đŸČ Le Projet De Train Hyperloop Permettrait Aux Passagers

Leprojet de train du futur "Hyperloop", fruit de l'imagination fertile du fabricant des Tesla Elon Musk, devrait connaßtre d'importants développements mardi et
clxmi Bonjour,a Il suffirait de convertir la vitesse du train en m/s1200 km/h = 333 m/sEn une seconde, le train pourrait environ faire 330 Voilà, j'espÚre t'avoir aidé clxmi je me suis trompée sur le temps final. en effet, c'est 0,58 h soit environ 35 min et non 30... un détail mais bon IrisArmy Ce n'est pas vraiment un détail / IrisArmy Le mieux serait de corriger sinon cette réponse est fausse clxmi j'essaye mais je n'y arrive pas, ce pourquoi je l'ai mise en commentaires IrisArmy J'espere que la personne à vu et ne mettra pas une reponse fausse clxmi J'espÚre aussi !

Train: actualités et infos décalées en continu, en France et dans le monde - page 11. Politique France International Environnement Life Culture Divertissement Prise de parole Vidéos.

GrĂące au vide créé dans les tubes, la vitesse du train dĂ©passera celle des avions de ligne. Elle restera juste au-dessous de 1224 kilomĂštres-heure afin d'Ă©viter... le mur du son. REUTERS/Steve Marcus "J'ai refait tous les calculs. Ils confirment l'opinion des spĂ©cialistes notre idĂ©e est irrĂ©alisable. Il ne nous reste plus qu'une chose Ă  faire la rĂ©aliser." Lorsque Pierre-Georges LatĂ©coĂšre prononce ces paroles, Ă  la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale, l'aviation commerciale n'existe pas encore. Pas de quoi impressionner ce BagnĂ©rais d'origine qui lance illico une ligne aĂ©ropostale entre Toulouse et l'Afrique du Nord, sous le regard mĂ©dusĂ© de ses compatriotes. Un siĂšcle plus tard, l'esprit pionnier du fameux entrepreneur semble Ă  nouveau souffler sur la Ville rose. Au milieu de l'aĂ©rodrome de Francazal, une start-up californienne s'apprĂȘte Ă  tester un moyen de transport rĂ©volutionnaire l'Hyperloop, un train futuriste capable de propulser dans des tubes sous vide des passagers Ă  1220 kilomĂštres-heure, une vitesse juste au-dessous du mur du son. Le placide maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, en reste bouche bĂ©e. "C'est Jules Vernes. Avec un tel engin, nous pourrions relier Toulouse Ă  Montpellier en vingt-quatre minutes, contre deux heures actuellement en TGV!" Une ligne Hyperloop commercialisĂ©e dĂšs 2021Hyperloop TT, la petite sociĂ©tĂ© qui dĂ©veloppe le programme, voit les choses en grand. Elle a promis de lever 40 millions de dollars en cinq ans afin de rĂ©aliser les Ă©tudes de recherche et de mener une sĂ©rie d'essais Ă  Toulouse et en Californie. Mais elle doit faire vite. Car d'autres start-up travaillent dĂ©jĂ  sur des projets similaires. Hyperloop One, une autre entreprise amĂ©ricaine, assure avoir dĂ©jĂ  rĂ©uni 160 millions de dollars auprĂšs d'investisseurs, dont la SNCF.   Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Elle a mĂȘme fait ses premiers tests en plein air dans le dĂ©sert du Nevada au mois de mai 2016 et promet de commercialiser une ligne Hyperloop en 2021! Plus modeste, le canadien Transpod, pilotĂ© par le Français SĂ©bastien Gendron, n'a levĂ© "que" 15 millions de dollars. Mais il entend bien passer devant ses rivaux Ă  grands coups d'innovations technologiques. Enfin, l'entrepreneur milliardaire Elon Musk n'a pas abandonnĂ© le concept dont il est Ă  l'origine. En janvier, sa sociĂ©tĂ©, Space X, a fait concourir les ingĂ©nieurs des plus grandes universitĂ©s afin d'amĂ©liorer l'aĂ©rodynamisme de sa capsule. Et elle prĂ©voit un nouveau concours cet Ă©tĂ©. AprĂšs avoir soulevĂ© plus d'incrĂ©dulitĂ© que de fonds, chaque jour qui passe rend l'Hyperloop plus rĂ©el. Les acteurs traditionnels du transport, comme Alstom, ne rient d'ailleurs plus du tout. "Chez eux, c'est un peu la panique", rĂ©sume Raymond Woessner, professeur de gĂ©ographie Ă  l'universitĂ© Paris IV- Sorbonne. Il faut dire que les lignes de TGV classiques ont atteint leurs limites. "Au-delĂ  de 300 kilomĂštres-heure, elles ne sont pas rentables, car l'usure des freins et des rails fait grimper les coĂ»ts de maniĂšre exponentielle", confirme SĂ©bastien Gendron. Des cabines propulsĂ©es dans un tubePour aller plus vite, il faut une rupture technologique. Ce que propose le nouveau mode de propulsion Ă  sustentation Ă©lectromagnĂ©tique. "A terme, l'Hyperloop aura la vitesse d'un avion, le confort d'une voiture, la simplicitĂ© d'un ascenseur et le dĂ©bit d'un systĂšme de mĂ©tro", explique pompeusement un cadre d'Hyperloop One. Ses cabines pressurisĂ©es seront propulsĂ©es dans un tube Ă  basse pression par un moteur Ă  induction linĂ©aire, une technologie dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ©e au Japon avec le train Maglev. Des aimants maintiendront les capsules au-dessus des rails, en lĂ©vitation. Et, comme le tube se trouvera presque entiĂšrement vidĂ© de son air, les frottements et le poids de l'appareil seront rĂ©duits au minimum. Premier test grandeur nature du systĂšme de propulsion dĂ©veloppĂ© par la start-up amĂ©ricaine Hyperloop One dans le dĂ©sert du Nevada, le 11 mai GURZINSKI/AFPCertes, il reste encore deux problĂšmes majeurs Ă  surmonter. D'une part, l'accumulation de l'air sur le nez de l'appareil et, d'autre part, la tempĂ©rature Ă©levĂ©e dans le tube. Mais les experts ont dĂ©jĂ  la solution un compresseur aspirera l'air au-devant du train et des composants chimiques absorberont la chaleur du tube, un peu comme des glaçons dans un verre. Il suffira de les changer entre chaque voyage. "Toutes les technologies nĂ©cessaires existent. Il nous faut simplement rĂ©ussir Ă  les imbriquer", confirme SĂ©bastien Gendron. Le chantier n'en reste pas moins consĂ©quent. Les questions posĂ©es par l'Hyperloop ne sont d'ailleurs pas uniquement techniques. Comment intĂ©grer un rĂ©seau de tubes de plusieurs centaines de kilomĂštres dans le paysage urbain? Comment convaincre les passagers de voyager dans ces tuyaux high-tech? Comment faire sortir les passagers en cas de pĂ©pin? Comment assurer la rentabilitĂ© de ce nouveau moyen de transport? Paris-Toulouse en Ă  peine plus de... quarante minutes! Face Ă  ces interrogations lĂ©gitimes, les start-up dĂ©roulent un argumentaire bien rodĂ©. "Nous travaillons Ă©normĂ©ment sur l'expĂ©rience voyageur. Celle-ci sera proche de ce que vivent les passagers d'un jet privĂ©", assurent les experts d'Hyperloop One. En d'autres termes, pas de sensation d'Ă©crasement Ă  l'accĂ©lĂ©ration, pas d'entassement des passagers... "Nous devrions mĂȘme pouvoir illuminer les cabines avec des puits de lumiĂšre artificiels au rendu bluffant", espĂšre SĂ©bastien Gendron. Encore une idĂ©e d'Elon Musk. En 2013, l'entrepreneur milliardaire met en open source un document dĂ©crivant l'Hyperloop, un systĂšme capable de rallier San Francisco Ă  Los Angeles en Ă  peine trente minutes. Depuis, plusieurs start-up se sont lancĂ©es dans la course. Ici, Ă  Oslo, le 21 avril JUNGE"Notre rĂ©seau deviendra rapidement rentable car il est entiĂšrement automatique et produit plus d'Ă©nergie qu'il en consomme", renchĂ©rissent les dirigeants d'Hyperloop TT. Selon leurs prĂ©visions, un tronçon de 600 kilomĂštres entre San Francisco et Los Angeles pourrait ainsi ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaire en huit ans, avec un prix moyen du billet fixĂ© Ă  30 dollars! A condition, bien sĂ»r, de truffer le rĂ©seau de panneaux solaires. Imaginez-vous donc filer Ă  1200 kilomĂštres-heure dans une cabine grand luxe tout confort, Ă  l'abri des bouchons et des accidents, reliant Paris Ă  Toulouse en Ă  peine plus de... quarante minutes! Mais pas si vite. Ce n'est quand mĂȘme pas pour tout de suite. "Rien que pour l'homologation de sĂ©curitĂ©, il faudra au moins deux ou trois ans de simulation numĂ©rique et d'analyses de donnĂ©es. Puis, dans un premier temps, ce nouveau mode de transport embarquera du fret. L'Hyperloop pour les passagers deviendra une rĂ©alitĂ© en 2025 ou 2030, pas avant", prĂ©dit François Stephan, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint d'IRT SystemX, l'un des meilleurs spĂ©cialistes des transports. Avec l'Hyperloop, le rapport au temps se modifie. Traverser la France prendrait Ă  peine une heure. Un salariĂ© pourrait habiter Toulouse et rejoindre son lieu de travail Ă  Paris en moins de trois quarts d'heure. De quoi remettre sĂ©rieusement en question le concept de n'empĂȘche, rien n'arrĂȘte l'hyperloopmania. Et le phĂ©nomĂšne est mondial. Bratislava rĂȘve de relier Vienne en huit minutes, au lieu d'une heure en voiture. Stockholm se voit dĂ©jĂ  desservir Helsinki en trente minutes grĂące Ă  une ligne sous- marine. Le projet serait rentabilisĂ© en dix ans, assurent mĂȘme ses promoteurs! En Espagne, des chercheurs calculent le temps qu'il faudrait pour relier Toulouse Ă  Madrid puis Tanger. A DubaĂŻ, une Ă©tude rĂ©cente fait miroiter un trajet de douze minutes pour rejoindre Abou Dhabi au lieu de deux heures par l'autoroute. Pour anticiper leur voyage, les passagers disposeraient mĂȘme d'une application mobile affichant la disponibilitĂ© des capsules, dont certaines seraient rĂ©servĂ©es aux bagages! En Inde aussi, l'Hyperloop fait tourner les tĂȘtes. Le pays se demande s'il doit s'engager dans un programme de ligne Ă  grande vitesse classique ou s'il vaut mieux effectuer directement un bon technologique. L'Hyperloop va-t-il donc fleurir partout, ringardisant dĂ©finitivement nos vieux TGV? Gare aux idĂ©es prĂ©conçues. "Ce qui est certain, c'est que de nombreuses innovations sortiront de ces travaux et feront progresser le monde du transport", estime Carole Desnost, directrice de l'innovation Ă  la SNCF. Aujourd'hui, plusieurs centaines d'ingĂ©nieurs planchent activement sur l'Hyperloop. Et la simple analogie avec le mĂ©tro parisien Ă  la fin du XIXe siĂšcle pourrait bien convaincre les sceptiques. Lors de sa construction, faire voyager beaucoup de monde sous terre semblait impensable "Les Parisiens ne sont pas des rats", entendait-on. Aujourd'hui, ils sont pourtant des millions Ă  utiliser le mĂ©tro quotidiennement. Nombre d'entre eux seraient mĂȘme prĂȘts Ă  faire le grand saut de l'Hyperloop. Pour regagner leur logement marseillais et prendre le temps d'un cafĂ© sur le Vieux-Port? Un train concurrent en CorĂ©e du Sud Et si le vainqueur de la course au tube Ă©tait la CorĂ©e du Sud? Sept laboratoires de recherche ont signĂ© un accord avec l'Etat, en fĂ©vrier, afin de dĂ©velopper, Ă  grands coups de subventions publiques, le HTX, une version concurrente de l'Hyperloop. Le HTX, une version concurrente de l'Hyperloop, en CorĂ©e du sud. N. TATEISHI/THE YOMIURI SHIMBUM/AFP Les CorĂ©ens utiliseront eux aussi un tube Ă  basse pression et un systĂšme de lĂ©vitation magnĂ©tique pour parcourir en vingt minutes les 400 kilomĂštres sĂ©parant SĂ©oul de Pusan. Ils ont mĂȘme prĂ©vu un ascenseur pour faire monter et descendre les capsules du tube dans chaque gare. "Tout le monde se focalise sur les start-up amĂ©ricaines, mais ce sont sans doute eux les plus avancĂ©s", glisse un expert. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline Lecharismatique patron de Tesla, Elon Musk, a fait sensation en aoĂ»t 2013 en dĂ©voilant son projet de train en tube, l'Hyperloop.Son projet consiste Ă  faire voyager des capsules hermĂ©tiques de Et si le TGV n’était dĂ©jĂ  plus l’alpha et l’omĂ©ga du dĂ©placement terrestre Ă  grande vitesse ? Et s’il s’agissait mĂȘme d’un vĂ©hicule qu’il faudra bientĂŽt exposer dans les musĂ©es ? Des Ă©quipes d’ingĂ©nieurs travaillent sur un train sous vide d’air », appelĂ© Hyperloop, capable de transporter des passagers Ă  - km/h, dans des modules autonomes. L’idĂ©e n’est certes pas neuve puisque dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e au dĂ©but du XXe siĂšcle, mais les nouvelles technologies et l’évolution des matĂ©riaux ont accĂ©lĂ©rĂ© le dĂ©veloppement. Les premiers Hyperloop pourraient circuler entre 2025 et 2030. Imaginez-vous installer comme dans un avion, circulant Ă  km/h, et ainsi rĂ©aliser un Paris-Limoges en
 25 minutes pour une quarantaine d’euros. Pas mal, non ? En CorĂ©e du Sud et au Canada, la technologie lire par ailleurs ne semble dĂ©jĂ  plus ĂȘtre un problĂšme. À tel point que les sociĂ©tĂ©s qui portent ces projets sont en phase de nĂ©gociations avec plusieurs Ă©tats pour que soient construites les premiĂšres lignes au Canada avec deux lignes possibles entre Toronto-MontrĂ©al et Edmonton-Calgary, aux États-Unis avec un San Francisco-Los Angeles, aux Émirats Arabes Unis, etc. S’il manque une ligne Ă  grande vitesse en France, c’est bien entre Paris et Toulouse ! SĂ©bastien Gendron, le cofondateur de TransPod, une start-up canadienne implantĂ©e Ă  Toronto, qui travaille sur l’Hyperloop, croit en une premiĂšre ligne commerciale entre Toronto et MontrĂ©al entre 2025 et 2030. Il faut dire que sa petite entreprise est poussĂ©e par le milliardaire Elon Musk. Surtout, il croit au dĂ©ploiement de ce train entre Paris et Toulouse. Il y a un corridor exploitable. Et s’il manque une ligne Ă  grande vitesse en France, c’est bien lĂ  ! » SĂ©bastien Gendron a Ă©tĂ© reçu Ă  l’ÉlysĂ©e avant l’élection prĂ©sidentielle. Il regrette le peu d’intĂ©rĂȘt portĂ© ses interlocuteurs Ă  son dossier. Mais le vent de l’histoire a soufflĂ©. Nicolas Hulot s’est emparĂ© du sujet, surtout que l’infrastructure tubulaire dans laquelle circule le module peut accueillir des panneaux solaires, rendant l’ensemble Ă  Ă©nergie positive. Il a Ă©tĂ© transmis au ministĂšre des Transports. Nous espĂ©rons un rendez-vous Ă  la rentrĂ©e ». Une nouvelle levĂ©e de fonds Car ce train du futur file dĂ©jĂ  Ă  vive allure et certains y sont assis en premiĂšre classe. Le Canada est partenaire. Nous travaillons avec la SuĂšde sur les certifications. Les premiĂšres sont attendues en 2022. Nous espĂ©rons que la France s’engage Ă©galement avant la fin de l’annĂ©e. » La start-up a levĂ© 20 millions de dollars canadiens de fonds pour le dĂ©veloppement de sous-ensemble majeurs. Ces travaux sont menĂ©s au Canada et en Italie. Nous sommes en nĂ©gociation pour une deuxiĂšme levĂ©e de fonds avec la Caisse de dĂ©pĂŽt et placement du QuĂ©bec. Il serait intĂ©ressant que la France puisse Ă©galement participer au dĂ©veloppement d’autres sous-ensembles du train », estime SĂ©bastien Gendron. L’idĂ©e est Ă©videmment d’avoir un pied en France, d’y conquĂ©rir des marchĂ©s outre Paris-Toulouse, un corridor Paris-Francfort est repĂ©rĂ©, mais aussi dans les pays oĂč la France a un rĂ©seau d’influence important, notamment au Moyen-Orient. Car outre sa vitesse, Hyperloop a un autre atout majeur. Il coĂ»te 30 % moins cher Ă  construire qu’une ligne Ă  grande vitesse, assure SĂ©bastien Gendron. Et plus on avancera dans la technologie plus on pourra faire baisser les coĂ»ts. Un scientifique amĂ©ricain nous assure que le coĂ»t peut encore ĂȘtre rĂ©duit si nous rĂ©alisons des tunnels sous-terrains, ce qui rĂšgle une grande partie des problĂ©matiques liĂ©es aux arrivĂ©es en centre-ville. » SĂ©bastien Gendron ne voit donc pas ce qui pourrait contrarier la construction de telles infrastructures en France. Il s’agit juste d’une volontĂ© politique ». D’autant qu’à la grande question du financement, le patron de la start-up assure avoir une rĂ©ponse. Sur des corridors comme ceux-lĂ , nous n’avons mĂȘme pas besoin de l’État, mĂȘme s’il voudra conserver un droit de regard sur les tarifs. Des investisseurs privĂ©s ont la capacitĂ© Ă  aller sur ces domaines. » Y compris chez les opĂ©rateurs de transport. Nous ne sommes pas en concurrence avec eux. Nous avons des discussions avec Air France par exemple. Nous sommes concurrents des constructeurs tels qu’Alstom pour les trains mais aussi Airbus ou BƓing ». Un dĂ©part toutes les 80 secondes Hyperloop offre Ă©galement un cadencement inĂ©galable avec un dĂ©part toutes les 80 secondes ce qui permet de transporter 45 millions de passagers par an. Les modules ne peuvent transporter que 25 personnes Ă  la fois mais c’est compensĂ© par le nombre de trains qui circulent. Il faut les cadencer pour qu’ils desservent les villes en fonction de la demande. Et pour cela il suffit juste d’aiguiller la capsule en amont de la station » Reste Ă©videmment Ă  parler du prix du billet. On peut tenir un Paris-Toulouse Ă  60 euros ». Qui dit mieux ? Olivier Chapperon
Parailleurs, le problĂšme du « dernier kilomĂštre » est Ă©galement Ă  l’étude chez Tesla, pour permettre aux passagers de rejoindre trĂšs facilement les gares Hyperloop : « Ce doit ĂȘtre aussi simple que d’appuyer sur un bouton et d’avoir directement un chauffeur qui vient vous chercher et vous emmĂšne Ă  la gare principale de votre ville », reprend Elon Musk.
Physique Chimie > QuatriÚme Générale
Lastartup canadienne TransPod a rĂ©cemment dĂ©voilĂ© son FluxJet, un systĂšme d’ hyperloop (transport terrestre ultra-rapide), qui promet de rĂ©volutionner le
Imaginez relier Paris Ă  Lyon ou Toulouse Ă  Montpellier en une vingtaine de minutes. C’est toute la promesse d’Hyperloop. Il s’agit d’une navette placĂ©e dans un tube dĂ©pressurisĂ©, elle se dĂ©place par lĂ©vitation magnĂ©tique et comme le systĂšme rĂ©duit au maximum les frottements, la navette peut potentiellement atteindre les 1200 kilomĂštres/heure. Pas question pour les passagers d'ĂȘtre collĂ©s Ă  leur siĂšge comme un pilote d’avion de chasse, le but c’est que cela reste confortable, l'accĂ©lĂ©ration sera plutĂŽt aux alentours d’un G, proche de ce que l’on peut ressentir dans des montagnes russes. Le projet a Ă©tĂ© lancĂ© par Elon Musk il y a 4 ans. Depuis, au moins quatre entreprises se font la course pour ĂȘtre la premiĂšre Ă  commercialiser son train supersonique. Et malgrĂ© les nombreuses critiques sur sa faisabilitĂ©, les projets semblent avancer. Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies RĂ©seaux cookies permettent de partager ou rĂ©agir directement sur les rĂ©seaux sociaux auxquels vous ĂȘtes connectĂ©s ou d'intĂ©grer du contenu initialement postĂ© sur ces rĂ©seaux sociaux. Ils permettent aussi aux rĂ©seaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications Ă  des fins de personnalisation et de ciblage Gresta, fondateur d’HTT, Hyperloop Transportation Technologies, a annoncĂ© lors du salon Autonomy que les travaux du premier test grandeur nature d'un Hyperloop allaient dĂ©buter Ă  Toulouse en fĂ©vrier prochain. Le prototype ainsi qu'un centre de recherches seront construits sur l’ancienne base militaire de Francazal. Bibop Gresta espĂšre pouvoir commercialiser son produit dans 3 Ă  4 ans. Selon lui, son projet d'Hyperloop serait rentable en 10 ans "L’important ce n’est pas la vitesse mais l'efficience. On produit de l’énergie en mĂ©langeant plusieurs types d’énergies renouvelables des panneaux solaires, le vent, l’énergie cinĂ©tique, la rĂ©cupĂ©ration de l’énergie lors du freinage. En combinant tout, cela produit 30% d’énergie en plus. La consommation Ă©nergĂ©tique est rĂ©duite car nous utilisons un systĂšme de lĂ©vitation passive que nous avons en exclusivitĂ©." Selon le fondateur d'HTT, son projet sera abordable en terme de prix du ticket pour les passagers et il n’aura pas besoin d’ĂȘtre subventionnĂ© par les Etats. L'entreprise est en train de dĂ©velopper des projets dans sept autres pays comme en Slovaquie, en Inde, aux Emirats Arabe Unis ou encore en CorĂ©e du Sud. Bibop Gresta parle du premier test grandeur nature Ă  Toulouse mais en fait un essai sans passager a dĂ©jĂ  eu lieu dans le Nevada. C'est sa concurrente Hyperloop One qui Ă©tait aux commandes ou plutĂŽt Virgin HyperLoop One car Richard Branson le patron du groupe britannique a depuis rejoint le projet. Virgin Hyperloop One a rĂ©ussi Ă  lĂ©viter pendant 5 secondes Ă  112 kilomĂštres/heure. Certes, on est loin des 1200 KilomĂštres/Heure annoncĂ©s mais de plus en plus de monde croit en ce nouveau moyen de transport. AprĂšs une Ă©tude de 6 mois, un gros cabinet d'assurances, Munich RE, a estimĂ© la semaine derniĂšre que le projet Ă©tait viable et donc assurable. Ça devient de moins en moins de la science-fiction.
Ceprojet initiĂ© par le milliardaire amĂ©ricain Elon Musk (fondateur de Tesla et SpaceX), permettrait de parcourir en 30 minutes les 600 kilomĂštres sĂ©parant Los Angeles de San Francisco en allant Ă  une vitesse de 1 000 km/h. Le train passerait dans un tube ce qui supprimerait la pression atmosphĂ©rique et les frottements de l’air. Un rĂ©seau test sera
Le centre doit notamment comprendre des locaux de recherche et une piste d'essai "d'environ 1 km." TESLA L'Hyperloop, le train du futur, s'installe Ă  Toulouse TESLA TRANSPORTS -À Toulouse, le futur. L'une des entreprises amĂ©ricaines travaillant sur le projet Hyperloop, systĂšme futuriste de transport Ă  grande vitesse, a annoncĂ© mardi 24 janvier l'implantation d'un centre de recherche et dĂ©veloppement europĂ©en dans le sud-ouest de la France, Ă  Toulouse. Hyperloop Transportation Technologies doit bĂątir des locaux sur l'ancienne base aĂ©rienne de Francazal, selon un accord signĂ© mardi matin par les dirigeants de la sociĂ©tĂ©, Toulouse mĂ©tropole, la rĂ©gion Occitanie et la prĂ©fecture de rĂ©gion, annoncent les partenaires dans un communiquĂ© commun. Piste d'essai Le centre doit notamment comprendre des locaux de recherche et une piste d'essai "d'environ 1 km". Les "premiers amĂ©nagements seront lancĂ©s dĂšs 2017" avec la crĂ©ation de "50 emplois directs dans un premier temps", ajoutent-ils. Un investissement de 40 millions de dollars est prĂ©vu sur les 5 annĂ©es Ă  venir, ont prĂ©cisĂ© les dirigeants de l'entreprise, basĂ©e Ă  Playa Vista, en Californie. La technologie d'Hyperloop, considĂ©rĂ©e par certains comme de la science-fiction, permettrait de transporter des passagers dans des capsules circulant dans un tube Ă  basse pression, "Ă  une vitesse pouvant atteindre km/h". "Toulouse est le centre nĂ©vralgique de l'industrie aĂ©rospatiale europĂ©enne et il nous semble tout Ă  fait naturel d'avoir une prĂ©sence ici, aux cĂŽtĂ©s de nombreux de nos partenaires et confrĂšres", a dĂ©clarĂ© dans le communiquĂ© Dirk Ahlborn, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de la start-up. La SNCF dans le projet Le projet d'Hyperloop avait Ă©tĂ© lancĂ© en 2013 par le milliardaire Elon Musk, dĂ©jĂ  Ă  l'origine des voitures Ă©lectriques Tesla et du lanceur de satellites SpaceX. Estimant n'avoir pas le temps de s'y consacrer, Elon Musk a laissĂ© son projet ouvert aux offres concurrentes de plusieurs entreprises souhaitant le dĂ©velopper et n'a investi d'argent dans aucune d'entre elles. Une start-up canadienne, TransPod, et une autre start-up amĂ©ricaine, Hyperloop One, sont dans la course pour concevoir ce systĂšme de transport futuriste. Hyperloop One, dans laquelle a notamment investi la SNCF, a annoncĂ© dĂ©but novembre le lancement d'une Ă©tude de faisabilitĂ© aux Emirats arabes unis pour transporter voyageurs et marchandises entre DubaĂŻ et Abou Dhabi en 12 minutes, contre une heure et demie en moyenne aujourd'hui par l'autoroute.

letrain du futur le projet de train hyperloop permettrait aux passagers, installés dans des capsules circulant sur coussins d'air, de voyager à 1 200 km/h. a. quelle distance pourrait parcourir ce train en 1 s ? b. combien de temps mettrait l'hyperloop pour réaliser le trajet paris-marseille (700 km) ? exprime ce résultat en heure et minute.

La compagnie française de chemins de fer SNCF a investi dans l'une des start-up amĂ©ricaines qui travaillent sur le projet futuriste de train Ă  trĂšs grande vitesse "Hyperloop", nĂ© de l'imagination du milliardaire amĂ©ricain Elon Musk. Ce entrepreneur touche-Ă -tout, dĂ©jĂ  derriĂšre les voitures Ă©lectriques Tesla et le lanceur de satellites SpaceX, avait lancĂ© en 2013 l'idĂ©e de propulser des passagers dans des capsules circulant sur des coussins d'air dans un tube Ă  basse pression. Le projet, considĂ©rĂ© par certains comme de la science-fiction, permettrait de parcourir en 30 minutes les quelque 600 kilomĂštres sĂ©parant Los Angeles de San Francisco, et il est ouvert aux offres concurrentes de plusieurs entreprises de la high-tech. C'est dans l'une d'entre elles, tout juste rebaptisĂ©e Hyperloop One ex-Hyperloop Technologies que la SNCF a investi, a confirmĂ© mardi 10 mai cette start-up basĂ©e Ă  Los Angeles, Ă  la veille d'une dĂ©monstration "Ă  Ă©chelle et vitesse rĂ©elle" de ce qu'elle a rĂ©ussi Ă  accomplir jusqu'ici dans le dĂ©sert Ă  proximitĂ© de Las Vegas. LevĂ©e de fonds de 80 millions de dollars Elle n'a pas prĂ©cisĂ© le montant exact du financement apportĂ© par la SNCF, saluĂ©e comme "l'une des forces principales derriĂšre le rail Ă  haute vitesse en Europe", indiquant juste qu'il faisait partie d'une levĂ©e de fonds de 80 millions de dollars, Ă  laquelle ont Ă©galement participĂ© 9 autres investisseurs. On retrouve parmi eux beaucoup de fonds de capital-risque, mais aussi GE Ventures, une branche d'investissement du conglomĂ©rat industriel amĂ©ricain General Electric. "La rĂ©ponse impressionnante que nous avons eu confirme dĂ©jĂ  ce que nous avons toujours su, que Hyperloop One est Ă  l'avant-garde d'un mouvement pour rĂ©soudre l'un des problĂšmes les plus pressants de la planĂšte", a affirmĂ© mardi Shervin Pishevar, cofondateur et prĂ©sident du conseil d'administration de la start-up, disant voir se rassembler "les esprits les plus brillants" pour "Ă©liminer les distances et les frontiĂšres". Aux-delĂ  des liens financiers, Hyperloop One revendique aussi la caution d'une sĂ©rie d'autres spĂ©cialistes du secteur du transport, avec l'annonce parallĂšle mardi de plusieurs "partenariats mondiaux". Ils impliquent notamment les sociĂ©tĂ©s d'ingĂ©nierie française Systra filiale de la SNCF et la RATP et allemande Deutsche Bahn Engineering and Consulting, ou encore le groupe suisse Amberg, prĂ©sentĂ© comme un expert dans l'infrastructure de transport et les tunnels. "Je pense que cela va changer le comportement humain" et "faire pour le monde physique ce qu'internet a fait pour le monde numĂ©rique", a commentĂ© mardi Andrew Liu, vice-prĂ©sident d'un autre de ces nouveaux partenaires, AECOM. "Mon fils ne saura jamais ce qu'est une relation Ă  longue distance, parce que 300 ou 400 miles 480 Ă  640 kms NDLR reprĂ©senteront une navette de 20 minutes." Concours mondial Hyperloop One est tellement confiante dans l'avancĂ©e de son projet qu'elle a en outre lancĂ© mardi un concours mondial dans lequel on peut lui proposer des endroits oĂč installer son systĂšme. La start-up amĂ©ricaine dit dĂ©jĂ  participer notamment Ă  une Ă©tude de faisabilitĂ© privĂ©e sur les avantages potentiels de connexions Hyperloop en Finlande et en SuĂšde, et Ă  une autre sur la crĂ©ation Ă©ventuelle d'un systĂšme de transport de fret en Suisse. L'entreprise avait dĂ©jĂ  promis l'an dernier pour 2016 une rĂ©volution digne de "Kitty Hawk", le petit village de Caroline du Nord proche de l'endroit oĂč les frĂšres Wright avaient fait voler le premier avion en 1903. Elle disait alors vouloir dĂ©marrer cette annĂ©e des essais sur une voie d'environ un kilomĂštre avec des vitesses allant jusqu'Ă  540 kilomĂštres/heure, avant de construire un prototype grandeur nature un tube de trois kilomĂštres utilisable jusqu'Ă  environ km/h. Une autre sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, Hyperloop Transportation Technologies, n'entend toutefois pas lui laisser la voie libre. Elle a encore vantĂ© en dĂ©but de cette semaine son propre systĂšme brevetĂ© basĂ© sur la lĂ©vitation magnĂ©tique, permettant selon elle "d'Ă©liminer le besoin de relais Ă©lectriques le long du parcours" et donc de rĂ©duire les coĂ»ts de construction et les problĂšmes en cas de coupure de courant. Avec AFP
Lacompagnie française de chemins de fer SNCF a investi dans l’une des startups amĂ©ricaines qui travaillent sur le projet futuriste de train Ă  trĂšs grande vitesse "Hyperloop", nĂ© de ï»żCe prototype, reposant sur le principe de lĂ©vitation magnĂ©tique, est testĂ© pour la premiĂšre fois aux Etats-Unis. Faut-il en dĂ©duire que ce nouveau moyen de transport represente l'avenir ? Francetv info a passĂ© l'engin au banc d'essai. Relier Paris Ă  Marseille en 45 minutes, Los Angeles Ă  San Francisco en une demi-heure, Bratislava Ă  Vienne, en moins de temps qu'il n'en faut pour dĂ©congeler un plat prĂ©parĂ© au micro-ondes... L'avenir du transport se joue peut-ĂȘtre dans le dĂ©sert du Nevada, aux Etats-Unis. Mercredi 11 mai, un prototype de "train supersonique", l'Hyperloop, a Ă©tĂ© testĂ© sur une rampe d'essais, construite en quelques mois au beau milieu de ce paysage quasi-martien. Avec des promesses qui font rĂȘver les voyageurs du monde entier, l'Hyperloop n'appartient pas Ă  la science-fiction, mais au futur proche. TrĂšs proche, voire trop proche selon un constructeur ambitieux, une premiĂšre ligne europĂ©enne doit voir le jour dĂšs 2020. Mais qu'importe. Plus rapide que le train autour de 1 000 km/h, et moins polluant que l'avion il fonctionne essentiellement Ă  l'Ă©nergie solaire, ce projet cher Ă  Elon Musk, l'entrepreneur sud-africain naturalisĂ© amĂ©ricain Ă  l'origine des navettes spatiales SpaceX et des voitures Ă©lectriques Tesla, se prĂ©sente sobrement comme une rĂ©volution en marche. Vraiment ? Un vieux rĂȘve pour le "transport du futur" "Ni train, ni avion, c'est peut-ĂȘtre la formule de l'avenir !" s'enthousiasme un journaliste Ă  la voix nasillarde. A l'Ă©cran, un bolide file, propulsĂ© sur un coussin d'air. Sauf que – surprise – ces images n'ont pas Ă©tĂ© tournĂ©es mercredi prĂšs de Las Vegas, ni diffusĂ©es en direct sur Twitter. Elles sont mĂȘme en noir et blanc et se dĂ©nichent sur le site de l'INA. Nous sommes en 1966, quelque part entre Paris et OrlĂ©ans. Sous la houlette de l'ingĂ©nieur Jean Bertin, des Ă©quipes imaginent un train dĂ©pourvu de roues, bien plus rapide, car sans frottements l'AĂ©rotrain. DĂ©jĂ  la promesse d'une rĂ©volution, mais une premiĂšre dĂ©ception. En dĂ©pit de tests rĂ©ussis, le projet est abandonnĂ© en 1974 et la France fait le choix de trains plus classiques adaptĂ©s Ă  la grande vitesse, nos cĂ©lĂšbres TGV. Bien avant l'Hyperloop, l'ambition de voyager Ă  toute allure sur un coussin d'air a mobilisĂ© les ingĂ©nieurs, expliquait en 2014 HervĂ© de TrĂ©glodĂ©, ingĂ©nieur gĂ©nĂ©ral des mines et ancien de RĂ©seau ferrĂ© de France et de la SNCF. "Combiner le vide et la technologie de la lĂ©vitation magnĂ©tique ... a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© approfondi par l'AmĂ©ricain Robert H. Goddard il y a une centaine d'annĂ©es", Ă©crivait le spĂ©cialiste sur son blog pour La Tribune. Contrairement Ă  l'AĂ©rotrain, guidĂ© par une voie en forme de T, ces prototypes circulent Ă  l'intĂ©rieur de tubes sous vide on parle de train "Maglev", l'acronyme de "Magnetic Levitation" la sustentation Ă©lectromagnĂ©tique, en français. Des trains dits Maglev ont Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©s en Allemagne dĂšs 1969, mais aussi en Chine, oĂč se trouve le seul exemple de mise en circulation reliant ShanghaĂŻ et son aĂ©roport, en banlieue. Au Japon, un tel train Ă  sustentation Ă©lectromagnĂ©tique devrait entrer en service en 2027, entre Tokyo et Nagoya. Pas donnĂ© la construction de la ligne finale, jusqu'Ă  Osaka, est estimĂ©e Ă  70 milliards de dollars, ce train a toutefois fait ses preuves. En 2015, il a battu le record du monde de vitesse, circulant pendant 10 secondes Ă  603 km/h, contre 574,8 km/h pour le record du TGV français, atteint en 2007. Une belle performance qu'entend bien ridiculiser l'Hyperloop. Son objectif flirter avec la vitesse du son, en voyageant Ă  plus de 1 000 km/h. Un nouveau champ de bataille pour les start-up Internet, automobile, conquĂȘte spatiale... Quand Elon Musk s'invite dans un secteur industriel, il aime renverser la table. HabituĂ© des coups d'Ă©clat, l'entrepreneur a publiĂ© Ă  l'Ă©tĂ© 2013 un document technique PDF, en anglais de 57 pages dĂ©crivant un "cinquiĂšme mode de transport, aprĂšs les avions, les trains, les voitures et les bateaux" Hyperloop Alpha. Il y prĂ©sente une nouvelle technologie, ici dĂ©taillĂ©e par le Huffington Post, censĂ©e pouvoir pulvĂ©riser les scores des "Maglev", tout en gardant le principe d'un tube dans lequel serait propulsĂ© un vĂ©hicule portĂ© par un coussin d'air. Surtout, il ne dĂ©pose d'aucun brevet, invitant les ingĂ©nieurs du monde entier Ă  plancher sur la faisabilitĂ© du projet, libre de droits. PlutĂŽt que de crĂ©er une nouvelle start-up, l'entrepreneur se place en observateur. Sous ses yeux s'affrontent deux jeunes entreprises, chacune avide de mettre au point l'Hyperloop. C'est Hyperloop One anciennement baptisĂ©e Hyperloop Technology Inc., l'une d'elles, qui a rĂ©alisĂ© mercredi son premier essai grandeur nature, dans le Nevada. En confĂ©rence de presse mardi soir, elle a annoncĂ© avoir rĂ©ussi Ă  lever 80 millions de dollars, en s'associant notamment Ă  des partenaires internationaux, parmi lesquels la SNCF et la sociĂ©tĂ© d'ingĂ©nierie française Systra filiale de la SNCF et la RATP. Mais face Ă  elle, Hyperloop One doit se mĂ©fier de Hyperloop Transportation Technologies – HTT, pour les intimes. Cette entreprise, dans laquelle on retrouve des anciens de la Nasa, de SpaceX ou encore de Boeing n'a pas encore publiquement fait part de ses avancĂ©es, mais elle a assurĂ©, deux jours avant le grand test de sa concurrente, se baser sur une technologie diffĂ©rente, moins Ă©nergivore "un systĂšme de 'lĂ©vitation magnĂ©tique passif'", dĂ©taille le Huffington Post. Selon CNBC, elle construit par ailleurs un prototype dans la ville de Quay Valley, Ă  mi-chemin entre Los Angeles et San Francisco, et a signĂ© en mars un contrat avec la Slovaquie, pour prĂ©parer son implantation en Europe. Au milieu de cette course Ă  l'innovation, Transpod, une start-up canadienne, a annoncĂ© la prĂ©sentation de son prototype dĂšs le mois de septembre. Quant Ă  SpaceX, la firme d'Elon Musk, elle "n'est affiliĂ©e Ă  aucune des entreprises Hyperloop", assure-t-elle sur son site internet. "Cependant, nous voulons aider au dĂ©veloppement d'un prototype." C'est pourquoi SpaceX a construit une ligne d'essai d'1,6 km, en Californie. Les Ă©tudiants du MIT, vainqueurs cet Ă©tĂ© d'une compĂ©tition organisĂ©e par SpaceX pour imaginer le design de la nacelle de l'Hyperloop, pourront y tester leur prototype, explique Popular Science. Des travaux qui resteront en "open source". Une rĂ©alitĂ© technique mais une utopie politique ? Jamais l'Hyperloop n'avait Ă©tĂ© un rĂȘve si concret. Pourtant, sa mise en circulation pourrait ne jamais avoir lieu, estiment certains observateurs. Pour The Verge, l'attrait du projet rĂ©side dans son faible coĂ»t, estimĂ© Ă  6 milliards de dollars pour une ligne San Francisco-Los Angeles. "On imagine facilement des mesures de sĂ©curitĂ© limiter la vitesse de dĂ©placement. Enfin, les gares pourraient s'implanter loin des centres urbains pour des questions juridiques, explique le site. Serions-nous toujours excitĂ©s en apprenant qu'un voyage de 30 minutes est en fait un voyage de 3 heures ? Qu'un projet Ă  6 milliards en coĂ»te en rĂ©alitĂ© 60 ?" Quand le problĂšme n'est pas technique, il est politique. DĂšs l'annonce d'Elon Musk en 2013, le site Business Insider jouait les Cassandre "Musk assure que l'Hyperloop n'occupera pas beaucoup de terrain. Il l'imagine sur des pylĂŽnes, installĂ©s le long de l'autoroute. Mais mener de tels travaux causera d'importants embouteillages pendant des annĂ©es, Ă©crivait Business Insider. Cela va ĂȘtre difficile Ă  vendre aux gens." Et d'Ă©voquer le tunnel sous la Manche, imaginĂ© Ă  l'Ă©poque napolĂ©onienne et inaugurĂ© en 1994. Pour Eric Vidalenc, spĂ©cialiste des questions Ă©nergĂ©tiques et auteur d'un blog sur le site d'Alternatives Ă©conomiques, l'Hyperloop est l'archĂ©type de la fausse bonne idĂ©e. "On ne peut pas impunĂ©ment voyager Ă  300 km/h et encore plus Ă  1 200 km/h et s’arrĂȘter tous les 10 km", remarque-t-il dans un billet. Dans le futur, "on filerait donc toujours plus vite, entre des villes encore plus grosses et concentrĂ©es, au milieu de dĂ©serts et d’espace ruraux vides. Est-ce vraiment la vision d’amĂ©nagement du territoire que l’on souhaite promouvoir ?" questionne-t-il. En tout cas, pour Elon Musk et ses disciples, ce futur, c'est pour maintenant. En2012, le projet de train Ă  l'hydrogĂšne du Danemark prĂ©pare un projet de construction du premier train d'Europe alimentĂ© Ă  l'hydrogĂšne et utilisant un moteur Ă  combustion interne [20], [21] ; lĂ , dans le cadre du mini-train Hydrogen Pioneer Train de l'UniversitĂ© de Birmingham, un Groupe motopropulseur est aussi mis Ă  l'Ă©chelle pour un test de configuration [22], [23], [24]. Par Perrine Laffon PubliĂ© le 26/05/2022 Ă  1500 Mis Ă  jour le 05/06/2022 Ă  1955 Photo Zeleros Vivre Ă  Barcelone et partir travailler pour la journĂ©e Ă  Paris devrait ĂȘtre possible Ă  l'avenir grĂące Ă  un projet de train futuriste qui permettra de rĂ©duire considĂ©rablement les trajets. Imaginez-vous pouvoir rejoindre les principales agglomĂ©rations europĂ©ennes de maniĂšre ultra-rapide. Un train Ă  trĂšs trĂšs grande vitesse vous permettant de rĂ©aliser des allers retours entre Paris, Berlin ou Madrid dans la mĂȘme journĂ©e. Ce projet surprenant est en cours de dĂ©veloppement grĂące Ă  la technologie de l'Hyperloop. En revanche, il faudra attendre au moins l'annĂ©e 2030 pour que ce nouveau mode de transport rĂ©volutionnaire soit mis en marche. Hyperloop, le transport du futur L'entrepreneur amĂ©ricain Elon Musk, fondateur de la compagnie aĂ©rospatiale SpaceX et directeur gĂ©nĂ©ral de Tesla Motors, a pensĂ© en 2013 un concept de transport rĂ©volutionnaire Hyperloop, un tube gĂ©ant sous pression Ă  l'intĂ©rieur duquel des capsules, qui feraient office de wagons, circuleraient sur des coussins d'air. La propulsion des capsules serait assurĂ©e par des Ă©lectroaimants, permettant d'atteindre une vitesse de km/h. GrĂące Ă  un systĂšme de lĂ©vitation Ă©lectrique Ă  l'intĂ©rieur de tubes, l'Hyperloop dĂ©veloppĂ© par Zeleros transportera des passagers et des marchandises Ă  plus de km/h par heure/ Zeleros Hyperloop transport zĂ©ro Ă©mission et cinq fois plus rapide Ce train du futur, totalement Ă©lectrique, ne produirait pas d'Ă©missions polluantes, et devrait permettre de relier plusieurs villes europĂ©ennes comme s'il s'agissait d'un mĂ©tro ou d'un train rĂ©gional. Pour l'Europe, le grand dĂ©fi de la mobilitĂ© de demain est de pouvoir rĂ©pondre Ă  une demande croissante tout en limitant les Ă©missions polluantes. Alors un mode de transport zĂ©ro Ă©missions et cinq fois plus rapide que l'avion a vraiment de quoi faire rĂȘver. Si l'idĂ©e est enthousiasmante, elle se heurte encore Ă  des contraintes financiĂšres et technologiques Hyperloop ne devrait pas voir le jour avant l'annĂ©e 2030. intĂ©rieur du prototype / Zeleros L'Espagne active dans le projet Dix ans aprĂšs la prĂ©sentation de l'idĂ©e de Musk, le projet Hyperloop est en conception, avec le soutien d'initiatives publiques et privĂ©es. Plusieurs entreprises ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es pour travailler sur le dĂ©veloppement de ce nouveau mode de transport europĂ©en. L'une d'entre elle est espagnole la startup valencienne Zeleros propose un modĂšle de capsule pour transporter les passagers dans l'Hyperloop. L'entreprise a prĂ©sentĂ© un prototype de sa capsule lors de l'Expo Universelle de DubaĂŻ l'annĂ©e derniĂšre. Projet de l'UE The Hyperconnected Europe L'Union EuropĂ©enne a lancĂ© le projet The Hyperconnected Europe, une initiative destinĂ©e Ă  crĂ©er des groupes de travail dans plusieurs villes europĂ©ennes afin de dĂ©velopper ensemble le rĂ©seau Hyperloop europĂ©en. En Espagne, la ville de Zaragoza, qui constituera l'une des premiĂšres stations de l'Hyperloop, fait partie de cette communautĂ© de villes impliquĂ©es dans les premiers essais et recherches, aux cĂŽtĂ©s d'Algesiras, Berlin, Groningen, ou encore Rotterdam. Si le projet trouve les ressources financiĂšres et technologiques nĂ©cessaires, il compterait une dizaine de destinations en Espagne. Perrine Laffon Journaliste et rĂ©dactrice web française Ă  Barcelone. SpĂ©cialiste de la culture locale et nationale. Suivi de l'actualitĂ© catalane, portraits, analyses. PassionnĂ©e de voyages et d'Histoire. .