Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă l'article L. 442-1. Lorsqu'ils sont recrutĂ©s par ces Ă©tablissements, leur recrutement intervient aprĂšs accord du directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale. Des accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent Ă©galement ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions d'accompagnement auprĂšs des Ă©tudiants en situation de handicap inscrits dans les Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur mentionnĂ©s aux titres Ier, II, IV et V du livre VII de la troisiĂšme partie du prĂ©sent code et pour lesquels une aide a Ă©tĂ© reconnue nĂ©cessaire par la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles. Ils peuvent exercer leurs fonctions dans l'Ă©tablissement qui les a recrutĂ©s, dans un ou plusieurs autres Ă©tablissements ainsi que, compte tenu des besoins apprĂ©ciĂ©s par l'autoritĂ© administrative, dans une ou plusieurs Ă©coles. Dans ce dernier cas, les directeurs d'Ă©cole peuvent participer Ă la procĂ©dure de recrutement. Ils peuvent ĂȘtre mis Ă la disposition des collectivitĂ©s territoriales dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 916-2 du prĂ©sent code. Les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap bĂ©nĂ©ficient d'une formation spĂ©cifique pour l'accomplissement de leurs fonctions, mise en Ćuvre en collaboration avec les associations d'aide aux familles d'enfants en situation de handicap. Ils peuvent demander Ă faire valider l'expĂ©rience acquise dans les conditions dĂ©finies aux articles L. 2323-33, L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 du code du travail. Ils sont recrutĂ©s par contrat d'une durĂ©e maximale de trois ans, renouvelable dans la limite maximale de six ans. Lorsque l'Etat conclut un nouveau contrat avec une personne ayant exercĂ© pendant six ans en qualitĂ© d'accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap en vue de poursuivre ces missions le contrat est Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Pour l'apprĂ©ciation de la durĂ©e des six ans, les services accomplis Ă temps incomplet et Ă temps partiel sont assimilĂ©s Ă des services Ă temps complet. Les services accomplis de maniĂšre discontinue sont pris en compte, sous rĂ©serve que la durĂ©e des interruptions n'excĂšde pas quatre mois. Les services accomplis en qualitĂ© d'assistant d'Ă©ducation pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap sont assimilĂ©s Ă des services accomplis en qualitĂ© d'accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap. Les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap sont rĂ©gis par les dispositions rĂ©glementaires gĂ©nĂ©rales applicables aux agents contractuels de l'Etat prises pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de l'Etat, sous rĂ©serve de dĂ©rogations prĂ©vues par le dĂ©cret mentionnĂ© au dernier alinĂ©a du prĂ©sent article. Les conditions d'application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret, pris aprĂšs avis du comitĂ© technique ministĂ©riel du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale. » II. â Jusqu'Ă l'entrĂ©e en vigueur du dĂ©cret mentionnĂ© au dernier alinĂ©a de l'article L. 917-1 du code de l'Ă©ducation, les assistants d'Ă©ducation exerçant des missions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap demeurent rĂ©gis par le dĂ©cret n° 2003-484 du 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d'emploi des assistants d'Ă©ducation. L'Etat peut proposer un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e aux assistants d'Ă©ducation parvenus, Ă compter du 1er janvier 2013, au terme de six annĂ©es d'engagement pour exercer des missions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap. Cette proposition est faite au plus tard au terme du contrat en cours des personnels concernĂ©s, qu'ils soient en fonction ou en congĂ© prĂ©vu par les dispositions rĂ©glementaires qui leur sont applicables Ă la date d'entrĂ©e en vigueur de la prĂ©sente loi. Le contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e proposĂ© en application du deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent II est rĂ©gi par l'article L. 917-1 du code de l'Ă©ducation. Il prĂ©voit une quotitĂ© de temps de travail au moins Ă©gale Ă celle prĂ©vue par le prĂ©cĂ©dent contrat. Il peut prĂ©voir de modifier les clauses relatives aux Ă©tablissements d'enseignement oĂč l'agent est susceptible d'exercer. Lorsque l'agent refuse le contrat proposĂ©, il est maintenu en fonction jusqu'au terme de son contrat en L916-1Des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV pour exercer des fonctions d'assistance Ă l'Ă©quipe Ă©ducative en lien avec le projet d'Ă©tablissement, notamment pour l'encadrement et la surveillance des Ă©lĂšves. [Phrases supprimĂ©es]A l'issue de leur contrat, les assistants d'Ă©ducation peuvent demander Ă faire valider l'expĂ©rience acquise dans les conditions dĂ©finies par les articles L. 2323-33, L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 du code du travail Les assistants d'Ă©ducation peuvent exercer leurs fonctions dans l'Ă©tablissement qui les a recrutĂ©s, dans un ou plusieurs autres Ă©tablissements ainsi que, compte tenu des besoins apprĂ©ciĂ©s par l'autoritĂ© administrative, dans une ou plusieurs Ă©coles. Dans ce dernier cas, les directeurs d'Ă©cole peuvent participer Ă la procĂ©dure de recrutement. Les assistants d'Ă©ducation sont recrutĂ©s par des contrats d'une durĂ©e maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d'une pĂ©riode d'engagement totale de six ans. Le dispositif des assistants d'Ă©ducation est destinĂ© Ă bĂ©nĂ©ficier en prioritĂ© Ă des Ă©tudiants boursiers. Les conditions d'application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret pris aprĂšs avis du comitĂ© technique ministĂ©riel du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation. Ce dĂ©cret prĂ©cise les conditions dans lesquelles est amĂ©nagĂ© le temps de travail des assistants d'Ă©ducation, en particulier pour ceux qui sont astreints Ă un service de nuit. Il prĂ©cise Ă©galement les droits reconnus Ă ces agents au titre des articles L. 970-1 et suivants du code du travail. Il peut dĂ©roger, dans la mesure justifiĂ©e par la nature de leurs missions, aux dispositions gĂ©nĂ©rales prises pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de l'Etat.
LapauvretĂ© gagne du terrain, les plus dĂ©munis survivent avec presque rien, les « experts » ferment totalement les yeux sur cette rĂ©alitĂ© quâils se refusent dâadmettre
En Ă©coutant tous les marronniers de rentrĂ©e sur toutes les chaĂźnes et en Ă©tant tombĂ©e hier soir sur un dĂ©bat enregistrĂ© visiblement en juin sur la chaĂźne parlementaire, on voit que tous ceux qui veulent changer » et rĂ©nover » lâĂ©cole pour redonner de lâattractivitĂ© au mĂ©tier dâenseignant ne connaissent rien Ă son essence mĂȘme qui est la transmission des connaissances et ils se f.. dâailleurs des connaissances en gĂ©nĂ©ral, probablement parce quâils pensent que leur propre culture suffisante est personnellement acquise sans aide extĂ©rieure ils raisonnent en terme dâindustrie heures, rendement, coĂ»ts - pensant Ă augmenter les horaires des professeurs lĂ oĂč il faudrait augmenter les horaires matiĂšres, rĂ©duire les vacances pour former les professeurs Ă internet, lĂ oĂč il faudrait leur laisser le temps de mettre Ă jour leurs connaissances dans ma matiĂšre de lire et rĂ©flĂ©chir et dâailleurs de se ressourcer nerveusement car oui il le faut pour tenir bon et enfin, arme massive, les primes au mĂ©rite comme si lâĂ©ducation des enfants demandait des exploits spĂ©ciaux aux enseignants et non la tranquillitĂ© quotidienne du travail bien fait. Bref ceux qui pensent politiquement lâĂ©cole sont Ă la fois trop paresseux intellectuellement pour sâen informer vraiment ou ne le peuvent pas car ils sont par trop formatĂ©s intellectuellement pour imaginer dâautres recettes que celles imaginĂ©es dans le monde industriel pour produire plus de saucissons au meilleur coĂ»t . Câest exactement pareil quâĂ lâ nâose reprendre la rĂ©flexion Ă partir de lĂ oĂč on sâest fourvoyĂ©s avec une belle utopie le collĂšge unique, la massification et lâĂ©crasement de toute la structure y compris universitaires par une masse dâĂ©lĂšves mal formĂ©s Ă tout et qui nâont aucune chance de rĂ©ussite - et finalement la seule Ă©galitĂ© oĂč on a progressĂ© est lâĂ©galitĂ© dans lâĂ©chec. MĂȘme la question des rĂ©munĂ©rations en dĂ©pend puisquâon ne peut payer convenablement une profession qui sâest elle aussi massifiĂ©e et que lâon ne cesse de dĂ© professionnaliser par des recrutements sans qualifications suffisantesâŠBon courage Ă ceux qui oseraient y rĂ©flĂ©chirâŠ.DerniĂšre Ă©dition par IphigĂ©nie le Mer 24 AoĂ» 2022 - 704, Ă©ditĂ© 2 foisManu7Ărudit valle a Ă©crit Manu7 a Ă©critAujourd'hui, c'est la loterie, ceux qui sont contratuels depuis 2 ou 3 ans tiennent relativement bien la route, car sinon ils sont Ă©cartĂ©s mais comme la crise devient Ă©norme on commence aussi Ă garder dans le circuit des contractuels malgrĂ© les avis dĂ©favorables des CDE !!! On marche sur la tĂȘte, on voit de tout c'est vraiment inquiĂ©tant, j'ai dĂ©jĂ vu des Ă©lĂšves me demander de venir plus souvent remplacer un contractuel les larmes aux yeux... Et au passage, je me dis que si tous les contractuels pouvaient passer 5 Ă 10 minutes devant un IPR pour ĂȘtre recrutĂ©s cela ne ferait pas de mal car on oublie que beaucoup ne passent mĂȘme pas par ce dispositif et on se retrouve parfois avec des cas trĂšs limite totalement incompĂ©tents voire presque dangereux. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'estimer les possibilitĂ©s qu'un contractuel soit compĂ©tent et d'en conclure qu'elles sont trop basses pour ce qui serait idĂ©al c'est la loterie. Le problĂšme est qu'un contractuel n'a pas Ă©tĂ© recrutĂ© selon la procĂ©dure statutaire, point les "Ă©preuves" de sĂ©lection ont Ă©tĂ© autres et son recrutement n'a pas permis a tous les candidats de concourir librement, c'est peut imaginer une situation oĂč tous les contractuels seraient largement plus diplĂŽmĂ©s que les titulaires, par exemple c'est peut-ĂȘtre le cas ça ne change rien au fait que leur prĂ©sence est, selon l'architecture institutionnelle, une exception, et que le contrat ne peut pas ĂȘtre vu comme une alternative au statut. Je suis totalement d'accord avec toi, mais j'abordais une autre facette du problĂšme, dans la rĂ©alitĂ© tout comme Ă France TĂ©lĂ©com, quand on casse le statut mis en place on se retrouve toujours au final avec une Ă©norme proportion d'incapables. Et je pense sincĂ©rement que les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es avait eu le mĂȘme dĂ©bat dans le premier dĂ©grĂ© avec la mise en place des FAPE, je me souviens que sur France Inter un cĂ©lĂšbre pĂ©dopsychiatre disait que les PE Ă©taient inquiets car ils avaient peur que des personnes moins qualifiĂ©e soient meilleurs qu'eux... Les PE avaient simplement peur que des personnes incompĂ©tentes soient responsables des enfants, et la rĂ©alitĂ© leur a donnĂ© raison, en dehors de quelques intervenants qui proposaient des activitĂ©s enrichissantes et qui souvent ne restaient pas longtemps, le reste Ă©tait d'un niveau ridicule et dans ma commune les adjoints au maire s'arrachaient les cheveux pour faire comprendre qu'il Ă©tait essentiel de ne pas partir avant l'arrivĂ©e des parents Ă la fin de la sĂ©ance. zigmag17VĂ©nĂ©rable Cleroli a Ă©crit Sliv a Ă©critBonjour, ce matin sur le figaro live vers 10h, notre cher ministre se faisait filmer en direct du rectorat de l'acadĂ©mie de CrĂ©teil pour la rĂ©union de la cellule qui gĂšre les contractuels et TZR. Je n'ai vu que les vingt derniĂšres minutes. En tant que TZR, un passage m'a interpellĂ© un des responsables expliquait qu'ils avaient mis en place une politique de fidĂ©lisation des contractuels. Autrement dit, sur certaines zones les contractuels passent en prioritĂ© sur les AFA devant les TZR... Ce n'est donc pas une lĂ©gende urbaine... Je ne crois pas que l'extrait vidĂ©o ait Ă©tĂ© postĂ©, le voici unamusedAuverlot, recteur de l'acadĂ©mie de CrĂ©teil, explique au ministre Ndiaye qu'il s'assoit dans certains cas sur les statuts des profs et de la Fonction Publique Notre politique, ça a Ă©tĂ© de fidĂ©liser les contractuels et de les faire passer avant les titulaires »SNESFSU green_apple Du pognon pour les profs! moneybag Ithyphallique August 23, 2022 Manifestement le Recteur a bien accompli la mission qui lui a Ă©tĂ© confiĂ©e et "cela" plaĂźt. vous dĂ©couvrez ces pratiques seulement maintenant? Mon inspecteur mâavait parlĂ© de ce problĂšme dans mon acadĂ©mie il y a maintenant sept ou huit ans. en me parlant de postes bloquĂ©s au profit de contractuels dans certains lycĂ©esbeaverforeverHabituĂ© du forumSi vous allez faire un tour sur Canope, vous trouverez plein de formations pour les contractuels, soit gĂ©nĂ©ralistes qu'est-ce qu'un CPE ? Qu'est-ce qu'un chef d'Ă©tablissement? ou par IphigĂ©nie a Ă©critMais vous dĂ©couvrez ces pratiques seulement maintenant? Mon inspecteur mâavait parlĂ© de ce problĂšme dans mon acadĂ©mie il y a maintenant sept ou huit ans. en me parlant de postes bloquĂ©s au profit de contractuels dans certains lycĂ©es A cette Ă©chelle oui, je le dĂ©couvre. Je pensais que c'Ă©tait rare, un pis-aller; pas que c'Ă©tait devenu une mĂ©thode. On en parlait et j'ai dĂ©couvert cette situation ici, en lisant des tĂ©moignages .CaroNiveau 9 les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! valleFidĂšle du forum Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramĂšne tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă signer un contrat avec l'ĂN ???zigmag17VĂ©nĂ©rable valle a Ă©crit Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă signer un contrat avec l'ĂN ??? Par choix il me semble que c'est pour ne pas subir le systĂšme des mutations non?JacqMonarqueLa pĂ©nurie a Ă©tĂ© organisĂ©e depuis plus de 20 ans, la contractualisation Ă©tait mĂȘme prĂ©sentĂ©e par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'Ă©poque de Sarko. On ajoute la perte d'attractivitĂ© du mĂ©tier, la difficultĂ© Ă muter et la difficultĂ© Ă recruter causes et consĂ©quences de la contractualisation cela ne date pas... mais cela commence Ă se voir sage Manu7 a Ă©crit Et je pense sincĂ©rement que les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. C'est basĂ© sur quoi ? Ton observation personnelle ?C'est uniquement les contractuels ou les nouveaux titulaires sont aussi en dessous de ceux des annĂ©es 2000 ?zigmag17VĂ©nĂ©rable Jacq a Ă©critLa pĂ©nurie a Ă©tĂ© organisĂ©e depuis plus de 20 ans, la contractualisation Ă©tait mĂȘme prĂ©sentĂ©e par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'Ă©poque de Sarko. On ajoute la perte d'attractivitĂ© du mĂ©tier, la difficultĂ© Ă muter et la difficultĂ© Ă recruter causes et consĂ©quences de la contractualisation cela ne date pas... mais cela commence Ă se voir lourdement. C'est ça. Le cĂŽtĂ© public, assumĂ©, auto-satisfait, du ministre, des recteurs et consorts, colore la contractualisation de soufre et de dĂ©sespoir je m'entraine pour le prochain Printemps des PoĂštes !En attendant, tout le monde va bien du forum valle a Ă©crit Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramĂšne tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă signer un contrat avec l'ĂN ??? Peut-ĂȘtre qu'elle veut juste dire qu'elle n'a pas ratĂ© le concours 20 fois. Et qu'elle est donc restĂ©e contractuelle par du forum Lowpow29 a Ă©crit valle a Ă©crit Caro a Ă©crit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des annĂ©es 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencĂ© il y a prĂšs de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en gĂ©nĂ©ral il est Ă©vident qu'il y avait aussi des contractuels trĂšs, trĂšs, peu compĂ©tents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramĂšne tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge Ă©tait-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens Ă signer un contrat avec l'ĂN ??? Peut-ĂȘtre qu'elle veut juste dire qu'elle n'a pas ratĂ© le concours 20 fois. Et qu'elle est donc restĂ©e contractuelle par choix. Mais ça en revanche semble comporter un jugement gĂ©nĂ©ral sur les collĂšgues il y aurait des contractuels "par obligation" qui ont ratĂ© le concours, qui peuvent bouger mais n'en ont pas envie, etc. et des contractuels "par choix" qui n'ont pas tentĂ© le concours ou qui l'ont eu, qui sont contraints de rester dans une commune..., avec le sous-entendu que les contractuels "par choix" sont les "bons", je serait comme dire qu'il y a des titulaires "par choix" qui ont eu le poste souhaitĂ©, ou qui avaient dĂ©jĂ un travail et on choisi de se reconvertir... et "par contrainte" mutĂ©s par extension ou qui ont eu le concours parce que c'Ă©tait la suite "logique" Ă leurs Ă©tudes.CaroNiveau 9Aucun jugement de ma part ni sur les "bons" ni sur les "mauvais" contractuels. Je n'ai jamais tentĂ© le concours. J'ai trĂšs vite compris que si je devenais titulaire, il me serait impossible de suivre mon Ă©poux Ă l'autre bout du monde. Avec le temps, je suis certaine d'avoir fait le bon du forum Caro a Ă©critAucun jugement de ma part ni sur les "bons" ni sur les "mauvais" contractuels. Je n'ai jamais tentĂ© le concours. J'ai trĂšs vite compris que si je devenais titulaire, il me serait impossible de suivre mon Ă©poux Ă l'autre bout du monde. Avec le temps, je suis certaine d'avoir fait le bon choix. Mais quels sont les contractuels qui ne le sont pas "par choix" ?RuthvenGuide spirituelSophie VĂ©nĂ©titay fait le job dans sa rĂ©action Ă la vidĂ©o de D. Auverlot et opportunisme en instrumentalisant la crise de recrutement pour aller toujours plus loin dans la remise en cause du statut et en piĂ©tinant les droits des titulaires. Inadmissible !Le statut de fonctionnaire donne des obligations mais aussi des droits. Il sâinscrit dans la conception dâun fonctionnaire citoyen. Et câest peut-ĂȘtre ça qui dĂ©range, vu lâentreprise de casse du statut et de promotion de la contractualisation menĂ©e par depuis les luttes Ă venir, la dĂ©fense du statut sera centrale. Câest dĂ©fendre nos droits, mais aussi une certaine conception du service public ambitieuse, dĂ©mocratique et au service de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral."CaroNiveau 9J'ai croisĂ© certains contractuels qui ne parviennent pas avoir le concours et donc qui ne le sont donc pas par choix. Lisak40FidĂšle du forumCaro C'est Ă©tonnant je ne met absolument pas en doute ta parole ceci dit car moi ce que j'ai surtout croisĂ©, ce sont des contractuels qui n'osent pas passer le concours, pensant probalement Ă tort ou Ă raison qu'ils n'ont pas les capacitĂ©s pour pour le rĂ©ussir, mais cela ils l'avouent rarement. Il y a parfois aussi en tous les cas dans mon Ă©tabliseement des problĂšmes de nationalitĂ© contractuels non citoyens europĂ©ens. La plupart des contractuels croisĂ©s passent le concours assez rapidement quand mĂȘme, et souvent le rĂ©ussissent, notamment ceux qui tenaient la route en tant que prof contractuel. AprĂšs il y a des exceptions contractuel longue durĂ©e, tout Ă fait capable d'avoir le concours, sans problĂšme de nationalitĂ©, sans famille / conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est gĂ©nĂ©ralement pas un problĂšme-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontrĂ© 500 contractuels...DerniĂšre Ă©dition par Lisak40 le Mer 24 AoĂ» 2022 - 846, Ă©ditĂ© 1 foisvalleFidĂšle du forum Lisak40 a Ă©critCaro C'est Ă©tonnant je ne met absolument pas en doute ta parole ceci dit car moi ce que j'ai surtout croisĂ©, ce sont des contractuels qui n'osent pas passer le concours, pensant probalement Ă tort ou Ă raison qu'ils n'ont pas les capacitĂ©s pour pour le rĂ©ussir, mais cela ils l'avouent rarement. Il y a parfois aussi en tous les cas dans mon Ă©tabliseement des problĂšmes de nationalitĂ©s contractuels non citoyens europĂ©ens. La plupart des contractuels croisĂ©s passent le concours assez rapidement quand mĂȘme, et souvent le rĂ©ussissent, notamment ceux qui tenaient la route en tant que prof contractuel. AprĂšs il y a des exceptions contractuel longue durĂ©e, tout Ă fait capable d'avoir le concours, sans problĂšme de nationalitĂ©, sans famille conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est gĂ©nĂ©ralement pas un problĂšme-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontrĂ© 500 contractuels... Je pense surtout que tout travailleur est fini lĂ oĂč il est pas une suite de choix contraints. Quelqu'un en reconversion qui aurait Ă©chouĂ© au concours pourrait se dire "j'ai quand mĂȘme dĂ©cidĂ© de postuler en tant que contractuel par choix, alors que Caro est juste devenue enseignante afin de pouvoir suivre son conjoint". C'est comme classer les titulaires selon le nombre de fois qu'ils ont tentĂ© le concours, ou dire qu'on est certifiĂ© ou agrĂ©gĂ© "par choix" puisqu'on aurait pu tenter le concours de Perdir alors qu'on en connaĂźt qui ne le sont pas "par choix" parce qu'ils ont essayĂ© un concours du ministĂšre des finances et ont on a tous fait des choix. Autant je comprends trĂšs bien le deuxiĂšme post oĂč Caro explique qu'elle ne regrette pas son choix, autant s'exclamer qu'elle est contractuelle "par choix !" me paraĂźt crĂ©er des catĂ©gories peu c'est un HS, je crains, donc j'arrĂȘte, mĂȘme s'il y a un lien avec la rentrĂ©e comme quoi il serait mieux n'avoir jamais tentĂ© un concours plutĂŽt que ne l'avoir pas eu, puisqu'on devient un simple travailleur "par dĂ©faut".DerniĂšre Ă©dition par valle le Mer 24 AoĂ» 2022 - 843, Ă©ditĂ© 3 foisCaroNiveau 9Lisak 40 C'est valable en France mĂ©tropolitaine ce que tu avances, c'est vrai. Par contre, ce n'est pas le cas pour l' 9Tout Ă fait d'accord avec toi Valle. Bonne reprise Ă tous / toutes. Pour ma part, je suis toujours en attente d'une affectation et le stress commence Ă Lisak40 a Ă©critAprĂšs il y a des exceptions contractuel longue durĂ©e, tout Ă fait capable d'avoir le concours, sans problĂšme de nationalitĂ©, sans famille / conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est gĂ©nĂ©ralement pas un problĂšme-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontrĂ© 500 contractuels... Certains ne veulent pas subir le systĂšme de mutations. Certes, rester en RP est gĂ©nĂ©ralement possible, mais quand on est titulaire, on peut ĂȘtre loin de la zone visĂ©e et on ne peut pas refuser des postes. Lisak40FidĂšle du forumEn effet Caro Je ne connais pas la situation en OM, ni mĂȘme dans les autres acadĂ©mies. Et pour le coup tu fais partie des contractuels qui ne passent pas le concours pour pouvoir rester avec leur conjoint, ce qui me semble un raison tout Ă fait normale et comprĂ©hensible et de toutes les façons je ne cherche pas Ă juger, mais Ă comprendre. Bon courage pour la suite !Jenny En effet, je n'avais pas pensĂ© Ă cet Ă©tat de fait, toutefois cela me semble quand mĂȘme une raison difficile Ă comprendre car il est trĂšs facile d'obtenir CrĂ©teil ou Versailles, et si on est motorisĂ© se dĂ©placer dans l'acadĂ©mie n'est Ă priori jamais trop difficile. Si on est mutĂ© Ă Paris, lĂ encore avec les transports en commun le dĂ©placement n'est pas un problĂšme. C'est justement une des raisons qui me fait rester en RP je ne peux pas conduire mĂ©dicalement dĂ©conseillĂ©. Alors certes il y a mĂȘme en RP des coins plus difficile Ă joindre que d'autres, mais Ă ma connaissance aucun qui soit totalement inaccessible en transports. OU bien je n'ai pas compris ton message ?DerniĂšre Ă©dition par Lisak40 le Mer 24 AoĂ» 2022 - 855, Ă©ditĂ© 1 foisBaldredFidĂšle du forumL'Ă©tat des lieux du recours aux contractuels sur France Info au mieux des candidats repĂȘchĂ©s plutĂŽt qu'issus de job dating, au mieux 4 jours de formation ... ou rien, au mieux une affection.... ou pas...J'ai dĂ» manquer l'info c'est quand notre journĂ©e de grĂšve ? Certains contractuels veulent Paris intra muros. Dans ma matiĂšre, ce n'est pas simple Ă obtenir, loin de lĂ . Certains disent qu'ils refusent les services partagĂ©s... Certains postes trĂšs confortables sont bloquĂ©s pour les contractuels. Un CDE peut plus facilement garder un contractuel qu'un TZR. Sur les salaires... oui, l'acadĂ©mie oĂč un stagiaire ou nĂ©tit sur 3 ne rejoint pas son poste... Sujets similairesWeek-end de rentrĂ©e, vendredi aprĂšs-midi, mois de juin, 2eme jour de prĂ©-rentrĂ©e Jean-Michel Zakhartchouk, retraitĂ©, invite les enseignants Ă travailler nouveau pour les AVS et AED les AVS deviennent AESH, et les AED pourront remplacer les et suppressions de postes Ă la rentrĂ©e chiffres primaire et secondaireLa pĂ©nurie des enseignants de Math existe-t-elle dans les lycĂ©es privĂ©s ?Secondaire - RentrĂ©e 2012 280 enseignants recrutĂ©s Ă la rentrĂ©e 2012Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Jai en 6e un Ă©lĂšve qui relĂšve de l'ULIS mais les parents ont refusĂ© qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres Ă©lĂšves en difficultĂ© ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui ĂȘtre inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'Ă mille. Alors mon cours sur la prĂ©histoire
Plus que 68 signatures pour que cette pĂ©tition soit diffusĂ©e dans la newsletter MesOpinions ! MignĂ© Auxances, le 19 dĂ©cembre 2011 Monsieur le PrĂ©fet, Quatre mois aprĂšs la rentrĂ©e, des Ă©lĂšves reconnus handicapĂ©s par la MDPH, scolarisĂ©s en classe ordinaire, sont toujours dans l'attente de la prĂ©sence Ă leur cĂŽtĂ© de l'Auxiliaire de Vie Scolaire comme stipulĂ© dans leur Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation notifiĂ© par la MDPH. Les consignes du Ministre de l'Education Nationale, rappelĂ©es dans la circulaire du mois de juillet 2011, Ă©taient claires et sans ambiguĂŻtĂ© tous les besoins en AVS devaient ĂȘtre pourvus Ă la rentrĂ©e 2011. Dans l'AcadĂ©mie de Poitiers, plusieurs enfants handicapĂ©s, ayant une notification de la MDPH pour un accompagnement par une AVS, se sont vu refuser l'affectation de cette AVS par l'Inspection AcadĂ©mique. Ces enfants ne peuvent pas suivre correctement en classe sans le soutien d'une auxiliaire auprĂšs d'eux. Bien sur, cela n'est pas sans consĂ©quences, les efforts que ces enfants fournissent au quotidien sont trop importants, s'en suit une fatigue croissante, voire une dĂ©gradation de leur Ă©tat de santĂ©. Auparavant aidĂ©s efficacement par l'AVS, ils ne comprennent pas pourquoi cet accompagnement est interrompu. De cette situation dĂ©stabilisante, ces enfants peuvent apprendre en fait Ă se forger des reprĂ©sentations peu rassurantes du cadre institutionnel et de ses reprĂ©sentants. Ils sont aussi amenĂ©s Ă douter de la volontĂ© rĂ©elle des Institutions Ă les intĂ©grer en classe normale, constatant qu'on ne leur accorde pas les amĂ©nagements dont ils ont besoin compte tenu de leur handicap. Leur Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation est de fait non appliquĂ© et leur parcours scolaire en pĂ©ril. Sur le plan psychologique certains se retrouvent en souffrance et font face Ă une dĂ©motivation importante accompagnĂ© d'un fort sentiment d'injustice. Dans lâimmĂ©diat, pour sortir de cette situation actuelle intenable pour ces enfants, considĂ©rant âą l'article L. 112-1 du code de l'Ă©ducation ... le service public de l'Ă©ducation assure une formation scolaire ... aux enfants ... prĂ©sentant un handicap ou un trouble de la santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă la scolarisation en milieu ordinaire des enfants ..." âą Les dĂ©clarations de M. Sarkozy, PrĂ©sident de la RĂ©publique, qui assurait en juin 2011 lors de son allocution je demande Ă Luc CHATEL de prendre toutes les dispositions nĂ©cessaires pour dĂ©ployer rapidement ce nouveau mode d'accompagnement dans le souci de la qualitĂ©, de la stabilitĂ©, et de la visibilitĂ© pour les parents. C'est une prioritĂ© majeure de la rentrĂ©e de septembre 2011⊠», Chaque personne handicapĂ©e doit pouvoir avoir un projet et se rĂ©aliser au travers de ce projet. C'est la rencontre d'une volontĂ© individuelle et de la volontĂ© collective de la Nation et cela est notre devoir de donner Ă chacun les moyens de ce projet. », source nous vous demandons que soient prises des mesures rapides et concrĂštes au niveau du Rectorat pour permettre la rĂ©munĂ©ration de ces contrats dâAuxiliaires de Vie Scolaire afin que les responsables de la communautĂ© Ă©ducative de lâAcadĂ©mie de Poitiers puissent procĂ©der au recrutement de ce personnel accompagnant. Nous, parents, enseignants, AVS-EVS, personnels de l'Ă©ducation nationale, professionnels de l'enfance, professionnels du milieu mĂ©dical, citoyens, refusons cette injustice et soutenons la pĂ©tition initiĂ©e par le Collectif HandICapEcole, pour
Letribunal administratif. Les parents ont aussi la possibilitĂ© dâexercer un recours contentieux en saisissant le Tribunal administratif, afin de faire reconnaĂźtre la responsabilitĂ© de lâEtat et dâobtenir la rĂ©paration du prĂ©judice subi par eux-mĂȘmes et par leur enfant.
Chiffres clĂ©s A la rentrĂ©e 2022, l'Ă©cole inclusive c'est + de 430 000 Ă©lĂšves en situation de handicap accueillis dans les Ă©tablissements scolaires 67 000 Ă©lĂšves scolarisĂ©s en Ă©tablissement hospitalier ou en Ă©tablissement mĂ©dico-social 10 272 dispositifs d'unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire ULIS Comment scolariser des Ă©lĂšves en situation de handicap PremiĂšre Ă©tape constitution du dossier Pour favoriser la scolarisation et rĂ©pondre aux besoins Ă©ducatifs particuliers des Ă©lĂšves en situation de handicap, tout est mis en Ćuvre pour construire un projet personnalisĂ© de scolarisation PPS aussi opĂ©rationnel que possible dĂšs lors que la famille a saisi la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es MDPH, lieu unique destinĂ© Ă faciliter les dĂ©marches des personnes en situation de handicap. L'analyse des besoins et lâĂ©valuation des compĂ©tences de l'Ă©lĂšve en situation de handicap sont dĂ©terminantes pour amorcer dans les meilleures conditions une scolaritĂ©. L'Ă©cole, la famille et l'enseignant rĂ©fĂ©rent doivent agir en partenariat. Ainsi, doivent ĂȘtre assurĂ©s l'inscription et l'accueil dans l'Ă©cole de rĂ©fĂ©rence ou dans celle vers laquelle l'Ă©lĂšve a Ă©tĂ© orientĂ© une premiĂšre Ă©valuation de l'Ă©lĂšve en situation scolaire par l'Ă©quipe Ă©ducative, qui permettra de renseigner le GEVA-Sco premiĂšre demande la mobilisation et la mise en place des adaptations pĂ©dagogiques nĂ©cessaires pendant toute la pĂ©riode d'instruction du dossier l'appui et le relais de l'enseignant rĂ©fĂ©rent l'analyse des besoins et l'Ă©laboration du projet personnalisĂ© de scolarisation par l'Ă©quipe pluridisciplinaire de la MDPH DeuxiĂšme Ă©tape Ă©laboration du projet personnalisĂ© de scolarisation C'est Ă partir des besoins identifiĂ©s que l'Ă©quipe pluridisciplinaire de la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es Ă©labore le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS de l'Ă©lĂšve en situation de handicap, en tenant compte des souhaits de l'enfant ou de l'adolescent et de ses parents. C'est sur la base de ce projet que la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH prend alors les dĂ©cisions utiles. Lâarticle D 351-7 du code de lâĂ©ducation prĂ©cise les diffĂ©rentes dĂ©cisions qui sont du ressort de la CDAPH. Le PPS est l'outil de pilotage du parcours de scolarisation, il assure la cohĂ©rence d'ensemble du parcours scolaire de l'Ă©lĂšve en situation de handicap. Il organise et dĂ©finit les modalitĂ©s de dĂ©roulement de la scolaritĂ© coordonnĂ©es avec les mesures permettant lâaccompagnement de celle-ci ainsi que les actions pĂ©dagogiques, Ă©ducatives, sociales, mĂ©dicales et paramĂ©dicales rĂ©pondant aux besoins de l'Ă©lĂšve dĂ©cidĂ©es par la CDAPH. La scolarisation peut ĂȘtre individuelle ou collective, en milieu ordinaire ou en Ă©tablissement mĂ©dico-social. Le PPS dĂ©finit les modalitĂ©s de dĂ©roulement de la scolaritĂ© en prĂ©cisant, si nĂ©cessaire la qualitĂ© et la nature des accompagnements, notamment thĂ©rapeutiques ou rééducatifs le recours Ă une aide humaine individuelle ou mutualisĂ©e le recours Ă un matĂ©riel pĂ©dagogique adaptĂ© les amĂ©nagements pĂ©dagogiques TroisiĂšme Ă©tape le suivi et lâaccompagnement Une Ă©quipe de suivi de la scolarisation ESS facilite la mise en Ćuvre du PPS et assure, pour chaque Ă©lĂšve en situation de handicap, un accompagnement attentif et rĂ©gulier. C'est l'enseignant rĂ©fĂ©rent de chaque Ă©lĂšve qui rĂ©unit lâĂ©quipe de suivi et veille Ă la continuitĂ© et Ă la cohĂ©rence de la mise en Ćuvre du PPS, puisqu'il est l'interlocuteur privilĂ©giĂ© des acteurs du projet. PrĂ©sent Ă toutes les Ă©tapes du parcours scolaire, il est compĂ©tent pour assurer le suivi du projet des Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans les Ă©tablissements du premier et du second degrĂ©s ainsi que dans les Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Il rĂ©unit les Ă©quipes de suivi de la scolarisation ESS pour chacun des Ă©lĂšves dont il est le rĂ©fĂ©rent et assure un lien permanent avec l'Ă©quipe pluridisciplinaire de la MDPH. Les diffĂ©rents parcours de scolarisation Scolarisation en milieu ordinaire Scolarisation individuelle Les conditions de la scolarisation individuelle d'un Ă©lĂšve en situation de handicap dans une Ă©cole primaire ou dans un Ă©tablissement scolaire du second degrĂ© varient selon la nature et la gravitĂ© de son handicap. Selon les situations, la scolarisation peut se dĂ©rouler soit sans aucune aide particuliĂšre humaine ou matĂ©rielle avec des amĂ©nagements lorsque les besoins de l'Ă©lĂšve l'exigent Le recours Ă l'accompagnement humain pour une aide individuelle ou une aide mutualisĂ©e et Ă des matĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s concourt Ă rendre possible l'accomplissement de la scolaritĂ©. [VidĂ©o] Scolarisation individuelle en classe ordinaire reportage au collĂšge Pellerin Ă Beauvais 60 Scolarisation collective Les unitĂ©s localisĂ©es pour lâinclusion scolaire concernent le premier comme le second degrĂ©s ULIS-Ă©cole, ULIS-collĂšge, ULIS-lycĂ©e, ULIS-lycĂ©e professionnel. Lâinclusion des Ă©lĂšves en situation de handicap, en fonction de leurs besoins, au sein des classes ordinaires y est renforcĂ©e, le dispositif venant en appui Ă cette scolarisation. Les unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire Ă l'Ă©cole Dans les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, les ULIS accueillent des Ă©lĂšves prĂ©sentant un handicap et pouvant tirer profit d'une scolarisation en milieu scolaire ordinaire. Les objectifs d'apprentissage envisagĂ©s pour les Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficiant de l'ULIS requiĂšrent des modalitĂ©s adaptĂ©es nĂ©cessitant des temps de regroupement dans une salle de classe rĂ©servĂ©e Ă cet usage. Les unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire ULIS au collĂšge et au lycĂ©e Dans le secondaire, lorsque les exigences d'une scolarisation individuelle ne sont pas compatibles avec leurs troubles, les Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre scolarisĂ©s avec lâappui dâunitĂ© localisĂ©e pour l'inclusion scolaire ULIS. EncadrĂ©s par un enseignant spĂ©cialisĂ©, ils reçoivent un enseignement adaptĂ© qui met en Ćuvre les objectifs prĂ©vus par le projet personnalisĂ© de scolarisation. Les Ă©lĂšves sont inscrits dans leur classe de rĂ©fĂ©rence. Ă la rentrĂ©e 2018, lâĂ©ducation nationale facilite la scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap dans les lycĂ©es dâenseignement gĂ©nĂ©ral, technologique et professionnel avec 38 unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire Ulis nouvellement créées aprĂšs les 40 unitĂ©s dĂ©jĂ créées en 2017-2018. [VidĂ©o] Ăcole inclusive ĂȘtre accompagnĂ© au collĂšge Lâobjectif est d'ouvrir 250 Ulis supplĂ©mentaires au lycĂ©e d'ici 2022. Les ULIS permettent la scolarisation dans le premier et le second degrĂ©s d'un petit groupe d'Ă©lĂšves prĂ©sentant des troubles compatibles. Ces crĂ©ations accompagneront et prolongeront les progrĂšs de la scolarisation des jeunes en Ă©cole ordinaire. L'implantation de ces unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire est organisĂ©e de façon Ă ne laisser aucun territoire hors d'accĂšs des Ă©lĂšves, en tenant compte des contraintes raisonnables de transport. Ce mouvement se poursuit particuliĂšrement dans les lycĂ©es professionnels. Les ULIS-lycĂ©e professionnel sont incitĂ©es Ă fonctionner en rĂ©seau, notamment pour rĂ©pondre aux besoins de formation professionnelle des Ă©lĂšves handicapĂ©s. Les Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficiant de lâULIS sont des Ă©lĂšves Ă part entiĂšre de l'Ă©tablissement scolaire, leur classe de rĂ©fĂ©rence est la classe ou la division correspondant approximativement Ă leur classe dâĂąge, conformĂ©ment Ă leur projet personnalisĂ© de scolarisation PPS. Ils bĂ©nĂ©ficient de temps de regroupement autant que de besoin. Les modalitĂ©s de fonctionnement des ULIS dans les lycĂ©es professionnels sont prĂ©cisĂ©es dans une circulaire sur la formation et l'insertion professionnelle des Ă©lĂšves en situation de handicap. Cette derniĂšre dĂ©finit les caractĂ©ristiques de la formation professionnelle et les dispositifs susceptibles dâĂȘtre mis en Ćuvre, notamment ceux en lien avec les Ă©tablissements du secteur mĂ©dico-social. Un modĂšle dâattestation de compĂ©tences est mis Ă disposition de toutes les acadĂ©mies. Les projets dâĂ©cole et dâĂ©tablissement Chaque projet dâĂ©cole et dâĂ©tablissement doit comporter un volet sur lâaccueil et les stratĂ©gies dâaccompagnement des Ă©lĂšves Ă besoins Ă©ducatifs particuliers. Il prend en compte les projets personnalisĂ©s de scolarisation et les amĂ©nagements et adaptations nĂ©cessaires pour la scolarisation de ces Ă©lĂšves. Lâappui et lâaide aux enseignants non spĂ©cialisĂ©s qui accueillent dans leur classe des Ă©lĂšves en situation du handicap sont renforcĂ©s pour aider Ă donner la prioritĂ© Ă la scolarisation en milieu ordinaire, Ă travers notamment des modules de formation dâinitiative nationale organisĂ©s tous les ans dans le cadre de la formation continue. Par ailleurs, une plateforme nationale, CAP Ăcole Inclusive est mise Ă disposition de tous les enseignants. VĂ©ritable ressource pĂ©dagogique, elle leur offre la possibilitĂ© de disposer dâoutils de mise en Ćuvre dâamĂ©nagements et adaptations pĂ©dagogiques dans les classes, dâune meilleure connaissance des diffĂ©rents troubles et de la possibilitĂ© dâentrer directement en contact avec des pairs experts qui pourront les guider dans la mise en place des adaptations pĂ©dagogiques. Les reprĂ©sentants des parents dâĂ©lĂšves La circulaire relative aux Ă©lections des reprĂ©sentants des parents dâĂ©lĂšves pour l'annĂ©e scolaire 2016-2017 rĂ©affirme lâappartenance des parents des Ă©lĂšves en situation de handicap Ă la communautĂ© Ă©ducative et leur droit dâĂȘtre parents Ă©lecteurs ou reprĂ©sentants des parents Ă©lecteurs. Les personnels chargĂ©s de lâaccompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap contribuent Ă la mise en Ćuvre du projet personnalisĂ© de scolarisation PPS et participent aux rĂ©unions des Ă©quipes de suivi de la scolarisation. Scolarisation en Ă©tablissement mĂ©dico-social Durant son parcours de formation, lorsque les circonstances lâexigent, lâĂ©lĂšve en situation de handicap peut ĂȘtre orientĂ© vers un Ă©tablissement ou service mĂ©dico-social. Lâorientation vers un Ă©tablissement mĂ©dico-social permet de lui offrir une prise en charge scolaire, Ă©ducative et thĂ©rapeutique adaptĂ©e. Il peut poursuivre alors sa scolaritĂ© dans une unitĂ© d'enseignement, conformĂ©ment Ă son projet personnalisĂ© de scolarisation. La scolarisation dans une unitĂ© dâenseignement relĂšve dâune dĂ©cision de la commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es qui indique tant lâorientation vers lâĂ©tablissement ou le service mĂ©dico-social que le mode de scolarisation. Lâorientation et la modalitĂ© de scolarisation sont inscrites dans le PPS. LâUE constitue le dispositif de scolarisation des Ă©tablissements ou services mĂ©dico-sociaux ESMS pour les enfants ou adolescents quâils accueillent. Elle peut prendre diffĂ©rentes formes appelĂ©es de maniĂšre impropre "classes" de lâESMS un ou plusieurs groupes dâĂ©lĂšves scolarisĂ©s dans un ou plusieurs lieux identifiĂ©s, Ă temps complet ou partagĂ© avec une scolarisation en classe ordinaire. En fonction des besoins des enfants ou adolescents qui y sont accueillis, lâunitĂ© dâenseignement peut ĂȘtre localisĂ©e pour tout ou partie au sein des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux ou des Ă©tablissements scolaires unitĂ© dâenseignement interne ou externe. LâunitĂ© dâenseignement bĂ©nĂ©ficie dâun ou plusieurs enseignants spĂ©cialisĂ©s. Les Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux dĂ©pendent du ministĂšre chargĂ© des affaires sociales et de la santĂ©. Le ministĂšre de l'Ă©ducation nationale, garantit la continuitĂ© pĂ©dagogique en affectant des enseignants au sein de ces unitĂ©s d'enseignement UE. Lâexternalisation des unitĂ©s dâenseignement dans les Ă©tablissements scolaires Lâexternalisation des unitĂ©s dâenseignement UE dans les Ă©tablissements scolaires se fait par transfert des unitĂ©s actuellement localisĂ©es dans les Ă©tablissements et services mĂ©dico-sociaux. Ă chaque fois que cela est profitable aux Ă©lĂšves, les unitĂ©s dâenseignement sont implantĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires plutĂŽt que dans les Ă©tablissements mĂ©dicaux-sociaux. Une instruction et un cahier des charges rĂ©digĂ©s conjointement avec le ministĂšre des Affaires sociales et de la SantĂ© mettent Ă disposition des territoires un modĂšle de convention type afin de faciliter la mise en Ćuvre de cette mesure. AprĂšs accord des services acadĂ©miques et de lâagence rĂ©gionale de santĂ©, des moyens supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre mobilisĂ©s pour faciliter cette externalisation. La scolarisation en milieu ordinaire est ainsi favorisĂ©e par une meilleure implication de lâensemble des acteurs les prenant en charge Ă©quipes enseignantes, sanitaires ou mĂ©dico-sociales. Cette dynamique doit se poursuivre. Enseignement Ă distance Le Centre national dâenseignement Ă distance Cned assure le service public de lâenseignement Ă distance, notamment pour les Ă©lĂšves qui relĂšvent de lâinstruction obligatoire. Il scolarise les Ă©lĂšves qui ne peuvent ĂȘtre scolarisĂ©s totalement ou partiellement dans un Ă©tablissement scolaire en raison de leur handicap. Pour les Ă©lĂšves en situation de handicap de 6 Ă 16 ans, le Cned propose un dispositif spĂ©cifique, notamment dans le cadre d'un projet personnalisĂ© de scolarisation PPS qui comporte lâintervention possible, au domicile de lâĂ©lĂšve, dâun enseignant rĂ©pĂ©titeur rĂ©munĂ©rĂ© par le Cned. Lâaccompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap La plateforme "Mon parcours handicap" Les parents d'Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficient dâun point dâentrĂ©e dĂ©diĂ© dâinformation et dâorientation sur la scolaritĂ© de leur enfant Cette plateforme numĂ©rique d'Ătat propose des contenus pour rĂ©pondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les parents en matiĂšre de scolarisation et dâorientation scolaire de leur enfant en situation de handicap. Elle sâadresse Ă©galement aux Ă©lĂšves eux-mĂȘmes, ainsi quâĂ tous les relais dâinformation MDPH, enseignants, associationsâŠ. Mon Parcours Handicap permet de gagner du temps dans la recherche dâinformations et permet dâidentifier rapidement les diffĂ©rents interlocuteurs. La plateforme fournit Ă©galement des informations fiables et faciles Ă lire sur les aides, les accompagnements ou encore les dĂ©marches Ă effectuer. Une nouvelle organisation de l'accompagnement humain Des pĂŽles inclusifs dâaccompagnement localisĂ©s PIAL ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s dans chaque acadĂ©mie Ă partir de la rentrĂ©e 2018. Lâobjectif est dâamĂ©liorer lâaccompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap dans un projet collectif oĂč sâarticulent Ă©valuation des besoins Ă©ducatifs particuliers ; diversitĂ© de lâoffre de formation ; diffĂ©renciation pĂ©dagogique ; organisation de lâaide humaine ; projet d'Ă©tablissement. Les premiers rĂ©sultats de l'expĂ©rimentation 2018 ont conduit Ă poursuivre ce dĂ©ploiement afin de faire Ă©voluer le focus de la compensation vers celui de lâorganisation pĂ©dagogique coordination des moyens dâaccompagnement en pĂŽle, dans une organisation plus globale des aides humaines, pĂ©dagogiques, Ă©ducatives et thĂ©rapeutiques ; mobilisation de tous les enseignants pour identifier les besoins des Ă©lĂšves et mettre en Ćuvre les rĂ©ponses adĂ©quates au niveau de la classe, mais aussi de lâĂ©tablissement. Cette Ă©volution sâinscrit dans une dĂ©marche plus gĂ©nĂ©rale d'auto-Ă©valuation et d'amĂ©lioration continue de la qualitĂ©, au niveau de lâĂ©tablissement scolaire, des 1er et 2d degrĂ©s. Ă cet effet, un outil dâauto-Ă©valuation, Qualinclus, est mis Ă disposition des Ă©tablissements. A la rentrĂ©e 2019, câest 300 circonscriptions du premier degrĂ©, 2000 collĂšges avec ULIS et 350 lycĂ©es professionnels qui sont concernĂ©es par la mise en place de PIAL. Les personnels chargĂ©s de lâaide humaine auprĂšs des Ă©lĂšves en situation de handicap ont pour mission de favoriser lâautonomie de lâĂ©lĂšve, quâils interviennent au titre de lâaide humaine individuelle, de lâaide humaine mutualisĂ©e ou de lâaccompagnement collectif. Deux catĂ©gories de personnels remplissent cette mission dâaccompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap les AESH, personnels sous contrat de droit public, recrutĂ©s sur critĂšres de qualification professionnelle ou par transformation dâun contrat parcours emploi compĂ©tences Pec sur critĂšres dâanciennetĂ© ; les agents engagĂ©s par contrat unique dâinsertion-contrat dâaccompagnement dans lâemploi CUI-CAE, sous contrat de droit privĂ© rĂ©gi par le Code du travail Les personnels chargĂ©s de lâaccompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap AESH Les AESH sont des agents contractuels de lâĂtat recrutĂ©s par contrat de droit public. Leur contrat est dâune durĂ©e maximale de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans. Au terme de six annĂ©es continues dâengagement, les AESH peuvent bĂ©nĂ©ficier dâun contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI. Les personnels chargĂ©s de lâaccompagnement se voient confier des missions d'aide aux Ă©lĂšves en situation de handicap. Ainsi, sous le contrĂŽle des enseignants, ils ont vocation Ă favoriser l'autonomie de l'Ă©lĂšve, sans se substituer Ă lui, sauf lorsque c'est nĂ©cessaire. Les activitĂ©s des personnels chargĂ©s de l'aide humaine sont divisĂ©es en trois domaines qui regroupent les diffĂ©rentes formes d'aide apportĂ©es aux Ă©lĂšves en situation de handicap, sur tous les temps et lieux scolaires dont les stages, les sorties et voyages scolaires. L'accompagnement des Ă©lĂšves a lieu dans les actes de la vie quotidienne l'accĂšs aux activitĂ©s d'apprentissage Ă©ducatives, culturelles, sportives, artistiques ou professionnelles les activitĂ©s de la vie sociale et relationnelle Leurs missions peuvent ĂȘtre divisĂ©es en trois catĂ©gories l'aide humaine individuelle, l'aide humaine mutualisĂ©e et l'accompagnement collectif dans les unitĂ©s localisĂ©es pour l'inclusion scolaire ULIS. Ă la rentrĂ©e 2018, il y a 3 584 emplois d'accompagnants supplĂ©mentaires. En tout ce sont 43 041 AESH qui accompagnent au quotidien des Ă©lĂšves en situation de handicap. Ă ces effectifs sâajoutent 2 600 ETP dâAESH en dispositif collectif AESH-co affectĂ©s dans les Ulis. Ces accompagnants interviennent Ă la rentrĂ©e 2018 auprĂšs des 175 000 Ă©lĂšves en situation de handicap notifiĂ©s par les maisons dĂ©partementales des personnes handicapĂ©es MDPH. Lâaide individuelle assurĂ©e par un personnel chargĂ© de l'aide humaine La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH peut dĂ©cider, aprĂšs Ă©valuation des besoins de l'Ă©lĂšve en situation de handicap par l'Ă©quipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine individuelle pour la scolarisation, selon une quotitĂ© horaire dĂ©terminĂ©e par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH, qui dĂ©finit Ă©galement les activitĂ©s principales de la personne chargĂ©e de lâaide. Lâaide mutualisĂ©e assurĂ©e par un personnel chargĂ© de l'aide humaine mutualisĂ©e La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH peut dĂ©cider, aprĂšs Ă©valuation des besoins de l'Ă©lĂšve en situation de handicap par l'Ă©quipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine mutualisĂ©e pour la scolarisation sans quotitĂ© horaire. Ses activitĂ©s principales sont dĂ©finies par la CDAPH. Cette aide permet dâoffrir aux Ă©lĂšves qui ne nĂ©cessitent pas une attention soutenue et continue une aide souple, disponible Ă proximitĂ© immĂ©diate, en fonction de leurs besoins. Formation dâadaptation Ă lâemploi des personnels chargĂ©s de l'aide humaine Tous les personnels chargĂ©s de l'aide humaine, quel que soit leur statut, doivent recevoir une formation au plus prĂšs de leur prise de fonction. Une formation dâadaptation Ă lâemploi leur est proposĂ©e. Dâune durĂ©e de 60 heures, elle est mise en Ćuvre principalement par les Ă©quipes de circonscription, inspecteurs des premier et second degrĂ©s. Afin dâaccompagner les Ă©quipes, des ressources ont Ă©tĂ© mises Ă disposition des acadĂ©mies. TĂ©lĂ©charger la brochure "L'Ă©cole inclusive assurer une scolarisation de qualitĂ© Ă tous les Ă©lĂšves" AmĂ©nagements spĂ©cifiques MatĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s La rĂ©ussite du parcours scolaire d'un Ă©lĂšve handicapĂ© peut ĂȘtre facilitĂ©e par le recours Ă des matĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s. La nĂ©cessitĂ© pour l'Ă©lĂšve de disposer de ce matĂ©riel est apprĂ©ciĂ©e par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es qui notifie le besoin. Le matĂ©riel Ă usage individuel est mis Ă disposition de l'Ă©lĂšve dans le cadre d'une convention de prĂȘt, qui concerne notamment des matĂ©riels informatiques adaptĂ©s clavier braille, pĂ©riphĂ©riques adaptĂ©s, logiciels spĂ©cifiques, etc.. AmĂ©nagements des conditions de passation des Ă©preuves des examens et concours Des dispositions particuliĂšres sont prĂ©vues pour permettre aux Ă©lĂšves en situation de handicap de se prĂ©senter aux examens et concours organisĂ©s par l'Ă©ducation nationale dans des conditions amĂ©nagĂ©es installation matĂ©rielle dans la salle dâexamen, utilisation de machine ou de matĂ©riel technique ou informatique, secrĂ©tariat ou assistance aide humaine, adaptation dans la prĂ©sentation des sujets, temps de composition majorĂ©s. Les candidats peuvent Ă©galement ĂȘtre autorisĂ©s Ă conserver les notes obtenues, Ă Ă©taler leurs Ă©preuves sur plusieurs sessions et, selon le rĂšglement propre Ă chaque examen, peuvent prĂ©tendre Ă l'adaptation ou la dispense d'Ă©preuves. L'apport du numĂ©rique pour mieux rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques des Ă©lĂšves Les outils numĂ©riques proposent des rĂ©ponses personnalisĂ©es et efficaces aux besoins Ă©ducatifs particuliers des Ă©lĂšves en situation de handicap, leur permettant de suivre une scolaritĂ© la plus proche possible de celles des autres Ă©lĂšves. Le dĂ©veloppement des ressources pĂ©dagogiques accessibles aux Ă©lĂšves en situation de handicap est au cĆur de la stratĂ©gie du ministĂšre. Les opĂ©rateurs de lâĂ©ducation nationale CanopĂ©, Cned, Onisep se sont Ă©galement engagĂ©s dans une dĂ©marche visant Ă mieux prendre en compte lâexigence dâaccessibilitĂ© dans la production de leurs documents et de leurs applications numĂ©riques. La loi encadrant lâutilisation du tĂ©lĂ©phone portable prĂ©voit l'utilisation des outils numĂ©riques par les Ă©lĂšves en situation de handicap. Des ressources en ligne sur Ăduscol Sur Ăduscol, un portail Ăducation inclusive a Ă©tĂ© crĂ©e. Il propose des ressources pour tout enseignant qui scolarise un Ă©lĂšve Ă besoins Ă©ducatifs particuliers dans le premier ou dans le second degrĂ©. Des personnels mieux formĂ©s pour scolariser les Ă©lĂšves Ă besoins Ă©ducatifs particuliers La formation de tous ceux qui interviennent auprĂšs des Ă©lĂšves en situation de handicap est la clĂ© dâune scolarisation de qualitĂ©, qui rĂ©ponde aux besoins de ces enfants. Le ministĂšre de lâĂ©ducation nationale a engagĂ© un vaste plan de formation qui concerne toutes les catĂ©gories de personnels sur la base des rĂ©fĂ©rentiels dâactivitĂ© et de compĂ©tences rĂ©novĂ©s et dans le cadre dâune filiĂšre professionnelle identifiĂ©e. Les nouveaux enseignants et les autres personnels de lâĂ©ducation reçoivent des formations spĂ©cifiques dispensĂ©es dans les Instituts nationaux supĂ©rieurs du professorat et de lâĂ©ducation INSPE des modules consacrĂ©s Ă la scolarisation des Ă©lĂšves Ă besoins Ă©ducatifs particuliers ainsi que des formations plus particuliĂšrement consacrĂ©es Ă un handicap prĂ©cis sont proposĂ©es en acadĂ©mie ou Ă l'Ă©chelle nationale. Tous les professeurs sont mieux prĂ©parĂ©s grĂące Ă de nouveaux outils pour aider Ă la prise en charge une plateforme CAP Ăcole inclusive de ressources pĂ©dagogiques pour les professeurs. Elle comprend des ressources pĂ©dagogiques simples, immĂ©diatement utilisables en classe ; des postes de professeurs ressources, créés dans chaque acadĂ©mie afin de mieux accompagner les enseignants dans leurs dĂ©marches et de leur apporter une aide, si nĂ©cessaire. La formation prĂ©parant au certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'Ă©ducation inclusive Cappei, rĂ©novĂ©e en 2017, est organisĂ©e Ă l'intention des enseignants du premier degrĂ© et du second degrĂ© exerçant sur un poste support de formation dans une Ă©cole, un Ă©tablissement scolaire ou un Ă©tablissement ou service accueillant des Ă©lĂšves prĂ©sentant des besoins Ă©ducatifs particuliers liĂ©s Ă une situation de handicap, de grande difficultĂ© scolaire ou Ă une maladie, ou dans un Ă©tablissement relevant du ministĂšre de la justice. La formation s'articule autour d'un tronc commun comportant 6 modules obligatoires, de deux modules d'approfondissement et d'un module de professionnalisation dans l'emploi. Les cadres, inspecteurs et chefs d'Ă©tablissements bĂ©nĂ©ficient d'une formation Ă l'Ă©cole inclusive par l'Institut des hautes Ă©tudes de l'Ă©ducation et de la formation IHEEF. La formation des enseignants aux enjeux du handicap peut elle aussi passer par des relais numĂ©riques. La plateforme MgistĂšre, par exemple, dĂ©diĂ©e Ă la formation continue des professeurs des Ă©coles, comporte un module consacrĂ© au handicap en gĂ©nĂ©ral. Deux modules sont proposĂ©s aux enseignants "Scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap" et "Scolariser les Ă©lĂšves Ă besoins Ă©ducatifs particuliers et en situation de handicap". Focus sur la scolarisation des Ă©lĂšves prĂ©sentant des troubles du spectre de lâautisme la stratĂ©gie nationale 2018-2022 pour l'autisme La stratĂ©gie pour l'autisme au sein des troubles neuro-dĂ©veloppement TND 2018-2022 a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e vendredi 6 avril 2018. Garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes est un des 5 engagements phares de cette stratĂ©gie. Depuis 2018, la stratĂ©gie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neurodĂ©veloppement se traduit concrĂštement par 180 unitĂ©s d'enseignement en maternelle autisme Uema Ă crĂ©er sur la durĂ©e de la stratĂ©gie nationale pour l'autisme ; 90 unitĂ©s dâenseignement Ă©lĂ©mentaire troubles du spectre de lâautisme prĂ©vues dans la continuitĂ© des UEMA premiĂšres expĂ©rimentations Ă la rentrĂ©e 2018 247 classes spĂ©cifiques UnitĂ©s dâenseignement maternelle autiste UEMA et Ă©lĂ©mentaire UEEA ont Ă©tĂ© créés Ă jour sur tout le territoire StratĂ©gie nationale 2018-2022 pour l'autisme garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes Focus sur la scolarisation des jeunes sourds La loi du 11 fĂ©vrier 2005 fait de la langue des signes française une langue Ă part entiĂšre et garantit aux parents de jeunes sourds une libertĂ© de choix entre une communication bilingue - langue des signes française et langue française - et une communication en langue française avec ou sans langage parlĂ© complĂ©tĂ© Lâenseignement de la langue des signes française LSF est dispensĂ© en primaire, au collĂšge, au lycĂ©e dâenseignement gĂ©nĂ©ral et technologique et au lycĂ©e professionnel. Les jeunes sourds bĂ©nĂ©ficient dâune notification de la commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH pour toute orientation vers un pĂŽle d'enseignement pour les jeunes sourds PEJS. Câest un dispositif qui permet de regrouper dans un secteur gĂ©ographique donnĂ© des ressources nĂ©cessaires Ă l'accompagnement des Ă©lĂšves ayant fait un choix linguistique bilinguisme LSF/français Ă©crit ou LPC. La formation des enseignants intervenant au sein des PEJS est renforcĂ©e afin de leur permettre dâatteindre pour la LSF le niveau C1 du Cadre europĂ©en commun de rĂ©fĂ©rence pour les langues CECRL ; les enseignants utilisant le LPC verront Ă©galement leurs compĂ©tences renforcĂ©es. La circulaire n° 2017-011 du 3 fĂ©vrier 2017 prĂ©cise la mise en Ćuvre du parcours de formation du jeune sourd. Cette circulaire dĂ©cline notamment les conditions dâexercice du choix par les familles du mode de communication les modalitĂ©s de scolarisation les diffĂ©rents parcours au sein des PĂŽles dâenseignement pour les jeunes sourds PEJS Des rĂ©ponses Ă vos questions Y-a-t-il des dĂ©marches particuliĂšres Ă accomplir lors de la premiĂšre inscription de mon enfant en situation de handicap Ă l'Ă©cole maternelle ?Comme pour tout enfant, vous avez Ă accomplir les dĂ©marches d'inscription auprĂšs de la mairie de votre domicile. Avant toute Ă©valuation des besoins en situation scolaire, l'Ă©lĂšve en situation de handicap est accueilli sans dĂ©lai et dans les mĂȘmes conditions que les autres. Deux cas de figure peuvent alors se prĂ©senter Vous avez dĂ©jĂ saisi prĂ©alablement la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es Les besoins de votre enfant ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s par lâĂ©quipe pluridisciplinaire de la MDPH. Il bĂ©nĂ©ficie dâun plan de compensation dĂ©cidĂ© par notification de la Commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH. Vous en avez informĂ© l'Ă©cole. Lâ "Ă©quipe Ă©ducative" se rĂ©unira au plus tĂŽt aprĂšs l'inscription en mairie et avant la fin de l'annĂ©e scolaire qui prĂ©cĂšde l'entrĂ©e Ă l'Ă©cole de votre enfant. L'objet de cette rĂ©union est de faire le point sur la situation de votre enfant. Vous rencontrerez lâenseignant rĂ©fĂ©rent qui aura en charge son dossier et en assurera le suivi. Il complĂ©tera le guide dâĂ©valuation de la scolaritĂ© - premiĂšre demande GEVASco qui sera transmis Ă la CDAPH pour Ă©laborer le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS. Dans lâattente de la dĂ©cision de la CDAPH suite Ă la transmission du GEVASco, lâĂ©quipe pĂ©dagogique mettra en place les premiers amĂ©nagements et adaptations nĂ©cessaires. Aucune dĂ©marche n'a Ă©tĂ© entreprise avant la rentrĂ©e scolaire auprĂšs de la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es Vous pouvez solliciter le directeur ou la directrice de lâĂ©cole afin quâune "Ă©quipe Ă©ducative" se rĂ©unisse avant ou aprĂšs la rentrĂ©e scolaire. L'objet de cette rĂ©union est de faire le point sur la situation de votre enfant. Le directeur ou la directrice de l'Ă©cole vous communique les coordonnĂ©es de l'enseignant rĂ©fĂ©rent qui suivra le dossier de votre enfant sâil a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© lors de cette rĂ©union dâĂ©quipe Ă©ducative quâil serait judicieux de le solliciter. Il vous informera sur son rĂŽle. Lâenseignant rĂ©fĂ©rent vous contactera au plus vite et vous accompagnera afin que votre enfant bĂ©nĂ©ficie des modalitĂ©s de scolarisation les plus adaptĂ©es Ă ses besoins. Il vous appartient de saisir la MDPH, le cas Ă©chĂ©ant. Lâenseignant rĂ©fĂ©rent peut vous aider dans vos dĂ©marches. Vous aurez connaissance et serez associĂ© Ă lâĂ©laboration du guide dâĂ©valuation de la scolaritĂ© - premiĂšre demande GEVASco qui sera transmis Ă la CDAPH pour Ă©laborer le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS.Que signifie la notion d'Ă©cole ou d'Ă©tablissement scolaire de rĂ©fĂ©rence pour un Ă©lĂšve en situation de handicap ?Tout enfant est inscrit dans l'Ă©cole, le collĂšge ou le lycĂ©e de son secteur. Cependant, un enfant ou adolescent en situation de handicap peut par dĂ©rogation ĂȘtre scolarisĂ© dans une autre Ă©cole ou un autre Ă©tablissement scolaire. LâĂ©cole ou lâĂ©tablissement de son secteur est considĂ©rĂ©e comme son "Ă©cole ou Ă©tablissement scolaire de rĂ©fĂ©rence".Un Ă©lĂšve en situation de handicap qui bĂ©nĂ©ficie dâun projet personnalisĂ© de scolarisation PPS dĂ©cidĂ© par la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es peut disposer de modalitĂ©s de scolarisation qui le conduisent Ă ĂȘtre scolarisĂ© dans une autre Ă©cole ou un autre Ă©tablissement que celui de son secteur qui disposerait par exemple dâune unitĂ© localisĂ© dâinclusion scolaire ou dâune unitĂ© dâenseignement externalisĂ©e. Il dispose cependant toujours du droit Ă revenir dans son Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence Ă votre demande. Par ailleurs, vous bĂ©nĂ©ficiez du droit Ă ĂȘtre reprĂ©sentant Ă©lu des parents dâĂ©lĂšves dans lâĂ©cole ou lâĂ©tablissement oĂč est scolarisĂ© votre enfant quelles que soient ses modalitĂ©s de scolarisation. Comment se met en place le projet personnalisĂ© de scolarisation de mon enfant ?Le projet personnalisĂ© de scolarisation organise la scolaritĂ© de votre enfant en situation de handicap. Il assure la cohĂ©rence et la qualitĂ© des accompagnements et des aides nĂ©cessaires Ă partir d'une Ă©valuation globale de sa situation et de ses besoins accompagnement thĂ©rapeutique ou rééducatif, attribution d'un accompagnant AESH ou de matĂ©riels pĂ©dagogiques adaptĂ©s, orientation scolaire vers un dispositif spĂ©cifique unitĂ© localisĂ©e dâinclusion scolaire â ULIS par exemple.Afin que votre enfant puisse en bĂ©nĂ©ficier, vous devez entamer prĂ©alablement une dĂ©marche auprĂšs de la maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es de votre rĂ©sidence. Câest elle qui lui ouvrira des droits suite Ă lâĂ©valuation de sa situation. Lâenseignant rĂ©fĂ©rent de votre secteur peut vous aider dans cette rĂ©fĂ©rent rĂ©unit au moins une fois par an lâĂ©quipe de suivi de la scolarisation, Ă laquelle vous participez, pour faire le point sur le parcours scolaire de votre pĂ©riodes de transition entre les niveaux d'enseignement de la maternelle Ă lâĂ©lĂ©mentaire au collĂšge et au lycĂ©e ou lycĂ©e professionnel feront lâobjet dâun suivi attentif. Comment prendre contact avec l'enseignant rĂ©fĂ©rent chargĂ© du suivi de la mise en oeuvre du projet personnalisĂ© de scolarisation de mon enfant ?Câest le directeur dâĂ©cole ou le chef dâĂ©tablissement oĂč est scolarisĂ© votre enfant qui vous transmet le nom et les coordonnĂ©es de lâenseignant rĂ©fĂ©rent du secteur. La liste des enseignants rĂ©fĂ©rents du dĂ©partement est Ă©galement Ă votre disposition sur le site de la direction acadĂ©mique des services dĂ©partementaux de lâĂ©ducation nationale que votre enfant soit scolarisĂ© dans un Ă©tablissement public ou privĂ© ou un Ă©tablissement rĂ©fĂ©rent constitue le rouage essentiel de la mise en Ćuvre du projet personnalisĂ© de scolarisation conçus pour votre enfant. Câest votre interlocuteur privilĂ©giĂ©. Il apportera toutes les rĂ©ponses Ă vos questions concernant la scolarisation de votre enfant. Par sa connaissance du systĂšme scolaire et de lâoffre Ă©ducative de proximitĂ©, il contribue Ă dĂ©finir avec vous et lâĂ©quipe de suivi de scolarisation le projet personnalisĂ© de scolarisation de votre serai-je invitĂ© Ă participer aux travaux des Ă©quipes de suivi de la scolarisation de mon enfant ?Lâenseignant rĂ©fĂ©rent rĂ©unit l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation en tant que de besoin et au moins une fois par an, obligatoirement en votre prĂ©sence. Ces rĂ©unions se tiennent autant que possible dans l'Ă©tablissement oĂč est scolarisĂ© votre enfant Ă©cole, Ă©tablissement scolaire ou mĂ©dicosocial. L'enseignant rĂ©fĂ©rent veille Ă ce que les conditions de la rĂ©union soient de nature Ă assurer la qualitĂ© et la confidentialitĂ© des Ă©changes et Ă permettre Ă chacun de s'exprimer librement et sereinement. Il veille Ă©galement Ă ce que les horaires de la rĂ©union ne soient pas un obstacle Ă la participation des parents ou des reprĂ©sentants lĂ©gaux et qu'ils n'affectent pas autant que faire se peut la scolarisation des autres Ă©lĂšves du ou des enseignants concernĂ©s par la sont les membres de l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation ?L'Ă©quipe de suivi de la scolarisation comprend obligatoirement les parents ou les reprĂ©sentants lĂ©gaux de l'Ă©lĂšve mineur ou l'Ă©lĂšve en situation de handicap majeur, ainsi que l'enseignant rĂ©fĂ©rent qui a en charge le suivi de son parcours scolaire. Elle inclut Ă©galement le ou les enseignants qui contribuent Ă sa scolaritĂ©, y compris les enseignants spĂ©cialisĂ©s exerçant au sein des Ă©tablissements ou services de santĂ© ou mĂ©dico-sociaux le cas Ă©chĂ©ant, ainsi que lâaccompagnant de votre enfant AESH et les autres professionnels de l'Ă©ducation directeur dâĂ©cole ou chef dâĂ©tablissement, membres du rĂ©seau dâaide aux Ă©lĂšves en difficultĂ©, psychologues de lâĂ©ducation nationale, conseiller principal dâĂ©ducation ..., de la santĂ© infirmier, mĂ©decin y compris du secteur libĂ©ral ou des services sociaux. Les membres de l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation doivent satisfaire aux obligations induites par les articles 226-13 et 226-14 du Code PĂ©nal relatifs Ă l'atteinte au secret professionnel dans le cadre pĂ©nal. Les membres fonctionnaires de cette Ă©quipe sont en outre tenus Ă l'obligation de discrĂ©tion professionnelle article 26 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983.Comment sont recrutĂ©s et formĂ©s les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap ?Les accompagnants sont recrutĂ©s localement, soit par les services acadĂ©miques de lâĂ©ducation nationale, soit par les Ă©tablissements scolaires directement. Ils bĂ©nĂ©ficient dâun contrat de droit public de trois ans, renouvelable une fois, avant lâobtention dâun contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI.Ils suivent une formation dâadaptation Ă lâemploi dâune durĂ©e de 60 heures. Ils ont en outre accĂšs Ă la formation continue ainsi quâĂ des ressources pĂ©dagogiques adaptĂ©es pour amĂ©liorer leur pratique professionnelle et les aider Ă prĂ©parer leur accompagnement. Ils ont aussi la possibilitĂ© dâĂȘtre conseillĂ© par un accompagnant expĂ©rimentĂ© enfant bĂ©nĂ©ficie dâun accompagnant dâĂ©lĂšve en situation de handicap AESH dans le cadre dâune Ă©cole ou dâun Ă©tablissement qui fonctionne en pĂŽle inclusif dâaccompagnement localisĂ© PIAL. Quâest-ce que cela signifie ?Le pĂŽle inclusif dâaccompagnement localisĂ© PIAL est une nouvelle forme dâorganisation dont lâobjectif est de faciliter la gestion des accompagnants AESH en fonction des besoins des Ă©lĂšves en situation de handicap qui bĂ©nĂ©ficient dâune notification dâaide humaine de la commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH.La CDAPH notifie l'aide humaine et ouvre ainsi un droit Ă lâaccompagnement. Aucun Ă©lĂšve ne peut ĂȘtre accompagnĂ© par un AESH s'il ne bĂ©nĂ©ficie pas dâune notification qui le prĂ©cise. LâĂ©ducation nationale ou lâĂ©tablissement scolaire privĂ© doit alors tout mettre en Ćuvre afin que votre enfant puisse bĂ©nĂ©ficier de cet accompagnement au plus tĂŽt. Si lâĂ©cole ou lâĂ©tablissement est rattachĂ©e Ă un PIAL, lâĂ©tablissement dispose dĂšs Ă prĂ©sent des moyens qui lui ont Ă©tĂ© attribuĂ©s en amont afin de pouvoir rĂ©pondre au plus vite aux besoins de votre enfant. Sinon, la direction acadĂ©mique des services dĂ©partementaux de lâĂ©ducation nationale attribuera le moyen dâaccompagnement requis AESH individuel ou AESH mutualisĂ© Ă rĂ©ception de la notification. De plus, dans le cadre dâun PIAL, la circonscription du premier degrĂ© ou lâĂ©tablissement scolaire du second degrĂ© dispose dâun coordonnateur du PIAL qui gĂšre les emplois du temps des accompagnants. Il fait en sorte de proposer un accompagnement pour votre enfant sur les temps les plus pertinents eu Ă©gard Ă la notification de la CDAPH et les observations de lâĂ©quipe de suivi de cas concrets En cas dâabsence de lâaccompagnant qui suit habituellement votre enfant, le coordonnateur du PIAL sâorganise pour assurer lâaccompagnement de votre enfant dans les meilleurs en cas dâabsence de votre enfant, son accompagnant participe Ă lâaccompagnement des autres enfants scolarisĂ©s dans les Ă©coles et les Ă©tablissements du lâaccompagnant de votre enfant dĂ©mĂ©nage ou dĂ©missionne, le coordonnateur du PIAL mobilise les ressources du PIAL pour assurer lâaide humaine dont a besoin votre enfant dans lâattente de lâaffectation dâun nouvel si un Ă©lĂšve dĂ©mĂ©nage, le coordonnateur rĂ©organise les ressources du PIAL pour renforcer lâaccompagnement des Ă©lĂšves qui en ont souplesse dâorganisation au niveau du PIAL facilite lâaccompagnement de votre enfant lors des sorties nâa pas besoin dâĂȘtre accompagnĂ© lors dâune sortie scolaire, un autre Ă©lĂšve peut bĂ©nĂ©ficier du temps dâaccompagnement qui lui est normalement consacrĂ© lorsquâil y a sein des PIAL, il est plus aisĂ© de rĂ©organiser lâaccompagnement des Ă©lĂšves lors des pĂ©riodes de stage ou de formation en milieu professionnel en rĂ©allouant aux Ă©lĂšves qui ont alors besoin dâun accompagnement les heures dâaccompagnement de ceux qui nâont pas besoin dâĂȘtre de votre enfant sâadapte Ă lâĂ©volution de ses besoins pour favoriser ses apprentissages et dĂ©velopper son sâorganise lâaccompagnement individuel dans le cadre dâun pĂŽle inclusif dâaccompagnement localisĂ© PIAL ?Lâorganisation en pĂŽle inclusif dâaccompagnement localisĂ© PIAL ne remet pas en cause la possibilitĂ© pour votre enfant de bĂ©nĂ©ficier dâun accompagnement Ă titre individuel. Les notifications de la commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH sont mises en Ćuvre de la mĂȘme maniĂšre, que lâĂ©cole ou lâĂ©tablissement frĂ©quentĂ© par lâĂ©lĂšve soit concernĂ© par un PIAL ou non. Sâil bĂ©nĂ©ficie dâun accompagnement Ă titre individuel, votre enfant dispose dâune quotitĂ© dâaccompagnement notifiĂ©e par la CDAPH. Elle sera mise en place et le coordonnateur du PIAL y se passe-t-il pour mon enfant en cas dâabsence de lâaccompagnant AESH dans le cadre dâun PIAL ?En cas d'absence ponctuelle d'un accompagnant, la souplesse d'organisation du pĂŽle inclusif dâaccompagnement localisĂ© PIAL peut permettre une rĂ©organisation temporaire du ailleurs lâorganisation initiale du PIAL et sa dotation permettent de prendre en compte dâĂ©ventuelles nouvelles notifications dâaide humaine attribuĂ©es Ă un Ă©lĂšve en situation de handicap en cours dâannĂ©e enfant pourra-t-il ĂȘtre toujours accompagnĂ© par le mĂȘme AESH si celui-ci est rattachĂ© Ă un PIAL ?Que lâaccompagnant soit rattachĂ© ou non Ă un PIAL ne modifie pas les modalitĂ©s de travail de lâaccompagnant avec votre enfant. Pour un jeune enfant, il peut ĂȘtre plus pertinent que lâaccompagnement soit assurĂ© par une mĂȘme les Ă©lĂšves plus ĂągĂ©s collĂ©giens ou lycĂ©ens peuvent prĂ©fĂ©rer ĂȘtre accompagnĂ©s par des personnes diffĂ©rentes ce qui peut avoir du sens au regard des compĂ©tences spĂ©cifiques de lâAESH et de la discipline dans laquelle lâĂ©lĂšve est accompagnĂ©. Ressources Textes de rĂ©fĂ©rence AccĂ©dez Ă l'ensemble des textes de rĂ©fĂ©rence sur la scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap. Guide pour la scolarisation des Ă©lĂšves handicapĂ©s Une brochure, destinĂ©e Ă lâinformation des familles, a Ă©tĂ© conçue comme une aide Ă lâaccomplissement des parcours scolaires des enfants et adolescents en situation de handicap en proposant une approche simple et pratique des principaux domaines et situations rencontrĂ©s au quotidien. TĂ©lĂ©charger le guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapĂ©s Sites Ă consulter MinistĂšre des solidaritĂ©s, de l'autonomie et des personnes handicapĂ©es Cap Ăcole inclusive Plateforme de ressources pĂ©dagogiques pour les professeurs Onisep Formation et handicap information sur les handicaps, les structures d'enseignement, les associations et instances officielles, l'insertion
Discussionsportant plutÎt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problÚme avec mon enfant, que puis-je faire ? 11 messages ⹠Page 1 sur 1. Message. Auteur. ryryetjenni Assidu Messages : 200 Enregistré le : mar. 08 janv. 2013 21:35 Localisation : 62. refus d AVS-I #1 Message par ryryetjenni » mar. 12 févr. 2013 19:33
Dans lâAude, un enfant de 3 ans a Ă©tĂ© suspendu temporairement dâune maternelle en raison de son comportement violent. LâĂ©quipe pĂ©dagogique et lâinspecteur acadĂ©mique ont invitĂ© la mĂšre Ă scolariser son fils dans un autre Ă©tablissement. Pensez-vous que lâon puisse exclure un enfant de la maternelle et est-ce la meilleure solution ? LâĂ©cole maternelle française accueille tous les enfants y compris ceux qui ont des difficultĂ©s. Lorsque le comportement de lâenfant le nĂ©cessite, le directeur de lâĂ©cole rĂ©unit une Ă©quipe Ă©ducative » parents, enseignant, mĂ©decin, psychologue scolaire et soignants Ă©ventuels. Cette Ă©quipe est un outil institutionnel qui permet de faire circuler lâinformation et de croiser les regards autour dâun enfant en recherchant la plus grande adĂ©quation entre les besoins de lâenfant et les solutions Ă mettre en Ćuvre. Nous pouvons, par exemple, demander aux parents de ne plus scolariser lâenfant pour une pĂ©riode temporaire en leur demandant de prendre contact avec le Centre dâAction MĂ©dico Sociale PrĂ©coce CAMSP, sans pour autant lâexclure de lâĂ©cole. Par la suite, nous pouvons re-scolariser lâenfant sur des temps prĂ©cis en prĂ©sence dâune auxiliaire de vie scolaire. Avec des aides spĂ©cifiques et adaptĂ©es Ă son profil, lâenfant peut rapidement progresser. Quelquefois, la communication entre lâĂ©cole et les familles peut ĂȘtre problĂ©matique. Les parents rĂ©agissent de façon excessive car ils se sentent jugĂ©s ou atteints de façon narcissique. Les conseillers pĂ©dagogiques ou lâinspecteur de la circonscription peuvent alors se dĂ©placer pour tenter de mĂ©diatiser les possibles conflits entre la famille et lâĂ©cole. Lâaccompagnement des familles est, dans tous les cas, indispensable Ă la prise en compte des spĂ©cificitĂ©s de lâenfant. Il faut Ă©galement rappeler que lâĂ©cole maternelle nâest pas obligatoire mais elle est souhaitable. Tout doit ainsi ĂȘtre mis en Ćuvre pour que lâadaptation de lâenfant aux rĂšgles de la collectivitĂ© et aux apprentissages puisse se faire dans les meilleures conditions possibles. A 3 ans, comment peut-on ĂȘtre violent ? Quelle que soit la situation familiale, un enfant violent Ă 3 ans, ce nâest pas normal. Il faut automatiquement sâinterroger sur le parcours de lâenfant. Pour cela, nous devons interpeller la psychologue scolaire et la famille afin de rĂ©flĂ©chir sur lâorigine de ce comportement. A 3 ans, il nây a pas de volontĂ© de violence. Si lâenfant a un comportement violent cela est dĂ» Ă une pathologie et Ă une souffrance, ou Ă une atteinte au fonctionnement du groupe classe avec de possibles mises en danger de lâenfant lui-mĂȘme ou des autres. Quels sont les outils de lâEducation nationale ? Les outils restent le professionnalisme de ses membres, la capacitĂ© dâobservation et de mise en lien des informations et des personnes. Lâenseignant est le premier interlocuteur de la famille, le directeur de lâĂ©cole accompagne la comprĂ©hension de la situation, le psychologue scolaire, lâinfirmiĂšre et le mĂ©decin de PMI sont prĂ©sents dans les Ă©coles auprĂšs des enfants en difficultĂ© et de leurs familles. Ils apportent des Ă©clairages spĂ©cifiques au sein de lâĂ©cole mais peuvent aussi accompagner les parents vers des services de soins extĂ©rieurs. Ces derniers sont assurĂ©s par les dĂ©partements de soins tels que le CMP ou le CAMSP. Pour les enfants violents, lâEducation nationale dispose de peu de moyens. La diminution des postes de RASED, voire la disparition des maĂźtres G -qui intervenaient beaucoup dans des actions de prĂ©vention en maternelle- se fait aussi sentir de façon importante aujourdâhui. Ne faudrait-il pas aussi former les enseignants Ă la psychologie de lâenfant ? Il y a tout un travail Ă faire sur la formation des enseignants. Comme tous les enseignants, ceux des classes de maternelle dĂ©veloppent une expĂ©rience pratique. Celle-ci devrait se complĂ©ter dâapports thĂ©oriques. Les enseignants devraient en effet avoir des connaissances sur les diffĂ©rents types de troubles auxquels ils peuvent ĂȘtre confrontĂ©s. Pour cela, les psychologues doivent intervenir en formation initiale et continue auprĂšs des enseignants. Y-a-t-il suffisamment de psychologues de lâEducation nationale ? Aujourdâhui, il y a prĂšs de 3000 postes de psychologues du premier degrĂ© dont 400 non pourvus. LâAFPEN revendique un psychologue scolaire pour mille Ă©lĂšves. Actuellement, je suis en charge de 1900 Ă©lĂšves. Des collĂšgues en ont, quant Ă eux, 5000. Il y a une rĂ©elle problĂ©matique dâĂ©quitĂ©, dâaccĂšs Ă lâaccompagnement et de qualitĂ© de travail. Photo page dâaccueil ©pathdoc/
Lattribution des AESH Les parents qui dĂ©sirent lâaffectation dâun AESH auprĂšs de Il existe 2 catĂ©gories dâaccompagnants : les AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire), dont le poste a pour support un CUI (Contrat Unique dâInsertion) et les AESH (Accompagnant des ElĂšves en Situation de Handicap) recrutĂ©s directement par lâEducation nationale sur CDD puis sur CDI.
Les auxiliaires de vie scolaire AVS sont des professionnels intervenant dans des Ă©tablissements scolaires, Ă©lĂ©mentaires, des collĂšges, des lycĂ©es, auprĂšs dâenfants handicapĂ©s intĂ©grĂ©s au sein dâune classe scolaire ordinaire ou une classe spĂ©cialisĂ©e, afin de faciliter lâintĂ©gration scolaire des Ă©lĂšves. Les AVS interviennent au quotidien de la vie scolaire auprĂšs de lâĂ©lĂšve ou encore en appui aux Ă©quipes AVS peuvent apporter un accompagnement individuel auprĂšs dâun Ă©lĂšve Ă intĂ©grer dans une classe ordinaire ou encore un accompagnement collectif auprĂšs dâune classe dâintĂ©gration scolaire comme les classes dâintĂ©gration scolaire CLIS ou les unitĂ©s pĂ©dagogiques dâintĂ©gration UPI.La mise en Ćuvre dâun AVS nâest pas systĂ©matique Ă toute intĂ©gration scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s. Il dĂ©pend des besoins de prise en charge nĂ©cessaire Ă lâintĂ©gration scolaire des Ă©lĂšves. LâAVS intervient auprĂšs des Ă©lĂšves handicapĂ©s quelle que soit la nature du handicap. LâAVS peut intervenir auprĂšs de plusieurs enfants, issus de diffĂ©rents Ă la loi du 11 fĂ©vrier 2005 pour l'Ă©galitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es, la mise en place des AVS sâinscrit dans le cadre de la mise en Ćuvre du projet personnalisĂ© de scolarisation PPS Ă©tabli pour chaque Ă©lĂšve handicapĂ© par les maisons dĂ©partementales pour les personnes handicapĂ©es MDPH. Les AVS contribuent Ă lâintĂ©gration des Ă©lĂšves en milieu scolaire ordinaire. Le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS Ă©tablit lâensemble des prises en charge nĂ©cessaires Ă lâintĂ©gration scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s, les objectifs de prises en de lâAVS est conforme au PPS et au projet pĂ©dagogique de lâĂ©tablissement scolaire. LâAVS exerce diffĂ©rentes actions en faveur de lâintĂ©gration des Ă©lĂšves quâil accompagne - une aide Ă la vie scolaire lâAVS assiste lâĂ©lĂšve dans diffĂ©rents moments de la vie scolaire pour lâaider Ă rĂ©aliser certains actes rendus difficiles par son handicap, une aide Ă la comprĂ©hension des consignes Ă lâaccĂšs aux apprentissages ;- un accompagnement dans les activitĂ©s qui ont lieu Ă lâextĂ©rieur de lâĂ©tablissement il peut sâagir de sorties scolaires ou encore dâactivitĂ©s extra-scolaires ;- un accompagnement dans les gestes techniques il sâagit notamment dâune aide Ă lâhygiĂšne ou encore dâautres gestes ne relevant pas dâune formation paramĂ©dicale ou fonction de lâAVS est dâune certaine façon de rĂ©duire les barriĂšres liĂ©es aux handicaps qui peuvent rendre les temps de scolarisation compliquĂ©s. Ainsi, lâintĂ©gration de lâAVS doit faciliter lâintĂ©gration scolaire de lâĂ©lĂšve, sa socialisation aux autres, son accĂšs aux apprentissages et apporter un soutien Ă lâĂ©quipe AVS dĂ©pendent de lâĂducation nationale et plus particuliĂšrement de lâInspection acadĂ©mique, chargĂ©e de leurs recrutements. Les AVS ne disposent pas de qualifications particuliĂšres mais une appĂ©tence pour lâaccompagnement en milieu scolaire des enfants handicapĂ©s. Certains intervenants peuvent prĂ©senter des diplĂŽmes du domaine sanitaire et social. Tout au long de leur parcours professionnel, ils disposent dâun accompagnement personnalisĂ© ou encore dâune aide Ă la formation.
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avs34: Une personne peut toujours refuser un intervenant a son domicile, chaque fois qu'elle ne se sent pas a l'aise. Qu'il soit un home ou une femme. Qu'il soit un home ou une femme. Le métier d'aide soignant c'est le domaine de la sante, les personnes sont habitués a voire entrer a leur domicile, tout home de ce métier qui arrive pour des soins.
SociĂ©tĂ© DĂ©clarĂ© "grande cause nationale" en 2012, l'autisme pĂątit encore d'un manque de structures pour prendre en charge les enfants qui en souffrent. SollicitĂ©s pour tĂ©moigner sur des parents racontent leurs parcours, marquĂ©s par les difficultĂ©s et le sentiment de solitude. A la suite de l'article "Guerre ouverte contre la psychanalyse dans le traitement de l'autisme"Le Monde , paru dans datĂ© 17 fĂ©vrier, nous avons lancĂ© un appel Ă tĂ©moignages aux parents d'enfants autistes afin qu'ils racontent les difficultĂ©s de la prise en charge. Voici une sĂ©lection de leurs rĂ©cits. "On nous a dit qu'il Ă©tait urgent d'attendre", Anne-CĂ©cile D., 39 ans, Ă Nantes. Arthur, ĂągĂ© de 5 ans et demi, est autiste typique sĂ©vĂšre. Au CMP centre mĂ©dico-psychologique oĂč il est suivi Ă Nantes, l'Ă©quipe nous a dit qu'il Ă©tait "urgent d'attendre", qu'il ne fallait pas "l'enfermer dans une Ă©tiquette". Ce n'est qu'aprĂšs avoir menacĂ© de saisir le conseil de l'ordre que les soignants ont enfin acceptĂ© de procĂ©der Ă un diagnostic. Les Ă©valuations se sont Ă©chelonnĂ©es sur dix-huit mois! Sans avoir contactĂ© son Ă©cole, le pĂ©dopsychiatre nous a sommĂ© de dĂ©scolariser notre enfant, pour le laisser Ă temps plein Ă l'hĂŽpital de jour. Selon lui, nous devions faire le deuil des progrĂšs d'Arthur qui jamais ne parlerait ou ne deviendrait continent, etc. Nous sommes partis Ă toutes jambes et avons mis en place une prise en charge adaptĂ©e Ă son handicap, avec un psychologue ABA Applied behavior analysis, analyse appliquĂ©e du comportement et un intervenant Ă domicile, qui nous a coĂ»tĂ© 2 500 euros par an, Ă notre charge, pendant deux ans. Aujourd'hui, j'ai arrĂȘtĂ© de travailler pour monter une Ă©cole ABA avec d'autres familles dans laquelle nos enfants progressent Ă grands pas. Mais nous avons tous sacrifiĂ© nos vies Ă nos enfants. "Lorsqu'on a mis un mot sur son problĂšme, j'Ă©tais soulagĂ©e et effondrĂ©e Ă la fois", par Aurore M. Je suis la maman d'Enzo, reconnu TED troubles envahissants du comportement avec troubles autistiques depuis l'Ăąge de 3 ans et demi. J'avais remarquĂ© que quelque chose n'allait pas, car Ă un an et demi-deux ans, Enzo ne parlait pas. C'est la premiĂšre chose que j'ai remarquĂ©. Quand j'en parlais Ă son pĂ©diatre, c'Ă©tait "tout va trĂšs bien, il finira par parler"... Dans ma famille, nous avions aussi remarquĂ© qu'Enzo ne nous regardait pas quand on lui parlait. Mais tout allait toujours trĂšs bien, selon les mĂ©decins. A l'Ăąge de 3 ans, Enzo est rentrĂ© en maternelle. J'ai eu de la chance, sa maĂźtresse Ă©tait quelqu'un de trĂšs bien. En effet, Enzo ne parlait toujours pas, mangeait de la colle, sortait de la classe... C'est la premiĂšre personne extĂ©rieure Ă la famille qui a remarquĂ© que ça n'allait pas. Enzo a commencĂ© les sĂ©ances d'orthophonie. Lâorthophoniste nous a envoyĂ© au CAMSP Centre d'action mĂ©dico-sociale prĂ©coce. Enzo a passĂ© diffĂ©rents tests psychomoteurs, IRM, prises de sang. AprĂšs une attente dâenviron six mois, le CAMSP m'a envoyĂ© vers le CMPP centre mĂ©dico-psycho-pĂ©dagogique. LĂ , la pĂ©dopsychiatre a posĂ© le diagnostic et nous a parlĂ© d'autisme. Lorsqu'on a posĂ© un mot sur son problĂšme, j'Ă©tais soulagĂ©e et effondrĂ©e Ă la fois. Maintenant, Enzo est bien pris en charge, mais je suis toujours autant scandalisĂ©e car mon fils, depuis sa naissance, Ă©tait suivi tous les mois par un pĂ©diatre qui ne s'alarmait pas plus que ça du fait qu'Ă 2 ans, il ne parlait pas. "En France, les listes d'attente sont interminables, mon fils a Ă©tĂ© scolarisĂ© en Belgique", par Anne M., 38 ans, Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais. Mon fils a Ă©tĂ© mis hors de l'Ă©cole Ă 3 ans et demi, il Ă©tait en effet "non conforme" Ă la norme... Faute de structure pour lui listes d'attente interminables, il a Ă©tĂ© scolarisĂ© en Belgique jusqu'Ă ses 6 ans et demi, Ăąge auquel une place s'est ouverte dans un IME institut mĂ©dico-Ă©educatif pour qu'il rejoigne sa maman en France! Au moment du diagnostic, on nous avait proposĂ© des activitĂ©s en CMP deux fois par semaine et deux heures par jour. AprĂšs quelques mois de congĂ©s enfant malade pris en charge par la CAF , je ne pouvais plus assurer mon travail... ce qui m'a poussĂ© Ă faire le choix de le scolariser en Belgique. Heureusement que son pĂšre habitait Ă la frontiĂšre belge pour le rĂ©cupĂ©rer chaque soir... Quelle galĂšre en effet pour une maman et pour la fratrie. Mon fils est diffĂ©rent, et on nous l'a bien montrĂ©. Dans certains pays comme la Belgique, ces enfants font partie de la population et ont une place Ă part entiĂšre. "L'impression que le monde va s'Ă©crouler", par Elodie R., 25 ans. Je suis maman d'une petite fille , Nourhane, ĂągĂ©e de 5 ans et demi. En 2009, elle a Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e "autiste sĂ©vĂšre". Lorsque l'on vous annonce que votre enfant ne parlera peut-ĂȘtre jamais, on a l'impression que le monde va s'Ă©crouler. Aucune crĂšche ne voulait d'elle, car selon eux, Nourhane aurait perturbĂ© le fonctionnement d'une journĂ©e. MalgrĂ© l'attribution d'une auxiliaire de vie scolaire, elle n'a pas pu ĂȘtre accueillie dans une Ă©cole maternelle. La cause ? Nourhane faisait peur aux autres enfants et ralentissait le travail de la classe. Un seul centre l'a accueillie un moment, mais un beau jour, Nourhane ne pouvait plus y aller car elle Ă©tait trop grande. A ce jour, ma fille n'est toujours pas scolarisĂ©e dans une Ă©cole. Quant aux centres adaptĂ©s Ă son handicap, la liste d'attente est de plusieurs annĂ©es. Elle ne parle pas, n'est pas encore propre, s'automutile, n'a aucune notion du danger, aucune relation avec les autres. Tous les enfants ont droit Ă la scolaritĂ©, mais je n'ai pas l'impression que cette loi s'applique pour les enfants autistes. Ces enfants ont besoin d'une Ă©cole qui utilise la mĂ©thode ABA comme aux Etats-Unis, ce qui leur permet d'Ă©voluer quotidiennement et intellectuellement. J'espĂšre qu'en lisant ce tĂ©moignage, des personnes rĂ©agiront face Ă ma dĂ©tresse et Ă celle des autres parents d'enfants autistes. "Que de temps perdu !", Thierry S., 41 ans, enseignant, Ă Martinet VendĂ©e. Notre fille Ă©tait suivie par un CAMSP Ă Paris jusqu'Ă notre dĂ©mĂ©nagement en VendĂ©e. Elle avait 4 ans. Elle y avait Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e par un neuropĂ©diatre. La prise en charge Ă©tait satisfaisante. TrĂšs tĂŽt, nous avions contactĂ© le CAMSP de VendĂ©e pour assurer le suivi. Mais d'excuses en excuses, ils reculaient la prise en charge. AprĂšs plus d'un an, en insistant, nous avons eu 4 ou 5 sĂ©ances mais le suivi s'arrĂȘta elle avait 6 ans. Que de temps perdu ! Sa mĂšre a arrĂȘtĂ© son activitĂ© contre 350 euros mensuels de prestations. Nous avons recherchĂ© en libĂ©ral les mĂȘmes spĂ©cialistes qui suivaient notre fille Ă Paris. Rares, ils obligent Ă parcourir de grandes distances et ne sont pas ou trĂšs mal remboursĂ©s. Les nĂ©gociations avec la MDPH maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es et les dossiers Ă remplir nĂ©cessitent beaucoup de temps, d'Ă©nergie. Nous avons aussi visitĂ© les institutions de VendĂ©e - qui coĂ»tent au contribuable 600 euros par jour -, discutĂ© avec les parents et les personnels, mais l'approche est trop psychanalytique et la prise en charge aussi. Il y a parfois quelques activitĂ©s occupationnelles, mais pour eux, ces enfants sont psychotiques. Ils attendent qu'ils se dĂ©cident Ă parler au lieu de leur apprendre Ă communiquer. Les mĂšres y sont souvent considĂ©rĂ©es comme cause du problĂšme. Mais l'autisme est pourtant un trouble neurologique qui nĂ©cessite une stimulation importante, c'est reconnu internationalement. Notre fille alterne donc prises en charges libĂ©rales et Ă©cole avec AVSi assistante de vie scolaire. "Les portes se ferment Ă l'adolescence !", par Nadine L., 46 ans, Cherbourg Manche. Ma fille est autiste Asperger , diagnostiquĂ©e Ă l'Ăąge de 3 ans. Dans mon malheur , j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer une Ă©quipe formidable et connaissant bien le sujet , contrairement Ă de nombreux parents ! Ma fille est en 3e ; c'est trĂšs difficile pour elle Ă ce jour. Elle est dyscalculique sĂ©vĂšre et n'a quasiment pas eu de prise en charge dans ce domaine, ce qui fait qu'elle reste aujourd'hui avec un niveau de CM1 en 3e. Les portes se ferment donc pour elle aprĂšs le collĂšge . Elle rĂȘverait de travailler avec les animaux, comme soigneur animalier, ou flore et faune... Seulement, tout se trouvant en lycĂ©e professionnel, seul un bac pro est possible dans ce domaine , mais son niveau de CM1 en maths ne lui permet pas l'accĂšs a ces lycĂ©es. Elle gĂšre elle-mĂȘme trĂšs mal cette situation. Nous sommes trĂšs inquiets quant Ă son suivi aprĂšs le collĂšge , il n'y a pas d'ortophonistes formĂ©s pour ma fille dans ma rĂ©gion qui auraient pu la prendre en charge. TrĂšs peu de professionnels connaissent l'autisme, ils manquent de formation, et de nombreux parents se dĂ©brouillent seuls, n'ont aucune prise en charge... C'est scandaleux ! "Le bilan des compĂ©tences se faisait toujours Ă partir des dĂ©faillances", par Barbara L., 46 ans, professeur certifiĂ©, Aveyron. Maman d'une jeune fille autiste de bientĂŽt 20 ans, j'ai connu les dĂ©boires de la gĂ©nĂ©ration de parents qui ont eu Ă lutter pour tout. D'abord le diagnostic - mon enfant avait un langage de bĂ©bĂ© prĂ©coce jusqu'Ă l'Ăąge de 18 mois, ensuite, elle n'est pas rentrĂ©e dans la constructions de phrases ; comportements bizarres. Puis le parcours "classique" Ă©cole maternelle, psychologue, hĂŽpital de jour et des conseils du style "Amenez-nous votre enfant, c'est un tyran domestique mais nous, on exigera un peu de sa part et vous verrez que tout ira mieux." Vers l'Ăąge de 4 ans et demi on m'a enfin guidĂ©e vers un service d'Ă©valuation spĂ©cialisĂ©, on a mis un mot sur notre souffrance et nous pouvions avoir accĂšs Ă des formations qualifiantes notamment un diplĂŽme d'universitĂ© autisme. A la maison, nous Ă©tions prĂȘts Ă accompagner notre fille dans sa façon de faire des apprentissages. Mais pour son Ă©volution intellectuelle, il ne fallait pas compter sur le milieu institutionnel on nous avait guidĂ© vers le seul Ă©tablissement du dĂ©partement ayant un agrĂ©ment exclusif de l'accueil de la pathologie et une approche psy. Le bilan des compĂ©tences se faisait toujours Ă partir des dĂ©faillances. Le parcours douloureux de mon enfant a failli se terminer en hĂŽpital psychiatrique. Certes, la venue d'un enfant autiste bouleverse une famille et un accompagnement psychologique positif aurait Ă©tĂ© le bienvenu, mais pas celui-ci ! "Il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compĂ©tente", par Murielle B., Plougastel-Daoulas FinistĂšre. Mon fils a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© autiste en 2001. Le professeur qui m'a reçue ma dit "Votre fils est autiste, il ne fera jamais rien de sa vie, n'espĂ©rez pas le voir Ă l'Ă©cole." Ăa fait un choc ! Il a ensuite Ă©tĂ© observĂ© pendant un an et on m'a dit "Votre fils est autiste atypique." Mon fils a Ă©tĂ© dans un centre de jour oĂč nous ne savions pas ce qui s'y faisait, on nous disait que faire de l'orthophonie ne servait Ă rien, et on nous refusait le droit de rencontrer d'autres parents... L'Ă©cole ? Personne n'en voulait. Finalement, nous avons vu un pĂ©dopsychiatre de Brest, celui-ci nous a presque sauvĂ© la vie. "Oui, votre fils est autiste, mais ça ne veut pas dire que c'est la fin de la vie. On peut mettre plein de choses en place pour l'aider orthophonie et Ă©cole ordinaire accompagnĂ©e d'une AVS." Avouez que si le diagnostic est le mĂȘme, la façon de le gĂ©rer n'a rien Ă voir... Nous avons vendu notre maison de Nantes, j'ai renoncĂ© Ă mon travail pour me consacrer Ă mon fils, mon mari a changĂ© de travail pour venir habiter prĂšs de ce pĂ©dopsychiatre. Depuis, nous avons créé avec d'autres parents une association qui aide les parents arrivant dans le milieu de l'autisme. AprĂšs beaucoup de dĂ©marches, de dossiers, nous avons rĂ©ussi Ă obtenir le droit Ă l'Ă©cole avec AVS... Mon fils est actuellement en 5e avec AVS. C'est un vrai parcours du combattant auquel les parents sont confrontĂ©s et il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compĂ©tente. "Mon fils Ă©prouve des difficultĂ©s d'apprentissage, car le programme est inadaptĂ©", par Laurence L., 41 ans, infirmiĂšre. J'ai un enfant autiste de 10 ans, diagnostiquĂ© Ă 20 mois. MalgrĂ© un diagnostic prĂ©coce, j'ai rencontrĂ© bon nombre de difficultĂ©s dues essentiellement Ă la mĂ©connaissance de ce handicap. La principale Ă©tant l'intĂ©gration scolaire - due Ă une mĂ©connaissance encore une fois de l'autisme - auprĂšs des instituteurs limite maltraitants et Ă un manque cruel d'assistants de vie scolaire formĂ©s. Encore aujourd'hui, mon fils est en CE2, dans une classe ordinaire, scolarisĂ© 18 heures par semaine avec une AVS, mais l'avenir n'est pas tout rose. En effet, il Ă©prouve des difficultĂ©s d'apprentissage, car le programme est inadaptĂ© pour lui. Il aime ce qui est concret et plus il avance dans le cursus scolaire, plus c'est abstrait. Donc nous voilĂ confrontĂ©s encore une fois devant le fait qu'il a des capacitĂ©s - il sait lire parfaitement par exemple -, mais Ă la fois, l'Ă©cart se creuse par rapport aux exigences qui lui sont demandĂ©es. Que faire? Le laisser coĂ»te que coĂ»te dans le cursus, mais Ă un moment donnĂ©, il va se casser la figure, ou l'orienter dans une autre structure, non adaptĂ©e Ă l'autisme, oĂč il risque de rĂ©gresser ? VoilĂ le dilemme de bon nombre de parents d'enfants autistes. Cela nous rĂ©volte. Mais nous restons impuissants. Notre pays reste trĂšs en retard sur la prise en charge de l'autisme par comparaison avec d'autres pays. Notamment en ce qui concerne les nouvelles mĂ©thodes comportementales qui ont dĂ©jĂ fait leur preuve ailleurs ABA et TEACCH et qui fonctionnent trĂšs bien sur notre fils. "Une fois adultes, les autistes ont autant, sinon encore plus de difficultĂ©s", par RĂ©gine C. N'oublions pas que les enfants autistes deviennent des adultes, avec autant sinon encore plus, de difficultĂ©s. Mon fils a 25 ans ; j'ai connu les difficultĂ©s pour obtenir un diagnostic fiable et cohĂ©rent, les difficultĂ©s pour trouver une place quelque part pour lui et, si possible, avec un accompagnement adaptĂ© Ă son handicap. Nous nous sommes battus tous les jours et encore aujourd'hui pour qu'il ait une vie digne de ce nom, jusqu'Ă quand ? Mon fils a un bon niveau, sait lire , Ă©crire, s'exprime et, arrivĂ© Ă l'Ăąge adulte, nous nous posons la question de son orientation. Pas de foyer de vie pas assez stimulant pour son niveau. Pas de milieu ordinaire trop autiste. Le choix s'est fait sur une orientation en ESAT Ă©tablissement et services d'aide par le travail adaptĂ© aux personnes avec dĂ©ficience intellectuelle, mais pas Ă celles avec autisme... Cela fait bientĂŽt quatre ans, et ce n'est pas du tout satisfaisant, il nous faut rĂ©flĂ©chir Ă un autre accompagnement pour stimuler ses compĂ©tences perte de langage car trop peu d'Ă©changes, renfermement.... Les parents prennent les choses en main, crĂ©ent des solutions privĂ©es en recrutant eux-mĂȘmes des professionnels de l'autisme Ă domicile, organisent les prises en charge... Est-ce satisfaisant pour un pays tel que le nĂŽtre ? Les parents s'y Ă©puisent...Il y a pourtant des solutions et pas uniquement en institution, mais en crĂ©ant de petites unitĂ©s moins onĂ©reuses pour la collectivitĂ© et plus adaptĂ©es. > Lire notre article "L'accompagnement des personnes souffrant d'autisme reste insuffisant". Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. 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