🩇 Exercice Sur Le Son Enseignement Scientifique 1Ere

ThĂšmeLE SON Enseignement scientifique-Physique. ClĂ©a . 258 Followers. Suivre Physique 1Ăšre. Fiche de rĂ©vision. ThĂšme LE SON Enseignement scientifique-Physique. Voir le contenu. Commentaires (1) Partager. Enregistrer. 203. hey ! ici vous trouverez des fiches sur le son pour comprendre les bases et pourvoir approfondir ensuite en classe. j’espĂšre que ça vous aidera :)
Dans le cadre de l'enseignement scientifique, ton prof de SVT en ligne t'explique dans ce cours niveau lycée premiÚre comment déterminer l'ùge d'un fossile grùce aux isotopes radioactifs. Théorie définition de la demie-vie d'un atome La courbe suivante montre la désintégration du carbone 14 dite de décroissance radioactive. On observe que le nombre d'atomes radioactifs diminue au cours du temps. On définit la demi-vie de cet atome radioactif comme la durée au bout de laquelle il reste la moitié du nombre initial d'atomes ou la moitié de l'activité initiale. Le nombre initial étant de 1, on lit la demi-vie au nombre pointillé rouge soit 5730 ans. Au bout de deux demi-vies, il reste atome ou activité, soit au bout de 11460 ans = 2 x 5730. Et ainsi de suite. Cette courbe est utile pour dater certains fossiles qui ont moins de 60 000 ans soit à peu prÚs 10 fois la demi-vie. Il faut mesurer les atomes de carbone 14 restant dans ce fossile et, gràace à la courbe, on peut connaßtre son ùge. Exercice corrigé sujet sur la radioactivité à Fukushima Lors de la catastrophe survenue en 2011 à Fukushima au Japon, du césium 137 a été rejeté dans l'atmosphÚre. La courbe de décroissance radioactive de cet atome est donnée ci-dessous en terme d'activité mesurée en Becquerel = Bq 1 - Déterminer graphiquement la valeur de la demi-vie du césium 137. 2 - Calculer l'activité restante au bout de deux demi-vies. Vérifier cette valeur graphiquement. REPONSES. 1 - La demi-vie correspond à la durée au bout de laquelle il reste la moitié de l'activité initiale ou la moitié du nombre d'atomes on lit donc l'activité maximale du Césium 137 1000 Bq. Et on lit la durée qui correspond à une activité de 1000/2 = 500 Bq soit 30 ans. 2 - Deux demi-vies correspondent donc à 60 ans. Il suffit alors de lire à partir de la courbe l'activité du Césium 137 à 60 ans soit 250 Bq, ce qui correspond à 500 / 2 ! Superheroes, Superlatives & present perfect - Niveau BrevetComment former et utiliser les superlatifs associés au present perfect en anglais ? Voir l'exercice Condition et hypothÚse en anglaisQuelle est la différence entre "whether" et "if "? Voir l'exercice
Enfin tu termineras par voir comment traiter informatiquement le son et le fonctionnement de l'appareil auditif lorsque nous entendons de la musique. À la fin de ce cours de rĂ©vision du programme de l'enseignement scientifique de Accueil BoĂźte Ă  docs Fiches BoĂźte Ă  docs 12 373 documents en ligne pour vos rĂ©visions et vos examens 9 cours et fiches de rĂ©visions Enseignement scientifique 1Ăšre L avant rĂ©forme bac 2021 1Ăšre enseignementscientifique 1Ăšre exercice corrigĂ© pdf Professional Voice Over Artist (443) 907-6131 | mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste melun doctolib

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LarentrĂ©e 2022 verra la mise en place d'un nouvel enseignement optionnel, Enseignement scientifique et mathĂ©matique, pour la classe de 1 re en voie gĂ©nĂ©rale Ă  raison d’une heure et demie par semaine. L'Ă©quipe d'Indice a donc dĂ©cidĂ© de se mettre au travail pendant l'Ă©tĂ© pour vous proposer un manuel de mathĂ©matiques et vous faciliter la mise en place de ce nouvel

Date Progression Travail Ă  rĂ©aliser Semaine du 02 au 06 Septembre ThĂšme La Terre, la vie et l’évolution du vivant vendredi cours PrĂ©sentation, prise de contact, rĂšgles de vie, programme et matĂ©riel. Exercices de rĂ©vision Semaine du 09 au 13 Septembre vendredi TP groupe2 ActivitĂ© 1 MICROSCOPIE ET THEORIE CELLULAIRE Semaine du 16 au 20 Septembre vendredi TP groupe1 ActivitĂ© 1 MICROSCOPIE ET THEORIE CELLULAIRE Semaine du 23 au 27 Septembre vendredi cours CHAPITRE 1 / UNE STRUCTURE COMPLEXE LA CELLULE I – de l’unitĂ© cellulaire Ă  la thĂ©orie cellulaire A. Invention du microscope optique et premiĂšre observation de cellules B. La cellule comme unitĂ© structurale du vivant C. La thĂ©orie dĂ©mentie de gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e Pour complĂ©ter le cours dĂ©but chap1 correction exercice de rĂ©vision Exercices d'application Semaine du 30 Septembre au 04 Octobre Mardi Informations professeur principal Il est impĂ©ratif que chaque Ă©lĂšve possĂšde son identifiant et son mot de passe enregistrement manuel pour le cours de Mme Lacorre-Chuette mardi 01 octobre de 11h Ă  12 H. jeudi classe entiĂšre Informations professeur principal Rendez -vous Ă  8h30 collecte photos vendredi TP groupe1 ActivitĂ© 2 L’EXPLORATION DES CELLULES Semaine du 07 au 11 Octobre vendredi TP groupe2 ActivitĂ© 2 L’EXPLORATION DES CELLULES Semaine du 14 au 18 Octobre jeudi classe entiĂšre AP professeur principal vendredi cours CHAPITRE 1 / UNE STRUCTURE COMPLEXE LA CELLULE II – l’exploration des cellules A. L’avĂšnement du microscope Ă©lectronique B. La notion de LUCA Exercices d'application Exercices d'application Ă  terminer Vacances de toussaint Semaine du 4 au 8 Novembre vendredi TP groupe2 ActivitĂ© 3 LA PHOTOSYNTHESE Ici, un lien vers un bilan de cours Ă  recopier pas le schĂ©ma 3. APPORTER LA BLOUSE Semaine du 11 au 15 Novembre jeudi AP professeur principal classe entiĂšre AP professeur principal orientation vendredi TP groupe1 ActivitĂ© 3 LA PHOTOSYNTHESE Ici, un lien vers un bilan de cours Ă  recopier pas le schĂ©ma 3. APPORTER LA BLOUSE Semaine du 18 au 22 Novembre vendredi DEVOIR Semaine du 25 au 29 Novembre vendredi TP groupe1 TD4 Utilisation de l'Ă©nergie par les organismes hĂ©tĂ©rotrophes Semaine du 02 au 06 dĂ©cembre Information AP professeur principal Documents concernant l'inscription aux Ă©preuves communes de contrĂŽle continu E3C. Ramener les 3 documents le vendredi 6 dĂ©cembre. - La confirmation d'inscription vĂ©rifiĂ©e. - photocopie de la piĂšce d'identitĂ© du candidat. - photocopie de l'attestation de recensement ou de la journĂ©e de dĂ©fense et de citoyennetĂ©. vendredi TP groupe2 TD4 Utilisation de l'Ă©nergie par les organismes hĂ©tĂ©rotrophes Semaine du 09 au 13 dĂ©cembre AP professeur principal vendredi cours correction du TD4 Chapitre 2 - Une conversion de l’énergie solaire la photosynthĂšse IV- Utilisations de la matiĂšre organique par les ĂȘtres vivants V- À l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, une partie de la matiĂšre organique forme des combustibles fossiles Conclusion Semaine du 16 au 20 dĂ©cembre vendredi TP groupe1 TD Bilan thermique du corps humain + cours Chapitre 3 - Le bilan thermique du corps humain Introduction I° Les apports d’énergie thermique. 2° Les pertes d’énergie thermique. thermolyse Vacances de noĂ«l Semaine du 06 au 10 janvier AP professeur principal Tableau rendez- vous parents vendredi TP groupe2 TD Bilan thermique du corps humain + cours Chapitre 3 - Le bilan thermique du corps humain Introduction I° Les apports d’énergie thermique. 2° Les pertes d’énergie thermique. thermolyse Semaine du 13 au 17 janvier vendredi cours DEVOIR pour vous aidez Chapitre 2 cours pour complĂ©ter votre cours Correction exercice iris Devoir revoir Chapitre 2 Semaine du 20 au 24 janvier AP professeur principal vendredi TP groupe1 correction exercices bilan thermique L’histoire de l’ñge de la terre Introduction I° Les premiĂšres estimations de l’ñge de la Terre + exercice intĂ©grĂ© Semaine du 27 au 31 janvier vendredi TP groupe2 correction exercices bilan thermique L’histoire de l’ñge de la terre Introduction I° Les premiĂšres estimations de l’ñge de la Terre + exercice intĂ©grĂ© Semaine du 03 au 07 fĂ©vrier AP professeur principal groupe 1 vendredi cours Chapitre 4 L’histoire de l’ñge de la terre 2° Les controverses du XIXe siĂšcle 3° Le XXe siĂšcle et l’horloge radioactive + exercices intĂ©grĂ©s Vacances d'HIVER Semaine 09 au 13 mars Informations professeur principal Penser Ă  apporter les fiches de choix des spĂ©cialitĂ©s mardi17 au cours de Mme Lacorre-Chuette. vendredi DEVOIR Revoir Chapitre Le bilan thermique du corps humain + chapitre L’histoire de l’ñge de la terre corrigĂ© exercice 4 et 5 Semaine 16 au 20 mars AP professeur principal COVID 19 Les cours auront lieu Ă  distance Ă  partir du vendredi 20 mars. Le travail Ă  faire sera donnĂ© par l'intermĂ©diaire de ce cahier de texte. Pensez Ă  le consulter rĂ©guliĂšrement aux dates prĂ©vues des sĂ©ances de SVT car j'y dĂ©poserai tous les documents nĂ©cessaires. Pour toutes questions vous pouvez m'envoyer un message Ă  l'adresse suivante vendredi TP groupe Pour travailler le chapitre 4 Entendre la musique vous devez utiliser successivement utiliser - Diapo dĂ©but du cours Intro avec lien vers une vidĂ©o I et II - un lien vers une vidĂ©o diapo commentĂ© de la fin du cours II et IV + conclusion - Faire les exercices - le diaporama du cours complet avec la correction des exercices. Semaine 23 au 27 mars vendredi TP groupe Idem groupe 1 Semaine 30 mars au 3 avril vendredi classe entiĂšre A partir d'aujourd'hui nous commençons une sĂ©rie d'exercices de rĂ©vision sur les diffĂ©rents thĂšmes que nous avons traitĂ©s. Conservez le rythme du calendrier. Voici un premier lot d'exercices en lien ici en pdf et ici au format word. Vous aurez un lien vers la correction des exercices Ă  la prochaine sĂ©ance, ne trichez pas et essayez de rĂ©aliser l'exo avant. Semaines 6 au 17 avril vendredi 6 et 17 groupes correction des exos ici exercice de rĂ©vision n°3 ici word ou en pdf Voici un lien vers la correction de l'exercice. Bonnes vacances . Vacances de PĂąques Semaine 04 au 7 mai vendredi FĂ©riĂ© Semaines 11 au 22 mai Groupes 1 et 2 Bonjour Ă  tous, J'espĂšre que vous allez toujours bien. Suite aux dĂ©cisions du gouvernement, les cours vont se poursuivre Ă  distance jusqu'Ă  au moins dĂ©but juin . TRAVAIL POUR TOUS LES ELEVES un petit jeu pour rĂ©viser vos connaissances de svt POUR LE 29 Mai rĂ©viser le chapitre "entendre de la musique", il y aura un QCM de rĂ©vision en ligne Semaine 25 au 29 mai Classe entiĂšre Cette Ă©valuation sous la forme d'un petit quizz en ligne,est rĂ©alisĂ©e sur le site internet Le fonctionnement du quizz est trĂšs simple, 1. vous vous rendez sur la page en lien ci dessous 2. vous entrez dans l'espace "apprenant" avec le code exercice L5R4XM 3. Ensuite vous rĂ©pondez aux questions et vous n'oubliez pas d'indiquez votre nom 4. vous m'envoyez la copie. Le site vous donnera alors un code copie que vous devrez conserver pour accĂ©der Ă  votre correction correction que je diffuserai aprĂšs avoir corrigĂ© toutes vos copies Ici en lien un tutoriel qui dĂ©taille ces Ă©tapes. vous avez jusqu'Ă  18 h pour le faire Il est prĂ©vu pour durer 30mn grand maximum Ă  partir du moment ou vous les dĂ©butez . Bien entendu la note obtenue est indicative et ne sera pas comptabilisĂ©e dans la moyenne. Semaine du 02 au 12 juin Groupes 2 QCM en ligne sur pronote de 13h Ă  18h relire la leçon avant puis rĂ©aliser le QCM sur pronote - attention vous avez 15 minutes pour le rĂ©aliser Revoir le cours pour QCM "Histoire de l'Ăąge de la Terre" Semaine du 15 juin au 3 juillet Programme terminĂ© C'est fini pour cette annĂ©e! Je vous souhaite de bonnes vacances!

Enseignementscientifique (1Úre / Tale) PremiÚre Spécialité SVT; Terminale spécialité SVT; Search Search. Home » 1ereS. Category Archives: 1ereS. Compteur. 950872 visiteurs. Liens. Blog Mme Chaby. Monlycée.net. Lycée Descartes. ONISEP. Parcoursup. quandjepasselebac. Enseignement scientifique premiÚre : la Terre, un astre singulier (LTAS) 16/05/2022 / Leave a
Date Travail rĂ©alisĂ© en classe Documents Travail personnel 3 septembre PrĂ©sentation de l'enseignement, des objectifs, des mĂ©thodes de travail. Calendrier. 4 septembre Esprit critique sĂ©ance 1 1- CaractĂ©ristiques de l'analyse scientifique 2- Observer oui mais
 ou les limites de nos sens sĂ©ance 1 Pour le 11 septembre traiter l'exemple 4 Ă  l'aide des photos de la page 5 de ce document 10 septembre ThĂšme matiĂšre - Chapitre 1 - Un niveau d’organisation, les Ă©lĂ©ments chimiques Introduction ActivitĂ© 1 - RĂ©partition des Ă©lĂ©ments chimiques dans l’univers, sur Terre et dans les ĂȘtres vivants MatiĂšre - Chapitre 1 11 septembre 3. Un tĂ©moignage n’est pas une preuve mille non plus
 ThĂšme matiĂšre - Chapitre 2 - Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux ActivitĂ© 0 Organisation de la matiĂšre au niveau microscopique Rappels PrĂ©sentation de l'activitĂ© 1. VidĂ©o HygiĂšne Mentale extrait Pour rĂ©viser MatiĂšre - Chapitre 2 Pour le 18 septembre ActivitĂ© 1 partie A question 1, 2 et 3 Exercices 1, 2 et 3ab 17 septembre SVT Chapitre 1 - ActivitĂ© 2 - L’origine des Ă©lĂ©ments chimiques 18 septembre Chapitre 2 - ActivitĂ© 1 - le cuivre, du macroscopique au microscopique
 DĂ©termination de la masse volumique. Lien avec la structure Ă©lectronique. MatiĂšre - Chapitre 2 Connaissances et capacitĂ©s Pour le 25 septembre ActivitĂ© 1 partie B questions 1, 2 et 3 Finir l'exercice 3 24 septembre SVT 25 septembre Chapitre 2 - ActivitĂ© 1 - le cuivre, du macroscopique au microscopique
 B- La masse volumique est-elle en accord avec le type cristallin du cuivre et le rayon des atomes de cuivre ? Simulateur de types cristallins Minusc MatiĂšre - Chapitre 2 - Exercices Pour le 2 octobre Exercices 4, 5 et 6 1er octobre SVT Chapitre 2- ActivitĂ© 3 les cristaux des roches sĂ©dimentaires 2 octobre Correction des exercices 4, 5 et 6. ActivitĂ© 2 Des cristaux plus ou moins compacts
 DĂ©finition et signification de la compacitĂ©, dĂ©termination dans deux cas simples. 8 octobre SVT Chapitre 2- ActivitĂ© 4 les cristaux du vivant 9 octobre DS n°1 physique-chimie Animation CEA, dĂ©couverte de la radioactivitĂ© Pour le 16 octobre Visualiser l'animation ci-contre et rĂ©sumer sur une feuille les Ă©tapes de la dĂ©marche scientifique 15 octobre 16 octobre Remise et correction du DS les points importants Ă  reprendre Chapitre 1 - ActivitĂ© 3 la radioactivitĂ©, un phĂ©nomĂšne alĂ©atoire. MatiĂšre - Chapitre 1 RadioactivitĂ© ActivitĂ© Chapitre 1 RadioactivitĂ© Connaissances et capacitĂ©s Chapitre 1 RadioactivitĂ© Exercices Pour le 6 novembre Finir les questions 1 et 2 de l'activiitĂ© Exercice 1 de la feuille d'exercices relative Ă  la radioactivitĂ© VACANCES 5 novembre SVT 6 novembre Chapitre 1 - ActivitĂ© 3 la radioactivitĂ©, un phĂ©nomĂšne alĂ©atoire. Suite Fichier partagĂ© simulation de la dĂ©sintĂ©gration Exercices 2 et 3 de la feuille d'exercices relative Ă  la radioactivitĂ© 12 novembre SVT 13 novembre Retour sur l'activitĂ© 3. Correction des exercices. Animation CEA, la radioactivitĂ© naturelle pour le 20/11 exercice 4 Sondage sur les sons. 19 novembre SVT 20 novembre Correction des exercices sur la radioactivitĂ© Questions/rĂ©ponses sur thĂšme matiĂšre, explicitation des attendus Introduction du thĂšme "Son et musique, porteurs d'informations" Petit sondage pour faire le point Faire l'activitĂ© 1 de la question 1 Ă  la question 5 26 novembre DS sur l'ensemble du thĂšme matiĂšre 27 novembre ActivitĂ© 1 Vibration, frĂ©quence et note Chapitre 1 Les sons, un phĂ©nomĂšne vibratoire - ActivitĂ©s simulaSON 3 dĂ©cembre SVT 4 dĂ©cembre Remise et correction du DS Suite et fin de l'activitĂ© 1 Ajout de fonctions sinusoĂŻdales de frĂ©quences multiples harmoniSON Chapitre 1 Exercices Exercices 1, 2 et 3 10 dĂ©cembre SVT 11 dĂ©cembre Correction des exercices 1, 2 et 3 ActivitĂ© 2 Vibration d'une corde et note Chapitre 1 Fiche CCM Exercice 4 et 5 17 dĂ©cembre SVT 18 dĂ©cembre Suite et fin de l'activitĂ© 2 ActivitĂ© 3 Le niveau d'intensitĂ© sonore DM n°2 Finir l'activitĂ© 3 DM n°2 ci-contre VACANCES 8 janvier Correction des exercices du chapitre 1 15 janvier Chapitre 2 La musique ou l’art de faire entendre les nombres Bilan du sondage introductif ActivitĂ© 1 Vibration, frĂ©quence et note Chapitre 2 - ActivitĂ©s 29 janvier ActivitĂ© 2 La gamme de Pythagore ou le cycle des quintes Chapitre 2 Exercices Chapitre 2 Fiche CCM Les gammes Science Ă©tonnante 22 janvier Devoir surveillĂ© 40 min Suite de l'activitĂ© 2 Exercice 1 du chapitre 2 29 janvier Correction du DS ActivitĂ© 3 La gamme au tempĂ©rament Ă©gal » ou Ă  intervalles Ă©gaux Exercices 2 Ă  4 du chapitre 2 5 fĂ©vrier Correction des exercices du chapitre 2 / Bilan 12 fĂ©vrier Chapitre 3 Le son, une information Ă  numĂ©riser ActivitĂ© 1 La numĂ©risation d’un signal sonore Chapitre 3 - ActivitĂ©s Finir l'activitĂ© 1 si besoin ActivitĂ© 2 19 fĂ©vrier Fin de l'activitĂ© 1 ActivitĂ© 2 Taille d’un fichier ActivitĂ© 3 Compression d’un fichier Chapitre 3 Exercices Chapitre 3 Fiche CCM Animation numĂ©risation Faire les exercices du chapitre 3 VACANCES 10 mars Devoir d'une heure sur le thĂšme "Son et musique" 11 mars Correction des exercices du chapitre 3. Introduction au thĂšme "La Terre, un astre singulier". PĂ©riode confinĂ©e Pour doubler toutes les informations sur le travail Ă  faire, pour visualiser en vidĂ©o les corrections des activitĂ©s ou des exercices, pour poser des questions, voir le serveur Discord de la classe. Une sĂ©ance synchrone chaque mercredi 10h-11h sur ce lien Classe virtuelle ActivitĂ© 1 Ă  rendre pour le mardi 24 mars Terre Chapitre 1 ActivitĂ©s 1 et 2 Animation MĂ©thode d'EratosthĂšne Animation Mesure du mĂ©ridien Terre Chapitre 1 Fiche CCM Terre Chapitre 1 L'essentiel Terre Chapitre 1 ActivitĂ© 3 Animation Longitude et Latitude Chapitre 3 Terre Chapitre 3 ActivitĂ©s VidĂ©o de l'activitĂ© 1 Animation 1 Mouvement de la Lune Animation 2 Terre Chapitre 3 Fiche CCM ActivitĂ© 1 Ă  rendre pour le mardi 24 mars Pour lundi 30 au soir au plus tard ActivitĂ© 2 Envoi possible par mail ou Discord Pour lundi 13 avril au plus tard Finir l'activitĂ© 3 Pour lundi 4 mai ActivitĂ©s 1 et 2 du chapitre 3 qui seront corrigĂ©s en classe virtuelle le mercredi 6 mai VACANCES mercredi 6 mai Retour suur le chapitre 3. Correction de l'activitĂ© 1 Devoir_Terre Sur les phases de la Lune de 2'50 Ă  6'20 Pour mercredi 13 devoir ci-contre mercredi 13 mai Retour sur le mouvement et les phases de la Lune activitĂ© 2 Introduction ThĂšme Soleil VidĂ©o de l'activitĂ© 1 de 9'50 Ă  12' Soleil Chapitre 1 ActivitĂ© 1 Correction du devoir maison sur la Terre Pour mercredi 20 ActivitĂ© 1 du chapitre 1 ThĂšme Soleil mercredi 20 mai Correction du devoir sur la Terre Chapitre 1 - ThĂšme Soleil ActivitĂ© 1 Le Soleil, origine de l’énergie Soleil Chapitre 1 Fiche CCM Animation Spectre du corps noir Pour mercredi 28 activitĂ© 2 du chapitre 1 Soleil mercredi 28 mai ActivitĂ© 2 La lumiĂšre Ă©mise par le Soleil Introduction Ă  l'activitĂ© 3 Soleil Chapitre 1 la totalitĂ© Animation qui rĂ©sume toute l'activitĂ© 3 ! Animation Ensoleillement en cours d'annĂ©e Pour mercredi 3 juin activitĂ© 3 du chapitre 1 Soleil Vous pouvez me l'envoyer pour une correction individualisĂ©e ! mercredi 3 juin Correction de l'activitĂ© 3 Puissance solaire reçue et climat mercredi 10 juin Chapitre 2 Le bilan radiatif terrestre ActivitĂ© 1 Ce que donne le Soleil Ă  la Terre
 Soleil Chapitre 2 activitĂ©s 1 et 2 Soleil Chapitre 2 Fiche CCM L'albĂ©do Pour mercredi 17 juin activitĂ© 2 du chapitre 2 Soleil on peut s'adier de la vidĂ©o ci-contre Vous pouvez me l'envoyer pour une correction individualisĂ©e ! mercredi 17 juin Soleil Chapitre 2 en totalitĂ© mercredi 24 juin VACANCES

sujetszéro en classe de premiÚre pour le baccalauréat 2021. Tutoriels, data sheets, exemples de programmes Python et Arduino : page "Lycées 4.0". Diaporama présenté aux journées de

Des chapitres conçus en Ă©troite collaboration par des auteurs de diffĂ©rentes disciplines SVT, Physique-Chimie et MathĂ©matiques Un point " DĂ©jĂ  vu ; dĂ©jĂ  su ? " pour entamer chaque chapitre et valider les prĂ©requis Des activitĂ©s variĂ©es , adaptĂ©es au niveau de tous les Ă©lĂšves suivant ou non un enseignement de spĂ©cialitĂ© scientifique Une mise en scĂšne attrayante de l' histoire des sciences Des exercices et cartes mentales pou prĂ©parer le contrĂŽle continu du Bac Auteurs Caroline EscuyerAnnie BousquetGianni ColamonicoPascal LetardMarie-Anne BonneauCĂ©dric CarlierLaurence DibonJean-Luc GomezChristophe GouchetEmmanuelle GuerraPascal SauvageFrançois SchlosserFabrice TaveraRose-Marie VigreuxJean-Nicolas BeiselOlivier DequinceyDominique LarrouyForfait de mise Ă  disposition rĂ©servĂ© aux enseignants de la mĂȘme matiĂšre et de la mĂȘme classe que l'ouvrage. Le forfait s'applique ou non en fonction des informations renseignĂ©es dans votre enseignant Et sinon...Votre Ă©tablissement peut commander chez un libraire Vos outils numĂ©riques offertsVous utilisez cet ouvrage avec vos Ă©lĂšves ? Vos outils numĂ©riques sont offerts ! Le manuel numĂ©rique Ă©lĂšve simplifiĂ© et accessible en ligne ComplĂ©ments pĂ©dagogiquesSite collection Guide pĂ©dagogique Ce manuel est disponible en accĂšs libre... Nous mettons Ă  votre disposition une version numĂ©rique du manuel, toujours accessible en ligne !✔ Gratuit✔ Sans identifiant, ni codes d'accĂšs✔ Toute l'annĂ©e✔ 24h/24, 7j/7✔ Pour l'enseignant et les Ă©lĂšvesPratique en cas d'oubli du manuel papier Autres supports de la collection Toute la collection Enseignement scientifique
ThĂšme1 - Une longue histoire de la matiĂšre Ă  l'Ă©chelle de l'univers 1006 - Voici 2 statues que vous pouvez voir au musĂ©e du 933 - Une cellule animale est une cellule eucaryote, 1009 - Le Ce site utilise Matomo. En continuant Ă  naviguer sauf refus explicite, vous nous autorisez Ă  dĂ©poser un cookie Ă  des fins de mesure d'audience pas d'utilisation publicitaire ni de revente des donnĂ©es, conservation des cookies pendant 13 mois. AccepterRefuser En prĂ©vision de la rentrĂ©e prochaine, des travaux sont en cours sur la page. Pour consulter les documents des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, veuillez sĂ©lectionner l'annĂ©e scolaire souhaitĂ©e Les documents par thĂšmes Une longue histoire de la matiĂšre Le Soleil, notre source d'Ă©nergie La Terre, un astre singulier Son et musique, porteurs d'information Toute l'annĂ©e de PremiĂšre Livre de Physique-Chimie en PremiĂšre Ce document contient l'ensemble des cours et exercices corrigĂ©s de PremiĂšre. À venir... SĂ©quence ThĂšme Documents Un niveau d’organisation les Ă©lĂ©ments chimiques Une longue histoire de la matiĂšre Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Une longue histoire de la matiĂšre Le rayonnement solaire Le Soleil, notre source d'Ă©nergie La forme de la Terre La Terre, un astre singulier La Terre dans l Univers La Terre, un astre singulier Le son, phĂ©nomĂšne vibratoire Son et musique, porteurs d'information La musique ou l’art de faire entendre les nombres Son et musique, porteurs d'information Le son, une information Ă  coder Son et musique, porteurs d'information ModifiĂ© le 26/06/2022 104235
RĂ©pondre 2 on une question : Bonjour, j’aurai besoin d’aide pour cet exercice d’enseignement scientifique de 1Ăšre s’il vous plaĂźt ! Merci d’avance pour votre aide :) Le coyote Canis latrans est une espĂšce de canidĂ©s essentiellement prĂ©sente en AmĂ©rique du Nord. Le terme Canis latrans signifie en français chien aboyeur car le coyote est rĂ©putĂ© pour ses hurlements
Enseignement scientifique de premiĂšre – Partie 4 – Son et musique, porteurs d’information – – Le son, phĂ©nomĂšne vibratoire Qu’est-ce qu’un son ?Les sons pursFrĂ©quences des sons purs audiblesLes sons composĂ©sFrĂ©quence fondamentaleHarmoniques d’un son composĂ©Spectre d’un sonSon produit par un instrumentIntensitĂ© sonoreNiveau d’intensitĂ© sonoreSeuils d’audibilitĂ©, de danger et de douleurSon produit par une corde vibrante Qu’est-ce qu’un son ? Un son est une onde mĂ©canique qui consiste en une variation pĂ©riodique de pression se propageant dans un milieu matĂ©riel air, eau, verre
 Les couches d’air oscillent lorsqu’elles transmettent un son elles s’écartent temporairement de leur position initiale avant d’y revenir mais globalement il n’y a pas de transport de matiĂšre. Par contre la propagation d’un son s’accompagne d’une propagation d’énergie celle de la source qui l’a produit. Nous pouvons entendre un son grĂące Ă  notre systĂšme auditif le tympan capte les sons il dĂ©tecte les variations pĂ©riodiques de pression et les transmet Ă  l’oreille interne oĂč le cellules ciliĂ©es les convertissent en signal nerveux transmis au cerveau. Pour une description plus dĂ©taillĂ©e de la nature d’un son voir cours de seconde Emission et perception d’un son » Les sons purs DĂ©finition On peut de qualifier de pur » un son caractĂ©risĂ© par une seule frĂ©quence f » et une seule pĂ©riode T ». Si un son est pur alors son amplitude obĂ©it Ă  une loi sinusoĂŻdale » L’enregistrement d’un tel son donne une courbe caractĂ©ristique exprimable Ă  l’aide d’une fonction mathĂ©matique sinus » constituĂ©e d’une succession de vagues » positives au-dessus de l’axe horizontal du temps et de vagues nĂ©gatives au-dessous de l’axe horizontal de durĂ©es toutes identiques Enregistrement sinusoĂŻdal Une oscillation correspond Ă  un motif Ă©lĂ©mentaire qui associe une vague » positive et une vague » nĂ©gative. Motif d’une courbe sinusoĂŻdale La durĂ©e du motif Ă©lĂ©mentaire correspond Ă  la pĂ©riode T » du son pur. La pĂ©riode d’un son pur peut donc ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  partir de l’enregistrement d’un son en dĂ©terminant la durĂ©e d’une oscillation. La frĂ©quence f » d’un son pur correspond au nombre de vibration par seconde, on peut l’exprimer comme l’inverse de la pĂ©riode grĂące Ă  la formule suivante oĂč f est la frĂ©quence en Hertz HzT est la pĂ©riode en seconde s Par exemple Inversement cette relation peut ĂȘtre modifiĂ©e pour permettre de dĂ©terminer la valeur de la pĂ©riode Ă  partir de la frĂ©quence FrĂ©quences des sons purs audibles Le systĂšme auditif humain a ses limites, il ne permet de percevoir que des sons dont la frĂ©quence est comprise dans un intervalle limitĂ©. En gĂ©nĂ©ral on peut faire l’approximation que les sons audibles ont une frĂ©quence allant de 20 Hz Ă  20 000 Hz Les sons de frĂ©quence infĂ©rieure Ă  20 Hz sont appelĂ©s infrasons »Les sons de frĂ©quence supĂ©rieure Ă  20 000 Hz sont appelĂ©s ultrasons » Un son pur peut ĂȘtre par exemple produit par un diapason ou par une enceinte. Les sons composĂ©s Un son est dit composĂ© ou complexe s’il est caractĂ©risĂ©s par plusieurs frĂ©quences et donc aussi plusieurs pĂ©riodes de vibration. Un son composĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme l’addition de plusieurs sons pur. Si l’on compare le domaine du son Ă  celui de la lumiĂšre alors le son pur est l’analogue d’une lumiĂšre monochromatique tandis qu’un son composĂ© est l’analogue d’une lumiĂšre polychromatique. L’enregistrement d’un son composĂ© donne une courbe toujours pĂ©riodique mais qui n’est plus sinusoĂŻdale. Exemple d’enregistrement de son composĂ© FrĂ©quence fondamentale DĂ©finition La frĂ©quence fondamentale d’un son composĂ© correspond Ă  la plus petite frĂ©quence de vibration qui le caractĂ©rise. On la note souvent f0. Sur le graphique d’un enregistrement sonore la frĂ©quence fondamentale est celle associĂ©e au motif Ă©lĂ©mentaire. Harmoniques d’un son composĂ© DĂ©finition Les harmoniques sont les frĂ©quences caractĂ©ristiques des vibrations d’un son composĂ©s dont les valeurs sont supĂ©rieures Ă  celle de la frĂ©quence fondamentale. Chaque harmonique possĂšde une valeur qui est un multiple entier de la frĂ©quence fondamentale La premiĂšre harmonique a une frĂ©quence f1 = 2 x f0 La deuxiĂšme harmonique a une frĂ©quence f2 = 3 x f0 La troisiĂšme harmonique a une frĂ©quence f3 = 4 x f0 La quatriĂšme harmonique a une frĂ©quence f4 = 5 x f0 etc Par exemple un son composĂ© de frĂ©quence fondamentale f0 = 220 Hz a des harmoniques de frĂ©quences 440 Hz, 660 Hz, 880 Hz, 1100 Hz
. Spectre d’un son DĂ©finition Le spectre d’un son est un graphique indiquant sa frĂ©quence fondamentale ainsi celles de ses harmoniques en prĂ©cisant leurs amplitudes relatives. Le spectre est donc un graphique dont l’axe abscisses indique des frĂ©quences en Hzdont l’axe des ordonnĂ©es peut indiquer une amplitude, une intensitĂ© sonore, un niveau d’intensitĂ©, un pourcentage..comportant une barre verticale pour chaque frĂ©quence fondamentale ou harmonique Le spectre d’un son composĂ© aura la forme suivante spectre d’un son composĂ© La frĂ©quence la plus faible correspond Ă  la frĂ©quence fondamentale f0 Les autres frĂ©quences sont celles des harmoniques, elles sont des multiples de la frĂ©quence fondamentale. Le spectre d’un son pur aura toujours l’aspect suivant spectre d’un son pur Il ne comporte par dĂ©finition toujours qu’une seule frĂ©quence. Son produit par un instrument Richesse d’un son les instruments de musiques produisent tous des sons composĂ©s qui sont perçus comme d’autant plus riches » que le nombre des harmoniques est important. Le timbre chaque instrument se caractĂ©rise par son timbre qui dĂ©pend du nombre et de l’amplitude relative des harmoniques. En raison du timbre propre Ă  chaque instrument musical la mĂȘme note jouĂ©e par deux instruments diffĂ©rents est perçue de maniĂšre diffĂ©rente Les spectres de cette note sont diffĂ©rents, ils comportent la mĂȘme frĂ©quence fondamentale et les mĂȘmes frĂ©quences harmoniques mais les amplitudes relatives sont enregistrements de ces notes comportent des motifs de mĂȘme pĂ©riode mais de formes diffĂ©rentes. IntensitĂ© sonore L’intensitĂ© sonore est une grandeur notĂ©e I comme IntensitĂ© qui s’exprime en watt par mĂštre carrĂ© Elle traduit la puissance transmise par un son plus l’intensitĂ© sonore est Ă©levĂ©e et plus le son est fort ». L’intensitĂ© sonore est proportionnelle Ă  la puissance de la source sonore. Une source de puissance deux fois plus Ă©levĂ©e permet de produire un son d’intensitĂ© deux fois plus Ă©levĂ©e, une source de puissance dix fois plus Ă©levĂ©e permet de produire un son d’intensitĂ© dix fois plus Ă©levĂ©e etc. C’est une grandeur additive. Si un point de l’espace reçoit un son d’intensitĂ© I1 et un son d’intensitĂ© I2 alors l’intensitĂ© sonore totale est Itot = I1 + I2 Si un point de l’espace reçoit des sons d’intensitĂ© I1, I2, I3 alors l’intensitĂ© sonore totale est Itot = I1 + I2 + I3 etc Plus la distance par rapport Ă  la source sonore est Ă©levĂ©e et plus l’intensitĂ© sonore est faible Si une source sonore diffuse sa puissance P dans toutes les directions de l’espace alors un point situĂ© Ă  une distance d » de cette source reçoit un son d’intensitĂ© I tel que D’aprĂšs cette relation l’intensitĂ© sonore est inversement proportionnelle au carrĂ© de la distance Ă  la source si la distance est multipliĂ©e par 2 » alors l’intensitĂ© est divisĂ©e par 22 = 4, si la distance est multipliĂ©e par 3 alors l’intensitĂ© et divisĂ©e par 32= 9 etc Il n’est pas possible de percevoir des sons dont l’intensitĂ© est infĂ©rieure Ă  la valeur I0 = 10-12 La valeur I0 = 10-12 constitue le seuil d’audibilitĂ© Niveau d’intensitĂ© sonore L’intensitĂ© sonore prend des valeurs dont les ordres de grandeurs trĂšs diffĂ©rents de 10-12 Ă  environ 1 c’est en partie pour Ă©viter cet inconvĂ©nient qu’a Ă©tĂ© dĂ©finie une autre grandeur le niveau d’intensitĂ© sonore. Le niveau d’intensitĂ© sonore se note L » et a pour unitĂ© le Bel » de symbole B, nĂ©anmoins il est presque systĂ©matiquement exprimĂ© a l’aide d’une de ses unitĂ©s dĂ©rivĂ©es le dĂ©cibel de symbole dB. Tout comme l’intensitĂ© sonore qui sert Ă  le dĂ©finir le niveau d’intensitĂ© sonore traduit la force » avec laquelle est perçue un son. Le niveau d’intensitĂ© sonore est dĂ©fini par la formule suivante oĂč I est l’intensitĂ© sonore du son en watt par mĂštre carrĂ© est le seuil d’audibilitĂ© I0 = 10-12 L est niveau d’intensitĂ© sonore en dĂ©cibel dB Cette formule fait intervenir la fonction mathĂ©matique logarithme dĂ©cimal Ă  ne pas confondre avec la fonction logarithme nĂ©pĂ©rien, elle correspond Ă  la fonction rĂ©ciproque de la fonction puissance de 10. Voici quelques unes de ces propriĂ©tĂ©s pouvant ĂȘtre utiles. Log xa = a x Log x Exemples Log 26 = 6 x Log 2Log 102 = 2 x Log 10 Si Log x = a alors x = 10a Exemples si log x = 6 alors x = 106 si log x = -10 alors x = 10-10 Log a x b = Log a + Log b Exemples Log 2 x a = Log 2 + Log a Log 10 x 5 = Log10 + Log 5 Il est Ă©galement possible de dĂ©terminer l’intensitĂ© sonore Ă  partir du niveau d’intensitĂ© Seuils d’audibilitĂ©, de danger et de douleur Le seuil d’audibilitĂ© DĂ©finition Le seuil d’audibilitĂ© correspond Ă  la plus faible intensitĂ© sonore pour laquelle un son peut ĂȘtre entendu. On admet comme valeur du seuil d’audibilitĂ© I0 = 10-12 Il correspond Ă  un niveau d’intensitĂ© sonore L = 0 Le seuil de douleur DĂ©finition Le seuil de douleur correspond Ă  la valeur d’intensitĂ© sonore Ă  partir de laquelle le son provoque une douleur. La valeur gĂ©nĂ©ralement attribuĂ©e au seuil de douleur est une intensitĂ© sonore d’un watt. Seuil de douleur, intensitĂ© sonore I = 1 Elle correspond Ă  un niveau d’intensitĂ© sonore que l’on peut dĂ©terminer grĂące Ă  la formule liant ces deux grandeurs L = 10 x 12 L = 120 dB Seuil de douleur, niveau d’intensitĂ© sonore L = 120 dB Son produit par une corde vibrante Les instruments Ă  corde guitare, harpe, piano, violon produisent des sons grĂące Ă  la vibrations de cordes. La frĂ©quence du son produit par une corde dĂ©pend de trois facteurs sa longueur, sa masse linĂ©ique et la tension exercĂ©e sur cette corde. La longueur de la corde Elle correspond Ă  la distance qui sĂ©pare les deux extrĂ©mitĂ©s fixes de la corde. Plus cette cette longueur Ă©levĂ©e plus le rythme des vibrations est lent ce qui correspond Ă  une diminution de frĂ©quence. Pour ĂȘtre plus prĂ©cis la frĂ©quence de vibration est inversement proportionnelle Ă  la longueur de la corde Si une corde est deux fois plus longue qu’une autre et que les autres caractĂ©ristiques sont identiques alors la frĂ©quence est deux fois plus une premiĂšre corde a une longueur trois fois plus Ă©levĂ©e qu’une seconde alors la premiĂšre corde Ă  une frĂ©quence de vibration trois fois plus faible que la seconde etc Lorsque la longueur de vibration d’une corde augment sa frĂ©quence diminue La masse linĂ©ique La masse linĂ©ique ou masse linĂ©aire souvent note ÎŒ lettre grecque micro correspond Ă  la masse d’un corps linĂ©aire par une unitĂ© de longueur. Si une corde a une masse m » et une longueur L » alors sa masse linĂ©ique est avec ÎŒ en kilogramme par mĂštre m en kilogramme kg et L en mĂštre m. Si par exemple une corde de longueur 82 cm a une masse de 56 g alors sa masse linĂ©ique a pour valeur ÎŒ = 0,056 / 0,82 ÎŒ =0,068 Plus la corde est lourde » et plus sa vibration est lente par consĂ©quent Plus la masse linĂ©ique d’une corde est Ă©levĂ©e et plus la frĂ©quence de vibration est faible. Tension exercĂ©e sur la corde Elle correspond Ă  la force exercĂ©e sur la corde pour la tendre, on la note souvent T » et elle s’exprime en Newton comme toutes les forces. Plus cette tension est important et plus la vibration de la corde est rapide, par consĂ©quent Plus la tension exercĂ©e par sur la corde est importante et plus sa frĂ©quence de vibration est Ă©levĂ©e. A rĂ©viser avant d’aborder ce cours Cours de seconde Emission et perception d’un son Fiche de cours Les ondesLes ondes sonoresLes phĂ©nomĂšnes pĂ©riodiquesLa pĂ©riodeLa frĂ©quence Les autres cours d’enseignement scientifique niveau seconde Le rayonnement solaire
poemesur l'etre aimé ; derriÚre les barreaux saison 1 egybest; salaire maroquinier louis vuitton; test pour connaßtre son don spirituel; psychologie d'un homme amoureux; qui est outa napishtim dans gilgamesh; william smith hawking; exercices corrigés enseignement scientifique 1ere. concert jul lyon 2021 Publié le 5 juin 2022
Enseignements communs Français Le programme de premiĂšre poursuit les objectifs d’instruction et d’éducation de l’ensemble du cursus scolaire et notamment, la consolidation des compĂ©tences fondamentales d’expression Ă©crite et orale et la constitution d’une culture personnelle. Histoire-gĂ©ographie Le programme de premiĂšre propose des thĂ©matiques plus larges et ouvertes qu’en seconde. Dans la perspective des Ă©tudes supĂ©rieures, ce sont les compĂ©tences d’analyse et de rĂ©flexion qui sont particuliĂšrement travaillĂ©es. Langues vivantes Tout au long de la scolaritĂ©, l’enseignement de l’anglais vise plusieurs capacitĂ©s Ă©couter et comprendre l’anglais, s’exprimer oralement en continu dans cette langue, prendre part Ă  une conversation en anglais, lire et comprendre l’anglais, Ă©crire, rĂ©agir et dialoguer. Education physique et sportive L’EPS vise Ă  dĂ©velopper par la pratique sportive les compĂ©tences de dĂ©veloppement de la motricitĂ©, d’appropriation de mĂ©thodes, de rĂšgles et d’entretien de la condition physique. Enseignement moral et civique Le programme d’éducation morale et civique EMC poursuit trois finalitĂ©s qui sont intimement liĂ©es entre elles respecter autrui, acquĂ©rir et partager les valeurs de la RĂ©publique et construire une culture civique. Enseignement scientifique En enseignement scientifique, le programme de premiĂšre vise Ă  enrichir une culture scientifique gĂ©nĂ©rale Ă  tous les Ă©lĂšves. Il est Ă©galement un point de dĂ©part pour l’approfondissement des Ă©lĂšves souhaitant s’orienter vers des Ă©tudes scientifiques. Enseignements de spĂ©cialitĂ© MathĂ©matiques Physique-chimie Sciences de la Vie et de la Terre Sciences Ă©conomiques et sociales Histoire gĂ©ographie, gĂ©opolitique et sciences politiques HumanitĂ©s, littĂ©rature et philosophie Langues, littĂ©ratures et cultures Ă©trangĂšres et rĂ©gionales NumĂ©rique et sciences informatiques Sciences de l’ingĂ©nieur LittĂ©rature, langues et cultures de l’AntiquitĂ© Arts Organisation Enseignements communs DurĂ©e hebdomadaire moyenne Français 4h00 Histoire – GĂ©ographie 3h00 Langues vivantes A et B 4h30 Éducation physique et sportive 2h00 Enseignement moral et civique 0h30 Enseignement scientifique 2h00 Enseignements de spĂ©cialitĂ© 3 matiĂšres 12h00
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Cours de premiĂšre S Ces cours ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s pour la premiĂšre fois au cours de l'annĂ©e 2004/2005, ils sont donc conformes au programme en vigueur Ă  ces dates. Merci encore Ă  mes collĂšgues pour l'aide dans la prĂ©paration de ces cours. Voici les livres utilisĂ©s pour les exercices Pour la chimie le 1Ăšre S de chez Nathan collection TOMASINO. Pour la physique le 1Ăšre S de chez Bordas collection GALILEO. Pour rechercher un mot dans la page, utilisez la fonction de votre navigateur Ctrl + F Voici des petits liens pour vous repĂ©rer dans la page Partie chimie Partie physique Partie contrĂŽles Quelques liens "en vrac" Un document important Ă  mon sens, sur les grandeurs physiques et leur unitĂ©s lycĂ©e Pascal de Colmar Grandeurs physiques et unitĂ©s Les nouveaux pictogrammes de sĂ©curitĂ© arrivent Nouveaux pictogrammes de chimie doc n°1 doc n°2 doc n°3 Retour en haut de la page Fichiers Commentaires 1-Mesure de quantitĂ© de matiĂšre + ActivitĂ© documentaire prof + ActivitĂ© documentaire Ă©lĂšve Plusieurs formules pour dĂ©terminer une quantitĂ© de matiĂšre Ă  partir d'une masse, d'un volume, d'une concentration, d'un volume sanguine des exemples de mesures. TP N°1 Bilan de matiĂšre-Ă©lĂšve + TP N°1 Bilan de matiĂšre-prof Quelle est l'Ă©quation de la rĂ©action de dĂ©composition thermique de l'hydrogĂ©nocarbonate de sodium NaHCO3 ? rĂ©ponse par l'expĂ©rience et par la rĂ©alisation de tableaux d'avancement 2-Les solutions Ă©lectrolytiques + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 + Fiche Ă©lĂšve 3 + Fiche Ă©lĂšve 4 + Voir une animation ici ! Mise en solution d'un solide ionique Ă©quation de dissolution ; concentration molaire d'un solution ionique et des espĂšces dissoutes ; mise en solution d'un liquide, d'un gaz ; caractĂšre dipolaire ; Ă©lectronĂ©gativitĂ© ; solvatation des ions ; Ă©lectrolyte TP N°2 suivi d'une transformation par mesure de pression-Ă©lĂšve + TP N°2 suivi d'une transformation par mesure de pression-prof TP N°2bis MĂȘme principe que le TP prĂ©cĂ©dent avec une autre rĂ©action + TP N°2bis correction RĂ©action entre le magnĂ©sium Mg et l'acide chlorhydrique H3O+ validation des rĂ©sultats Ă  partir d'une mesure de la pression de H2 formĂ© OU mĂȘme style de TP en prenant comme base la rĂ©action entre l'hydrogĂ©nocarbonate de sodium et l'acide Ă©thanoĂŻque 3-Suivi d'une transformation chimique + Fiche Ă©lĂšve mĂ©thode gĂ©nĂ©rale + Fiche Ă©lĂšve application Tableau d'avancement ; avancement maximal ; rĂ©actif limitant ; exemples TP N°3 Ă©chelle de teinte-Ă©lĂšve +TP N°3 Ă©chelle de teinte-prof + TP N°3 Ă©chelle de teinte-correction Trouver le % en cuivre d'une piĂšce de 10 centimes de franc grĂące Ă  une Ă©chelle de teinte en solution de CuSO4 4-La conductimĂ©trie + Voir une animation ici ! RĂ©sistance et conductance facteurs influençant la conductance G ; cellule conductimĂ©trique ; conductivitĂ© ; conductivitĂ© molaire ionique TP N°4 ConductimĂ©trie et concentration-Ă©lĂšve + TP N°4 conductimĂ©trie et concentration-prof Courbe d'Ă©talonnage conductimĂ©trique de solution de chlorure de sodium NaCl trouver la concentration d'un sĂ©rum physiologique TPN°5 additivitĂ© des conductances-Ă©lĂšve + TP N°5 additivitĂ© des conductances-prof A partir de la mesure de conductance de trois solutions ioniques, trouver la conductance de la troisiĂšme par combinaison linĂ©aire 5- Les rĂ©actions acido-basiques + Fiche Ă©lĂšve Exemples de rĂ©actions dĂ©finition acide et base selon Brönsted ; Indicateur colorĂ© le BBT ; couples acide-base ; les couples de l'eau TP N°6 rĂ©actions acido-basiques + TP N°6 rĂ©actions acido-basiques-prof OU TP N°6 Utilisez vos bases pour bien choisir-Ă©lĂšve + TP N°6 utilisez vos bases pour bien choisir-prof + TP N°6 utilisez vos bases pour bien choisir-correction Plusieurs exemple de rĂ©action acide-base ; quelques indicateurs colorĂ©s classiques BBT, phĂ©nolphtalĂ©ine et hĂ©lianthine OU Choisir les bons couples d'indicateurs colorĂ©s Ă  mettre dans des Ă©quations, et reconnaĂźtre des courbes conductimĂ©triques 6-Les rĂ©actions d'oxydorĂ©duction + Fiche Ă©lĂšve Exemples de rĂ©action dĂ©finition oxydant et rĂ©ducteur ; analogie aux acides-bases ; oxydant et rĂ©ducteur dans la classification ; couples oxydorĂ©ducteurs TP N°7 rĂ©actions d'oxydorĂ©ductions + TP N°7 rĂ©actions d'oxydorĂ©ductions-correction OU TP N°7 RĂ©actions acido-basique et d'oxydorĂ©duction +Fichier prof Des exemples trĂšs classiques de rĂ©action oxydant rĂ©ducteur OU analogie entre acide-base et oxydant-rĂ©ducteur 7-Les dosages + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 + Fiche Ă©lĂšve 3 + Voir une animation ici ! Principe et montage expĂ©rimental d'un dosage ; dosage direct ou indirect ; rĂ©action de dosage ; repĂ©rage de l'Ă©quivalence ; rĂ©sultat d'un dosage concentration d'une solution ou quantitĂ© de matiĂšre d'une espĂšce TP N°8 Dosages colorimĂ©triques et conductimĂ©triques-Ă©lĂšve + TP N°8 Dosages colorimĂ©triques et conductimĂ©triques-correction Dosage conductimĂ©trique d'un dĂ©tartrant de cafetiĂšre et titrage du diiode par les ions thiosulfate RĂ©visions 2nde atomes et molĂ©cules configuration Ă©lectronique ; rĂšgles du duet et de l'octet ; formation d'ions et de molĂ©cules ; modĂšle de Lewis de la liaison covalente 8-Introduction Ă  la chimie organique + Act doc Qu'est-ce que la chimie organique ; chimie du carbone ; origine photosynthĂšse, pĂ©trole et gaz naturel TP N°9 ÉlĂ©ments chimiques dans les molĂ©cules organiques Pyrolyse ; combustion ; rappels de chimie organique construction de molĂ©cules, isomĂ©rie, notion de famille 9-Le squelette carbonĂ© + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 Les chaĂźnes carbonĂ©es ouvertes, fermĂ©es, cycliques, linĂ©aires, ramifiĂ©es, saturĂ©es, insaturĂ©es ; groupes caractĂ©ristiques ; diffĂ©rentes formules brute, dĂ©veloppĂ©e, semi-dĂ©veloppĂ©e, topologique ; nomenclature alcanes et alcĂšnes ; isomĂ©rie chaĂźne, position, fonction, Z,E ; distillation fractionnĂ©e TP N°10 Jeu de cartes des familles organiques + Jeu de cartes Jeux des sept familles des molĂ©cules organiques construire les cartes avec la nomenclature des molĂ©cules et leur reprĂ©sentation semi-dĂ©veloppĂ© et topologique puis jouer 10-Modification du squelette carbonĂ© + Fiche Ă©lĂšve Craquage ; dĂ©shydrogĂ©nation ; ramification ; cyclisation ; alkylation ; polyaddition nylon TP N°11 Oxydation des alcools + Correction Les diffĂ©rentes classes d'alcool et leur oxydation respectives si possible ; tests des familles ; rĂ©actions d'oxydorĂ©duction avec les molĂ©cules organiques 11-Les groupes caractĂ©ristiques + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 + Fiche exercices + Correction fiche exercices Alcool ; Acide carboxylique ; AldĂ©hyde ; CĂ©tone ; Amine ; ComposĂ© halogĂ©nĂ© X = F, Cl, Br, I ; tests caractĂ©ristiques des alcĂšnes, des dĂ©rivĂ©s halogĂ©nĂ©s, 2,4 DNPH pour les composĂ©s carbonylĂ©s, Liqueur de Fehling pour les aldĂ©hydes, rĂ©actif de Tollens ou rĂ©actif de Schiff TP N°13 SynthĂšse de conservateur acide benzoĂŻque OU TP N°13 SynthĂšse d'un dĂ©rivĂ© halogĂ©nĂ© SynthĂšse du benzoate de sodium et de l'acide benzoĂŻque ; rendement OU SynthĂšse du 2-chloro-2-mĂ©thylpropane 12-La rĂ©activitĂ© des alcools Oxydation des alcools complĂšte par combustion, mĂ©nagĂ©e par permanganate de potassium, par dĂ©shydrogĂ©nation catalytique, par le O2 de l'air, biochimique ; dĂ©shydratation des alcools ; obtentiond e composĂ©s halogĂ©nĂ©s 13-Changement de groupe caractĂ©ristique + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 + Fiche exercices + Correction Fiche exercices diffĂ©rentes rĂ©actions ; exemple industriel le mĂ©thanol 14-La cohĂ©sion de la matiĂšre PWP + Fichier pdf Energie de liaison ; Ă©tat physique des corps ; changements d'Ă©tat ; liaisons intramolĂ©culaires et intermolĂ©culaires 15-Energie des transformations chimiques PWP + Fichier pdf Chaleur de rĂ©action exothermique, endothermique, athermique Physique Retour en haut de la page Fichiers Commentaires 1-Les interactions fondamentales+ ActivitĂ© documentaire prof + ActivitĂ© documentaire Ă©lĂšve Particules Ă©lĂ©mentaires dans l'atome et son noyau ; Interaction gravitationnelle et Ă©lectromagnĂ©tique phĂ©nomĂšnes d'Ă©lectrisation, loi de Coulomb, conduction de l'Ă©lectricitĂ© ; interaction forte ; cohĂ©sion de la matiĂšre Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles TP N°1 Electrisation-Ă©lĂšve+ TP N°1 Electrisation-prof Electrisation par frottements ; caractĂšre conducteur ou isolant d'un matĂ©riau ; deux "types" d'Ă©lectricitĂ© ; interprĂ©tation ; expĂ©rience du filet d'eau attirĂ© par une rĂšgle frottĂ©e 2-CaractĂ©ristiques du mouvement d'un solide+ Fiche exercices + Transparent Rappels de mĂ©caniques rĂ©fĂ©rentiel, systĂšme, trajectoire ; vitesse moyenne et instantanĂ©e ; centre d'inertie ; mouvement de translation et de rotation autour d'un axe fixe vitesse angulaire TP N°2 Trajectoire et vecteur vitesse-Ă©lĂšve + Enregistrement 1 + Correction + Enregistrement 2 + Correction + Enregistrement 3 + Correction + Correction Ă©lĂšve Enregistrement de mouvement d'un mobile autoporteur sur une table Ă  coussin d'air ; tracĂ© des vecteurs vitesses et calcul de vitesses linĂ©aires et angulaires 3-Forces + Fiche Ă©lĂšve-transparent + Exercice de forces sur systĂšmes Actions mĂ©caniques localisĂ©s, rĂ©parties, de contact, Ă  distance ; modĂ©lisation de cette action force 4 caractĂ©ristiques du vecteur force ; contact ponctuel entre deux solides ; poids d'un objet ; rĂ©action d'un plan sur un objet ; poussĂ©e d'ArchimĂšde ; effets d'une force relation Ă  l'Ă©quilibre et mise en mouvement TP N°3 Interaction et force-Ă©lĂšve + TP N°3 interaction et force-prof + TP N°3suite modĂ©lisation de l'action d'un ressort-Ă©lĂšve + TP N°3suite modĂ©lisation de l'action d'un ressort-prof DĂ©couverte des diagrammes objet-interaction par l'expĂ©rience du mĂ©decine-ball ; reprĂ©sentation de forces ; Ă©tude de l'Ă©longation d'un ressort et de la poussĂ©e d'ArchimĂšde 4-Lois de Newton + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 + Fiche Ă©lĂšve 3 + Fiche Ă©lĂšve 4 + Transparent Principe d'inertie solide pseudo-isolĂ© ; rĂ©fĂ©rentiels galilĂ©ens hĂ©liocentrique, gĂ©ocentrique ; deuxiĂšme loi de Newton chute libre ; troisiĂšme loi de Newton principe des actions rĂ©ciproques ; principe de la marche ; principe de la rotation d'une roue TP N°4 Lois de Newton-Ă©lĂšve+ Correction 1 + Correction 2 Etude d'un solide soumis Ă  trois forces en Ă©quilibre ; Ă©tude du mouvement circulaire uniforme d'un solide par la deuxiĂšme loi de Newton 5-Travail d'une force constante + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 Travail d'une force constante lors d'un dĂ©placement rectiligne ; grandeur algĂ©brique ; moteur, nul, rĂ©sistant ; travail du poids ; puissance d'un force TP N°5 Travail et Ă©nergie-Ă©lĂšve + Fichier excel Ă©lĂšve + TP N°5 Travail et Ă©nergie-prof + Fichier excel prof + Notice excel OU TP N°5 Travail et chute libre-Ă©lĂšve + TP N°5 Travail et chute libre-prof DĂ©termination de la vitesse d'un solide soumis Ă  un travail W donnĂ© par une force constante ; notion d'Ă©nergie cinĂ©tique OU Etude de la chute libre travail du poids force constante 6-Travail et Ă©nergies + Fiche Ă©lĂšve + Graphique Energie cinĂ©tique lien entre Ec et travail des forces extĂ©rieures chute libre ; Energie potentielle d'un corps en interaction avec la terre ; lien entre Ec et Ep conservation de Ec + Epp dans le cas de la chute libre TP N°6 Conservation Epp + Ec + Correction Etude du mouvement d'un projectile balle de golf vidĂ©o Ă  tĂ©lĂ©charger ici ; pointage informatique ; Ă©tude Ă©nergĂ©tique Ec + Epp = cte et Ă©tude thĂ©orique 7-Transfert thermique et Ă©nergie thermique + Fiche Ă©lĂšve Energie interne ; plusieurs mode de transfert thermique conduction et convection ; rayonnement ; Energie et principe de conservation TP N°7 CaractĂ©ristique d'un gĂ©nĂ©rateur + Correction TracĂ© de la caractĂ©ristique d'un gĂ©nĂ©rateur pile 4,5V ; force Ă©lectromotrice et rĂ©sistance interne 8-Recepteurs Ă©lectriques + Fiche Ă©lĂšve 1 + Fiche Ă©lĂšve 2 Tension et intensitĂ© Ă©lectrique mesure et reprĂ©sentation ; la convention rĂ©cepteur ; Energie et puissance transfĂ©rĂ©es Ă  un rĂ©cepteur ; Effet Joule loi d'Ohm TP N°8 Comportement d'un circuit + Correction + MatĂ©riel Comportement des circuits comportant un gĂ©nĂ©rateur, plusieurs rĂ©cepteurs en sĂ©rie ou en parallĂšle ; agencement de rĂ©sistances en sĂ©rie ou en parallĂšle 9-GĂ©nĂ©rateurs Ă©lectriques + Fiche Ă©lĂšve Exemples de gĂ©nĂ©rateurs pile Ă©lectrochimique, photopile, gĂ©nĂ©ratrice ; Energie et puissance fournies par le gĂ©nĂ©rateur au circuit rĂ©cepteur ; convention gĂ©nĂ©rateur ; caractĂ©ristique d'un gĂ©nĂ©rateur force Ă©lectromotrice fem TP N°9 Miroir et lentille + Correction + MatĂ©riel ExpĂ©rience des deux bougies ; dispositif permettant d'Ă©tudier les lois de la rĂ©flexion ; comment distinguer les diffĂ©rents types de lentilles et mesurer leur distance focale ; influence de la distance lentille objet sur les caractĂ©ristiques de l'image 10-Comportement d'un circuit Ă©lectrique + Fiche Ă©lĂšve Distribution de l'Ă©nergie dans un circuit Ă©lectrique ; Loi des tensions et loi des intensitĂ©s loi des noeuds ; association de rĂ©sistances en sĂ©rie et en parallĂšle rĂ©sistance Ă©quivalente ; prĂ©voir le comportement d'un circuit TP N°10 Lentilles convergentes RĂ©solution expĂ©rimentale d'Ă©nigme sur les caractĂ©ristiques des lentilles convergentes 11-Conditions de visibilitĂ© des objets + Fiche Ă©lĂšve Deux types d'objet ; rĂŽle de l'oeil dans la vision ; propagation de la lumiĂšre ; comment modifier un faisceau lumineux lentilles convergentes bords minces et divergentes bords Ă©pais TP N°11 Lunette astronomique ActivitĂ© historique sur la lunette de GalilĂ©e et la lunette astronomique ; Ă©tude thĂ©orique et rĂ©alisation de la lunette astronomique 12-Miroir plan et rĂ©flexion + Fiche Ă©lĂšve DiffĂ©rence entre rĂ©flexion, rĂ©fraction et diffusion ; lois de Descartes de la rĂ©flexion ; image fournie par un miroir symĂ©trique de l'objet ; point-image construction graphique ; fabrication et utilisation des miroirs TP N°12 Champ magnĂ©tique + MatĂ©riel DĂ©tection d'un champ magnĂ©tique ; dĂ©termination du vecteur champ magnĂ©tique et reprĂ©sentation ; spectre magnĂ©tique et lignes de champ ; superposition de deux champs magnĂ©tiques 13-Lentilles convergentes + Transparent ModĂ©lisation gĂ©omĂ©trique et points particuliers centre optique, foyer principal objet, foyer principal image ; distance focale ; vergence ; construction d'une image donnĂ©e par une lentille convergente ; relation de conjugaison ; grandissement 14-RĂ©troprojecteur-Ă©lĂšve + 14-RĂ©troprojecteur-prof + SchĂ©ma Utilisation de la relation de conjugaison et du grandissement d'un systĂšme optique constituĂ© d'une lentille et d'un miroir plan 15-Champ magnĂ©tique + MatĂ©riel MagnĂ©tisme terrestre ; aimant ; expĂ©rience d'Oersted ; superposition de deux champs magnĂ©tiques ; lignes de champ ; spectres ; aimant droit ; aimant en U ; champ créé par un courant ; solĂ©noĂŻde ; rĂšgle du tire-bouchon ou de la main droite 16-Force de Laplace Fonctionnement du haut-parleur Ă©lectrodynamique et du moteur Ă  courant continu ; couplage Ă©lectromĂ©canique ContrĂŽles Retour en haut de la page DS N°1 04/05 + Correction + DS N°1 05/06 + Correction + DS N°1bis 05/06 + Correction ContrĂŽles sur les chapitres 1 de physique et chimie DS N°2 04/05 + Correction + DS N°2 05/06 + Correction + DS N°2bis 05/06 + Correction ContrĂŽles sur les chapitres 2 de physique et chimie DS N°3 04/05 + Correction + DS N°3 05/06 + Correction ContrĂŽles sur les chapitres 3 de physique et chimie DS N°4 04/05 + Correction + DS N°4 05/06 + Correction ContrĂŽles sur les chapitres 4 de physique et chimie DS N°5 04/05 + Correction + DS N°5 05/06 + annexe + Correction ContrĂŽles sur les chapitres 5 de physique et chimie DS N°6 04/05 + Correction ContrĂŽle sur les chapitres 6 et 7 de chimie DS N°6 05/06 + Correction + DS N°6bis 05/06 + Correction ContrĂŽle sur les rĂ©cepteurs Ă©lectriques et les dosages DS N°7 04/05 chapitres 8 et 9 physique + Correction ContrĂŽle sur les chapitres 8 et 9 de physique DS n°7 05/06 gĂ©nĂ©rateur Ă©lectrique chimie organique + Correction ContrĂŽle sur les gĂ©nĂ©rateurs Ă©lectriques et la chimie organique de base DS N°8 04/05 + Correction ContrĂŽle sur la chimie organique DS N°8 05/06 + Annexe + Correction ContrĂŽle sur la chimie organique et les bases de l'optique DS N°9 04/05 + Correction + DS N°9bis 04/05 + Correction ContrĂŽle sur l'oxydation des alcools et l'optique Derniers ajouts Proposition d'une nouvelle sĂ©rie de vidĂ©os de physique pour prĂ©parer l'entrĂ©e en prĂ©pa scientifique les vidĂ©os apparaĂźtront au fur et Ă  mesure sur la chaĂźne Youtube ainsi que sur cette page Destination prĂ©pa Vous voulez apprendre un manipuler un oscilloscope numĂ©rique Rigol ? c'est par ici Oscilloscope numĂ©rique Le premier chapitre d'Ă©lectrocinĂ©tique arrive en vidĂ©os la playlist est disponible ici Les derniĂšres vidĂ©os de mĂ©canique vont bientĂŽt ĂȘtre mises en ligne, sur les rĂ©fĂ©rentiels non galilĂ©ens. La playlist est disponible ici Le chapitre de mĂ©canique "forces centrales" arrive en vidĂ©os la playlist est disponible ici VidĂ©o de mĂ©thodes scientifiques sur la propagation des incertitudes Chapitre de mĂ©canique sur le thĂ©orĂšme du moment cinĂ©tique en vidĂ©os Chapitre de mĂ©canique sur les collisions en vidĂ©os Chapitre 4 de mĂ©canique travail et Ă©nergies en vidĂ©os Chapitre 3 de mĂ©canique oscillateurs en vidĂ©os Chapitre 2 de mĂ©canique chute avec frottements en vidĂ©os On passe Ă  de la mĂ©canique le chapitre 1 sur la chute libre totalement en vidĂ©o. Le dernier chapitre concerne le mouvement des charges dans un conducteur en lien avec le cours 8 d'Ă©lectromagnĂ©tisme SĂ©rie de vidĂ©os sur le cours EM17 oĂč l'on prĂ©sente les notions d'inductions en lien avec le cours 7 d'Ă©lectromagnĂ©tisme SĂ©rie de vidĂ©os sur le cours EM16 oĂč l'on parle de dipĂŽle magnĂ©tique en lien avec le cours 6 d'Ă©lectromagnĂ©tisme SĂ©rie de vidĂ©os sur le cours EM15 qui traite du champ magnĂ©tique en lien avec le cours 5 d'Ă©lectromagnĂ©tisme SĂ©rie de vidĂ©os sur le cours EM14 qui traite des conducteurs et condensateurs en lien avec le cours 4 d'Ă©lectromagnĂ©tisme SĂ©rie de vidĂ©os sur le cours EM13 qui traite du dipĂŽle Ă©lectrostatique en lien avec le cours 3 d'Ă©lectromagnĂ©tisme Playlist vidĂ©os sur le cours EM12 sur le potentiel et l'Ă©nergie en lien avec le cours 2 d'Ă©lectromagnĂ©tisme Playlist vidĂ©os sur le cours EM11 sur le champ Ă©lectrostatique en lien avec le cours 1 d'Ă©lectromagnĂ©tisme Une unique vidĂ©o sur le circuit RLC sĂ©rie en lien avec le cours 3 d'Ă©lectrocinĂ©tique Une sĂ©rie de vidĂ©os sur les circuits comportant R, L et C en lien avec le cours 2 d'Ă©lectrocinĂ©tique Une sĂ©rie de vidĂ©os sur le rĂ©gime sinus qui est en lien avec le cours 4 d'Ă©lectrocinĂ©tique Un cours assez dense sur la notion de fonction de transfert, des thĂ©ories de Fourier dĂ©composition en sĂ©rie et transformĂ©e et des filtres Ă©lectriques. Ce cours est disponible aussi en vidĂ©os. Un cours sur les mĂ©thodes numĂ©riques Euler, Runge-Kutta Une vidĂ©o sur l'oeil et ses dĂ©fauts Le cours sur les lois de l'optique gĂ©omĂ©trique en mp3 Ensemble de vidĂ©os complĂ©mentaires sur le cours 2 de mĂ©thodes scientifiques SchĂ©mas / Figures svg et codes tikz Examens en vidĂ©os Cours d'Ă©lectrocinĂ©tique sur les rĂ©sonances du circuit RLC sĂ©rie Une vidĂ©o d'Ă©lectromagnĂ©tisme l'effet Hall Une vidĂ©o de mĂ©canique base polaire, dĂ©finition et utilisation dans le pendule simple Une vidĂ©o de mĂ©canique mĂ©thode d'Euler, explications et exemple Une vidĂ©o d'optique principe du microscope Une vidĂ©o d'optique principe de la lunette astronomique Une vidĂ©o d'optique principe de la lunette de GalilĂ©e Une vidĂ©o d'optique Application des lois de l'optique gĂ©omĂ©trique le prisme Une vidĂ©o d'Ă©lectrostatique calcul du champ créé par un fil infini par la mĂ©thode intĂ©gral Cours d'Ă©lectrocinĂ©tique du le rĂ©gime sinusoĂŻdal RĂ©sumĂ© de cours sur les notions d'induction RĂ©sumĂ© de cours sur le circuit RLC sĂ©rie Un cours d'Ă©lectromagnĂ©tisme sur quelques notions d'induction Une vidĂ©o d'Ă©lectrocinĂ©tique sur le circuit RLC sĂ©rie Une vidĂ©o d'Ă©lectrocinĂ©tique sur la charge d'un condensateur Deux vidĂ©os sur l'Ă©lectrostatique champ, forces et Invariances et symĂ©tries M14 travail et Ă©nergies EC3 circuit RLC sĂ©rie EC2 condensateur et bobine EC1 lois dans l'ARQS M13 Oscillateurs M12 Chute avec frottements M11 Chute libre O14 Quelques instruments d'optique + rĂ©sumĂ© MS2 Pratiques de la dĂ©marche scientifique + rĂ©sumĂ© MS1 modĂ©lisation en physique + rĂ©sumĂ© M24 systĂšme isolĂ© Ă  deux corps TD M24 TD sur le systĂšme isolĂ© Ă  deux corps TD M23 TD sur les changements de rĂ©fĂ©rentiels M23 changement de rĂ©fĂ©rentiels, rĂ©fĂ©rentiels non galilĂ©ens TD M22 sur les forces centrales M22 mouvement d'un point M soumis Ă  une force centrale TD M21 sur le thĂ©orĂšme du moment cinĂ©tique M21 thĂ©orĂšme du moment cinĂ©tique O2 gĂ©nĂ©ralitĂ©s sur les systĂšmes optiques, miroirs O1 lois de l'optique gĂ©omĂ©trique O3 les lentilles minces TD EM7 sur le mouvement de charges dans un conducteur EM7 sur le mouvement de charges dans un conducteur EM6 sur le dipole magnĂ©tique TD EM5-EM6 sur le dipole et le champ magnĂ©tique TD EM4 sur les conducteurs, condensateurs EM5 sur le champ magnĂ©tique EM4 sur les conducteurs en Ă©quilibre, les condensateurs TD EM3 sur le dipĂŽle Ă©lectrostatique EM3 sur le dipĂŽle Ă©lectrostatique TD EM2 sur le potentiel et l'Ă©nergie Ă©lectrostatiques TD EM1 sur le champ Ă©lectrostatique Une ressource pour le programme 2012 de terminale convertisseur analogique-numĂ©rique EM2 Potentiel et Ă©nergie Ă©lectrostatique EM1 Champ Ă©lectrostatique EM0 Outils mathĂ©matiques pour l'Ă©lectromagnĂ©tisme Soutenez ce site Pour un soutien rĂ©gulier pour la production de nouvelles vidĂ©os, rendez-vous sur le patreon Pour soutenir notre travail global, cliquez sur ce lien Physique Ă  l'ENSCR Retrouver, entre autres, des contenus de travaux pratiques, produits par l'Ă©quipe de physique de l'ENSCR effetdu stress sur le visage. We are working through this pandemic helping people in need with delivery. julien zidi : biographie (844) 224 - 8493; cardiologue orlĂ©ans suspendu Info@citizenpharmacy.us; semejanzas entre la iglesia catĂłlica y ortodoxa In case of prescrciption related query, drop text at (904) 574-4173; texte
ThĂšme 1 Une longue histoire de la matiĂšre La fusion nuclĂ©aireLa fission nuclĂ©aireRadioactivitĂ© – dĂ©croissance et demi-vie radioactiveMĂ©thode graphique – DĂ©terminer la demi-vie d’un noyau radioactifDemi-vie et dĂ©croissance radioactive – complĂ©ment de formulePrincipe de la datation au carbone 14 Fiche mĂ©thode et exercices Correction de la fiche mĂ©thode 📝 Exercice – Datation au carbone 14 EnoncĂ© de l’exercice Solide cristallin et maille cristallineCompter les atomes dans une maille MultiplicitĂ© ZMasse volumique d’un solide cristallinCompacitĂ©Calculer a grĂące Ă  R le rayon de l’atome Fiche mĂ©thode et exercices Correction de la fiche mĂ©thode 📝 Exercice – Calcul de masse volumique et compacitĂ© ThĂšme 2 Le Soleil, notre source d’énergie Longueur d’onde – UV, spectre visible et IRSpectre continue et tempĂ©ratureLoi de Wien📝 Exercice – Loi de Wien📝 Exercice -Quelle masse disparait chaque minute au centre du Soleil ? Puissance solaire reçue et puissance surfacique reçuePuissance surfacique solaire et inclinaison du faisceau lumineux📝 Exercice – Puissance solaire surfacique ThĂšme 3 La Terre, un astre singulier Les mouvements de la Terre autour du Soleil vocabulaire✔ QCM – Les mouvements de la Terre autour du SoleilPourquoi les journĂ©es sont longues en Ă©tĂ© et courtes en hiver ? ThĂšme 4 Son et musique, porteurs d’information Signal pĂ©riodique, motif Ă©lĂ©mentaire et pĂ©riodeDĂ©terminer une pĂ©riode T 3 exemplesCalculer la frĂ©quence d’un signal pĂ©riodiqueHauteur et timbre📝 Exercice – IntensitĂ© sonore, hauteur et timbre DĂ©composition d’un son et spectre en frĂ©quenceDistinguer les sons pur et composĂ©Analyser un spectre en frĂ©quence d’un son. IntensitĂ© sonore d’un son I = P/S 2 rĂ©flexions au sujet de “1Ăšre – Enseignement Scientifique” Bonjour, c’est prĂ©vu mais pas dans l’immĂ©diat car nous sommes en train de finir les vidĂ©os sur ces thĂšmes, d’ailleurs la prochaine devrait sortir dans la semaine. Bonne journĂ©e Ă  vous aussi. J’aimeJ’aime Bonjour, Y aura-t-il des fiches mĂ©thodes et exercices pour les thĂšmes 3/4/5 en es physique 1Ăšre ? Merci pour votre travail qui nous aide beaucoup ! Bonne journĂ©e. J’aimeJ’aime Votre commentaire Entrez votre commentaire... Entrez vos coordonnĂ©es ci-dessous ou cliquez sur une icĂŽne pour vous connecter E-mail adresse strictement confidentielle Nom Site web Vous commentez Ă  l’aide de votre compte DĂ©connexion / Changer Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Twitter. DĂ©connexion / Changer Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Facebook. DĂ©connexion / Changer Annuler Connexion Ă  %s Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles.
Question1 30 seconds Q. On le sait tous, un son est un phĂ©nomĂšne pĂ©riodique. Quelle est la dĂ©finition d'une pĂ©riode T ? answer choices c'est la plus grande valeur de la tension. C'est la ThĂšme 2 – Le soleil, notre source d’énergie 24/11/201908/05/2022 par M. Erlich CHAPITRE 3 – LE RAYONNEMENT SOLAIRE ET LA PUISSANCE RADIATIVE REÇUE CHAPITRE 4 – ENERGIE SOLAIRE ET PHOTOSYNTHÈSE CHAPITRE 5 – LE BILAN THERMIQUE DU CORPS HUMAIN 1ĂšreEnseignement Scientifique En prĂ©vision de la rentrĂ©e prochaine, des travaux sont en cours sur la page. Pour consulter les documents des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, veuillez
Table of contents Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes......Page GĂ©nĂ©ralitĂ©s......Page Ensemble documentaire A......Page Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux......Page Ensemble documentaire A......Page 206Ensemble documentaire A groupe 1......Page Les indicateurs de rĂ©ussite......Page Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux......Page GĂ©nĂ©ralitĂ©s......Page Ensemble documentaire B groupe 2......Page Les indicateurs de rĂ©ussite......Page 215Exercice 3 Une corde de piano......Page 216Exercice 4 La production d’un signal composĂ©......Page 217Exercice 5 Le hurlement du coyote......Page 218Exercice 6 Le placement des doigts sur le violon......Page 219Exercice 7 La synthĂšse d’un timbre......Page 220Exercice 8 Le niveau d’intensitĂ© sonore dans un concert......Page 221Exercice 9 L’accordage d’une guitare......Page 222Exercice 1 Le diapason pour les apprentis dans le manuel papier et initiĂ©s pour le numĂ©rique......Page 223Exercice 4 La production d’un signal composĂ© pour les initiĂ©s dans le manuel papier et experts pour le numĂ©rique......Page 224Exercice 6 Le placement des doigts sur le violon pour les initiĂ©s dans le manuel papier et apprentis pour le numĂ©rique......Page 225Exercice 8 Le niveau d’intensitĂ© sonore dans un concert pour les experts dans le manuel papier et initiĂ©s pour le numĂ©rique......Page 226Livre du professeur - Enseignement Scientifique Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Introduction PrĂ©sentation Le chapitre est divisĂ© en trois parties, qui permettent de comprendre comment se structure la matiĂšre dans l’Univers ● Les Ă©lĂ©ments chimiques dans les Ă©toiles de quoi une Ă©toile est-elle composĂ©e ? Comment fait-on pour analyser la composition chimique d’une Ă©toile ? ● La radioactivitĂ© pourquoi certains noyaux sont-ils radioactifs, comment se dĂ©sintĂšgrent-ils ? La dĂ©couverte de la radioactivitĂ©. ● L’origine des Ă©lĂ©ments chimiques comment Ă  partir de l’hydrogĂšne sont apparus les autres Ă©lĂ©ments chimiques dans l’Univers ? Pour atteindre cet objectif, des notions vues au collĂšge et en seconde seront mobilisĂ©es. Il s’agit, par exemple, des notions de noyaux, d’atomes, d’élĂ©ments chimiques, d’isotopes ou encore de rĂ©action nuclĂ©aire. Les notions de longueur d’onde ou encore de spectres d’absorption et d’émission seront Ă©galement exploitĂ©es. L’Univers est constituĂ© d’une centaine d’élĂ©ments chimiques diffĂ©rents, qui ont Ă©tĂ© créés pour plupart dans les Ă©toiles. Le chapitre permet aussi de questionner l’élĂšve sur la prĂ©sence d’élĂ©ments chimiques sur Terre, dans les ĂȘtres vivants, et d’approfondir les notions de radioactivitĂ© et de dĂ©sintĂ©gration en introduisant des notions nouvelles telles que la demi-vie radioactive. Les principales compĂ©tences mathĂ©matiques mobilisĂ©es sont celles associĂ©es Ă  l’analyse et l’exploitation d’un graphique Ă©tude d’une dĂ©croissance radioactive et l’élaboration ou l’exploitation de diagrammes d’abondance relative, circulaires ou en bĂątonnets. Enfin, ce chapitre est l’occasion de dĂ©couvrir l’histoire de la dĂ©couverte de la radioactivitĂ© par Henri Becquerel, puis Pierre et Marie Curie. Ce qui est enseignĂ© au cycle 4 ● Au cycle 4 ○ La structure de l’Univers et du systĂšme solaire. ○ La matiĂšre constituant la Terre et les Ă©toiles. ○ Les Ă©lĂ©ments sur Terre et dans l’Univers. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ○ ● Constituants de l’atome, structure interne d’un noyau atomique nuclĂ©ons protons, neutrons, Ă©lectrons. En seconde ○ Le noyau de l’atome, numĂ©ro atomique, composition, Ă©criture conventionnelle, Ă©lĂ©ment chimique. ○ Transformations nuclĂ©aires, isotopes, Ă©criture symbolique d’une rĂ©action nuclĂ©aire. Bibliographie ● ● ● ● ● ● ● ● ● L’Univers Ă  portĂ©e de main,​ Christophe Galfard, Flammarion 2015. Le beau livre de l’Univers - du Big Bang au Big Crunch,​ Jacques Paul et Jean-Luc Robert-Esil, Dunod 2016. Du ciel​, Aristote, Aristote, Flammarion 2014. À la poursuite du Big Bang,​ John R. Gribbin, Flammarion 1992. Georges et les secrets de l'univers​, Stephen Hawking, Pocket Jeunesse 2007. Trous noirs et bĂ©bĂ©s univers et autres essais​, Stephen Hawking, Odile Jacob 2000. Les secrets de l’Univers,​ Hubert Reeves, Robert Laffont 2016. Une brĂšve histoire du temps, Stephen Hawking, Flammarion 1989. Discours sur l’origine de l’Univers​, Etienne Klein, Flammarion 2016. Sitographie ● Un ensemble de ressources pĂ©dagogiques disponibles sur le site du CEA enseignants, avec vidĂ©os et livrets. b450a4cd0c=2 ● Plusieurs articles et vidĂ©os sur les supernovae ○ SN1987A l’explosion en accĂ©lĂ©rĂ© de la cĂ©lĂšbre supernova depuis 30 ans​, 2019. e-supernova-depuis-30-ans-4513/ ○ Supernova quelle est la prochaine Ă©toile qui pourrait exploser ? -prochaine-etoile-pourrait-exploser-11560/ ○ Galaxies et supernova​, 2015. odyssee-lumiere/ ● DiffĂ©rentes ressources sur les Ă©toiles ○ La vie et la mort d’une Ă©toile et de ses planĂštes​, 2019. ○ Formation de galaxies​, 2015. odyssee-lumiere/ ○ Fusions - La fusion au cƓur des Ă©toiles,​ 2014. hysique-chimie/fus ● L’origine de l’Univers ○ L’univers sort-il d’un Ɠuf ?​ 2017. Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ○ ○ ○ o/l-univers-sort-il-d-un-oeuf Comment s’est créée la matiĂšre ?​ 2017. hysique-chimie/ Le Big Bang de quoi parle-t-on exactement ?​ 2018. hysique-chimie/ L’histoire de l’Univers,​ 2017. hysique-chimie/matier ● Les Ă©toiles , creusets d’atomes​, confĂ©rence de S. Panebianco. ● La radioactivitĂ© ○ ExpĂ©rience dĂ©tecter la radioactivitĂ© grĂące Ă  la chambre Ă  brouillard​, 2016. adioactivite/ ○ La datation par le carbone 14 en vidĂ©o,​ 2014. hysique-chimie/ ● Le aprĂšs connexion avec un compte professeur propose des vidĂ©os, accompagnĂ©es de livrets pĂ©dagogiques. IdĂ©es d’activitĂ©s alternatives ou complĂ©mentaires ● Recherches historiques sur la dĂ©couverte de la radioactivitĂ©. ○ Informations complĂ©mentaires sur le site aspx ○ Un livret pĂ©dagogique ​La radioactivité​ Ă  tĂ©lĂ©charger ● Recherches sur l’astrophysique nuclĂ©aire. ○ Un livret pĂ©dagogique ​Astrophysique nuclĂ©aire​ Ă  tĂ©lĂ©charger Sommaire ● ● ● ActivitĂ© 1 - documentaire - Les Ă©lĂ©ments chimiques dans les Ă©toile p. 14. ActivitĂ© 2 - documentaire - La radioactivitĂ©, un phĂ©nomĂšne naturel p. 15. ActivitĂ© 3 - groupe - l’origine des Ă©lĂ©ments chimiques p. 16. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ActivitĂ© 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques dans les Ă©toiles documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© introductive permet Ă  l’élĂšve de rĂ©investir plusieurs savoirs et savoir-faire, afin de rĂ©pondre Ă  une premiĂšre question quels sont les Ă©lĂ©ments chimiques prĂ©sents dans une Ă©toile et comment peut-on faire pour les identifier ? Objectifs notionnels ● ● ● ● Spectre d’émission ; Origine thermique ; Longueur d’onde ; Spectre d’absorption. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Analyser le spectre du Soleil pour identifier certains Ă©lĂ©ments chimiques qui le composent ; Produire une reprĂ©sentation graphique de l’abondance des Ă©lĂ©ments chimiques dans une Ă©toile compĂ©tence mathĂ©matique. DurĂ©e ​ 40 minutes. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire A PrĂ©sentation des documents ● Document 1 ​ Le spectre du Soleil est composĂ© d’un fond continu colorĂ© et de raies noires. Ce spectre ne donne pas la totalitĂ© des raies noires du spectre du Soleil. ● Document 2 Le tableau donne la composition, en pourcentage massique, de la photosphĂšre couche de gaz externe d’une Ă©toile. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. La raie ​ ​C ​» qui se trouve dans le spectre du Soleil a une longueur d’onde qui semble compatible avec la valeur de 656 nm. On en dĂ©duit que l’atome d’hydrogĂšne dont une des raies a une longueur d’onde de 656 nm est trĂšs probablement prĂ©sent dans le Soleil. ● 2. ​Le diagramme circulaire est tracĂ© en utilisant la correspondance de chaque pourcentage massique avec l’angle du diagramme. Un angle de 360° correspond Ă  un pourcentage de 100 %. Un angle α correspond Ă  un pourcentage p. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Pour dĂ©terminer l’angle, on applique donc la relation α = ÉlĂ©ment p360 100 Composition photosphĂ©rique pourcentage Angle ° 100 360° p đ›Œ HydrogĂšne 73,46 264,456 HĂ©lium 24,85 89,46 OxygĂšne 0,77 2,772 Carbone 0,29 1,044 Fer 0,16 0,576 NĂ©on 0,12 0,432 ​Le diagramme circulaire est tracĂ© ci-dessous 3. ​Pour identifier les Ă©lĂ©ments chimiques prĂ©sents dans une Ă©toile, on peut exploiter son spectre. Le spectre du Soleil permet d’obtenir de nombreuses informations sur la tempĂ©rature et composition chimique de la photosphĂšre enveloppe externe de l’étoile. Le spectre d’une Ă©toile est en effet la superposition d’un spectre d’origine thermique fond colorĂ© et des raies noires, tĂ©moins de la prĂ©sence de plusieurs Ă©lĂ©ments chimiques dans l’enveloppe externe de l’étoile. Les raies noires sont caractĂ©risĂ©es par leurs longueurs d’onde, qui permettent ainsi d’identifier la prĂ©sence des Ă©lĂ©ments chimiques par comparaison avec les longueurs d’ondes connues. Si les raies correspondant Ă  l’élĂ©ment chimique sont prĂ©sentes, on peut en dĂ©duire que l’élĂ©ment chimique est prĂ©sent dans la photosphĂšre de cette Ă©toile. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Ressources complĂ©mentaires ● Un exercice proposĂ© par l’observatoire de Paris, sur l’analyse du spectre solaire ● Une vidĂ©o prĂ©sentant les spectres et la composition chimique du Soleil CEA ● Un article sur la spectroscopie Astronoo ● Fiche d’identitĂ© du Soleil sociĂ©tĂ© astronomique de Rennes Ajouts libres On peut aussi proposer une exploitation documentaire complĂ©mentaire, la dĂ©termination de la composition chimique d’une Ă©toile par Ă©talonnage ancien programme de seconde. ● Voici un exemple d’activitĂ© proposĂ© par le CLEA ComitĂ© de Liaison Enseignants Astronomes ● Voici un dossier complet l’​Essentiel sur les Ă©toiles​ sur les Ă©toiles CEA pour approfondir ses connaissances et nourrir la curiositĂ© des Ă©lĂšves ActivitĂ© 2 La radioactivitĂ©, un phĂ©nomĂšne naturel documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette deuxiĂšme activitĂ© permet Ă  l’élĂšve de prĂ©senter le phĂ©nomĂšne de radioactivitĂ©, sa dĂ©couverte par Henri Becquerel et de l’interprĂ©ter en Ă©tudiant l’exemple de la dĂ©sintĂ©gration du carbone 14. Objectifs notionnels ● ● ● ● ● ÉlĂ©ments chimique ; Noyau atomique ; Isotope ; Noyau instable ; RadioactivitĂ© ; Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● ● ● ● Certains noyaux sont instables et se dĂ©sintĂšgrent radioactivitĂ© ; L’instant de dĂ©sintĂ©gration d’un noyau radioactif individuel est alĂ©atoire ; La demi-vie d’un noyau radioactif est la durĂ©e nĂ©cessaire pour que la moitiĂ© des noyaux initialement prĂ©sents dans un Ă©chantillon macroscopique se soit dĂ©sintĂ©grĂ©e ; Cette demi-vie est caractĂ©ristique du noyau radioactif. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● ● ● ● Écrire l’équation de dĂ©sintĂ©gration d’un noyau radioactif ; Calculer le nombre de noyaux restants au bout de n demi-vies ; Estimer la durĂ©e nĂ©cessaire pour obtenir une certaine proportion de noyaux restants ; Utiliser une reprĂ©sentation graphique pour dĂ©terminer une demi-vie ; Utiliser une dĂ©croissance radioactive pour une datation exemple du carbone 14. DurĂ©e ​40 minutes. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire A PrĂ©sentation des documents ● Document 1 ​Ce texte retrace l’histoire de la dĂ©couverte de la radioactivitĂ© par Henri Becquerel. Cette histoire est rĂ©sumĂ©e dans la courte vidĂ©o proposĂ©e en complĂ©ment numĂ©rique. ● Document 2 ​Cette courbe montre l’évolution du nombre de noyaux radioactifs dans un Ă©chantillon qui contient au dĂ©part Ă  la date t = 0 N 0 noyaux. La courbe verte reprĂ©sente l’évolution du nombre de noyaux de carbone 14 au cours du temps dans l’échantillon. ● Document 3 Ce schĂ©ma prĂ©sente de façon imagĂ©e le processus de dĂ©sintĂ©gration du noyau du carbone 14 lorsqu’il se dĂ©sintĂšgre en azote 14. Le texte explique qu’un neutron se transforme en proton, et que le noyau Ă©jecte par ailleurs un Ă©lectron. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. Becquerel a affirmĂ© que la radioactivitĂ© Ă©tait un phĂ©nomĂšne naturel car des plaques photographiques avaient Ă©tĂ© impressionnĂ©es comme si elles avaient Ă©tĂ© exposĂ©es Ă  des rayonnements, alors qu’elles Ă©taient dans un tiroir, juste Ă  proximitĂ© des sels d’uranium. Ce n’étaient donc pas les rayonnements ​ ​absorbĂ©s ​» par l’uranium lors d’une exposition Ă  la lumiĂšre qui avaient ensuite Ă©tĂ© réémis et qui avaient impressionnĂ© la plaque phĂ©nomĂšne de fluorescence, ou de phosphorescence Ă  plus long terme, mais des rayonnements Ă©mis spontanĂ©ment par l’uranium. ● 2. En analysant l’évolution du nombre de carbone 14 en fonction du temps courbe verte on N dĂ©termine l'abscisse du point de la courbe dont l’ordonnĂ©e est 20 . Ce point a pour abscisse 5730 ans. La population en carbone 14 d’un Ă©chantillon est divisĂ©e par deux en 5730 ans. De N mĂȘme, on cherche l’abscisse du point de la courbe dont l’ordonnĂ©e est 40 . Ce point a pour abscisse 11 460 ans, soit 2 t1/2 . ● 3.​ Le noyau de l’atome de carbone 14 est constituĂ© de 6 protons et 8 neutrons. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques En effet, le nom ​ ​carbone 14 ​» signifie que le noyau contient 14 nuclĂ©ons protons + neutrons, 14 correspondant au nombre de masse A, soit A = 14. De plus, il est indiquĂ© que le numĂ©ro atomique Z du carbone est Z = 6. Le noyau contient donc 6 protons. Le noyau est donc constituĂ© de N neutrons, tel que N = A - Z = 14 - 6 = 8 neutrons. La reprĂ©sentation symbolique du noyau de l’atome de carbone 14 est donc 614 C . ● 4. Au cours de la dĂ©sintĂ©gration, un neutron se transforme en proton, en Ă©jectant un Ă©lectron. Le noyau de l’atome d’azote ainsi formĂ© contient 7 protons et 7 neutrons, et sa reprĂ©sentation symbolique est 714 N . L’équation de dĂ©sintĂ©gration s’écrit 14 14 0 − 6 C → 7 N + −1 e . ● 5.​ La radioactivitĂ© est un phĂ©nomĂšne naturel qui se produit lorsqu’un noyau instable se transforme on dit qu’il se dĂ©sintĂšgre en un autre noyau plus stable. Au cours de la dĂ©sintĂ©gration, un des nuclĂ©ons peut se transformer en un autre nuclĂ©on un proton peut se transformer en neutron ou rĂ©ciproquement. Remarque ​ il existe un autre type de radioactivitĂ©, la dĂ©sintĂ©gration α au cours de laquelle un 4 noyau instable Ă©jecte un noyau d’hĂ©lium 2 He , car le noyau est trop gros. Ressources complĂ©mentaires ● Un dossier complet sur la radioactivitĂ© CEA ● Un dossier futura-sciences ● Plusieurs ressources sur la radioactivitĂ© CEA, un quiz, des animations, des vidĂ©os, des ressources ● Une vidĂ©o prĂ©sentant les Ă©tapes de la datation au carbone 14 CEA ● Un dossier complet sur la datation au carbone 14 les savanturiers px ActivitĂ© 3 L’origine des Ă©lĂ©ments chimiques activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette troisiĂšme activitĂ© est une activitĂ© de groupe, que l’on peut mettre en Ɠuvre sous forme de ​classe puzzle ​»​ par exemple voir complĂ©ments en fin de document. Objectifs notionnels ● ● ● ÉlĂ©ments chimique ; Noyau atomique ; Isotope ; Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● ● ● Certains noyaux sont instables et se dĂ©sintĂšgrent radioactivitĂ© ; Les noyaux des atomes de la centaine d’élĂ©ments chimiques stables rĂ©sultent de rĂ©actions nuclĂ©aires qui se produisent au sein des Ă©toiles ; La matiĂšre connue de l’Univers est formĂ©e principalement d’hydrogĂšne et d’hĂ©lium. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● ● ● ● ReconnaĂźtre si une rĂ©action nuclĂ©aire relĂšve d’une fusion ou d’une fission ; Écriture conventionnelle d’un noyau ; Écriture symbolique d’une rĂ©action nuclĂ©aire ; Produire et analyser diffĂ©rentes reprĂ©sentations graphiques de l’abondance des Ă©lĂ©ments chimiques proportions dans l’Univers, la Terre, les ĂȘtres vivants ; L’équation d’une rĂ©action nuclĂ©aire stellaire Ă©tant fournie, reconnaĂźtre si celle-ci relĂšve d’une fusion ou d’une fission. DurĂ©e ​ 55 minutes. Commencer la sĂ©ance en montrant cette courte vidĂ©o 3min30, qui retrace l’histoire de la crĂ©ation des Ă©lĂ©ments chimiques. ● Lien vers la vidĂ©o ​ ​comment s’est créée la matiĂšre ? ​»​ CEA recherche ● Lien vers une vidĂ©o plus complĂšte 50 min Superscience ​ ​La naissance de l’Univers ​» ● ComplĂ©ments sur la naissance, la vie et la mort d’une Ă©toile question 1 &lang=fr PrĂ©sentation des documents Groupe 1 PrĂ©sentation des documents Le Soleil, siĂšge de rĂ©actions de fusion ● Document 1 ​ Les rĂ©actions Ă  l’origine de la formation des premiers Ă©lĂ©ments chimiques H, He et Li. ● Document 2 ​La chaĂźne proton-proton et le cycle CNO Ă  l’origine de la formation des Ă©lĂ©ments chimiques jusqu’à l’azote. ● Document 3 ​SchĂ©ma du cycle CNO qui permet d’expliquer la conversion d’hydrogĂšne en hĂ©lium dans les Ă©toiles lourdes. ● Document 4 ​ Texte expliquant ce qui se passe lors de l’explosion d’une Ă©toile. Ressource complĂ©mentaire Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● Lien vers une vidĂ©o Universciences 2 min 50 ​Les premiers Ă©lĂ©ments de l’Univers -l-univers Groupe 2 PrĂ©sentation des documents Les rĂ©actions nuclĂ©aires ● Document 5 ​ PrĂ©sentation des diffĂ©rents types de radioactivitĂ©. ● Document 6 ​PrĂ©sentation de la fusion et de la fission. ● Document 7 ​ SynthĂšse de noyaux artificiels au laboratoire. Ressources complĂ©mentaires ● Un article racontant l’histoire de la dĂ©couverte de la radioactivitĂ© artificielle par IrĂšne Joliot-Curie et FrĂ©dĂ©ric Joliot Pour la Science - sur abonnement ● Un article rĂ©digĂ© par Pierre Radvanyi CNRS sur la dĂ©couverte de la radioactivitĂ© artificielle ● Plein de ressources intĂ©ressantes au sujet de la radioactivitĂ© le MusĂ©e Curie Groupe 3 PrĂ©sentation des documents Abondance des Ă©lĂ©ments chimiques dans l’Univers ● Document 8 ​ Diagramme montrant l’abondance des Ă©lĂ©ments chimiques dans l’Univers. ● Document 9 ​Diagramme circulaire montrant l’abondance relative des Ă©lĂ©ments chimiques dans le monde du vivant. ● Document 10 Tableau donnant les valeurs, exprimĂ©es en pourcentage, de l’abondance des Ă©lĂ©ments dans la croĂ»te terrestre. ● Document 11 Diagramme en bĂąton prĂ©sentant l’abondance relative des principaux Ă©lĂ©ments chimiques prĂ©sents dans le sol lunaire. Ressources complĂ©mentaires ● Une vidĂ©o prĂ©sentant l’élĂ©ment chimique le plus abondant de l’Univers Universciences Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● Un article et un tableau pĂ©riodique interactif sur l’origine des Ă©lĂ©ments chimiques sciences et avenir s-elements_108482 Groupe 4 PrĂ©sentation des documents Abondance des Ă©lĂ©ments chimiques dans l’Univers ● Document 12 Du Big Bang jusqu’à l’apparition de la vie, quelles sont les principales Ă©tapes de la formation de l’Univers. ● Document 13 ​Les conditions dans lesquelles la vie peut apparaĂźtre. ● Document 14 SchĂ©ma prĂ©sentant les principales Ă©tapes de la formation des premiers noyaux. ● Document 15 ​ Frise prĂ©sentant les principales Ă©tapes du Big Bang Ă  nos jours. Ressources complĂ©mentaires ● Une vidĂ©o prĂ©sentant l’élĂ©ment chimique le plus abondant de l’Univers Universciences ● Un article et un tableau pĂ©riodique interactif sur l’origine des Ă©lĂ©ments chimiques sciences et avenir s-elements_108482 RĂ©ponses attendues aux questions ● Groupe 1​ ○ Question 1 Les principales Ă©tapes de la vie d’une Ă©toile sont rĂ©sumĂ©es ci-dessous Pendant les premiers instants nuclĂ©osynthĂšse primordiale, les particules Ă©lĂ©mentaires fusionnent pour former les noyaux d’atomes d’hydrogĂšne, d’hĂ©lium et de lithium. Puis, ils fusionnent pour former les isotopes de l’hydrogĂšne, l’hĂ©lium et le bĂ©ryllium. Ensuite, tout au long de la ​ ​vie ​» ​de l’étoile, se produit la nuclĂ©osynthĂšse stellaire les Ă©lĂ©ments chimiques, jusqu’au fer, sont formĂ©s au sein de l’étoile, au cours de rĂ©action de fusion. On distingue principalement deux cycles le cycle CNO et la chaĂźne ​ ​proton-proton ​»​. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Certaines Ă©toiles, trĂšs grosses, explosent en Ă©jectant les Ă©lĂ©ments chimiques qu’elles contiennent et d’autres, plus lourds, qui sont créés Ă  cette Ă©tape la nuclĂ©osynthĂšse explosive. ○ ● Question 2 Les Ă©quations du cycle CNO sont Ă©crites ci-dessous. Elles traduisent les rĂ©actions nuclĂ©aires qui se produisent pendant la nuclĂ©osynthĂšse stellaire. L’ordre dans lequel on Ă©crit les Ă©quations n’a pas d’importance. On choisit par exemple de commencer la description des rĂ©actions qui se produisent dans le cycle par la rĂ©action qui transforme le carbone 12 en azote 13. RĂ©action 1 La rĂ©action qui permet au carbone 12 de se transformer en azote 13 est une rĂ©action de fusion rĂ©action provoquĂ©e le noyau de carbone 12 absorbe un noyau d’hydrogĂšne 11 H proton. En se dĂ©sexcitant, le noyau d’azote 13 Ă©met un rayonnement gamma Îł . L’équation s’écrit 12 1 13 6 C + 1 H → 7 N + Îł RĂ©action 2 Ensuite, l’azote 13 se dĂ©sintĂšgre rĂ©action naturelle pour 1 former du carbone 13, en Ă©jectant un positon e 0 e+ selon l’équation 13 13 13 13 0 + OU 7 N → 6 C + e + Μ 7 N → 6 C + 1 e + Μ Il y aussi Ă©mission d’un neutrino Μ . RĂ©action 3 Le carbone 13 ainsi formĂ© absorbe un noyau d’hydrogĂšne 11 H proton pour former un noyau d’azote 14 selon l’équation 13 1 14 6 C + 1 H → 7 N + Îł . Lorsque le noyau d’azote 14 se dĂ©sexcite, il Ă©met un rayonnement gamma. RĂ©action 4 Le noyau d’azote 14 absorbe un noyau d’hydrogĂšne 11 H proton pour former un noyau d’oxygĂšne 15 selon l’équation 14 1 15 7 N + 1 H → 8 O + Îł . En se dĂ©sexcitant, le noyau d’oxygĂšne 15 Ă©met un rayonnement gamma Îł . RĂ©action 5 Ensuite, l’oxygĂšne 15 se dĂ©sintĂšgre rĂ©action naturelle pour 0 former de l’azote 15, en Ă©jectant un positon e ou 1 e+ selon l’équation 15 15 15 15 1 + OU 8 O → 7 N + e + Μ 8 O → 7 N + 0 e + Μ Il y aussi Ă©mission d’un neutrino Μ . RĂ©action 6 Le noyau d’azote 15 absorbe un noyau d’hydrogĂšne 11 H proton pour former un noyau de carbone 12 en Ă©jectant un noyau d’hĂ©lium 4 42 He selon l’équation 715 N + 11 H → 612 C + 42 He + Îł Lorsque le noyau de carbone 12 se dĂ©sexcite, il Ă©met un rayonnement gamma. Les six Ă©quations dĂ©crivent l’ensemble du cycle, dont l’équation 1 4 globale s’écrit 4 1 H → 2 He Groupe 2​ ○ Question 1 Les particules Ă©mises lors des trois formes de dĂ©sintĂ©gration prĂ©sentĂ©es sont − L’électron au cours de la dĂ©sintĂ©gration ÎČ ; + Le positon ou positron au cours de la dĂ©sintĂ©gration ÎČ ; Le noyau d’hĂ©lium au cours de la dĂ©sintĂ©gration alpha. Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ○ Question 2 La rĂ©action de fusion se produit entre deux noyaux de petite taille pour former un noyau plus gros. La rĂ©action de fission se produit lorsqu’une particule neutron, proton entre en collision avec un gros noyau. ○ Question 3 La dĂ©sintĂ©gration naturelle est un phĂ©nomĂšne alĂ©atoire, spontanĂ©, inĂ©luctable et indĂ©pendante des conditions extĂ©rieures. Elle se produit Ă  tout moment, et dans un Ă©chantillon de matiĂšre qui contient des noyaux radioactifs, on ne peut pas prĂ©voir combien et quels noyaux vont se dĂ©sintĂ©grer. Il existe trois types de dĂ©sintĂ©gration − La dĂ©sintĂ©gration ÎČ un noyau qui contient trop de neutrons se transforme en un autre noyau autre Ă©lĂ©ment chimique. Un neutron transmute en proton, en Ă©jectant un Ă©lectron. Le noyau fils contient donc un proton de plus que le noyau pĂšre, mais autant de nuclĂ©ons. La dĂ©sintĂ©gration ÎČ u ​ n noyau qui contient trop de protons se transforme en un autre noyau autre Ă©lĂ©ment chimique. Un proton transmute en neutron, en Ă©jectant un positon. Le noyau fils contient donc un proton de moins que le noyau pĂšre, mais autant de nuclĂ©ons. La dĂ©sintĂ©gration α un noyau qui contient trop de nuclĂ©ons se transforme en un autre noyau autre Ă©lĂ©ment chimique. Il Ă©jecte un noyau d’hĂ©lium 4. Le noyau fils contient donc deux protons de moins et quatre nuclĂ©ons de moins que le noyau pĂšre. + Ces rĂ©actions libĂšrent de l’énergie. Une rĂ©action provoquĂ©e est une rĂ©action nuclĂ©aire qui nĂ©cessite un apport d’énergie pour se produire. Il existe deux types de rĂ©actions provoquĂ©es la fission et la fusion. ○ ● La fission consiste Ă  casser un gros noyau en le bombardant avec des particules neutron ou proton, pour former deux noyaux fils plus petits. La fusion consiste Ă  rĂ©unir deux petits noyaux, lorsqu’ils entrent en collision. Question 4 Le phosphore 30 est un noyau radioactif dont la demi-vie est de 3 min 15 s document 7. La demi-vie correspond Ă  la durĂ©e nĂ©cessaire pour que la moitiĂ© des noyaux initialement prĂ©sents dans un Ă©chantillon macroscopique se soit dĂ©sintĂ©grĂ© voir activitĂ© 2 par 15. On peut en dĂ©duire qu’au bout de 3 min 15 s, la population de phosphore 30 aura Ă©tĂ© divisĂ©e par 2, et qu’en quelques heures, il n’y aura plus ou trĂšs peu, de noyaux de phosphore 30 sur Terre. Ainsi, on en dĂ©duit que cet Ă©lĂ©ment n’existe pas dans la nature car sa demi-vie est trop courte. Groupe 3​ ○ Question 1 Pour dĂ©terminer les valeurs d’abondance relative des Ă©lĂ©ments dans l’Univers qui sont plus abondants que le silicium, il faut exploiter le document 8, qui prĂ©sente le nombre de noyaux notĂ© n en fonction de Z numĂ©ro atomique pour les Ă©lĂ©ments chimiques prĂ©sents dans l’Univers. Ce diagramme donne les valeurs de l’abondance relative par rapport Ă  une population de 106 noyaux de silicium. Les graduations, selon l’axe des ordonnĂ©es, ne sont pas assez prĂ©cises car l’échelle Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques utilisĂ©e n’est pas orthonormĂ©e il n’existe pas un intervalle rĂ©gulier entre deux graduations successives. Les valeurs seront donc donnĂ©es avec une certaine imprĂ©cision et on ne choisira que les Ă©lĂ©ments chimiques dont l’abondance relative est supĂ©rieure Ă  106 celle du silicium. Par exemple, l’abondance relative du noyau d’hydrogĂšne est de l’ordre de 5 × 1010 par rapport Ă  une population de 106 noyaux de silicium. On peut donc complĂ©ter de la mĂȘme façon un tableau avec les valeurs des Ă©lĂ©ments les plus abondants dans l’Univers en lisant les valeurs graphiques. ÉlĂ©ment chimique Symbole de l’élĂ©ment Abondance relative HydrogĂšne H 5 × 1010 HĂ©lium He 5 × 109 Carbone C 1 × 107 Azote N 3 × 106 OxygĂšne O 5 × 107 NĂ©on Ne 3 × 106 Tous les autres Ă©lĂ©ments sont moins abondants que le silicium. ○ Question 2 Le diagramme circulaire est tracĂ© en utilisant la correspondance de chaque pourcentage massique pour la croĂ»te terrestre ou concentration relative pour le sol lunaire avec l’angle du diagramme. Un angle de 360° correspond Ă  un pourcentage de 100%. Un angle α correspond Ă  un pourcentage p. Pour dĂ©terminer p360 l’angle, on applique donc la relation α = 100 ÉlĂ©ment chimique Pour la croĂ»te terrestre Pourcentage massique Angle ° 100 360° p đ›Œ OxygĂšne 46 165,6 Silicium 28 100,8 Aluminium 8 28,8 Fer 6 21,6 Calcium 4 14,4 Autres 8 28,8 Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Le diagramme circulaire correspondant est tracĂ© ci-dessous Pour le sol lunaire ÉlĂ©ment chimique Concentration relative Angle ° 100 360° p đ›Œ OxygĂšne 42 151,2 Silicium 22 79,2 Fer 13 46,8 Calcium 8 28,8 Aluminium 7 25,2 MagnĂ©sium 5 18 Autres 3 10,8 Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Le diagramme circulaire correspondant est tracĂ© ci-dessous ○ Question 3 Pour comparer l’abondance des Ă©lĂ©ments chimiques dans les diffĂ©rents domaines, on peut par exemple se limiter Ă  ceux dont l’abondance est supĂ©rieure Ă  5% ceci est un choix, totalement arbitraire et citer les principaux Ă©lĂ©ments. Alors que l’Univers est principalement composĂ© d’hydrogĂšne et d’hĂ©lium l’oxygĂšne et le carbone sont environ 100 fois moins abondants, la croĂ»te terrestre est constituĂ©e principalement d’oxygĂšne, de silicium, d’aluminium et de fer, le monde du vivant d’oxygĂšne, de carbone et d’hydrogĂšne et le sol lunaire d’oxygĂšne, de silicium, de fer, de calcium, d’aluminium et de magnĂ©sium. On peut rĂ©sumer ces conclusions dans un tableau Domaine Principaux Ă©lĂ©ments chimiques Univers HydrogĂšne et hĂ©lium CroĂ»te terrestre OxygĂšne, silicium, aluminium et fer Monde du vivant OxygĂšne, de carbone et d’hydrogĂšne Sol lunaire OxygĂšne, silicium, fer, calcium, aluminium et magnĂ©sium Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● Groupe 4​ ○ Question 1 La frise chronologique prĂ©sentĂ©e ci-dessous reprĂ©sente les principales Ă©tapes depuis le Big Bang jusqu’à l’apparition de la vie, sans souci d’échelle. Infographie rĂ©alisĂ©e avec ​genially​ . ○ Question 2 Pour que la vie apparaissent il est nĂ©cessaire que plusieurs conditions soient vĂ©rifiĂ©es. Chacune des conditions est liĂ©e Ă  une raison expliquĂ©e ci-dessous La planĂšte doit ĂȘtre rocheuse, car la vie ne pourrait pas se dĂ©velopper sur une planĂšte gazeuse. Il faut un support solide pour le dĂ©veloppement de la vie. La tempĂ©rature doit y ĂȘtre clĂ©mente, car les bactĂ©ries vivent Ă  des tempĂ©ratures comprises entre 0 °C et 70 °C. Leur croissance est gĂ©nĂ©ralement idĂ©ale Ă  37 °C. Les Ă©carts ne doivent pas ĂȘtre trop grands jour/nuit, saisons, pour que la croissance reste optimale. La gravitĂ© doit ĂȘtre ni trop importante ni trop faible, pour que les Ă©lĂ©ments chimiques puissent rester sur la planĂšte, ĂȘtre attirĂ©s par la force de gravitation, mais aussi pour permettre le mouvement. Sinon les Ă©lĂ©ments chimiques ne resteraient pas sur la planĂšte, et partiraient dans l’espace, ou seraient tous ​ a ​ gglutinĂ©s ​»​ les uns aux autres, empĂȘchant tout mouvement. Sans atmosphĂšre, la tempĂ©rature sur une planĂšte varierait beaucoup, et serait infĂ©rieure Ă  zĂ©ro de l’ordre de -15 °C la nuit. L’atmosphĂšre permet l’effet de serre, c’est-Ă -dire que les rayonnements provenant des Ă©toiles sont en partie piĂ©gĂ©s et permettent d’avoir une tempĂ©rature clĂ©mente. Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques La prĂ©sence d’eau liquide, car les bactĂ©ries se dĂ©veloppent avec de l’eau liquide et non solide elles sont emprisonnĂ©es dans la glace et ne se dĂ©veloppent plus. Ressource complĂ©mentaire ● Pour en apprendre davantage sur la classe puzzle jigsaw, vous trouverez un descriptif assez dĂ©taillĂ© de sa mise en place par un professeur d’Histoire ● Et un article wikipedia sur Jigsaw classroom ​ Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques dans la Galaxie CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Produire et analyser diffĂ©rentes reprĂ©sentations graphiques de l’abondance des Ă©lĂ©ments chimiques proportions dans l’Univers, la Terre, les ĂȘtres vivants. Correction 1. NumĂ©ro atomique Z 1 2 6 7 8 10 12 14 16 26 ÉlĂ©ment Hydrog Ăšne HĂ©lium Carbon e Azote OxygĂšn e NĂ©on MagnĂ© sium Silicium Soufre Fer Concentratio n ppm 739 000 240 000 4 600 960 10 400 1 340 580 650 440 1 090 Pourcentage 73,9 24,0 0,46 0,096 1,04 0,134 0,058 0,065 0,044 0,109 L’abondance est donnĂ©e en ppm, partie par million, c’est Ă  dire que cela reprĂ©sente le nombre d’atomes pour un million d’atomes. 000 Par exemple, le pourcentage en hydrogĂšne est phydrogĂšne = 1739 000 000 = 0, 739 soit 73, 9 % . Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques 2. ​Le diagramme en bĂątons est reprĂ©sentĂ© ci-dessous En abscisse, les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments chimiques. La hauteur du ​ ​bĂąton ​»​ est proportionnelle Ă  l’abondance de l’élĂ©ment, en ppm. Exercice 2 Isotopes de l’hydrogĂšne CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​L’équation d’une rĂ©action nuclĂ©aire stellaire Ă©tant fournie, reconnaĂźtre si celle-ci relĂšve d’une fusion ou d’une fission. Correction A 1. ​L’écriture conventionnelle d’un noyau est Z X , avec Z le numĂ©ro atomique, A le nombre de masse, et X son symbole. Z correspond au nombre de protons qui se trouvent dans le noyau. A correspond au nombre de nuclĂ©ons qui se trouvent dans le noyau. Si on note N le nombre de neutrons, on peut Ă©crire A = Z + N. On peut donc calculer le nombre de neutrons dans le noyau par la formule N = A - Z. 2. ​Des isotopes sont des noyaux qui ont le mĂȘme nombre de protons, mais un nombre de masse diffĂ©rent. L’hydrogĂšne a trois isotopes, qui ont donc tous les trois le mĂȘme nombre de protons. 2 3 D’aprĂšs l’écriture conventionnelle du noyau d’un atome de deutĂ©rium 1 H ou de tritium 1 H , on en dĂ©duit que l’hydrogĂšne a pour numĂ©ro atomique Z =1. L’atome d’hydrogĂšne contient par ailleurs un Ă©lectron dans le nuage Ă©lectronique. 1 Le noyau de l’hydrogĂšne 1 a pour Ă©criture conventionnelle 1 H . On a Z = 1 et A = 1, ce noyau ne possĂšde qu’un nuclĂ©on. Il est composĂ© d’un seul proton, et ne possĂšde pas de neutron. En effet, N = A - Z = 1 - 1 = 0. 2 Le noyau du deutĂ©rium ou hydrogĂšne 2 a pour Ă©criture conventionnelle 1 H . On a donc Z = 1 et A = 2, soit deux nuclĂ©ons. Le noyau est donc composĂ© d’un seul proton, et d’un neutron. En effet, N = A - Z = 2 - 1= 1. Document sous licence libre Creative Commons 19 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques 3 Le noyau du tritium ou hydrogĂšne 3 a pour Ă©criture conventionnelle 1 H . On a donc Z = 1 et A = 3, soit trois nuclĂ©ons. Le noyau est donc composĂ© d’un seul proton, et de deux neutrons. En effet, N = A - Z = 3 - 1= 2. 3. ​Une rĂ©action de fusion est une rĂ©action nuclĂ©aire qui se produit entre deux noyaux de petites tailles qui s’agglomĂšrent ensemble pour former un noyau plus gros. La rĂ©action ​b correspond donc bien Ă  une rĂ©action de fusion entre un noyau de deutĂ©rium et un noyau de tritium. La rĂ©action aboutit Ă  la formation d’un noyau d’hĂ©lium 4, et Ă  l’éjection d’un neutron. La rĂ©action ​a est une rĂ©action de dĂ©sintĂ©gration naturelle au cours de laquelle un noyau de tritium − se dĂ©sintĂšgre pour former l’hĂ©lium 3 et un Ă©lectron il s’agit d’une dĂ©sintĂ©gration ÎČ . Exercice 3 Lecture d’une courbe de dĂ©croissance CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Utiliser une reprĂ©sentation graphique pour dĂ©terminer une demi-vie. Correction 1. ​Pour dĂ©terminer l’activitĂ© des trois isotopes de l’iode au moment de l’accident, on lit sur le graphique les valeurs de l’activitĂ© Ă  la date de l’accident, soit le 11/03/2011. L’activitĂ© est donnĂ©e en ordonnĂ©e Ă  la date t = 0 jour. On lit Aiode 131 = 90 × 1015 Bq Aiode 132 = 70 × 1015 Bq Aiode 133 = 20 × 1015 Bq 2. ​La demi-vie d’un noyau radioactif est la durĂ©e nĂ©cessaire pour que la moitiĂ© des noyaux initialement prĂ©sents dans un Ă©chantillon macroscopique se soit dĂ©sintĂ©grĂ©e. L’énoncĂ© explique que l’activitĂ© est proportionnelle au nombre d’atomes radioactifs. Pour dĂ©terminer la demi-vie de chacun des isotopes de l’iode, il faut donc dĂ©terminer graphiquement la durĂ©e nĂ©cessaire pour que l’activitĂ© de l’échantillon soit divisĂ©e par deux. Document sous licence libre Creative Commons 20 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● Pour l’iode 131 Aiode 131 = 90 × 1015 Bq = 45 × 1015 Bq le 19 mars. 2 La demi-vie de l’iode 131 est donc d’environ 8 jours. ● Pour l’iode 132 Aiode 132 = 70 × 1015 Bq = 35 × 1015 Bq le 13 mars. La demi-vie de l’iode 132 2 semble donc ĂȘtre d’environ 3 jours. En rĂ©alitĂ©, elle est de 2,3 heures. On ne peut donc pas le dĂ©terminer sur cette courbe, avec ces graduations. Mais cependant, l’iode 132 se dĂ©sintĂšgre trĂšs rapidement en tellure 132, et c’est la courbe de dĂ©croissance du tellure 132 qui est donnĂ©e, dont la demi-vie correspond Ă  environ 3 jours elle est prĂ©cisĂ©ment de 3,2 jours d’aprĂšs la littĂ©rature. ● Pour l’iode 133 Aiode 133 = 20 × 1015 Bq = 10 × 1015 Bq le 12 mars. La demi-vie de l’iode 133 2 est donc d’environ 1 jour elle est prĂ©cisĂ©ment de 20,8 heures. 3. ​Pour dĂ©terminer la durĂ©e au bout de laquelle l’activitĂ© est infĂ©rieure Ă  10% de l’activitĂ© initiale, il faut lire graphiquement l’abscisse du point de la courbe dont l’ordonnĂ©e vaut 10% de l’activitĂ© initiale. ● ● ● Pour l’iode 131 on a une activitĂ© de 9 Bq Ă  partir du 9 avril, soit 29 jours aprĂšs l’accident. Pour l’iode 132 et son noyau-fils, le tellure 132 on a une activitĂ© de 7 Bq Ă  partir du 21 mars, soit 10 jours aprĂšs l’accident. Pour l’iode 133 on a une activitĂ© de 2 Bq Ă  partir 13 mars ou 14 mars, soit 2 ou 3 jours aprĂšs l’accident. Donc, l’activitĂ© de ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments est infĂ©rieure Ă  10% de l’activitĂ© initiale Ă  partir de 2 ou 3 jours pour l’iode 133, 10 jours pour l’iode 132 et son noyau fils, et aprĂšs 29 jours pour l’iode 131. Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 RĂ©action triple alpha CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​ReconnaĂźtre une rĂ©action nuclĂ©aire. Correction A 1. ​L’écriture conventionnelle d’un noyau est Z X , avec Z le numĂ©ro atomique, A le nombre de masse, et X son symbole. Z correspond au nombre de protons qui se trouvent dans le noyau. A correspond au nombre de nuclĂ©ons qui se trouvent dans le noyau. Si on note N le nombre de neutrons, on peut Ă©crire A = Z + N. On peut donc calculer le nombre de neutrons dans le noyau par la formule N = A Z. Document sous licence libre Creative Commons 21 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● Le numĂ©ro atomique de l’hĂ©lium est Z He = 2 , donc le noyau d’hĂ©lium 4 contient 2 protons et N = 4 - 2 = 2 neutrons. Il contient au total 4 nuclĂ©ons 2 protons et 2 neutrons. ● Le numĂ©ro atomique de bĂ©ryllium est Z Be = 4 , donc le noyau de bĂ©ryllium 8 contient 4 protons et N = 8 - 4 = 4 neutrons. Il contient au total 8 nuclĂ©ons 4 protons et 4 neutrons. Le numĂ©ro atomique du carbone est Z C = 6 , donc le noyau de carbone 12 contient 6 protons et N = 12 - 6 = 6 neutrons. Il contient au total 12 nuclĂ©ons 6 protons et 6 neutrons. ● 2. ​La rĂ©action triple-alpha est constituĂ©e de deux rĂ©actions successives ● RĂ©action entre deux noyaux d’hĂ©lium 4 pour former un noyau de bĂ©ryllium 8, et Ă©mission d’un rayonnement gamma selon l’équation 4 4 8 2 He + 2 He → 4 Be + Îł Remarque hors programme On remarque qu’au cours de cette transformation nuclĂ©aire ● Le nombre de charges est conservĂ© 2 + 2 = 4 ● Le nombre de masse est conservĂ© 4 + 4 = 8 Ce sont les lois de Soddy. ● RĂ©action entre un noyaux de bĂ©ryllium 8 et un noyau d’hĂ©lium 4 pour former un noyau de carbone 12, et Ă©mission d’un rayonnement gamma selon l’équation 8 4 12 + Îł 4 Be + 2 He → 6 C Remarque hors programme On remarque qu’au cours de cette transformation nuclĂ©aire ● Le nombre de charges est conservĂ© 4 + 2 = 6 ● Le nombre de masse est conservĂ© 8 + 4 = 12 3. ​Ces deux rĂ©actions nuclĂ©aires sont des rĂ©actions de fusion deux petits noyaux s’agglomĂšrent pour former un noyau plus gros. Exercice 5 Abondance des Ă©lĂ©ments dans la croĂ»te terrestre CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Produire des reprĂ©sentations graphiques de l’abondance des Ă©lĂ©ments. Correction 1. ​Pour identifier les trois Ă©lĂ©ments chimiques majoritaires dans la croĂ»te terrestre, il faut identifier les Ă©lĂ©ments chimiques dont la concentration en mg/kg est la plus Ă©levĂ©e. Les trois Ă©lĂ©ments chimiques sont ● L’oxygĂšne 461 000 mg/kg ● Le silicium 277 000 mg/kg ● L’aluminium 81 300 mg/kg 2. ​Dans le tableau, on trouve la concentration des dix principaux Ă©lĂ©ments chimiques contenus dans la croĂ»te terrestre. Pour rĂ©aliser le diagramme circulaire, il faut d’abord Ă©valuer la composition massique en pourcentage de ces dix Ă©lĂ©ments. La somme totale des concentrations donne C = 986 600 mg/kg ce qui est trĂšs proche de 1 kg. Document sous licence libre Creative Commons 22 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Le pourcentage p se calcule par la relation p = c mg/kg 1 000 000 mg/kg × 100 Le diagramme circulaire est ensuite tracĂ© en utilisant la correspondance de chaque pourcentage massique avec l’angle du diagramme. Un angle de 360° correspond Ă  un pourcentage de 100%. Un angle α correspond Ă  un pourcentage p. Pour dĂ©terminer l’angle, on applique donc la relation p360 α = 100 . ÉlĂ©ment Concentration mg/kg Composition massique pourcentage Angle ° Somme des concentrations 986 600 100 360° p đ›Œ HydrogĂšne 1 400 0,14 0,5 OxygĂšne 461 000 46,1 166,0 Sodium 28 300 2,83 10,2 MagnĂ©sium 20 900 2,09 7,5 Aluminium 81 300 8,13 29,3 Silicium 277 000 27,7 99,7 Potassium 26 000 2,6 9,4 Calcium 36 300 3,63 13,1 Titane 4 400 0,44 1,6 Fer 50 000 5 18,0 Document sous licence libre Creative Commons 23 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Le diagramme circulaire est tracĂ© ci-dessous 3. ​Les Ă©lĂ©ments chimiques qui se trouvent sur Terre et plus gĂ©nĂ©ralement sur les planĂštes et les satellites ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement créés dans les Ă©toiles ou au moment de leur explosion. Exercice 6 Datation au carbone 14 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Utiliser une dĂ©croissance radioactive pour une datation. Correction 1. ​La demi-vie d’un noyau radioactif est la durĂ©e nĂ©cessaire pour que la moitiĂ© des noyaux initialement prĂ©sents dans un Ă©chantillon macroscopique se soit dĂ©sintĂ©grĂ©e. La demi-vie du carbone 14 est t1/2 = 5 730 ans donnĂ©e de l’énoncĂ©. Informations complĂ©mentaires L’activitĂ© de l’échantillon est proportionnelle au nombre de noyaux radioactifs prĂ©sents dans l’échantillon. L’activitĂ© correspond au nombre de dĂ©sintĂ©grations qui se produisent en une seconde et s’exprime en becquerel Bq. Dans le cas du morceau de charbon, ce sont les noyaux de carbone 14 qui, en se dĂ©sintĂ©grant, Ă©mettent des rayonnements que l’on peut compter, et qui mesurent l’activitĂ©. L’activitĂ© de l’échantillon nous permet d’estimer la durĂ©e qui s’est Ă©coulĂ©e depuis que ce morceau de bois a Ă©tĂ© coupĂ©, car elle est proportionnelle au nombre d’atomes de carbone 14 restant au moment de la dĂ©couverte. L’activitĂ© mesurĂ©e permet d’estimer que le nombre d’atomes de carbone 14 est 16 fois plus faible qu’à sa formation. On peut estimer la durĂ©e qui s’est Ă©coulĂ©e depuis la formation du charbon car chaque fois qu’il s’écoule t1/2 = 5 730 ans , le nombre de noyaux de carbone 14 est divisĂ© par deux. Si on note N 0 le nombre de noyaux de carbone 14 au moment de la formation du morceau de bois, on a N N = 20 au bout de t1/2 = 5 730 ans N N N = 12 20 = 40 au bout de 2 t1/2 = 2 × 57300 ans = 11 460 ans Document sous licence libre Creative Commons 24 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques N N = 12 40 = N N = 12 80 = N0 8 N0 16 au bout de 3 t1/2 = 3 × 5 730 ans = 17 190 ans au bout de 4 t1/2 = 4 × 5 730 ans = 22 920 ans Le morceau de charbon a donc environ 23 000 ans. Le coin des experts Exercice 7 RĂ©actions nuclĂ©aires en chaĂźne CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​ReconnaĂźtre une rĂ©action nuclĂ©aire. Correction 1. ​Sur le diagramme du document 2, la grandeur reprĂ©sentĂ©e en abscisses est N, qui correspond au nombre de neutrons appelĂ© nombre de masse, et celle reprĂ©sentĂ©e en ordonnĂ©es est Z, qui correspond au nombre de protons appelĂ© numĂ©ro atomique. 2. ​La composition d’un noyau fils dĂ©pend du mode de dĂ©sintĂ©gration Ă  partir d’un mĂȘme noyau pĂšre. ● DĂ©sintĂ©gration de type α ○ Le noyau fils contient 2 neutrons de moins et 2 protons de moins, soit 4 nuclĂ©ons de moins que le noyau pĂšre. ○ Le noyau fils contient donc Z - 2 protons et A - 4 nuclĂ©ons. A ○ L’écriture conventionnelle du noyau pĂšre est Z X . A−4 ○ L’écriture conventionnelle du noyau fils est Z−2 Y . ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ â—‹ Le noyau fils contient 1 neutron de moins et 1 proton de plus, soit autant de nuclĂ©ons que le noyau pĂšre. ○ Le noyau fils contient donc Z + 1 protons et A nuclĂ©ons. A ○ L’écriture conventionnelle du noyau pĂšre est Z X . A ○ L’écriture conventionnelle du noyau fils est Z+1 Y . ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ â—‹ Le noyau fils contient 1 neutron de plus et 1 proton de moins, soit autant de nuclĂ©ons que le noyau pĂšre. ○ Le noyau fils contient donc Z - 1 protons et A nuclĂ©ons. A ○ L’écriture conventionnelle du noyau pĂšre est Z X . A ○ L’écriture conventionnelle du noyau fils est Z−1 Y . − + Document sous licence libre Creative Commons 25 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques 3. ​Les Ă©quations de dĂ©sintĂ©gration s’écrivent ● DĂ©sintĂ©gration de type α A A−4 4 ○ Z X → Z−2 Y + 2 He . ​La particule Ă©mise lors de cette dĂ©sintĂ©gration est un noyau d’hĂ©lium 4. ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ A A 0 − ○ Z X → Z+1 Y + −1 e . ​La particule Ă©mise lors de cette dĂ©sintĂ©gration est un Ă©lectron. ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ A A 0 + ○ Z X → Z−1 Y + 1 e .​ La particule Ă©mise lors de cette dĂ©sintĂ©gration est un positon. − + 4. ​L’écriture conventionnelle du plutonium 244 est numĂ©ro atomique est Z = 94 et son symbole ​ ​Pu ​»​. 244 94 P u car, d’aprĂšs les donnĂ©es de l’énoncĂ©, son ● D’aprĂšs le document 1, le plutonium 244 suit une dĂ©sintĂ©gration de type α . Le noyau fils contient donc 2 protons de moins il s’agit de l’uranium dont le numĂ©ro atomique est 92. Le noyau fils contient 2 neutrons de moins, et donc 4 nuclĂ©ons de moins au final. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 240 92 U 240 4 ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 244 94 P u → 92 U + 2 He ● Le noyau d’uranium 240 est radioactif et suit une dĂ©sintĂ©gration de type ÎČ . L ​ e noyau fils contient donc 1 proton de plus il s’agit du neptunium dont le numĂ©ro atomique est 93. Le noyau fils contient 1 neutron de moins, soit autant de nuclĂ©ons. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 240 93 N p 240 0 − ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 240 92 U → 93 N p + −1 e ● Le noyau de neptunium 240 est radioactif et suit une dĂ©sintĂ©gration de type ÎČ . L ​ e noyau fils contient donc 1 proton de plus il s’agit du plutonium dont le numĂ©ro atomique est 94. Le noyau fils contient 1 neutron de moins, soit autant de nuclĂ©ons. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 240 94 P u 240 0 − ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 240 93 N p → 94 P u + −1 e ● Le noyau de plutonium 240 est radioactif et suit une dĂ©sintĂ©gration de type α . ​Le noyau fils contient donc 2 protons de moins il s’agit de l’uranium dont le numĂ©ro atomique est 92. Le noyau fils contient 2 neutrons de moins, soit 4 nuclĂ©ons de moins. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 236 92 U 236 4 ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 240 94 P u → 92 U + 2 He − − L’énoncĂ© n’indique pas si l’uranium 236 est radioactif. Il suit une dĂ©sintĂ©gration de type α mais comme sa demi-vie est de 23,42 millions d’annĂ©es, on peut raisonnablement considĂ©rer qu’il est stable. Document sous licence libre Creative Commons 26 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Exercice 8 La chaĂźne proton-proton CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Établir une Ă©quation nuclĂ©aire. Correction 1. ​Le deutĂ©rium est un isotope de l’hydrogĂšne, son numĂ©ro atomique est donc Z = 1. Comme le noyau contient deux nuclĂ©ons, d’aprĂšs l’énoncĂ©, on en dĂ©duit que A = 2. Le noyau est donc composĂ© d’un seul proton, et d’un neutron. En effet, N = A - Z = 2 - 1= 1. Le noyau du deutĂ©rium a donc pour 2 Ă©criture conventionnelle 1 H . 1 1H L’écriture conventionnelle du noyau d’hydrogĂšne est ne contient qu’un proton. , et on peut aussi le noter ​ ​p ​»​, car le noyau L’équation de la rĂ©action qui se produit au cours de la premiĂšre Ă©tape entre deux protons, pour former 1 1 2 A un noyau de deutĂ©rium est donc 1 H + 1 H → 1 H + Z X Pour satisfaire les lois de conservation, il faut qu’il y ait ● Conservation du nombre de charges 1 + 1 = 1 + Z, soit Z = 1, ● Conservation du nombre de masse 1 + 1 = 2 + A, soit A = 0. La particule Ă©mise contient donc une charge positive, mais n’a pas de masse puisque A = 0. Il s’agit 0 d’un positon, antiparticule de l’électron, que l’on Ă©crit 1 e+ . L’équation de la premiĂšre Ă©tape s’écrit donc 1 1H 1 2 0 + 1 H → 1 H + 1 e+ 2. ​Au cours de la deuxiĂšme Ă©tape, un proton fusionne avec un noyau de deutĂ©rium pour former un noyau d’hĂ©lium 3. Le numĂ©ro atomique de l’hĂ©lium est Z = 2, il contient 3 nuclĂ©ons ; l’écriture 3 conventionnelle de son noyau est donc 2 He 1 2 3 L’équation de la rĂ©action s’écrit 1 H + 1 H → 2 He Les lois de conservation sont bien vĂ©rifiĂ©es ● Conservation du nombre de charges 1 + 1 = 2, ● Conservation du nombre de masse 1 + 1 = 2. 3. ​Au cours de la derniĂšre Ă©tape, deux noyaux d’hĂ©lium rĂ©agissent pour former le noyau d’hĂ©lium 4 en 3 3 4 1 libĂ©rant deux protons. L’équation de la rĂ©action s’écrit 2 He + 2 He → 2 He + 2 1 H Les lois de conservation sont bien vĂ©rifiĂ©es ● Conservation du nombre de charges 2 + 2 = 2 + 2 × 1, ● Conservation du nombre de masse 3 + 3 = 4 + 2 × 1. 4. ​L’équation de la rĂ©action globale s’écrit en combinant les trois Ă©quations ● ● ● 1 1 2 0 PremiĂšre Ă©tape 1 H + 1 H → 1 H + 1 e+ 1 2 3 DeuxiĂšme Ă©tape 1 H + 1 H → 2 He 3 3 4 1 TroisiĂšme Ă©tape 2 He + 2 He → 2 He + 2 1 H Document sous licence libre Creative Commons 27 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Pour obtenir deux noyaux d’hĂ©lium 3 nĂ©cessaires Ă  la troisiĂšme Ă©tape, il faut d’abord combiner les Ă©tapes 1 et 2 qui permettent d’obtenir, Ă  partir de trois protons, un noyau d’hĂ©lium 3 ● ● ● 1 1 2 0 PremiĂšre Ă©tape 1 H + 1 H → 1 H + 1 e+ 1 2 3 DeuxiĂšme Ă©tape 1 H + 1 H → 2 He 1 1 1 2 2 0 3 Soit 1 H + 1 H + 1 H + 1 H → 1 H + 1 e+ + 2 He 1 1 1 0 3 Qui s’écrit aprĂšs simplification 1 H + 1 H + 1 H → 1 e+ + 2 He Pour obtenir deux noyaux d’hĂ©lium 3, on combine deux fois ces Ă©tapes, puis on les combine avec la troisiĂšme Ă©tape ● ● ● 1 1 1H + 1H + 1 1 1H + 1H + 3 3 2 He + 2 He 1 1H 1 1H 0 3 → 1 e+ + 2 He 0 3 → 1 e+ + 2 He 4 1 → 2 He + 2 1 H Qui s’écrit 1 1 1 1 1 1 3 3 0 + 3 0 + 3 4 1 1 H + 1 H + 1 H + 1 H + 1 H + 1 H + 2 He + 2 He → 1 e + 2 He + 1 e + 2 He + 2 He + 2 1 H et donc, aprĂšs simplification, on obtient une rĂ©action globale 1 1 1 1 0 + 4 1 H + 1 H + 1 H + 1 H +→ 2 1 e + 2 He Cette Ă©quation globale correspond Ă  la chaĂźne proton-proton. ​DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© Exercice 2 Isotopes de l’hydrogĂšne niveau InitiĂ©s seulement dans le manuel numĂ©rique Il s’agit d’un exercice numĂ©rique avec le mĂȘme Ă©noncĂ© et le mĂȘme document que dans le manuel papier. L’exercice est ici adressĂ© aux initiĂ©s et non plus aux apprentis. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​ReconnaĂźtre une rĂ©action nuclĂ©aire. Questions 1. ​Quelle est l’écriture conventionnelle du noyau d’un atome X ? Donnez la signification et le nom de toutes les lettres utilisĂ©es. 2. ​Rappelez la dĂ©finition du terme ​ ​isotopes ​»​. 1 3. ​Le noyau d’hydrogĂšne 1, dont l’écriture conventionnelle est 1 H , est l’isotope de l’hydrogĂšne le plus abondant sur Terre. Donnez la composition de son noyau. 2 4. ​Il existe deux autres isotopes de l’hydrogĂšne le deutĂ©rium 1 H et le tritium composition de leurs noyaux. 3 1H . Donnez la 5. ​La rĂ©action de fusion aboutit Ă  la formation d’un noyau d’hĂ©lium 4 et d’un neutron. Écrivez l’équation de la rĂ©action nuclĂ©aire qui pourrait se produire au c​Ɠ​ur des futures centrales Ă  fusion. Document sous licence libre Creative Commons 28 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Correction A 1. ​L’écriture conventionnelle d’un noyau est Z X , avec Z le numĂ©ro atomique, A le nombre de masse, et X son symbole. Z correspond au nombre de protons qui se trouvent dans le noyau. A correspond au nombre de nuclĂ©ons qui se trouvent dans le noyau. Si on note N le nombre de neutrons, on peut Ă©crire A = Z + N. On peut donc calculer le nombre de neutrons dans le noyau par la formule N = A Z. 2. ​Des isotopes sont des noyaux qui ont le mĂȘme nombre de protons, mais un nombre de masse diffĂ©rent. 1 3. ​D’aprĂšs l’écriture conventionnelle du noyau d’un atome d’hydrogĂšne 1 1 H , on en dĂ©duit que l’hydrogĂšne a pour numĂ©ro atomique Z =1 et un nombre de masse A = 1, soit 1 nuclĂ©on. Le noyau est donc constituĂ© d’un proton et de N = 1 - 1 = 0 neutron. 2 4. ​Le noyau du deutĂ©rium ou hydrogĂšne 2 a pour Ă©criture conventionnelle 1 H . On en dĂ©duit que Z = 1 c’est un isotope de l’hydrogĂšne, donc il contient le mĂȘme nombre de protons que l’hydrogĂšne 1 et A = 2, soit deux nuclĂ©ons. Le noyau est donc composĂ© d’un seul proton, et d’un neutron. En effet, N = A - Z = 2-1= 1. 3 Le noyau du tritium ou hydrogĂšne 3 a pour Ă©criture conventionnelle 1 H . On en dĂ©duit que Z = 1 c’est un isotope de l’hydrogĂšne, donc il contient le mĂȘme nombre de protons que l’hydrogĂšne 1 et A = 3, soit trois nuclĂ©ons. Le noyau est donc composĂ© d’un seul proton, et de deux neutrons. En effet, N = A - Z = 3-1= 2. 5. ​Une rĂ©action de fusion est une rĂ©action nuclĂ©aire qui se produit entre deux noyaux de petites tailles qui s’agglomĂšrent ensemble pour former un noyau plus gros. La rĂ©action de fusion s’écrit donc 2 3 4 1 1 H + 1 H → 2 He + 0 n Remarque hors programme On remarque qu’au cours de cette transformation nuclĂ©aire ● Le nombre de charges est conservĂ© 1 + 1 = 2 + 0 ● Le nombre de masse est conservĂ© 2 +3 = 4 + 1 Ce sont les lois de Soddy. Sources ● Sujet original site LabolycĂ©e Exercice 4 RĂ©action triple-alpha niveau Experts seulement dans le manuel numĂ©rique Il s’agit d’un exercice numĂ©rique avec le mĂȘme Ă©noncĂ© et le mĂȘme document que dans le manuel papier. L’exercice est ici adressĂ© aux experts et non plus aux initiĂ©s. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​ReconnaĂźtre une rĂ©action nuclĂ©aire. Document sous licence libre Creative Commons 29 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Questions 1. ​Écrivez les Ă©quations de rĂ©actions nuclĂ©aires qui permettent de transformer l’hĂ©lium 4 en carbone 12 et indiquez de quel type de rĂ©action il s’agit. 2. ​Expliquez pourquoi cette rĂ©action porte le nom ​ ​triple alpha ​»​. DonnĂ©es numĂ©ros atomiques des noyaux d’hĂ©lium, de bĂ©ryllium et de carbone Z He = 2 ; Z Be = 4 ; ZC = 6 Correction A 1. ​L’écriture conventionnelle d’un noyau est Z X , avec Z le numĂ©ro atomique, A le nombre de masse, et X son symbole. Z correspond au nombre de protons qui se trouvent dans le noyau. A correspond au nombre de nuclĂ©ons qui se trouvent dans le noyau. Si on note N le nombre de neutrons, on peut Ă©crire A = Z + N. On peut donc calculer le nombre de neutrons dans le noyau par la formule N - A - Z. Le numĂ©ro atomique de l’hĂ©lium est Z He = 2 , donc le noyau d’hĂ©lium 4 contient 2 protons et N = 4 - 2 = 2 neutrons. Il contient au total 4 nuclĂ©ons 2 protons et 2 neutrons. L’écriture conventionnelle de 4 son noyau est donc 2 He Le numĂ©ro atomique de bĂ©ryllium est Z Be = 4 , donc le noyau de bĂ©ryllium 8 contient 4 protons et N = 8 - 4 = 4 neutrons. Il contient au total 8 nuclĂ©ons 4 protons et 4 neutrons. L’écriture conventionnelle 8 de son noyau est donc 4 Be Le numĂ©ro atomique du carbone est Z C = 6 , donc le noyau de carbone 12 contient 6 protons et N = 12 - 6 = 6 neutrons. Il contient au total 12 nuclĂ©ons 6 protons et 6 neutrons. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 612 C La rĂ©action triple-alpha est constituĂ©e de deux rĂ©actions successives RĂ©action entre deux noyaux d’hĂ©lium 4 pour former un noyau de bĂ©ryllium 8, et Ă©mission d’un 4 4 8 rayonnement gamma selon l’équation 2 He + 2 He → 4 Be + Îł Remarque hors programme On remarque qu’au cours de cette transformation nuclĂ©aire ● Le nombre de charges est conservĂ© 2 + 2 = 4 ● Le nombre de masse est conservĂ© 4 + 4 = 8 Ce sont les lois de Soddy. Puis il y a rĂ©action entre un noyaux de bĂ©ryllium 8 et un noyau d’hĂ©lium 4 pour former un noyau de carbone 12, et Ă©mission d’un rayonnement gamma selon l’équation 84 Be + 42 He → 612 C + Îł Remarque hors programme On remarque qu’au cours de cette transformation nuclĂ©aire ● Le nombre de charges est conservĂ© 4 + 2 = 6 ● Le nombre de masse est conservĂ© 8 + 4 = 12 Ces deux rĂ©actions nuclĂ©aires sont des rĂ©actions de fusion deux petits noyaux s’agglomĂšrent pour former un noyau plus gros. 2. ​Les deux Ă©quations de rĂ©actions s’écrivent Document sous licence libre Creative Commons 30 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ● ● 4 2 He 8 4 Be 4 8 + 2 He → 4 Be + Îł + 42 He → 612 C + Îł On peut donc Ă©crire, en les combinant 42 He + 42 He + 84 Be + 42 He → 84 Be + 612 C Ce qui globalement s’écrit, en simplifiant 3 42 He → 612 C C’est l’agglomĂ©ration entre eux de trois noyaux d’hĂ©lium particule alpha, qui forment le carbone 12. Exercice 7 RĂ©actions nuclĂ©aires en chaĂźne niveau InitiĂ©s seulement dans le manuel numĂ©rique Il s’agit d’un exercice numĂ©rique avec le mĂȘme Ă©noncĂ© et le mĂȘme document que dans le manuel papier. L’exercice est ici adressĂ© aux initiĂ©s et non plus aux experts. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​ReconnaĂźtre une rĂ©action nuclĂ©aire. Questions 1. ​Indiquez les grandeurs reprĂ©sentĂ©es en abscisses et en ordonnĂ©es du diagramme. 2.​ Associez Ă  chaque type de dĂ©sintĂ©gration, le noyau fils formĂ©, et justifiez. ​1. DĂ©sintĂ©gration de type α 2. DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ âˆ’ 3. DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ + ​ a. A Z−1 Y ​b.​ A Z+1 Y c​ .​ A−4 Z−2 Y 3. ​Attribuez Ă  chacune des Ă©quations le type de dĂ©sintĂ©gration qui lui correspond et justifiez 4 a. AZ X → A−4 Z−2 Y + 2 He b. A ZX → A Z+1 Y + 0 −1 e − c. A ZX → A Z−1 Y + 0 1 + e 4. ​Le plutonium 244 a Ă©tĂ© identifiĂ© dans des mĂ©tĂ©orites anciennes, laissant penser qu’il a Ă©tĂ© créé au cours de la formation du systĂšme solaire. C’est un Ă©lĂ©ment radioactif qui peut se dĂ©sintĂ©grer. Le noyau fils obtenu peut Ă  son tour se dĂ©sintĂ©grer. La chaĂźne de dĂ©sintĂ©gration permet d’obtenir un isotope stable. Le tableau prĂ©sente quelques-uns des isotopes de la chaĂźne de dĂ©sintĂ©gration. ComplĂ©tez les Ă©quations de dĂ©sintĂ©gration de quelques noyaux radioactifs issus de la dĂ©sintĂ©gration du plutonium 244. 240 ... a. 244 dĂ©sintĂ©gration de type 

 94 P u → 92 ... + ... He b. 240 92 ... c. 240 ... N p → ... 94 d. ..... 94 ...... → 236 92 U → 240 ... N p + 0 −1 e− dĂ©sintĂ©gration de type 

 .... + 0 −1 e− dĂ©sintĂ©gration de type 

 + ... .... .... dĂ©sintĂ©gration de type 

 Document sous licence libre Creative Commons 31 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques Correction 1. ​Sur le diagramme du document 2, la grandeur reprĂ©sentĂ©e en abscisses est N, qui correspond au nombre de neutrons appelĂ© nombre de masse, et celle reprĂ©sentĂ©e en ordonnĂ©es est Z, qui correspond au nombre de protons appelĂ© numĂ©ro atomique. 2. ​Selon le mode de dĂ©sintĂ©gration, le noyau fils a une composition diffĂ©rente du noyau pĂšre. Le noyau pĂšre contient Z protons et N neutrons, soit A = Z + N nuclĂ©ons. ● DĂ©sintĂ©gration de type α ○ Le noyau fils contient 2 neutrons de moins et 2 protons de moins, soit 4 nuclĂ©ons de moins que le noyau pĂšre. ○ Le noyau fils contient donc Z - 2 protons et A - 4 nuclĂ©ons. A ○ L’écriture conventionnelle du noyau pĂšre est Z X . A−4 ○ L’écriture conventionnelle du noyau fils est Z−2 Y . ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ â—‹ Le noyau fils contient 1 neutron de moins et 1 proton de plus, soit autant de nuclĂ©ons que le noyau pĂšre. ○ Le noyau fils contient donc Z + 1 protons et A nuclĂ©ons. A ○ L’écriture conventionnelle du noyau pĂšre est Z X . A ○ L’écriture conventionnelle du noyau fils est Z+1 Y . ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ â—‹ Le noyau fils contient 1 neutron de plus et 1 proton de moins, soit autant de nuclĂ©ons que le noyau pĂšre. ○ Le noyau fils contient donc Z - 1 protons et A nuclĂ©ons. A ○ L’écriture conventionnelle du noyau pĂšre est Z X . A ○ L’écriture conventionnelle du noyau fils est Z−1 Y . − + 3. ​Les Ă©quations de dĂ©sintĂ©gration s’écrivent ● DĂ©sintĂ©gration de type α A A−4 4 ○ Z X → Z−2 Y + 2 He . La particule Ă©mise lors de cette dĂ©sintĂ©gration est un noyau d’hĂ©lium 4. ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ A A 0 − ○ Z X → Z+1 Y + −1 e . La particule Ă©mise lors de cette dĂ©sintĂ©gration est un Ă©lectron. ● DĂ©sintĂ©gration de type ÎČ A A 0 + ○ Z X → Z−1 Y + 1 e . La particule Ă©mise lors de cette dĂ©sintĂ©gration est un positon. − + 4. ​L’écriture conventionnelle du plutonium 244 est numĂ©ro atomique est Z = 94 et son symbole ​ ​Pu ​»​. ● 244 94 P u car, d’aprĂšs les donnĂ©es de l’énoncĂ©, son D’aprĂšs le document 1, le plutonium 244 suit une dĂ©sintĂ©gration de type α . Le noyau fils contient donc 2 protons de moins il s’agit de l’uranium dont le numĂ©ro atomique est 92. Le noyau fils contient 2 neutrons de moins, soit 4 nuclĂ©ons de moins. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 240 92 U Document sous licence libre Creative Commons 32 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 1 Les Ă©lĂ©ments chimiques ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 244 94 P u → 240 92 U + 42 He − ● Le noyau d’uranium 240 est radioactif et suit une dĂ©sintĂ©gration de type ÎČ . L ​ e noyau fils contient donc 1 proton de plus il s’agit du neptunium dont le numĂ©ro atomique est 93. Le noyau fils contient 1 neutron de moins, soit autant de nuclĂ©ons. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 240 93 N p 240 0 − ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 240 92 U → 93 N p + −1 e ● Le noyau de neptunium 240 est radioactif et suit une dĂ©sintĂ©gration de type ÎČ . L ​ e noyau fils contient donc 1 proton de plus il s’agit du plutonium dont le numĂ©ro atomique est 94. Le noyau fils contient 1 neutron de moins, soit autant de nuclĂ©ons. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 240 94 P u 240 0 − ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 240 93 N p → 94 P u + −1 e ● Le noyau de plutonium 240 est radioactif et suit une dĂ©sintĂ©gration de type α . L ​ e noyau fils contient donc 2 protons de moins il s’agit de l’uranium dont le numĂ©ro atomique est 92. Le noyau fils contient 2 neutrons de moins, soit 4 nuclĂ©ons de moins. L’écriture conventionnelle de son noyau est donc 236 92 U 236 4 ○ L’équation de la dĂ©sintĂ©gration est donc 240 94 P u → 92 U + 2 He − L’énoncĂ© n’indique pas si l’uranium 236 est radioactif. Il suit une dĂ©sintĂ©gration de type α mais comme sa demi-vie est de 23,42 millions d’annĂ©es, on peut donc raisonnablement considĂ©rer qu’il est stable. Document sous licence libre Creative Commons 33 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1Ăšre Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Introduction PrĂ©sentation Ce chapitre vise Ă  revenir sur l’organisation de la matiĂšre depuis l’échelle atomique jusqu’aux Ă©chelles macroscopiques ; Il s’agit en particulier d’identifier la structure des cristaux et quelques conditions de leur mise en place pour comprendre leur diversitĂ© au sein du monde minĂ©ral et du monde vivant. Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ● ● Notions d’atome, de molĂ©cules et les reprĂ©sentations conventionnelles correspondantes ; Les diffĂ©rents types de liaisons chimiques. Bibliographie ● Lardeaux, Gauthier et Al., Comprendre et enseigner la planĂšte Terre, Édition Ophrys. ● Pons J-C., La pĂ©tro sans peine, Tomes 1 et 2, Édition Crdp de Grenoble. ● Beaux J-F., Atlas de pĂ©trographie, Édition Dunod. Sitographie ● Librairie de molĂ©cules. ● MinĂ©raux et ressources minĂ©rales, Eduterre. ● Site du Centre de Recherches PĂ©trographiques et GĂ©ochimiques. IdĂ©es pour des activitĂ©s supplĂ©mentaires ● ● Visite de musĂ©es de MinĂ©raux et Fossiles ; Rencontre avec un gemmologue et ou un joaillier. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux ActivitĂ© 1 Des rĂ©seaux cristallins singuliers documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© a pour but de prĂ©senter la notion de maille cristalline. Le lien au programme ● ● ● Cette activitĂ© prĂ©sente les deux types de mailles monoatomiques au programme la maille cubique simple CS et la maille cubique Ă  face centrĂ©es CFC ; Les savoir-faire importants concernant les mailles sont prĂ©sentĂ©s ici calcul du nombre d’atome par maille, calcul de compacitĂ©, lien entre paramĂštre de maille et rayon atomique et finalement calcul de masse volumique Ă  partir des caractĂ©ristiques des mailles ; La perspective cavaliĂšre est utilisĂ©e pour reprĂ©senter les mailles et peut aussi faire l’objet d’une prĂ©sentation plus dĂ©taillĂ©e. DurĂ©e 1 heure pour rĂ©aliser l’intĂ©gralitĂ© de l’activitĂ© ; 35 min si on divise la classe en deux avec comme consigne d’étudier un seul type de maille. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● ● L’activitĂ© se base sur les notions Ă©lĂ©mentaires de gĂ©omĂ©trie dans l’espace calcul de longueurs et de volumes ; Si un besoin spĂ©cifique de travail sur ces notions est nĂ©cessaire, on peut aussi travailler sur le livret mathĂ©matique en complĂ©ment de l’activitĂ©. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Photographie de l’atomium de Bruxelle. ● Document 2 Document de prĂ©sentation de la structure cubique simple. Ce document prĂ©sente le modĂšle des sphĂšres dures c’est un point essentiel pour la comprĂ©hension et la maĂźtrise du modĂšle de la maille cristalline. ● Document 3 PrĂ©sentation des Ă©lĂ©ments de gĂ©omĂ©trie de la structure cubique simple. ● Document 4 Ce document prĂ©sente la notion d’empilement compact c’est l’empilement de sphĂšres qui laisse le moins d’espace inoccupĂ©. Dans les faits il en existe deux l’empilement ABC qui donne lieu Ă  la maille CFC, et l'empilement AB qui donne lieu Ă  une maille hexagonale compacte. La maille hexagonale compacte n’est pas au programme. ● Document 5 PrĂ©sentation des Ă©lĂ©ments de gĂ©omĂ©trie de la structure cubique Ă  faces centrĂ©es. Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Ressource complĂ©mentaire ● Il existe une troisiĂšme structure cubique, beaucoup plus rĂ©pandue que la structure cubique simple la structure cubique centrĂ©e. Vous pouvez retrouver une activitĂ© numĂ©rique sur cette structure au lien Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 Une maille cubique simple comporte 8 atomes Ă  chaque sommet de la maille. Un atome $ situĂ© au sommet d’une maille compte pour ⅛ il est partagĂ© entre 8 mailles. On compte donc 8 × % = 1 atome par maille cubique simple. Question 2 Dans la maille cubique simple, deux atomes sont tangents le long d’une arĂȘte de la maille. On a donc la relation suivante 2𝑅 = 𝑎. Question 3 Le volume d’une maille cubique est 𝑎+ . Dans le modĂšle de la maille cristalline, les atomes ont une forme de sphĂšre et le volume d’une , sphĂšre de rayon 𝑅 est + 𝜋𝑅+ . . Or 𝑎 = 2𝑅. Soit finalement D’aprĂšs la question 1, il y a 1 atome par maille, donc . La maille cubique simple n’est donc pas compacte. Question 4 Une maille cubique Ă  face centrĂ©e comporte 8 atomes Ă  chaque sommet de la maille. Un atome situĂ© au sommet d’une maille compte pour ⅛ il est partagĂ© entre 8 mailles. Une maille cubique Ă  face centrĂ©e comporte 6 atomes au centre de chaque face de la maille. Un atome situĂ© sur une face compte pour œ il est partagĂ© entre 2 mailles. $ $ On compte donc 8 × % + 6 × 0 = 4 atomes par maille CFC. Question 5 D’aprĂšs le schĂ©ma du plan de compacitĂ© de la maille CFC, 2 moitiĂ©s d’atomes et un atome entier sont tangents le long d’une diagonale de la maille CFC. Soit 𝑑 = 4𝑅. D’aprĂšs la formule de Pythagore dans les triangles rectangles 𝑑 = 3𝑎ÂČ + 𝑎ÂČ = 32𝑎ÂČ = √2 𝑎. Question 6 Le volume d’une maille est 𝑎+ . Dans le modĂšle de la maille cristalline, les atomes ont , une forme de sphĂšre et le volume d’une sphĂšre de rayon 𝑅 est + 𝜋𝑅+ . D’aprĂšs la question 4, il y a 4 atomes par maille, donc . Or 𝑎 = 2√2𝑅. Soif finalement La maille cubique Ă  face centrĂ©es est donc compacte. Remarque ce calcul littĂ©ral peut ĂȘtre assez complexe Ă  rĂ©aliser. Une possibilitĂ© pour les Ă©lĂšves les plus en difficultĂ© est de simplement rĂ©aliser la simplification des 𝑅+ puis de faire le calcul Ă  l’aide de la calculatrice. Il risque alors d’y avoir un certain nombre d’erreurs, cela peut ĂȘtre l’occasion de rebondir sur l’utilisation de la calculatrice et de la maniĂšre dont il faut taper les calculs. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Question 7 On rappelle la formule de la masse volumique 𝜌 d’un Ă©chantillon de masse 𝑚89;; Liens possible avec une activitĂ© pratique complĂ©mentaire au document pour observer des cristaux dans les cellules vĂ©gĂ©tales de peau d'Ă©chalote ou autres raphides dans les cellule de misĂšre, etc. PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Deux exemples de roches les plus reprĂ©sentatives de la croĂ»te continentale granite et calcaire prĂ©sentĂ©es aux diffĂ©rentes Ă©chelles du micro au macro en y prĂ©cisant les formules chimiques des minĂ©raux qui les constituent. ● Document 2 Photographies aux Ă©chelles macro et micro pour identifier la nature des cristaux de calcite et Ă©tablir un lien avec le document 1 ; Attention, la lĂ©gende CAL » n’est plus visible sur le clichĂ© remplaçant celui initialement proposĂ©. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux IdĂ©es en plus Échantillons de granite et de calcaire coquillier, lames minces correspondantes et microscope polarisant. Coquille d’huĂźtre. Peau d’échalote, lame et lamelle, pour repĂ©rer des raphides Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 SchĂ©ma obtenu Ă  l’aide du logiciel Mesurim Ă  partir de la photographie d’origine. Il s’agit de souligner l’imbrication des minĂ©raux et de rĂ©ussir Ă  les identifier par des lĂ©gendes. en particulier en complĂ©tant avec une observation Ă  la loupe et au microscope Question 2 Le granite est composĂ© de 3 minĂ©raux principaux quartz, feldspaths orthose et plagioclase, biotite. Ces minĂ©raux ont tous une formule chimique diffĂ©rente doc. 1 et sont eux -mĂȘme diffĂ©rents des minĂ©raux rencontrĂ©s dans une roche calcaire. docs. 1 et 2. La roche calcaire est en effet constituĂ©e essentiellement de calcite. CaCO3 que l’on retrouve au microscope et qui constitue la coquille des organismes fossilisĂ©s doc. 1 et actuels doc. 2. La calcite peut prendre diffĂ©rentes formes sparitique, calcitique, fibreuse On en conclut que ces deux roches sont constituĂ©es de minĂ©raux qui apparaissent sous forme de cristaux au microscope. Les cristaux constituent donc les roches et aussi dans certains ĂȘtres vivants. Question 3 Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux ActivitĂ© 5 Du verre dans certaines roches magmatiques documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’activitĂ© vise Ă  identifier les conditions de formation des cristaux, en particulier lors du refroidissement d’un magma. Alors suivant les conditions de refroidissement tempĂ©rature/vitesse les minĂ©raux ont le temps de cristalliser en solides de plus ou moins grande taille. Quand ce n’est pas le cas, se forme alors un solide amorphe appelĂ© verre. Les Ă©lĂšves auront Ă  identifier les caractĂ©ristiques macroscopiques des deux roches magmatiques volcaniques. Le choix des roches rhyolite et obsidienne s’inscrit dans la continuitĂ© de l’exemple du granite vu dans l’activitĂ© prĂ©cĂ©dente. Ceci permettra aux Ă©lĂšves d’envisager le devenir d’un magma refroidissant vite en surface comme les laves ou plus lentement en profondeur comme les plutons. Liens avec le programme Dans le cas des solides amorphes, l’empilement d’entitĂ©s se fait sans ordre gĂ©omĂ©trique. C’est le cas du verre. Certaines roches volcaniques contiennent du verre, issu de la solidification trĂšs rapide d’une lave. Mettre en relation la structure amorphe ou cristalline d’une roche et les conditions de son refroidissement. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● ● Mettre en Ɠuvre un protocole ; Communiquer ses rĂ©sultats par un compte rendu Ă©crit ou oral. DurĂ©e ● 20 minutes ; ● 30 Ă  40 minutes si les activitĂ©s pratiques sont mises en Ɠuvre observation au microscope polarisant et manipulation avec l’éthyl-vanilline. PrĂ©sentation des documents Document d’appel VidĂ©o d’éruption volcanique prĂ©sentant des coulĂ©es de lave, Ă©chantillonnĂ©es par des scientifiques. Cette question peut ĂȘtre posĂ©e selon vous, que va devenir ce bout de lave ? que pourrait -on observer au microscope ? » Recueillir les propositions avant d’entrer dans une dĂ©marche d’investigation incluant observations de roches volcaniques ainsi que la manipulation/modĂ©lisation avec l’éthyl-vanilline Atelier / dĂ©fi Comment rĂ©ussir Ă  fabriquer des cristaux de diffĂ©rentes tailles » PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Trois photographies pour illustrer la diversitĂ© des roches obtenues Ă  partir d’une mĂȘme lave ont la dĂ©finition est Ă  relier Ă  celle de magma . ● Document 2 DĂ©tails au microscope polarisant des deux exemples de roches volcaniques choisies rhyolite et obsidienne ; Il est pertinent ici de rĂ©investir l’exemple du granite. Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux ● Document 3 Exemples de deux rĂ©sultats obtenus aprĂšs avoir refroidi de l’éthyl-vanilline lentement ou rapidement ; Ces deux clichĂ©s peuvent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s comme le rĂ©sultat Ă  obtenir par les Ă©lĂšves qui auraient Ă  rĂ©aliser la manipulation et l’observation au microscope polarisant. Ressources complĂ©mentaires ● Pour retrouver des vidĂ©os impressionantes sur les prĂ©lĂšvements de laves ● Pour retrouver des clichĂ©s de lames minces Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 Il est attendu que les Ă©lĂšves soulignent les diffĂ©rences de couleur, de texture prĂ©sence de minĂ©raux ou non, perdus dans un fond plutĂŽt homogĂšne dans lequel rien n’est visible. A cette occasion peuvent ĂȘtre introduit les termes de microlithe et de verre et de la notion de texture nĂ©cessaire pour rĂ©pondre Ă  la question 3 Question 2 Cette question est destinĂ©e Ă  tester la capacitĂ© des Ă©lĂšves Ă  Ă©mettre une hypothĂšse. Celle attendue ici peut ĂȘtre Un refroidissement rapide du magma est responsable de la formation de petits cristaux alors que le refroidissement lent permet la formation de gros cristaux ». L’élĂšve aura alors Ă  justifier sa rĂ©ponse en s’appuyant sur des Ă©lĂ©ments lĂ©gendĂ©s issus des documents ou de ses observations qu’il aura sĂ©lectionnĂ© et prĂ©parĂ© pour cette prĂ©sentation supports de communication orale Cette hypothĂšse peut ĂȘtre justifiĂ©e de la sorte Quand l’éthyl vanilline liquide est refroidi rapidement sur un support trĂšs froid alors les cristaux qui se forment sont majoritairement de petite taille moins de 1 mm alors que leur taille dĂ©passe 2 mm lors d’un refroidissement lent sur un support Ă  tempĂ©rature ambiante. Ces gros cristaux apparaissent imbriquĂ©s. La taille et la disposition des cristaux est trĂšs semblable dans le cas de la rhyolite et du granite microlithes et/ou gros cristaux ou de l’obsidienne microlithes, rares et verre trĂšs prĂ©sent. On en dĂ©duit qu’un mĂȘme magma peut produire une roche grenue ou microlithique granite, rhyolite quand il se refroidit lentement ou une roche vitreuse obsidienne quand il est refroidi rapidement. Question 3 En conclusion, la texture d’une roche reflĂšte entre autres les conditions de sa formation. Ainsi, les minĂ©raux sont des composĂ©s chimiques qui cristallisent suivant les conditions de leur environnement. Dans le cas du magma, un refroidissement rapide entraĂźne la formation d’une roche microlithique ou vitreuse. Si les minĂ©raux n’ont pas du tout le temps de cristalliser, la roche est totalement vitreuse comme dans le cas des obsidiennes ; Il est possible de complĂ©ter ou de prolonger cette conclusion par une rĂ©flexion sur le mĂ©tamorphisme et les conditions de pression et tempĂ©rature qui permettent d’obtenir diffĂ©rents minĂ©raux voir activitĂ© 3 et par extension de nouvelles roches, etc. Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux Groupe Apprentis MatĂ©riel ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● 1 dispositif de chauffage bec Ă©lectrique ; Cristaux d’éthyl-vanilline la moitiĂ© d’un microtube ; 2 lames de verre ; 2 lamelles ; 1 pince en bois ; 1 pointe lancĂ©olĂ©e ou 1 scalpel ; 1 boĂźte de pĂ©tri contenant un fond d’eau congelĂ©e ; 1 microscope polarisant ; 1 paire de lunette ; 1 gant anti chaleur ; 1 hotte aspirante ou un environnement ventilĂ©. Protocole ● ● ● ● ● ● ● À l’aide de la pointe du scalpel ou de la pointe lancĂ©olĂ©e, dĂ©poser un peu de cristaux sur une lame ; Prendre un gant anti chaleur et saisir la lame avec la pince en bois ; À l’aide d’une pince en bois, faire dĂ©licatement chauffer la lame en la tenant horizontalement ; En quelques secondes, les cristaux fondent ; Retirez immĂ©diatement la lame de la source de chaleur, puis recouvrez d’une lamelle. Exercez une lĂ©gĂšre pression sur la lamelle afin que la couche de vanilline liquide soit la plus fine possiblE ; ○ Pour un refroidissement rapide, la lame sera aussitĂŽt placĂ©e sur le glaçon de la boĂźte Ă  pĂ©tri ; ○ Pour un refroidissement lent, recommencer le protocole en laissant la lame Ă  tempĂ©rature ambiante durant 5 minutes aprĂšs avoir placĂ© la lamelle ; Quand les lames ont refroidi, les placer sous l’objectif du microscope polarisant grossissement x40 et comparer la taille des cristaux ; La rĂ©alisation de clichĂ©s ou de courte vidĂ©o peut ĂȘtre envisagĂ©e pour rĂ©aliser le bilan. PrĂ©voir alors une camĂ©ra pour Ă©quiper le microscope. PrĂ©cautions La manipulation demande de travailler dans le calme et de respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ© risque de brĂ»lure, de coupure et dans un environnement convenablement ventilĂ© risque de gĂȘne respiratoire. RĂ©sultats attendus / documents de secours Voir photographies du manuel, page 33. Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Les silicates d’alumine, tĂ©moins d’une histoire CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier la structure d’une roche Ă  des conditions physiques. Correction D’aprĂšs le diagramme pression / tempĂ©rature des silicates d’alumine, la sillimanite est formĂ©e dans des conditions de haute tempĂ©rature et pression. C’est donc un minĂ©ral qui est formĂ© en profondeur. Pour que le gneiss Ă  sillimanite puisse ĂȘtre trouvĂ© en surface, la roche a dĂ» remonter auparavant, par exemple lors du chevauchement de deux plaques tectoniques. Exercice 2 Les deux structures cristallines courantes du fer CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer la masse volumique d’un cristal. Correction 1. Dans une maille CFC, la tangence des atomes se fait le long des diagonales des faces. On a donc , or d’aprĂšs la relation de Pythagore soit et donc finalement puis . Le rayon d’un atome de fer est donc . Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux 2. Le fer đ›Ÿ cristallise dans une structure CFC. Dans cette structure, il y a un atome par face de la maille donc 6 ainsi qu'un atome par sommet de la maille donc 8. Il y a donc atomes de fer. La masse volumique 𝜌 se calcule selon la formule ; . Exercice 3 CaCO3 dans tous ses Ă©tats ! Une affaire de systĂšme cristallin CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Confronter des donnĂ©es nouvelles Ă  ses connaissances. Correction 1. Pour ces deux minĂ©raux, les paramĂštres de mailles sont tous diffĂ©rents. Ils ne cristallisent donc pas dans des rĂ©seaux cubiques. 2. Les coquilles des mollusques sont constituĂ©es de ces cristaux. Certaines espĂšces forment leur coquille d’aragonite, d’autres de calcite, et certaines utilisent les deux minĂ©raux. Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 Un lingot d’or CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©nombrer les atomes par maille. Correction 1. 2. L'or cristallise dans une structure CFC. Une maille CFC comporte N = 4 atomes voir cours. La masse volumique 𝜌 se calcule selon la formule Soit Donc La tangence dans la maille CFC se fait selon la diagonale d'une face. On a donc la relation mathĂ©matique Document sous licence libre Creative Commons 19 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Donc soit \\ . Exercice 5 Les radiolaires, architectes des temps modernes et producteurs de roches CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Saisir des informations et les mettre en relation avec les connaissances verre cristallisĂ© ou amorphe. Correction Document sous licence libre Creative Commons 20 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Exercice 6 Le polonium, une maille peu courante CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ReprĂ©senter une maille en perspective cavaliĂšre. Correction 1. Il y a un atome par sommet de la maille donc 8. Un atome au sommet compte pour ⅛ il est partagĂ© entre 8 mailles. Il y a . 2. La masse volumique 𝜌 se calcule selon la formule On retrouve le bon ordre de grandeur de la masse volumique pour le polonium, le modĂšle est donc bon. Document sous licence libre Creative Commons 21 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Exercice 7 Gaz noble » Ă  l’état solide ! CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©nombrer les atomes et faire le lien avec la masse volumique. Correction 1. Dans une maille CFC soit Donc 2. La masse molaire est la masse d’une mole d’atomes. Il y a On peut donc calculer la masse d’un atome Ă  partir de la masse molaire. On trouve alors atomes par mole. Document sous licence libre Creative Commons 22 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux On a alors Exercice 8 Basalte et gabbro, les roches magmatiques de la croĂ»te ocĂ©anique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Mettre en relation la structure d’une roche et ses conditions de refroidissement. Correction 1. L’échantillon 1 est composĂ© d’un ensemble de cristaux de grande taille et ne prĂ©sente pas de zone de verre. L’échantillon 2 est composĂ© d’un mĂ©lange de verre, de microcristaux, et d’un cristal de grande taille. 2. Le basalte, composĂ© principalement de microcristaux et de verre, a subi un refroidissement rapide. Cela se confirme par le fait que l’on constate que le basalte se trouve au niveau des zones de contact entre l’eau et le magma. Le gabbro, lui, est entiĂšrement cristallisĂ© ce qui indique un refroidissement lent. Cela se confirme par le fait qu’il est situĂ© sous le basalte, protĂ©gĂ© de l’eau et a pu refroidir lentement lors du mouvement extensif. Le coin des experts Exercice 9 Le carboglace CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©terminer les paramĂštres gĂ©omĂ©triques d’une maille. ERRATUM La masse d’une molĂ©cule de CO2 n’est pas m = 7,31 × 10-23 kg mais m = 7,31 × 10-26 kg. Document sous licence libre Creative Commons 23 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Correction 1. La carboglace cristallise dans une structure CFC. Dans cette structure, il y a 4 molĂ©cules par maille. La densitĂ© de la carboglace est d = 1,56, sa masse volumique est donc . Or a masse volumique 𝜌carboglace se calcule selon la formule Soit . Donc . Donc . 2. On suppose que la tangence dans cette maille CFC se fait selon la diagonale d'une face. On appelle R la distance entre deux molĂ©cules. On a donc la relation mathĂ©matique soit Donc . Cette valeur est infĂ©rieure Ă  2 fois la longueur de la liaison C=O. On en dĂ©duit que les molĂ©cules ne sont pas alignĂ©es le long des diagonales des faces de la maille. Exercice 10 Fer α et acier CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©terminer les paramĂštres gĂ©omĂ©triques d’une maille. ERRATUM Le paramĂštre de maille dans cette situation vaut et non . Note La maille cubique centrĂ©e n’est pas au programme, mais l’exercice peut servir d'entraĂźnement pour des Ă©lĂšves ayant bien maĂźtrisĂ© les mailles CS et CFC. Correction 1. Dans la maille cubique centrĂ©e CC, il y a un atome Ă  chaque sommet de la maille ainsi qu’un atome au centre. Le nombre d’atomes de fer est donc . Les sites octaĂ©driques, dans lesquelles les atomes de carbone pourraient s’insĂ©rer, sont situĂ©s au milieu des arĂȘtes ou au milieu des faces. Un atome situĂ© sur une arĂȘte compte pour ÂŒ et un atome situĂ© sur une face compte pour œ. Il y a 12 et 6 faces dans un cube. Si tous les sites octaĂ©driques sont occupĂ©s par des atomes de carbone, il y a donc atomes de carbone. Le nombre d’atomes de fer et d’atomes de carbone dans la maille serait donc 2 atomes de fer pour 6 atomes de carbone. Soit une proportion de 3 atomes de carbone pour un atome de fer. La formule du Document sous licence libre Creative Commons 24 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux composĂ© serait donc FeC3. 2. S’il y a tangence le long d’une arrĂȘte, la maille est dans la situation suivante La relation mathĂ©matique pouvant ĂȘtre Ă©tablie est alors or soit finalement donc . 3. En rĂ©alisant l’application numĂ©rique, on trouve soit . Les sites octaĂ©driques sont plus petits que les atomes de carbone. On en dĂ©duit que soit l’insertion des atomes de carbone n’est pas possible et ne s’effectue pas, ou bien qu’elle s’effectue en dĂ©formant la maille. Auquel cas, les sites risquent de ne pas ĂȘtre tous occupĂ©s. Exercice 11 La synthĂšse artificielle des pierres prĂ©cieuses une aventure Ă  haute tempĂ©rature CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ● ● ● ● Distinguer maille, cristal, minĂ©ral et roche ; Mettre en relation des donnĂ©es pour expliquer un procĂ©dĂ© de fabrication ; Savoir exploiter un diagramme Pression / TempĂ©rature ; Communiquer. Correction On apprend que saphir et rubis sont deux minĂ©raux formĂ©s lors d’épisodes mĂ©tamorphiques, de formule chimique Al2O3 alumine anhydre dont la couleur ne diffĂšre que par des inclusions d’élĂ©ments doc 1 et 2. Leur formule chimique identique n’empĂȘche cependant une cristallisation dans un seul et mĂȘme systĂšme cristallin rhomboĂ©drique. Les conditions de leur formation impliquent des tempĂ©ratures et des pression Ă©levĂ©es docs 1 et 3 domaine de l’éclogite et de la granulite plus de 1 GPa et de 700°C pour le saphir et 5 kBar pour 650 Ă  750°C dans le cas du rubis. Document sous licence libre Creative Commons 25 Livre du professeur - ES 1Ăšre - Chapitre 2 Des Ă©difices ordonnĂ©s les cristaux Ces connaissances sont employĂ©es dans leur synthĂšse artificielle. Ainsi, suivant le procĂ©dĂ© Verneuil encadrĂ© en bas, les gemmes synthĂ©tiques sont obtenues par fusion d’alumine dans un four Ă  plus de 2500°C par superposition de couches fines suivant un dispositif de goutte Ă  goutte et en y ajoutant des oxydes mĂ©talliques. On peut supposer que le four maintient les gemmes de synthĂšse en formation dans des conditions de pression se rapprochant de celles dĂ©crites pour les gemmes naturelles. Exercice numĂ©rique supplĂ©mentaire BIENTÔT DISPONIBLE. Document sous licence libre Creative Commons 26 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 3 - Une structure complexe la cellule Introduction PrĂ©sentation Le chapitre s’articule en trois parties ● ● ● DĂ©couverte de la thĂ©orie cellulaire et ses 3 axiomes histoire des sciences PrĂ©sentation de techniques de microscopies et leur contribution dans la comprĂ©hension de l’unitĂ© mais aussi de la diversitĂ© cellulaire Emphase sur la cellule comme unitĂ© structurale dĂ©limitĂ©e par une membrane plasmique permettant de sĂ©parer un milieu interne tout en autorisant des Ă©changes. L’objectif principal de ce chapitre est de montrer comment s’est construite la thĂ©orie cellulaire petit Ă  petit avec les controverses associĂ©es, ainsi que l’importance du dĂ©veloppement technique ici la microscopie en sciences de la vie. L’élĂšve, dĂ©jĂ  familier avec la notion de cellule, pourra dĂ©couvrir comment la science se construit par l’observation la microscopie, l’expĂ©rimentation l’expĂ©rience des becs de cygne de Pasteur ou la mesure la biochimie des membranes. La thĂ©orie cellulaire a connu de nombreuses critiques que les Ă©lĂšves pourront Ă©tudier en se remettant dans le contexte du XVII et XVIIIĂšme siĂšcle. Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ● ● En Seconde La cellule spĂ©cialisĂ©e ultrastructure et expression gĂ©nĂ©tique Au cycle 4 La cellule eucaryote est constituĂ©e d’un noyau, d’un cytoplasme et d’une membrane. L’information hĂ©rĂ©ditaire est situĂ©e dans le noyau. Bibliographie ● La cellule Comprendre la composante de la vie​, Jack Challoner, Courrier Du Livre, 2017. ● Histoire de la biologie et de la mĂ©decine​, Baudet, De Boeck, 2018. ● Biochimie​, Voet & Voet, De Boeck, 2015. ● Biologie MolĂ©culaire de la Cellule,​ Alberts, MĂ©decine Sciences Publications, 2011. ● Pourquoi refuser la thĂ©orie cellulaire ? Le projet d’une anatomie chimique chez Charles Robin 1821-1885,​ Laurent Loison, Revue d'histoire des sciences, Tome 68, p. 23-45, 2015. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule ● De la thĂ©orie cellulaire Ă  la thĂ©orie neuronale, AndrĂ©e Tixier-Vidal, Biologie Aujourd’hui, SociĂ©tĂ© de Biologie, 2011. Sitographie ● Un documentaire en 3 parties en anglais rĂ©alisĂ©es par la BBC sur la dĂ©couverte et la construction de notion de cellule ○ The Cell - 01 ​The Hidden Kingdom​ ​ ; ○ The Cell - 02 ​The Chemistry Of Life​ ​ ; ○ The Cell - 03 ​The Spark of Life​ ​ ● Le Human Cell Atlas ​ une plateforme qui a pour projet de recenser les diffĂ©rentes cellules types cellulaires, nombre, localisation, interactions intercellulaires, etc.. ActivitĂ© 1 De l’invention du microscope Ă  la thĂ©orie cellulaire activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif de l’activitĂ© est que les Ă©lĂšves se familiarisent avec la thĂ©orie cellulaire. Le travail s’effectue par axiome, en groupe un groupe, un axiome. Les Ă©lĂšves auront l’occasion d’étudier des documents historiques sur les contributeurs Ă  cette thĂ©orie ainsi que de leurs opposants, et d’apprĂ©hender la mĂ©thode scientifique Ă  travers l’observation et l’expĂ©rience. L’étude de la cellule comme unitĂ© du vivant est Ă©galement un fondement de la biologie en tant que science, comme le soulĂšve la citation de François Jacob proposĂ©e en entrĂ©e de chapitre. Objectifs notionnels ● L’observation de structures semblables dans de trĂšs nombreux organismes a conduit Ă  Ă©noncer le concept gĂ©nĂ©ral de cellule et Ă  construire la thĂ©orie cellulaire. Objectifs mĂ©thodologiques ● Analyser et interprĂ©ter des documents historiques relatifs Ă  la thĂ©orie cellulaire. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● ● DĂ©velopper un esprit critique Ă  travers les controverses dans la construction de la thĂ©orie cellulaire ; Comprendre la mĂ©thode scientifique Ă  travers les expĂ©riences de Pasteur. DurĂ©e 20 minutes pour la dĂ©couverte des documents en groupe ; 30 minutes pour une restitution en classe complĂšte Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule PrĂ©sentation des documents Document d'appel Les Ă©lĂšves sont dĂ©jĂ  familiers avec le concept de cellules comme composant des ĂȘtres vivants et de cellules spĂ©cialisĂ©es. Il est donc possible d’utiliser comme situation d’appel un ensemble de photos d’ĂȘtres vivants un champignon, un mĂ©tazoaire pluricellulaire, un microorganisme, etc et de demander ce qui entre dans leur composition. Les rĂ©ponses permettront au professeur de faire un diagnostic de la reprĂ©sentation que les Ă©lĂšves ont des Ă©chelles du vivant entre l’atome et la cellule. Ensemble documentaire Groupe 1 PrĂ©sentation des documents ​Les premiĂšres observations de cellules ● Document 1 ​PrĂ©sentation des premiĂšres observations de cellules par Hooke, rĂ©alisĂ©es Ă  l’aide de l’invention d’un microscope. ● Document 2 ​Apports de Antoni van Leeuwenhoek 1632-1723 qui conçut un microscope simple cf ressources complĂ©mentaires lui permettant de nombreuses observations de cellules. Suggestions de questions ● Pourquoi l’observation des premiĂšres cellules n’a pas Ă©tĂ© possible sans une avancĂ©e des outils d’observation ? ● Que suggĂšrent les structures mises en Ă©vidence par Leeuwenhoek ? ● Hooke et Leeuwenhoek Ă©taient-ils des scientifiques ? Ressources complĂ©mentaires ● Le microscope de Antoni Van Leeuwenhoek peut ĂȘtre prĂ©sentĂ© aux Ă©lĂšves %A9plique Il s’agit d’un simple systĂšme de loupes qui fonctionnait comme pour une visĂ©e ; l’objet Ă  observer Ă©tait placĂ© devant l’Ɠil. Les Ă©lĂšves pourront apprĂ©hender la simplicitĂ© de cet outil mais Ă©galement la complexitĂ© imaginĂ©e par ce fabricant de lentilles. Ensemble documentaire Groupe 2 PrĂ©sentation des documents ​L’unitĂ© microscopique des ĂȘtres vivants ● Document 3 ​TĂ©moignage de Schwann, zoologiste, Ă  propos de sa rencontre avec Schleiden, botaniste, et de leur intuition que toutes les structures vivantes observĂ©es sont composĂ©es de cellules. ● Document 4 ​Illustration du tĂ©moignage de Schwann du document 3. Toutes les structures observĂ©es prĂ©sentent des cellules nucléées. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule ● Document 5 ​PrĂ©sentation d’une vision Ă©volutionniste de la composition cellulaire des ĂȘtres vivants comme hĂ©ritĂ©e d’un ancĂȘtre commun LUCA. Suggestions de questions ● Comment l’idĂ©e de la cellule comme composant Ă©lĂ©mentaire de tout ĂȘtre vivant est-elle nĂ©e chez Schwann ? ● Pourquoi la cellule comme caractĂšre commun Ă  tous les ĂȘtres vivants est un argument de l’origine unique de tous les ĂȘtres vivants ? Ressources complĂ©mentaires ● ​C’est pas sorcier ThĂ©orie de l’évolution de Darwin Ă  la gĂ©nĂ©tique, p ​ ermettant de replacer les concepts d’ancĂȘtre commun et ses descendants, innovations Ă©volutives et caractĂšres hĂ©ritĂ©s ici la prĂ©sence de cellule. Ensemble documentaire Groupe 3 PrĂ©sentation des documents ​La formation de nouvelles cellules ● Document 6 ​La gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e dĂ©fendue par Aristote avec une vision crĂ©ationniste. ● Document 7 ​L’expĂ©rience de Pasteur qui rĂ©fute avec celle de Rudi la thĂ©orie de la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e en dĂ©montrant que les microorganismes ne se forment qu’à partir d’autres microorganismes contamination mais que l’apparition spontanĂ©e » n’est pas possible en milieu stĂ©rile. ● Document 8 ​TĂ©moignage d’un chercheur en biologie du dĂ©veloppement qui illustre que dans un organisme pluricellulaire, toutes les cellules sont issues de divisions successives d’une seule cellule-Ɠuf. ● Document 9 ​Observation de l’émergence d’une nouvelle cellule Ă  partir d’une cellule prĂ©-existante par division cellulaire chez la levure ​Saccharomyces pombe​. Suggestions de questions ● Qu’est ce que la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e dĂ©fendue par Aristote ? ● Pourquoi l’expĂ©rience de Pasteur rĂ©fute-t-elle la thĂ©orie de la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e ? ● D’aprĂšs la thĂ©orie cellulaire, comment se forme une nouvelle cellule ? Les indicateurs de rĂ©ussite Groupe 1 ● 1. ​Les Ă©lĂšves devront mettre en avant la nĂ©cessitĂ© technique d’avoir un outillage sophistiquĂ© permettant d’observer les cellules, des structures microscopiques non observables Ă  l’Ɠil nu. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule ● 2. ​Hooke et Leeuwenhoek n’étaient pas biologistes » ni mĂȘme scientifiques ». Ils Ă©taient artisans et ont chacun construit leur propre matĂ©riel d’observation alors qu’un biologiste moderne serait incapable de construire un microscope ou le matĂ©riel utilisĂ© en laboratoire. D’autre part, ils travaillaient sur un nombre d’objets trĂšs variĂ©s, allant de la pointe d’une aiguille, du liĂšge, de l’eau, de sperme, etc. Leur apport Ă  la thĂ©orie cellulaire est donc Ă  la fois de l’ordre de l’outillage, de l’observation et du dessin. ● 3. ​François Jacob sous-entend que pour les biologistes, les scientifiques Ă©tudiant la vie, la plus petite unitĂ© du matĂ©riel d’observation les ĂȘtres vivants est la cellule. Groupe 2 ● 1. ​Schwann a voulu dĂ©montrer que les ĂȘtres vivants, qu’ils soient animaux ou vĂ©gĂ©taux, sont formĂ©s de cellules. ● 2. ​Les cellules Ă©tudiĂ©es possĂšdent toutes un noyau et une membrane plasmique. ● 3. ​D’aprĂšs la vision Ă©volutionniste dĂ©fendue depuis Darwin, si tous les ĂȘtres vivants prĂ©sentent un caractĂšre commun ici la composition cellulaire, ce caractĂšre provient d’un ancĂȘtre commun ici LUCA qui prĂ©sentait ce caractĂšre et tous ses descendants en ont ainsi hĂ©ritĂ©. L’unitĂ© cellulaire des ĂȘtres vivants est donc un argument sur l’origine commune de tous les ĂȘtres vivants. Il pourra ĂȘtre notĂ© qu’un ancĂȘtre commun n’est pas forcĂ©ment l’organisme chez qui l’innovation Ă©volutive est apparue. Il s’agit d’une erreur de reprĂ©sentation frĂ©quente en Ă©volution. On voit sur le document 5 que LUCA n’est pas l’organisme chez qui la premiĂšre cellule s’est formĂ©e la premiĂšre cellule peut ĂȘtre antĂ©rieure Ă  LUCA, mais ces formes de vie n’ont plus de lignĂ©es reprĂ©sentĂ©es actuellement. LUCA est donc que » le dernier ancĂȘtre commun constituĂ© de cellules de qui dĂ©rivent toutes les formes de vie actuelle. Groupe 3 ● 1. ​La thĂ©orie admise au XVIII​e ​siĂšcle Ă©tait la thĂ©orie de la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e des organismes peuvent apparaĂźtre de novo, sans prĂ©existence d'un autre organisme. ● 2. ​Le doc. 2 prouve que toutes les cellules naissent d’une cellule prĂ©existante, il permet de dĂ©duire que de nouveaux micro-organismes peuvent coloniser le milieu aprĂšs Ă©bullition si et seulement si une entrĂ©e de micro-organismes est possible. Ceci rĂ©fute la thĂ©orie de la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e. Le mĂ©canisme est explicitĂ© doc 3 existence de divisions cellulaires. ● 3. ​L’importance de cette dĂ©couverte en recherche biologique la comprĂ©hension du fait que toute cellule naĂźt d'une cellule prĂ©existante un des axiomes de la thĂ©orie cellulaire permet d'apprĂ©hender les mĂ©canismes de dĂ©veloppement d'un organisme pluricellulaire et ainsi d'en comprendre des anomalies. On peut aussi utiliser ces connaissances pour contrĂŽler artificiellement en culture contrĂŽlĂ©e des cellules, Ă  des fins de recherche fondamentale ou appliquĂ©e buts thĂ©rapeutiques. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule ActivitĂ© 2 Une nouvelle description de la cellule documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s À travers cette activitĂ©, les Ă©lĂšves apprĂ©henderons l’apport de connaissances qui a Ă©tĂ© permis par la rĂ©solution apportĂ©e par la microscopie Ă©lectronique. A travers 3 types de microscopie diffĂ©rentes, les Ă©lĂšves pourront comparer les avantages et inconvĂ©nients des techniques ainsi que leur domaine d’utilisation. Finalement, la rĂ©solution apportĂ©e par la microscopie permettra aux Ă©lĂšves de comparer l’ultrastructure de cellules pour en dĂ©gager des points communs unitĂ© cellulaire du vivant et des diffĂ©rences spĂ©cialisation cellulaire. Objectifs notionnels ● ● La dĂ©couverte de l’unitĂ© cellulaire est liĂ©e Ă  l’invention du microscope ; Plus rĂ©cemment, l’invention du microscope Ă©lectronique a permis l’exploration de l’intĂ©rieur de la cellule et la comprĂ©hension du lien entre Ă©chelle molĂ©culaire et cellulaire. Objectifs mĂ©thodologiques ● Situer les ordres de grandeur atome, molĂ©cule, organite, cellule, organisme. DurĂ©e ​ 20 minutes. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 ​Tableau regroupant quelques caractĂ©ristiques de la microscopie optique, Ă©lectronique Ă  transmission et Ă  balayage, ainsi que des exemples de clichĂ©s d’un grain de pollen. ● Document 2 ​Comparaison de l’ultrastructure cellulaire d’un pneumocyte une cellule animale de poumon et d’une cellule vĂ©gĂ©tale de maĂŻs. Les annotations communes permettent de comparer les deux cellules. Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 ​La microscopie optique a l’avantage d’ĂȘtre une mĂ©thode rapide et facilement rĂ©alisable ; il s’agit des microscopes que les Ă©lĂšves manipulent au collĂšge et au lycĂ©e. Elle permet d’observer des Ă©chantillons vivants et en couleur. La microscopie Ă©lectronique Ă  transmission permet d’obtenir des rĂ©solutions trĂšs Ă©levĂ©es, donc d’observer des structures dans la cellule que la microscopie optique ne permet pas de visualiser ex noyau ou mitochondrie. La microscopie Ă©lectronique Ă  balayage permet d’observer des Ă©chantillons en trois dimensions. Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule Question 2 L’observation d’une cellule vĂ©gĂ©tale de maĂŻs et d’un pneumocyte une cellule animale permet de dĂ©gager ● Des structures en commun on observe des cellules constituĂ©es d’une membrane plasmique, du cytoplasme, de mitochondries. Ces points communs mettent en avant l’unicitĂ© cellulaire. ● Des diffĂ©rences on observe des vĂ©sicules uniquement chez le pneumocyte, et une paroi et des vacuoles uniquement chez la cellule de maĂŻs. Ces diffĂ©rences mettent en Ă©vidence que les cellules ont des structures propres Ă  leur type cellulaire ; c’est la spĂ©cialisation cellulaire qui illustre la diversitĂ© des cellules. ActivitĂ© 3 L’organisation structurale des cellules documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© permet de dĂ©couvrir la composition des membranes plasmiques. Cette interface entre le milieu intracellulaire et le milieu extracellulaire dĂ©limite une cellule, et les Ă©lĂšves mettront ici en lien le rĂŽle de la membrane permĂ©abilitĂ© sĂ©lective avec sa structure et ses propriĂ©tĂ©s biochimiques. Objectifs notionnels ● ● ● La cellule est un espace sĂ©parĂ© du milieu extĂ©rieur par une membrane plasmique ; Cette membrane est constituĂ©e d’une bicouche lipidique et de protĂ©ines ; La structure membranaire est stabilisĂ©e par le caractĂšre hydrophile ou lipophile de certaines parties de ses molĂ©cules constitutives. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Relier l’échelle de la cellule et celle de la molĂ©cule exemple de la membrane plasmique ; SchĂ©matiser la membrane plasmique Ă  partir de molĂ©cules dont les parties hydrophile / lipophile sont identifiĂ©es. DurĂ©e ​ 30 minutes PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 ​DĂ©tail d’une membrane plasmique observĂ©e au MET. Une observation fine permet d’observer deux traits les tĂȘtes polaires des lipides membranaires formant une bicouche. ● Document 2 ​Illustration de la diversitĂ© biochimique avec la composition de quelques membranes plasmiques et membranes d’organites. ● Document 3 ​Visualisation et composition dĂ©taillĂ©e de 2 composants principaux des membranes la phosphatidyl-choline et le cholestĂ©rol. La nature hydrophile et lipophile de certains groupements est indiquĂ©e. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule ● Document 4 ​SchĂ©matisation de l’organisation des lipides membranaires en fonction de leurs parties hydrophobes et lipophiles. La schĂ©ma a permet de faire le lien entre la nature chimique hydrophile ou lipophile d’un lipide et son comportement face Ă  l’eau et Ă  l’air. Le schĂ©ma b illustre l’auto-organisation en bicouche des lipides de part leur nature amphiphile. Cette bicouche peut s’observer sur le document 1. ● Document 5 ​PrĂ©sentation de l’aquaporine, un exemple de protĂ©ine membranaire impliquĂ©e dans les Ă©changes contrĂŽlĂ©s entre l’extĂ©rieur et l’intĂ©rieur de la cellule diffusion facilitĂ©e d’eau. ● Document 6 ​SchĂ©matisation du modĂšle de la mosaĂŻque fluide illustrant l’organisation en bicouche lipidique, mais Ă©galement la prĂ©sence d’autres groupes biochimiques glucides et protĂ©ines. Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 Sur le document 3, on observe que les lipides membranaires prĂ©sentent Ă  la fois des groupement hydrophiles les tĂȘtes polaires et lipophiles les queues apolaires. Ces molĂ©cules sont donc amphiphiles. Dans une interface eau-air, les tĂȘtes se dirigeront donc spontanĂ©ment au contact de l’eau, et les queues au contact de l’air, comme cela est illustrĂ© sur le document 4a. En milieu aqueux, les queues lipophiles vont se regrouper pour fuir » le contact avec l’eau, et les lipides membranaires s’auto-organiseront spontanĂ©ment en bicouche, comme cela est illustrĂ© sur le document 4b. Ces propriĂ©tĂ©s chimiques trĂšs particuliĂšres expliquent l’organisation en bicouche lipidique des membranes. Question 2 Au microscope Ă©lectronique, il est possible d’observer deux lignes noires sĂ©parĂ©es par une ligne plus claire au niveau de la membrane plasmique. Cette observation peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme la structure en bicouche lipidique, avec des tĂȘtes polaires denses aux Ă©lectrons au niveau des lignes noires, et des queues apolaires moins denses au niveau des lignes plus claires. Question 3 De part sa nature biochimique particuliĂšre, l’intĂ©rieur de la membrane est constituĂ© des queues apolaires lipophiles. Cette propriĂ©tĂ© rend le passage de molĂ©cule d’eau Ă  travers la membrane trĂšs peu favorable. Les aquaporines sont des canaux protĂ©iques permettant le passage d’eau Ă  travers la membrane sans ĂȘtre en contact avec ses queues lipophiles. En l’absence de telle structure, le passage efficace d’eau Ă  travers une couche lipophile ne serait pas envisageable. Question 4 La membrane plasmique est constituĂ©e de lipides prĂ©sentant une propriĂ©tĂ© chimique particuliĂšre ils sont amphiphiles. Leurs queues lipophiles se regroupent et leurs tĂȘtes hydrophiles sont en contact avec le milieu extracellulaire d’un cĂŽtĂ©, et du cytoplasme d’autre part. Cette propriĂ©tĂ© chimique explique l’organisation spontanĂ©e en bicouche qui sĂ©pare deux milieux distincts. Dans cette bicouche sont enchĂąssĂ©es des protĂ©ines, comme des canaux permettant le passage de molĂ©cules Ă  travers la membrane, et des glucides. Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 La controverse entre Pouchet et Pasteur CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Analyser et interprĂ©ter des documents historiques relatifs Ă  la thĂ©orie cellulaire ; exercer son esprit critique ; comprendre la notion de tĂ©moins en sciences expĂ©rimentales. Correction 1. ​On observe sur le document 2 que les bacilles Ă©tudiĂ©s prĂ©sentent un taux de survie supĂ©rieur Ă  0 UA Ă  100 °C. Or, il s’agit de la tempĂ©rature Ă  laquelle est portĂ©e l’eau de foin dans l’expĂ©rience de Pouchet. Cette tempĂ©rature n’est donc pas suffisante pour stĂ©riliser le milieu et Ă©liminer les bacilles prĂ©sentes dans le foin. Ces bacilles sont rĂ©sistantes Ă  l'Ă©bullition et l’observation au microscope document 1 met en Ă©vidence la prĂ©sence d’enveloppes de protection trĂšs Ă©paisses dans les spores de bacilles. Il n’est donc pas possible de conclure que les bacilles de foin se sont formĂ©es spontanĂ©ment avec cette expĂ©rience. 2. ​Pouchet aurait pu rĂ©aliser une expĂ©rience supplĂ©mentaire un flacon Ă©galement fermĂ© hermĂ©tiquement, mais avec de l’eau. Cette eau portĂ©e Ă  Ă©bullition. Il s’agit d’un tĂ©moin nĂ©gatif comme c’est le cas dans l’expĂ©rience des becs de cygne de Pasteur doc 7 qui devient une rĂšgle d’or en sciences expĂ©rimentales avec la mĂ©thodologie proposĂ©e par Pasteur. 3. ​Pouchet dĂ©fendait une idĂ©ologie, celle de la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e, qui Ă©tait soutenue et admise par la communautĂ© scientifique de l’époque. Il ne s’est donc pas donnĂ© les moyens de vĂ©rifier son hypothĂšse avec une mĂ©thodologie scientifique rigoureuse. Sources ● Muramic lactam in peptidoglycan of Bacillus subtilis spores is required for spore outgrowth but not for spore dehydration or heat resistance,​ Popham DL, Helin J, Costello CE, Setlow P., Proc Natl Acad Sci U S A, 1996 ​ ● La controverse Pouchet - Pasteur, Ă  propos de la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e, consacre l'importance du tĂ©moin nĂ©gatif dans l'expĂ©rimentation ● Pasteur et Pouchet hĂ©tĂ©rogenĂšse de l'histoire des sciences​, Latour B. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule Exercice 2 Ordres de grandeur d’observation d’un organisme CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Situer des ordres de grandeur de taille. Correction rĂ©ponses aux questions 1 et 2 par photographie Photographie 1 ​ MET - molĂ©cule - 2 nm. Photographie 2 ​ appareil photo standard - organisme - 15 cm. Photographie 3 ​ MET - cellule - 10 ”m. Photographie 4 ​ MEB - tissu pour l’artĂ©riole / cellules cellules sanguines - 110 ”m / 10 ”m. Photographie 5 ​ MEB - molĂ©cule - 1 ”m. Le repaire des initiĂ©s Exercice 3 Les virus sont-ils vivants ? CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Confronter des informations nouvelles Ă  ses connaissances. Correction 1. ​Une cellule est dĂ©limitĂ©e par une membrane plasmique, constituĂ©e majoritairement de lipides organisĂ©s en bicouche, ainsi que de protĂ©ines et de glucides. 2. ​On observe que les bactĂ©riophages n’ont pas de membrane plasmique mais une capside constituĂ©e de protĂ©ines. 3. ​La thĂ©orie cellulaire stipule que tous les ĂȘtres vivants sont constituĂ©s d’une ou plusieurs cellules. Ce n’est pas le cas du bactĂ©riophage Ă©tudiĂ© ici. 4. ​Les virus n’étant pas constituĂ©s de cellules, ils ne peuvent donc pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme vivants. De plus, le document 2 indique que les virus se reproduisent en injectant leur ADN dans la cellule et en la parasitant ; ils ne sont donc pas autonomes. Exercice 4 Les domaines transmembranaires d’une protĂ©ine CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Confronter de nouvelles donnĂ©es Ă  ses connaissances. Correction 1. ​La propriĂ©tĂ© amphiphile des lipides, c’est-Ă -dire la prĂ©sence de groupement hydrophile et de groupement lipophile au sein de la mĂȘme molĂ©cule, permet aux lipides de se regrouper par les queues lipophiles qui s’auto-organisent en bicouche lipidique. 2. ​L’intĂ©rieur de la bicouche lipidique est constituĂ© des parties lipophiles des lipides les queues ; il est donc fortement lipophile. Les protĂ©ines transmembranaires peuvent s’insĂ©rer dans la bicouche lipidique si la partie qui traverse la membrane prĂ©sente Ă©galement des propriĂ©tĂ©s lipophiles. Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule La mĂ©thode employĂ©e ici vise Ă  Ă©valuer le comportement hydrophobe le long d’une protĂ©ine. Il est donc cohĂ©rent que la partie la moins hydrophobe sera la partie enchĂąssĂ©e dans la bicouche lipidique. Cette mĂ©thode permet donc de prĂ©dire de maniĂšre pertinente les parties d’une protĂ©ine qui sont susceptibles d’ĂȘtre transmembranaires, et Ă  l’inverse les parties qui ne le seront probablement pas. Exercice 5 Neurones et fusion membranaire CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Pratiquer une dĂ©marche scientifique. Correction 1. ​Les Ă©chelles d’observation nous indique une technique de microscopie Ă  rĂ©solution trĂšs Ă©levĂ©e ; il s’agit donc de microscopie Ă©lectronique. Le clichĂ© 1 prĂ©sente des structures en relief ; il s’agit donc de microscopie Ă©lectronique Ă  balayage. Les clichĂ©s 2 sont des coupes en deux dimensions ; il s’agit donc de microscopie Ă©lectronique Ă  transmission. 2. 3. ​Les structures observĂ©es ont un aspect en cuvette ». Il s’agit de vĂ©sicules qui ont fusionnĂ© avec la membrane plasmique qui confĂšrent une dĂ©pression dans la membrane plasmique. Le coin des experts Exercice 6 La fluiditĂ© de la membrane plasmique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Tester une hypothĂšse par des donnĂ©es expĂ©rimentales. Correction Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule 1. L’anticorps se trouve dans le milieu extracellulaire. Afin qu’il puisse ĂȘtre en contact et se fixer sur une protĂ©ine membranaire, cette protĂ©ine doit prĂ©senter une zone extracellulaire. Si la protĂ©ine ne contient qu’une zone intracellulaire, ou une zone intra-membranaire, l’anticorps n’aura pas de zone avec laquelle il pourra interagir et l’expĂ©rience ne pourra pas fonctionner. L’expĂ©rimentateur doit donc choisir une protĂ©ine qui rĂ©pond Ă  ce critĂšre. 2. 3. ​On observe que la fluorescence est rĂ©partie de maniĂšre homogĂšne tout autour de la cellule aprĂšs 40 minutes. Or cette fluorescence est un marqueur tĂ©moignant de la position de protĂ©ines transmembranaires. Donc ces protĂ©ines transmembranaires se sont homogĂ©nĂ©isĂ©es tout autour de la cellule hybride. La membrane est donc une structure fluide dans laquelle les protĂ©ines se dĂ©placent. L’hypothĂšse d’une membrane figĂ©e est donc rejetĂ©e. Source ​The rapid intermixing of cell surface antigens after formation of mouse-human heterokaryons​, Frye et Eddin, 1970. Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 3 Une structure complexe la cellule Exercice 7 L’origine endosymbiotique des mitochondries CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Mettre en relation des donnĂ©es et des connaissances. Correction Les mitochondries, prĂ©sentes dans les cellules eucaryotes, prĂ©sentent des caractĂ©ristiques trĂšs proches des bactĂ©ries ● ADN mitochondrial proche de l’ADN bactĂ©rien ● Taille semblable de l’ordre de grandeur du micromĂštre 1,3 ÎŒm pour la mitochondrie / 2,2 ÎŒm pour la bactĂ©rie Ces deux arguments suggĂšrent que la mitochondrie aurait une origine bactĂ©rienne. ● Composition biochimique de la membrane interne des mitochondries est proche de celle des bactĂ©ries, alors que celle de la membrane externe est proche d’une membrane plasmique de cellule eucaryote. Cet argument suggĂšre que la mitochondrie proviendrait d’une bactĂ©rie qui aurait Ă©tĂ© endocytĂ©e. La membrane interne de la mitochondrie tiendrait son origine de la membrane bactĂ©rienne endocytĂ©e, alors que la membrane externe tiendrait son origine de la membrane plasmique cellulaire qui aurait formĂ© une vĂ©sicule autour de la bactĂ©rie lors du processus d’endocytose. RĂ©fĂ©rences complĂ©mentaires ● Symbiose et Ă©volution Ă  l’origine de la cellule eucaryote​, Marc-AndrĂ© SĂ©losse caryote/ ● Le site de Jussieu sur le chloroplaste, mais il s’agit du mĂȘme principe pour la mitochondrie Exercice numĂ©rique supplĂ©mentaire BIENTÔT DISPONIBLE. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 4 Le rayonnement solaire Introduction PrĂ©sentation La Terre reçoit essentiellement son Ă©nergie du Soleil. Il la lui transmet par rayonnement. Cette Ă©nergie conditionne la tempĂ©rature de surface de la Terre et dĂ©termine climats et saisons. Elle permet la photosynthĂšse des vĂ©gĂ©taux et se transmet par la nutrition Ă  d’autres ĂȘtres vivants. Ce chapitre introduit le thĂšme 2 du programme Le Soleil, notre source d’énergie ». Il abordera l’émission d’énergie du Soleil par rayonnement puis le type spectral de notre Ă©toile par la dĂ©termination de sa tempĂ©rature de surface qui est liĂ©e Ă  sa couleur. Cette Ă©nergie diffusĂ©e dans toutes les directions, une partie arrive alors sur Terre et nous verrons que la rĂ©partition de l’énergie sur Terre est inĂ©gale suivant l’heure de journĂ©e, la latitude et le moment de l’annĂ©e. Ce chapitre aura aussi pour objectif de dĂ©construire l’idĂ©e fausse qu’il fait plus froid au pĂŽle qu’à l’équateur parce que l’équateur est plus proche du Soleil que les pĂŽles. Cet Ă©cart de distance est infime devant les 150 millions de km qui nous sĂ©parent de notre Ă©toile. À noter, de plus que lorsque la Terre est au plus proche du Soleil aux alentours du 4 janvier, nous sommes en hiver dans l’hĂ©misphĂšre nord. Ce chapitre peut faire le lien avec le thĂšme 3 La Terre un astre singulier ». Ce qui est enseignĂ© aux cycles 3 et 4 Programme de Cycle 3 Sciences et Technologie ● ● DĂ©crire les mouvements de la Terre rotation sur elle-mĂȘme et alternance jour-nuit, autour du Soleil et cycle des saisons ; Les mouvements de la Terre sur elle-mĂȘme et autour du Soleil. Programme de Cycle 4 Physique-Chimie ● ● ● Constituants de l'atome, structure interne d'un noyau atomique nuclĂ©ons protons, neutrons, Ă©lectrons ; Identifier les diffĂ©rentes formes d’énergie CinĂ©tique relation Ec =1/2 mvÂČ, potentielle dĂ©pendant de la position, thermique, Ă©lectrique, chimique, nuclĂ©aire, lumineuse ; Identifier les sources, les transferts et les conversions d’énergie ; Etablir un bilan Ă©nergĂ©tique pour un systĂšme simple ○ Sources ; ○ Transferts ; ○ Conversion d’un type d’énergie en un autre ; ○ Conservation de l’énergie. ● ● Utiliser la relation reliant puissance et Ă©nergie ; Notion de puissance relation ΔE=P. Δt. ● Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Programme de 2nde Physique-Chimie ● Notions et contenus ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ● NumĂ©ro atomique, nombre de masse, Ă©criture conventionnelle ou ; ÉlĂ©ment chimique ; Masse et charge Ă©lectrique d’un Ă©lectron, d’un proton et d’un neutron, charge Ă©lectrique Ă©lĂ©mentaire, neutralitĂ© de l’atome ; Isotopes ; Écriture symbolique d’une rĂ©action nuclĂ©aire ; Aspects Ă©nergĂ©tiques des transformations nuclĂ©aires Soleil, centrales nuclĂ©aires ; Vitesse de propagation de la lumiĂšre dans le vide ou dans l’air ; LumiĂšre blanche, lumiĂšre colorĂ©e. Spectres d’émission spectres continus d’origine thermique, spectres de raies. CompĂ©tences exigibles ○ ○ ○ ○ ○ ○ Établir l’écriture conventionnelle d’un noyau Ă  partir de sa composition et inversement ; Identifier des isotopes ; Relier l’énergie, convertie dans le Soleil et dans une centrale nuclĂ©aire, Ă  des rĂ©actions nuclĂ©aires ; Identifier la nature physique, chimique ou nuclĂ©aire d’une transformation Ă  partir de sa description ou d’une Ă©criture symbolique modĂ©lisant la transformation ; Citer la valeur de la vitesse de la lumiĂšre dans le vide ou dans l’air et la comparer Ă  d’autres valeurs de vitesses couramment rencontrĂ©es ; CaractĂ©riser le spectre du rayonnement Ă©mis par un corps chaud. Sitographie ● Livret du CEA sur le Soleil ● Site de la NASA sur le SDO ● C’est pas Sorcier, Le Soleil Article du Monde ● La sĂ©rie documentaire, L’empire du SystĂšme solaire surtout Ă©pisode 1 ● VidĂ©o MOOC ExplorUnivers ● VidĂ©os les fondamentaux » du rĂ©seau CanopĂ© prĂ©vu pour niveau cycle 3 ○ ● VidĂ©o de la sĂ©rie Kezako » Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire ActivitĂ© 1 La machine Soleil documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif de cette activitĂ© est de dĂ©crire l’origine de l’énergie fournie par le Soleil Ă  la Terre. À partir de la puissance rayonnĂ©e par la Soleil, nous pourrons Ă©galement dĂ©terminer la perte de masse solaire chaque seconde Ă  l’aide de la relation d’Einstein . Cette activitĂ© permet de rĂ©investir les savoir-faire concernant les transformations nuclĂ©aires vues dans le programme de 2nde de Physique-Chimie et le thĂšme 1 d’Enseignement Scientifique ainsi que la relation entre la puissance et l’énergie vue depuis le Cycle 4. Objectifs notionnels ● ● L’énergie dĂ©gagĂ©e par les rĂ©actions de fusion de l’hydrogĂšne qui se produisent dans les Ă©toiles les maintient Ă  une tempĂ©rature trĂšs Ă©levĂ©e ; Du fait de l’équivalence masse-Ă©nergie relation d’Einstein, ces rĂ©actions s’accompagnent d’une diminution de la masse solaire au cours du temps. Objectifs mĂ©thodologiques ● DĂ©terminer la masse solaire transformĂ©e chaque seconde en Ă©nergie Ă  partir de la donnĂ©e de la puissance rayonnĂ©e par le Soleil. DurĂ©e Entre 20 et 30 min correction comprise. Autre compĂ©tence mobilisable dans cette activitĂ© ● Utilisation du calcul littĂ©ral. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Texte agrĂ©mentĂ© d’une vue d’artiste du satellite Solar Orbiter passant devant le Soleil incandescent. Le but de ce document est de rappeler que le Soleil est un astre incandescent il Ă©met de la lumiĂšre Ă  cause de sa tempĂ©rature. Cette Ă©nergie est transmise sous forme de rayonnement jusqu’à la Terre avec une puissance surfacique moyenne sur Terre de . La puissance solaire est donc de . Calcul dĂ©taillĂ© en exercice expert. ● Document 2 SchĂ©ma rĂ©capitulatif des fusions nuclĂ©aires des noyaux d’hydrogĂšne au sein du Soleil. ● Document 3 Texte rappelant la relation d’Einstein . Elle est plus connue sous sa forme . Mais il s’agit bien d’une perte d’énergie qui entraĂźne une perte de masse d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de noter les deltas symbolisant la diffĂ©rence entre 2 Ă©tats. La perte d’énergie du Soleil entraĂźne donc une perte de masse de celui-ci. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Ressources complĂ©mentaires ● VidĂ©o MOOC Explora Univers, prĂ©sentation de la rĂ©action de fusion nuclĂ©aire Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 La relation permettant de calculer l’énergie transfĂ©rĂ©e E en fonction de la puissance P et de la durĂ©e Δt est . Question 2 ● 1Ăšre transformation nuclĂ©aire Ăšme ● 2 transformation nuclĂ©aire ● 3Ăšme transformation nuclĂ©aire ● Le bilan global de cette transformation nuclĂ©aire est ; ; ; . Question 3 ● La quantitĂ© d’énergie rayonnĂ©e par le Soleil chaque seconde est ; ● La diminution de masse solaire par seconde est . Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire ActivitĂ© 2 À la surface du Soleil documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif de cette activitĂ© est de dĂ©terminer la tempĂ©rature de surface du Soleil et par consĂ©quent le type spectral de notre Ă©toile Ă  partir d’une analyse spectrale. Objectifs notionnels ● ● ● Comme tous les corps matĂ©riels, les Ă©toiles et le Soleil Ă©mettent des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques et donc perdent de l’énergie par rayonnement ; Le spectre du rayonnement Ă©mis par la surface modĂ©lisĂ© par un spectre de corps noir dĂ©pend seulement de la tempĂ©rature de surface de l’étoile ; La longueur d’onde d’émission maximale est inversement proportionnelle Ă  la tempĂ©rature absolue de la surface de l’étoile loi de Wien. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● À partir d’une reprĂ©sentation graphique du spectre d’émission du corps noir Ă  une tempĂ©rature donnĂ©e, dĂ©terminer la longueur d’onde d’émission maximale ; Appliquer la loi de Wien pour dĂ©terminer la tempĂ©rature de surface d’une Ă©toile Ă  partir de la longueur d’onde d’émission maximale. DurĂ©e 15-20 min correction comprise. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Lecture et exploitation de graphiques. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Sur la partie gauche, on observe les spectres d’émissions d’objets incandescents Ă  diffĂ©rentes tempĂ©ratures 3 500 K de 5 500 K avec un pas de 500 K. Sur la partie de droite se trouve le spectre d’émission du Soleil. Ce document permet Ă©galement d’introduire une expression de la loi de Wien. Cette loi permet d’exprimer la longueur d’onde λmax du maximum d’émission de lumiĂšre ● . Document 2 ReprĂ©sentation de la classification de Harvard avec les 7 principaux types spectraux. Les spectres d’émission des Ă©toiles sont reprĂ©sentĂ©s en fonction de leur type spectral. Ressources complĂ©mentaires ● VidĂ©o MOOC Explora Univers, Les diffĂ©rents types spectraux des Ă©toiles ● Animation spectre d’un corps noir Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 La longueur d’onde pour laquelle le Soleil Ă©met le plus d’énergie est par lecture graphique d’environ 500 nm. Question 2 La tempĂ©rature de surface du Soleil est donc un peu supĂ©rieure Ă  5 500 K. Par le calcul, on trouve . Question 3 Comme la tempĂ©rature de surface du Soleil est de 5 800 K environ alors son type spectral est G selon la classification de Harvard. ActivitĂ© 3 L’énergie solaire inĂ©galement rĂ©partie sur Terre activitĂ© de groupes GĂ©nĂ©ralitĂ©s Le but de cette activitĂ© de groupes est de dĂ©terminer les facteurs expliquant la rĂ©partition inĂ©gale de l’énergie d’origine solaire sur Terre. Cette activitĂ© expĂ©rimentale se dĂ©compose en 4 parties ● ● ● ● Une partie commune Ă  l’ensemble des groupes ; Un groupe travaillant sur l’influence de l’heure de la journĂ©e ; Un groupe travaillant sur l’influence de la latitude ; Un dernier groupe travaillant sur l’influence du moment de l’annĂ©e. Plusieurs organisations peuvent ĂȘtre possibles en fonction du temps consacrĂ© Ă  cette activitĂ©. Cela peut ĂȘtre sous la forme de TP tournant et l’ensemble des Ă©lĂšves fera Ă  tour de rĂŽle le travail des diffĂ©rents groupes. Possible sur un crĂ©neau de 2h consĂ©cutives. Une autre possibilitĂ© est que chaque groupe travaille uniquement sur l’influence d’un seul paramĂštre, en prĂ©voyant le temps d’effectuer une restitution des rĂ©sultats Ă  l’ensemble de la classe. Il est souhaitable que cette activitĂ© soit rĂ©alisĂ©e dans la mesure du possible en effectif rĂ©duit. Sachant que les activitĂ©s 1 et 2 de ce chapitre peuvent ĂȘtre faites en autonomie sur un crĂ©neau d’une heure. Il y a possibilitĂ© peut-ĂȘtre de ne garder qu’une demi-classe et d’envoyer le reste de la classe faire ce travail en autonomie au CDI. Et ensuite d’inverser les groupes. Il y a mĂȘme possibilitĂ© de se servir de cette activitĂ© dans le cadre du projet expĂ©rimental et numĂ©rique. GrĂące Ă  la version numĂ©rique du manuel, les Ă©lĂšves peuvent enregistrer la synthĂšse de leur recherche. Cela peut donc aussi faire l’objet d’un travail dĂ©portĂ©. Objectifs notionnels ● ● La puissance radiative reçue du Soleil par une surface plane est proportionnelle Ă  l’aire de la surface et dĂ©pend de l’angle entre la normale Ă  la surface et la direction du Soleil ; De ce fait, la puissance solaire reçue par unitĂ© de surface terrestre dĂ©pend ○ De l’heure variation diurne ; ○ Du moment de l’annĂ©e variation saisonniĂšre ; Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire ○ De la latitude zonation climatique. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Sur un schĂ©ma, identifier les configurations pour lesquelles la puissance reçue par une surface est maximale ou minimale ; Analyser, interprĂ©ter et reprĂ©senter graphiquement des donnĂ©es de tempĂ©ratures. Calculer des moyennes temporelles de tempĂ©ratures. Comparer des distributions temporelles de tempĂ©ratures. DurĂ©e 1 heure si travail sur l’influence d’un seul paramĂštre ; 2 heures si travail en TP tournant. PrĂ©sentation des documents Documents communs Ă  tous les groupes ● Document 1 Il s’agit de la reprĂ©sentation de l’influence de l’angle d’incidence d’un objet sur une zone d’ombre. Ce qui permettra de faire le lien avec la rotonditĂ© de la Terre pour la rĂ©ception de l’énergie solaire en fonction de la latitude. ● Document 2 SchĂ©ma du protocole expĂ©rimental permettant de mesurer l’éclairement en fonction de l’angle d’incidence. Ensemble documentaire Groupe 1 Une rĂ©ception inĂ©gale suivant l’heure de la journĂ©e PrĂ©sentation des documents ● Document 3 Graphique prĂ©sentant un relevĂ© de tempĂ©rature et de puissance solaire reçue en fonction de l’heure du jour en Normandie. ● Document 4 SchĂ©ma permettant le tracĂ© de la position apparente du Soleil ainsi que ce tracĂ© pour l’automne. ● Document 5 Graphique prĂ©sentant le bilan Ă©nergĂ©tique du sol terrestre. On observe logiquement que le sol reçoit plus d’énergie qu’il n’en Ă©met au cours de la journĂ©e et cela s’inverse la nuit. Suggestions de questions ● Document 3 ○ DĂ©crire l’évolution de la puissance solaire reçue au sol au cours de la journĂ©e. ○ Pourquoi cette puissance est nulle Ă  certains moments ? ○ Comparer l’évolution de la tempĂ©rature Ă  celle de la puissance solaire. ○ À quel moment de la journĂ©e la puissance solaire reçue au sol est-elle maximale ? ○ En est-il de mĂȘme pour la tempĂ©rature ? ● Document 4 ○ À quel moment de la journĂ©e la puissance solaire reçue est maximale ? ○ OĂč se situe le Soleil dans le ciel ? Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire ● Quel phĂ©nomĂšne astronomique est responsable de la variation de la puissance solaire reçue sur Terre au cours de la journĂ©e ? Sources ● Document 5 Question 12 Quel est le bilan de chaleur au cours de la journĂ©e ?, Lunon, 2007, Ensemble documentaire Groupe 2 Une inĂ©gale rĂ©partition suivant la latitude PrĂ©sentation des documents ● Document 6 ReprĂ©sentation des tempĂ©ratures moyennes sur l’ensemble du globe Ă  gauche et carte des diffĂ©rents climats Ă  droite. ● Document 7 RĂ©partition de faisceaux lumineux provenant du Soleil en fonction de la latitude. ● Document 8 ReprĂ©sentation des puissances surfaciques reçues sur une annĂ©e pour l’ensemble du globe. Suggestions de questions ● Document 6 ○ Comment Ă©volue la tempĂ©rature en fonction de la latitude ? ○ En dĂ©duire si cela a une influence sur le climat ? ● Documents 6 et 8 Quel est le lien entre le planisphĂšre des tempĂ©ratures et la carte mondiale de l’insolation terrestre ? ● Document 7 Comment varie la surface du faisceau lumineux en fonction de la latitude ? ● Quel phĂ©nomĂšne astronomique est responsable de la variation de la puissance solaire reçue sur Terre en fonction de la latitude ? Sources ● Les climats du monde, Larrouse, ● Évolution saisonniĂšre de l'insolation et de la tempĂ©rature en un lieu donnĂ©, Pierre Thomas, Planet Terre, 2000, Ensemble documentaire Groupe 3 Une inĂ©gale rĂ©partition suivant le moment de l’annĂ©e PrĂ©sentation des documents ● Document 9 RĂ©partition des tempĂ©ratures sur le globe au solstice d’étĂ© en haut et au solstice d’hiver en bas. Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire ● Document 10 Positions de la Terre autour du Soleil au cours d’une annĂ©e le caractĂšre sphĂ©rique de la trajectoire ainsi que l’excentricitĂ© du Soleil dans l’ellipse ont Ă©tĂ© exagĂ©rĂ©s. Suggestions de questions ● Document 9 ○ Comparer les valeurs des tempĂ©ratures dans l’hĂ©misphĂšre nord entre le solstice d’étĂ© et le solstice d’hiver. ○ MĂȘme question pour l’hĂ©misphĂšre sud. Que peut-on en conclure ? ● Document 10 ○ Au solstice d’étĂ© dans l’hĂ©misphĂšre nord , le jour dure-t-il plus longtemps que la nuit ? MĂȘme question au solstice d’hiver. ○ Comment varie la puissance surfacique d’exposition au cours de l’annĂ©e ? Dans quel hĂ©misphĂšre se situe-t-on ? Quelle serait l’allure de ces courbes dans l’hĂ©misphĂšres sud ? ● Que peut-on dire de la variation de la puissance surfacique d’exposition en fonction de la latitude ? ● Quel phĂ©nomĂšne astronomique est responsable de la variation de la puissance solaire reçue sur Terre en fonction du moment de l’annĂ©e ? Sources ● Le site de la NASA, ● Earth-Sun Relationships and Insolation, Fundamentals of Physical Geography, 2nd Edition, Pidwirny, M., 2006, Questions et indicateurs de rĂ©ussite Questions 1. Les facteurs influençant la puissance solaire reçue par une surface terrestre donnĂ©e sont ● L’heure de la journĂ©e ; ● Le moment de l’annĂ©e ; ● La latitude ; Autres paramĂštres pouvant ĂȘtre donnĂ©s mais faux ● La distance d’une rĂ©gion au Soleil ; ● La position de la Terre par rapport au Soleil liĂ© Ă  la 1ere proposition ; ● La prĂ©sence ou non de nuage ; ● La pollution. 2. ● Groupe 1 La puissance solaire reçue dĂ©pend de l’heure dans la journĂ©e. Plus le Soleil est haut dans le ciel, plus la puissance solaire reçue sur Terre est importante. Cela est dĂ» Ă  la rotation de la Terre sur elle-mĂȘme. ● Groupe 2 La puissance solaire reçue dĂ©pend de la latitude Ă  laquelle on se trouve. Plus on se rapproche de l’équateur plus la surface de rĂ©partition de l’énergie solaire est faible donc plus la tempĂ©rature est Ă©levĂ©e. Plus on se rapproche des pĂŽles, plus la surface de rĂ©partition de l’énergie solaire est grande et plus la tempĂ©rature est faible. Cela a une incidence sur les Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire climats. Cela est dĂ» Ă  la sphĂ©ricitĂ© de la Terre. ● Groupe 3 La puissance solaire reçue dĂ©pend du moment de l’annĂ©e. Cela est dĂ» Ă  l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre. Ce phĂ©nomĂšne est responsable de la durĂ©e changeante au cours de l’annĂ©e de la durĂ©e du jour et de la nuit et donc Ă©galement de l’alternance des saisons. Remarque contrairement aux idĂ©es reçues, lorsque c’est l’hiver dans l’hĂ©misphĂšre, la Terre est au plus proche du Soleil. À noter Ă©galement que les saisons sont inversĂ©es entre l’hĂ©misphĂšre nord et l’hĂ©misphĂšre sud. Indicateurs de rĂ©ussite ● Groupe 1 ○ 1. Avoir dĂ©crit par un mode de communication adaptĂ© les variations de tempĂ©rature au cours d’une journĂ©e rĂ©alisation du graphique pour prĂ©senter les rĂ©sultats. ○ 2. Avoir identifiĂ© un facteur explicatif Ă  ces variations journaliĂšres l’énergie solaire reçue donc la tempĂ©rature varie en fonction du moment de la journĂ©e, elle est Ă  son maximum lorsque le Soleil est au zĂ©nith. Cela s’explique par la rotation de la Terre sur elle-mĂȘme. ○ 3. ORAL Avoir communiquĂ©, de façon rigoureuse, ces rĂ©sultats au reste de la classe explications claires et argumentĂ©es. ● Groupe 2 ○ 1. Avoir comparĂ© les tempĂ©ratures moyennes Ă  la surface aux valeurs moyennes de puissance reçue par unitĂ© de surface comparaison des surfaces Ă©clairĂ©es par la lampe. ○ ○ ● 2. Avoir proposĂ© une explication Ă  aux diffĂ©rences constatĂ©es suivant la latitude l’énergie solaire reçue varie en fonction de la latitude. Plus la latitude est grande plus l’énergie solaire reçue s’étend sur une grande surface et donc fait baisser les tempĂ©ratures. Cela est due Ă  la sphĂ©ricitĂ© de la Terre. 3. ORAL Avoir communiquĂ© de façon claire et concise les arguments et la conclusion au reste de la classe explications claires et argumentĂ©es. Groupe 3 ○ 1. Avoir identifiĂ© les variations de tempĂ©rature et d’insolation d’un hĂ©misphĂšre donnĂ© en fonction de la saison diminution de l’insolation totale sur une annĂ©e et augmentation de l’amplitude des tempĂ©ratures lorsque l’on s’éloigne de l’équateur. ○ 2. Avoir Ă©mis une hypothĂšse explicative Ă  cette observation et testĂ© cette hypothĂšse sur un modĂšle analogique Plus les jours sont longs, plus l’énergie solaire reçue est grande. Or la durĂ©e du jour varie au cours de l’annĂ©e donc l’énergie solaire varie Ă©galement en fonction du moment de l’annĂ©e. C’est ce qui explique l’alternance des saisons. Cela est dĂ» Ă  l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport Ă  l’écliptique. ○ 3. ORAL Avoir communiquĂ© de façon claire et concise les arguments et la conclusion au reste de la classe explications claires et argumentĂ©es. Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Protocoles expĂ©rimentaux TP Groupe 1 MatĂ©riel ● ThermomĂštre ; ● Ordinateur avec un tableur. Protocole Relever la tempĂ©rature Ă  diffĂ©rents moments de la journĂ©e. RĂ©sultat attendu Un relevĂ© de tempĂ©rature en fonction de l’heure dans la journĂ©e est attendu avec rĂ©alisation d’un graphique. Cette manipulation peut ĂȘtre en lien avec le projet expĂ©rimental et numĂ©rique. TP Groupe 2 MatĂ©riel ● Globe terrestre ; ● Projecteur ou lampe de poche ; ● SystĂšme rĂ©glable pour porter le projecteur Ă  hauteur voulue ; ● Papier millimĂ©trĂ© ; ● Scotch ; ● ThermomĂštre optionnel. Protocole La manipulation Ă  reproduire est celle montrĂ©e dans le À l’aide d’un globe terrestre et d’une lampe, l’élĂšve pourra dessiner la surface Ă©clairĂ©e par le faisceau de la lampe en fonction de la latitude. RĂ©sultat attendu En comparant les aires, il pourra observer qu’une mĂȘme quantitĂ© d’énergie lumineuse ne chauffera pas la mĂȘme surface car cette surface augmente avec la latitude. Une mesure de tempĂ©ratures au centre de la surface Ă©clairĂ©e peut Ă©galement ĂȘtre effectuĂ©e. Cette partie peut aussi faire l’objet du projet expĂ©rimental et numĂ©rique. TP Groupe 3 MatĂ©riel ● Globe terrestre ; ● Projecteur ou lampe de poche ; ● SystĂšme rĂ©glable pour porter le projecteur Ă  hauteur voulue ; ● Papier millimĂ©trĂ© ; ● Scotch ; ● ThermomĂštre optionnel. Protocole Pour la manipulation, il faut, pour une lampe fixe, faire varier l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport Ă  l’écliptique pour un mĂȘme lieu. RĂ©sultat attendu L’élĂšve pourra alors remarquer que plus l’axe de rotation de la Terre est inclinĂ©, plus la durĂ©e du jour en un lieu augmentera si on se situe au solstice d’étĂ©. C’est l’inverse si on se situe au solstice d’hiver. Un relevĂ© de tempĂ©ratures peut Ă©galement ĂȘtre effectuĂ©. LĂ  aussi cette manipulation peut ĂȘtre associĂ©e au projet expĂ©rimental et numĂ©rique. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Une anomalie de tempĂ©rature CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Analyser des donnĂ©es de tempĂ©ratures. Correction 1. En un point donnĂ©, la tempĂ©rature diminue jusqu’à atteindre un minimum puis augmente ensuite. Le phĂ©nomĂšne dure environ 1 heure. 2. Ce phĂ©nomĂšne se dĂ©place d’ouest en est. Les tempĂ©ratures diminuent d’abord sur la cĂŽte Ouest des États-Unis puis vers le centre et enfin sur la cĂŽte Est. 3. Les variations de tempĂ©ratures au cours de la journĂ©e sont dues Ă  une Ă©clipse solaire. En effet, le Soleil a disparu au cours de la journĂ©e, cachĂ© par la Lune, et donc la tempĂ©rature sur la trajectoire de l’éclipse diminue lorsque la ville passe dans la pĂ©nombre jusqu’à ce que l’éclipse soit totale puis augmente de nouveau jusqu’à la sortie de la pĂ©nombre. Ressources complĂ©mentaires ● Globe Observer Quick Data Viz - 5 Min Intervals with Eclipse Shadow, Nasa Globe Observer, 2017, ● Observer le globe, The Globe Program Exercice 2 La tempĂ©rature de Sirius CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Appliquer la loi de Wien pour dĂ©terminer la tempĂ©rature de surface d’une Ă©toile ; utiliser le calcul littĂ©ral. Correction 1. La longueur d’onde pour laquelle l’intensitĂ© lumineuse Ă©mise par Sirius est maximale Ă  230 nm pour la courbe permettant de dĂ©terminer la tempĂ©rature de surface de l’étoile en noir et Ă  375 nm pour le spectre d’émission de Sirius. 2. La tempĂ©rature de surface approximative de Sirius d’aprĂšs la courbe est Pour une tempĂ©rature rĂ©elle d’environ 9 900 K d’aprĂšs les valeurs tabulĂ©es. Ressource complĂ©mentaire Simulation Blackbody Spectrum, Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Le repaire des initiĂ©s Exercice 3 Les variations saisonniĂšres selon les villes CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Traduire des informations sous forme graphique. Correction 1. Au solstice d’étĂ©, plus la latitude est Ă©levĂ©e, plus le jour est long, mais moins le Soleil est haut dans le ciel, donc on reçoit moins d’énergie solaire. 2. Au solstice d’hiver, plus la latitude est Ă©levĂ©e, plus le jour est court et moins le Soleil est haut dans le ciel. À cette date-lĂ  aussi, plus la latitude est Ă©levĂ©e moins on reçoit d’énergie solaire. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Exercice 4 Des planĂštes sans saison CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Sur un schĂ©ma, identifier les configurations pour lesquelles la puissance reçue par une surface est maximale ou minimale. Correction 1. La consĂ©quence de l’inclinaison de 23,5° de l’axe de rotation de la Terre est une variation de l’ensoleillement au cours de l’annĂ©e. L’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre est donc Ă  l’origine des saisons. 2. Pour Mercure, VĂ©nus et Jupiter on constate que la durĂ©e du jour et quasiment Ă©quivalente Ă  la durĂ©e de la nuit tout au long de la trajectoire autour du Soleil, par consĂ©quent prĂ©sentent des saisons peu marquĂ©es. 3. La trĂšs forte inclinaison de l’axe de rotation d’Uranus entraĂźne que cette planĂšte montre presque toujours le mĂȘme cĂŽtĂ© au Soleil par consĂ©quent il y une partie de la planĂšte qui est toujours face au Soleil et une partie de la planĂšte qui est toujours dans la nuit. Uranus roule sur sa trajectoire. Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Exercice 5 Proxima Centauri CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©terminer la masse d’une Ă©toile transformĂ©e chaque seconde en Ă©nergie Ă  partir de la donnĂ©e de la puissance rayonnĂ©e ; utiliser le calcul littĂ©ral. Correction 1. L’énergie rayonnĂ©e chaque seconde par Proxima Centauri est . 2. La masse perdue chaque seconde par Proxima Centauri est . Exercice 6 CaractĂ©ristiques du globe et rĂ©partition de l’énergie solaire CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Restituer et organiser ses connaissances. Correction Selon l’heure Selon le moment de l’annĂ©e Selon la latitude CaractĂ©ristiques du globe terrestre expliquant les variations de rĂ©partition de l’énergie solaire Rotation de la Terre sur elle-mĂȘme. Inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport Ă  l’écliptique. SphĂ©ricitĂ© de la Terre. Le rayonnement solaire ne frappe pas la Terre avec la mĂȘme surface au sol. ConsĂ©quences sur la rĂ©partition de l’énergie solaire Ă  la surface de la Terre Il fait plus chaud le jour face au Soleil que la nuit dans l’ombre. Apparition de saisons, la durĂ©e du jour et de la nuit ne sont pas Ă©gales en fonction du moment dans l’annĂ©e. Plus la latitude est Ă©levĂ©e plus l’énergie solaire surfacique reçue est faible. Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Exercice 7 InĂ©gale rĂ©partition de l’énergie solaire entre l’équateur et les pĂŽles CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Concevoir un protocole expĂ©rimental. Correction 1. SchĂ©ma du protocole expĂ©rimental 2. . Pour dĂ©caler le smartphone de 1 cm entre les 2 positions, il faudrait positionner la lampe Ă  234 m. Cette expĂ©rience est donc difficilement rĂ©alisable Ă  cause de la luminositĂ© parasite d’autres sources extĂ©rieures. Donc, on peut considĂ©rer que cet Ă©cart de 6 371 km n’est pas significatif et que ce n’est pas la diffĂ©rence de distance entre le pĂŽle et l’équateur qui explique les diffĂ©rences de tempĂ©rature. Exercice 8 Variations climatiques passĂ©es CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Saisir des informations et les mettre en relation. Correction Les changements climatiques pourraient ĂȘtre dus Ă  plusieurs causes ● Les variations de la quantitĂ© de dioxyde de carbone gazeux dans l’atmosphĂšre ; ● Les variations de la quantitĂ© d’énergie lumineuse reçue sur Terre Ă  cause de phĂ©nomĂšnes astronomiques la variation de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre sur l’écliptique prĂ©cession des Ă©quinoxes et la variation de l’ellipticitĂ© de l’orbite de la Terre. Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire Le coin des experts Exercice 9 La loi de Stefan-Boltzmann CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Saisir des informations et les mettre en relation. Erratum L’unitĂ© de la constante 𝜎 de la loi de Stefan-Boltzmann est Wm-2K-4 au lieu de Wm-2K-4. Correction 1. La tempĂ©rature de surface du Soleil est . 2. La puissance surfacique du rayonnement solaire est . 3. La puissance du rayonnement solaire est Dans l’activitĂ© 1, il est indiquĂ© que . Le rĂ©sultat trouvĂ© est donc cohĂ©rent. Exercice 10 Des ensoleillements journaliers diffĂ©rents CompĂ©tence principalement travaillĂ©e InterprĂ©ter des rĂ©sultats et en tirer des conclusions ; Identifier des outils et les mettre en Ɠuvre dans une dĂ©marche scientifique. Correction 1. Un diagramme cylindrique permet d’avoir une projection en deux dimensions de la trajectoire apparente du Soleil dans le ciel. Il permet de suivre et de comparer facilement diffĂ©rentes trajectoires du Soleil Ă  diffĂ©rents endroits du globe et Ă  diffĂ©rents jours de l’annĂ©e. À un moment donnĂ©, plus la hauteur du Soleil est importante, plus la puissance solaire reçue est importante. 2. Pour Uccle, l’ensoleillement augmente de janvier Ă  juin puis diminue de juillet Ă  dĂ©cembre. Plus le Soleil est haut dans le ciel plus le jour dure longtemps et plus l’énergie solaire reçue est grande. Dans l’hĂ©misphĂšre Nord, Ă  cause de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, l’inclinaison des rayons du Soleil avec la surface de la Terre augmente de Janvier Ă  Juin, puis diminue jusqu’à DĂ©cembre. Cela explique l’observation des variations de la hauteur du Soleil au cours de l’annĂ©e. 3. Pour NĂźmes, l’évolution de l’ensoleillement est le mĂȘme que pour Uccle. Le Soleil se situe cependant un peu plus haut Ă  NĂźmes qu’à Uccle ce qui a pour consĂ©quence qu’il fait plus chaud Ă  NĂźmes qu’à Uccle. 4. Plus le Soleil est haut dans le ciel, plus le jour dure longtemps et plus l’ensoleillement sera important. Plus l’aire du diagramme solaire cylindrique est grande, plus l'ensoleillement sera Ă©galement important. Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 4 Le rayonnement solaire DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© BIENTÔT DISPONIBLE. Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Introduction PrĂ©sentation Le bilan radiatif solaire » est un chapitre qui s'inscrit dans le prolongement du chapitre sur le rayonnement solaire. AprĂšs avoir vu l’origine de l’énergie solaire, l’élĂšve dĂ©termine, dans ce chapitre la quantitĂ© d’énergie solaire reçue par le globe terrestre puis son devenir, depuis le sommet de l’atmosphĂšre jusqu’à la surface du globe. Il travaille ensuite sur l’énergie Ă©mise par la Terre sous forme de rayonnements infrarouges. En bilan, il est amenĂ© Ă  travailler sur l’équilibre dynamique thermique qui s’établit Ă  la surface de la Terre dĂ©montrant l’existence d’une tempĂ©rature moyenne au sol constante. L’identification des diffĂ©rents acteurs de ce bilan thermique est fondamentale puisqu’elle conditionne la comprĂ©hension de l’évolution du climat et de sa perturbation par l’humanitĂ© ; deux notions qui seront Ă©tudiĂ©es en classe de terminale. Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes Au cours du cycle 3 et cycle 4, la Terre est replacĂ©e au sein du systĂšme solaire et les Ă©lĂšves sont amenĂ©s Ă  comprendre comment l’énergie solaire reçue par le globe conditionne les conditions thermiques de surface. Bibliographie ● Le Treut H., Jancovici - Dominos J-M., L'effet de serre allons-nous changer le climat ?, Flammarion, Paris, 2001. ● Chapel A., Fieux M., Jacques G., Jacques J-M., Lava Letreut H., OcĂ©ans et AtmosphĂšre, coll. Synapses », Hachette Éducation, 1996. ● John E. Frederick, Sciences de l’atmosphĂšre, une introduction, coll. De Boeck », Paris, 2011. ● Hoffert M. and al., Sciences de la Terre et de l’Univers, coll. Vuibert », Paris, 2014. Sitographie ● Site dĂ©veloppĂ© par l’acadĂ©mie de toulouse proposant des animations sur l'atmosphĂšre. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ● Site de mĂ©tĂ©o france propose des dossiers pĂ©dagogiques divers en lien avec l’atmosphĂšre. ● 19883 Site qui permet d’avoir accĂšs Ă  une sĂ©rie de vidĂ©os sur le climat. ● Un document qui permet de refaire le point sur la physique de l’atmosphĂšre, document accessible et bien construit. Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ActivitĂ© 1 Le bilan radiatif de la Terre et les acteurs en jeu documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif est de faire identifier aux Ă©lĂšves les diffĂ©rents acteurs du bilan radiatif terrestre. Ils seront alors Ă  mĂȘme d'initier un schĂ©ma bilan qui sera complĂ©tĂ© au cours des diffĂ©rentes activitĂ©s du chapitre. Lien au programme Voulant faire dĂ©couvrir l’ensemble des acteurs du bilan radiatif terrestre, cette activitĂ© fait appel Ă  l’ensemble des notions du chapitre. Cette activitĂ© s’inscrit dans la compĂ©tence Pratiquer des langages » les Ă©lĂšves dĂ©butent la rĂ©alisation d’un schĂ©ma bilan. Ils devront ainsi lister les Ă©lĂ©ments Ă  faire figurer sur le schĂ©ma et envisager des modes de reprĂ©sentation adaptĂ©s. Le document 4 de l’activitĂ© est une proposition de schĂ©ma pouvant ĂȘtre utilisĂ©. DurĂ©e En une demi-heure les Ă©lĂšves pourront poser les bases du chapitre. PrĂ©sentation des documents Document d’appel D'emblĂ©e, la notion de tempĂ©rature constante Ă  la surface de la Terre est posĂ©e de façon Ă  donner un objectif clair aux Ă©lĂšves. ● Document 1 Il prĂ©sente l’organisation gĂ©nĂ©rale de l’atmosphĂšre son Ă©paisseur et sa rĂ©partition en gaz. ● Document 2 Le document prĂ©sente la composition en gaz de l'atmosphĂšre et permet une premiĂšre description des gaz Ă  effet de serre. Les Ă©lĂšves peuvent en particulier noter qu’ils ne reprĂ©sentent que 0,043% des gaz atmosphĂ©riques. ● Document 3 Cette vue met en Ă©vidence la nature variĂ©e de la surface terrestre eau, vĂ©gĂ©tation, sable, glace. Elle permet de mettre en avant des comportements diffĂ©rents de ces surfaces vis Ă  vis des rayonnements solaires incidents. ● Document 4 Le document est une proposition de schĂ©ma qui pourra ĂȘtre complĂ©tĂ© par les Ă©lĂšves au cours des diffĂ©rentes activitĂ©s. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ActivitĂ© 2 L’énergie solaire du Soleil jusqu’à la Terre GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© s’inscrit dans la continuitĂ© du chapitre prĂ©cĂ©dent. Un prĂ©requis incontournable de l’activitĂ© est l’origine de l’énergie qui atteint la Terre, ainsi que son mode de transmission. Dans cette activitĂ©, les Ă©lĂšves vont dĂ©terminer, de maniĂšre progressive, la fraction de la puissance Ă©mise par le Soleil qui est interceptĂ©e par la Terre. À l’aide d’un schĂ©ma, ils dĂ©terminent dans un premier temps l’aire de la sphĂšre sur laquelle se rĂ©partir le rayonnement solaire au niveau de la Terre. Dans un second temps, Ă  l’aide d’une modĂ©lisation du systĂšme solaire, ils dĂ©terminent l’aire du disque sur lequel la Terre intercepte le rayonnement solaire. La synthĂšse de l’exercice consiste Ă  leur faire calculer le rapport des deux surfaces pour dĂ©terminer la proportion de la puissance Ă©mise par le Soleil interceptĂ©e par la Terre. Lien au programme ● Cette activitĂ© concerne le premier savoir et le premier savoir-faire du programme BO ○ Savoirs La proportion de la puissance totale, Ă©mise par le Soleil et atteignant la Terre, est dĂ©terminĂ©e par son rayon et sa distance au Soleil » ; ○ Savoir-faire En s’appuyant sur un schĂ©ma, calculer la proportion de la puissance Ă©mise par le Soleil qui atteint la Terre ». DurĂ©e 30 minutes. PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Ce texte prĂ©sente les caractĂ©ristiques du rayonnement solaire. Il insiste sur le fait que la puissance traversant les couches sphĂ©riques concentriques centrĂ©es sur le Soleil reste constante. ● Document 2 Ce schĂ©ma reprĂ©sente le Soleil et la Terre, ainsi que le rayonnement solaire. Il permet aux Ă©lĂšves d’avoir une reprĂ©sentation mentale de la rĂ©partition du rayonnement solaire d’une part, et d’autre part de s’en servir dans la suite du chapitre pour effectuer Ă  nouveau le calcul. ● Document 3 Ce schĂ©ma reconstitue une expĂ©rience permettant de visualiser la surface sur laquelle est interceptĂ©e le rayonnement solaire au niveau de la Terre. Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 D’aprĂšs le document 1, la puissance solaire se rĂ©partit, Ă  une distance du Soleil, sur la sphĂšre centrĂ©e de rayon sur le Soleil. La surface de cette sphĂšre est, d’aprĂšs la formule donnĂ©e, . Question 2 RaphaĂ«lle cherche Ă  modĂ©liser le rayonnement solaire dans l’espace et son interception par la Terre. La lampe sert Ă  modĂ©liser la source lumineuse qu’est le Soleil, la balle de golf permet de modĂ©liser la Terre et la feuille permet de visualiser la surface sur laquelle la Terre intercepte le rayonnement solaire. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Question 3 Sur le document 3, on constate que l’ombre est un disque dont le rayon est Ă©gal Ă  celui de la balle de golf. De maniĂšre analogue, on en dĂ©duit que la Terre intercepte le rayonnement solaire sur le un disque dont le rayon est Ă©gal Ă  celui de la Terre. Cette surface possĂšde une aire dont l’expression littĂ©rale est , oĂč est le rayon de la Terre. Question 4 Au niveau de la Terre situĂ©e Ă  une distance du Soleil, la puissance solaire est rĂ©partie sur une sphĂšre de rayon , dont la surface vaut question 1. De toute cette puissance, la Terre en intercepte une partie, sur une surface Ă©gale Ă  question 3. La proportion de la surface solaire interceptĂ©e par la Terre est Ă©gale au quotient des deux grandeurs prĂ©cĂ©dentes, Ă  L’application numĂ©rique donne savoir . . Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ActivitĂ© 3 L’albĂ©do un paramĂštre trĂšs important pour le climat GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© est la suite logique de l’activitĂ© prĂ©cĂ©dente aprĂšs avoir dĂ©terminĂ© la proportion du rayonnement solaire interceptĂ© par la Terre, les Ă©lĂšves ont la possibilitĂ© de s’interroger sur le devenir de ce rayonnement. Le but de cette activitĂ© est double Tout d’abord, l’activitĂ© introduit la notion d’albĂ©do, et permet aux Ă©lĂšves de s’interroger sur la part des rayonnements solaires incidents rĂ©flĂ©chis vers l’espace, en fonction de sa valeur. Ensuite, par un exemple historique, l’activitĂ© invite les Ă©lĂšves Ă  s’interroger sur l’importance trĂšs Ă©levĂ©e de l’albĂ©do sur le climat, et les consĂ©quences qu’entraĂźne une augmentation ou une diminution de l’albĂ©do de la Terre. Lien au programme ● Cette activitĂ© permet de traiter le deuxiĂšme savoir et le deuxiĂšme savoir-faire au programme ○ Savoir Une fraction de cette puissance, quantifiĂ©e par l’albĂ©do terrestre moyen, est diffusĂ©e par la Terre vers l’espace, le reste est absorbĂ© par l’atmosphĂšre, les continents et les ocĂ©ans » ; ○ Savoir-faire L’albĂ©do terrestre Ă©tant donnĂ©, dĂ©terminer la puissance totale reçue par le sol de la part du Soleil. » DurĂ©e 30 minutes. PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Ce document, constituĂ© d’une photographie et d’un texte, est une contextualisation attrayante de la notion d’albĂ©do. Par un exemple historique, il suggĂšre les modifications qu’entraĂźnent une modification de l’albĂ©do, sans toutefois formuler la problĂ©matique explicitement. ● Document 2 Ce document vise Ă  dĂ©finir de maniĂšre assez exhaustive l’albĂ©do. ● Document 3 ConstituĂ© d’un tableau et d’une photographie, ce document permet aux Ă©lĂšves de connaĂźtre quelques valeurs typiques d’albĂ©do pour des surfaces terrestres classiques. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 Question 2 L’albĂ©do est dĂ©fini comme , oĂč respectivement dĂ©signe la puissance rĂ©flĂ©chie respectivement incidente. Or, l’albĂ©do de l’atmosphĂšre et des nuages Ă©tant Ă©gale Ă  , on en dĂ©duit que de la puissance solaire qui atteint est rĂ©flĂ©chie avant de pĂ©nĂ©trer dans l’atmosphĂšre. Question 3 D’aprĂšs la question prĂ©cĂ©dente, de la puissance solaire qui atteint la Terre W ne pĂ©nĂštre pas dans l’atmosphĂšre. C’est donc de la puissance solaire qui atteint la Terre qui va atteindre le sol terrestre. L’application numĂ©rique donne W donc la puissance des rayonnements solaires qui atteignent le sol terrestre vaut W. Question 4 Les surfaces du globe rĂ©flĂ©chissant le plus les rayons lumineux leur parvenant sont celles ayant le rapport le plus Ă©levĂ©, soit l’albĂ©do le plus Ă©levĂ©. D’aprĂšs le document 3, cela correspond Ă  la neige fraĂźche et Ă  la glace. Les zones du globe correspondantes sont les pĂŽles et les zones de trĂšs haute altitude enneigĂ©es. Question 5 Le document 1 Ă©voque une augmentation de la rĂ©flexion du rayonnement solaire reçu » en 1783. On en dĂ©duit que augmente. Comme la distance de la Terre au Soleil ne varie pas, reste constant donc le rapport augmente. Le paramĂštre physique modifiĂ© en 1783 est l’albĂ©do de l’atmosphĂšre. L’atmosphĂšre joue donc le rĂŽle de filtre d’une partie des rayons solaires incidents et influe donc sur le bilan thermique terrestre. Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel ● ● ● ● Une lampe de bureau ; Un porte tube ; Des tubes Ă  essai ; Du papier aluminium ; Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ● ● ● ● ● Du papier noir ; Du papier blanc ; Du ruban adhĂ©sif ; De l’eau ; Un thermomĂštre. Protocole ● ● ● ● ● ● Entourer les tubes Ă  essai avec les diffĂ©rents papiers Ă  disposition. Si le papier aluminium possĂšde deux faces diffĂ©rentes une face polie et une face dĂ©polie, rĂ©aliser deux tubes diffĂ©rents ; Remplir les tubes d’eau et les placer dans le porte tube ; Mesurer et noter la tempĂ©rature de chaque tube ; Éclairer les tubes Ă  une quinzaine de centimĂštres Ă  l’aide de la lampe. Essayer d’éclairer uniformĂ©ment les tubes ; Attendre 5 Ă  10 minutes ; Mesurer Ă  nouveau la tempĂ©rature des tubes. RĂ©sultats attendus / documents de secours On observe des augmentations de tempĂ©rature diffĂ©rentes selon le type de surface du tube. On observe la plus grosse augmentation de tempĂ©rature pour le tube noir. On observe la plus petite augmentation de tempĂ©rature pour le tube aluminium poli. Selon les conditions expĂ©rimentales, les augmentations de tempĂ©rature pour les tubes blanc et aluminium poli peuvent ĂȘtre proche, mais toujours infĂ©rieures Ă  celles du tube noir. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ActivitĂ© 4 Absorption d’une part du rayonnement solaire par l’atmosphĂšre GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif est de l’activitĂ© est de montrer que la majoritĂ© des rayonnements solaires diffuse Ă  travers l'atmosphĂšre et seule une faible portion sera absorbĂ©e. Le savoir faire le plus L’explication de cette raison La saisie d’informations et leur mise en relation pour rĂ©pondre Ă  un problĂšme sont travaillĂ©es dans cette activitĂ©. Lien au programme AprĂšs avoir compris qu’une fraction de la puissance solaire est rĂ©flĂ©chie par la Terre vers l’espace albĂ©do, les Ă©lĂšves sont amenĂ©s Ă  montrer que les propriĂ©tĂ©s des gaz qui constitue l’atmosphĂšre permettent de comprendre qu’une partie de cette puissance solaire reçue par la Terre est absorbĂ©e par l’atmosphĂšre. DurĂ©e Cette activitĂ© peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en 30 minutes. Autre compĂ©tence mobilisable dans cette activitĂ© Dans cette activitĂ©, l’élĂšve devra bien maĂźtriser l’analyse de graphique pour en rĂ©aliser une Ă©tude pertinente. PrĂ©sentation des documents Document d’appel Le document d’appel fait le bilan de l’activitĂ© prĂ©cĂ©dente et pose le problĂšme de du devenir du rayonnement solaire incident. ● Document 1 Dans ce document, les notions apprises sur la loi de Wien sont reprises ; le graphique proposĂ© illustre le fait que le maximum d’émission du Soleil est centrĂ© sur le visible. ● Document 2 Il permet de mettre en Ă©vidence les propriĂ©tĂ©s d’absorption de certains gaz de l’atmosphĂšre pour des rayonnements de longueurs d’onde spĂ©cifiques. Cette capacitĂ© est trĂšs variable selon le gaz et selon les longueurs d’onde considĂ©rĂ©es. Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 La puissance d’émission du Soleil est maximale 1014 pour des longueurs d’onde centrĂ©es sur le visible entre 0,4 et 0,7 ”m. Dans les domaines correspondant aux UV et IR, la puissance d’émission du Soleil est moindre. Question 2 De 0,3 Ă  1 ”m l’absorption des rayonnements solaires est minimale. Elle sera supĂ©rieure en dehors de cet intervalle. Question 3 Les rayonnements solaires, dont les longueurs d’onde sont centrĂ©es sur le visible, ne seront pas absorbĂ©s par l’atmosphĂšre. Ainsi, la puissance solaire traverse majoritairement Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre l’atmosphĂšre et atteint la surface terrestre. Seule une partie de cette puissance solaire sera absorbĂ©e par l’atmosphĂšre. ActivitĂ© 5 Les transferts d’énergie au sein de l’atmosphĂšre GĂ©nĂ©ralitĂ©s En plus de la puissance solaire reçue, la Terre reçoit une puissance supplĂ©mentaire. L’objectif de cette activitĂ© est donc d’en identifier l’origine. Pour atteindre cet objectif, l’élĂšve doit exploiter un ensemble de documents et doit les mettre en relation. Lien au programme L’élĂšve est amenĂ© Ă  montrer que le sol Ă©met un rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique dans le domaine des infrarouges dont la puissance par unitĂ© de surface augmente avec la tempĂ©rature. Il Ă©tudie le devenir de ce rayonnement une partie de cette puissance est absorbĂ©e par l’atmosphĂšre puis renvoyĂ©e vers le sol c’est l’effet de serre. En bilan, l’élĂšve devra montrer que la la puissance reçue par le sol en un lieu donnĂ© est Ă©gale Ă  la somme de la puissance reçue du Soleil et de celle reçue de l’atmosphĂšre. DurĂ©e L’ensemble documentaire Ă©tant consĂ©quent et cette activitĂ© clĂŽturant chapitre, il est important de prĂ©voir un large moment 1 heure consacrĂ© Ă  la rĂ©alisation de l’activitĂ©. Cette derniĂšre se poursuit par la rĂ©alisation du schĂ©ma bilan et la construction d’un bilan plus large sur le bilan radiatif de la Terre. PrĂ©sentation des documents Document d’appel Le document d’appel Ă  pour objectif de montrer que la Terre en plus de la puissance solaire reçue reçoit une puissance supplĂ©mentaire. Le problĂšme est donc posĂ© de son origine. ● Document 1 Le document permet l’étude de la puissance spectrale de la Terre et de la comparer Ă  celle du Soleil. ● Document 2 La carte proposĂ©e prĂ©sente la puissance Ă©mise par la Terre sous forme de rayonnement infrarouge. Elle peut ĂȘtre mise en relation avec la puissance solaire reçue par la surface terrestre. ● Documents 3 et 4 Ils permettent de dĂ©finir la notion de gaz Ă  effet de serre et de revenir sur leurs propriĂ©tĂ©s. Ces documents peuvent ĂȘtre mis en relation avec le document 2 de l’activitĂ© 4. Le document 3 permet de dĂ©couvrir la dĂ©marche ayant permis Ă  John Tyndall de dĂ©montrer les propriĂ©tĂ©s de ces gaz. ● Document 5 Ce document classique permet de confirmer le lien entre concentration en gaz Ă  effet de serre dans l’atmosphĂšre et tempĂ©rature moyenne de surface. Il permet Ă©galement de faire le lien avec le programme de terminale. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 La Terre, chauffĂ©e par le Soleil, Ă©met des rayonnements infrarouges document 1 et 2. Les gaz Ă  effet de serre prĂ©sentent la propriĂ©tĂ© d’absorber une partie de ces rayonnements infrarouges Ă©mis et les renvoie vers la surface de la Terre documents 3 et 4, document 2 de l’activitĂ© 4. Cette puissance supplĂ©mentaire reçue par la surface terrestre permet alors un rĂ©chauffement supplĂ©mentaire de la surface terrestre. Question 2 Avant 1800, les teneurs en CO2 et la tempĂ©rature oscillent autour de valeurs constantes respectivement 200 ppmv et une anomalie de - 0,25°C par rapport Ă  1961-1990. AprĂšs 1800, la teneur CO2 augmente de 100 ppmv en moyenne sur 200 ans ; dans un mĂȘme temps, l’anomalie de tempĂ©rature augmente de plus de 1°C. Le lien direct entre la concentration en CO2 et la tempĂ©rature moyenne de surface est Ă©tabli. Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel ● Logiciel Simclimat. Protocole ● Proposition d’exploitation simple du logiciel Simclimat Saisie d’écran du logiciel Simclimat Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre LĂ©gende ● Simul 1 l’élĂšve fixe la teneur en CO2, Ă  une valeur correspondant Ă  celle du monde en 1750 ; ● Simul 2 l’élĂšve fixe la teneur en CO2 Ă  une valeur correspondant Ă  celle du monde en 2007 avec une Ă©mission anthropique en CO2 identique Ă  celle d’aujourd’hui ; ● Simul 3 l’élĂšve fixe la teneur en CO2 constante Ă  une valeur correspondant Ă  celle du monde en 2007 avec une Ă©mission anthropique en CO2 deux fois supĂ©rieure Ă  celle d’aujourd’hui. ActivitĂ© numĂ©rique ModĂ©lisation de l’effet de serre apports et limites activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© a pour objectif de prĂ©senter une dĂ©marche d’élaboration de la modĂ©lisation de l’effet de serre. Objectifs notionnels ● Comprendre l’effet de serre et connaĂźtre les paramĂštres qui l’influencent. Objectifs mĂ©thodologiques ● Travailler la notion de modĂšle en sciences ; ● Communiquer de maniĂšre rigoureuse des rĂ©sultats scientifiques. DurĂ©e 60 min. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire page 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Frise chronologique prĂ©sentant des Ă©lĂ©ments importants dans l’élaboration du modĂšle de l’effet de serre. ● Document 2 PrĂ©sentation de l’hĂ©liothermomĂštre de De Saussure, une premiĂšre tentative d’expĂ©rimentation sur l’effet de serre. ● Document 3 Analyse par Fourier des rĂ©sultats de l’expĂ©rience de De Saussure. Il explique les diffĂ©rents facteurs expliquant la tempĂ©rature observĂ©e dans le dispositif ○ Absence de circulation d’air pas de convection avec l’air extĂ©rieur ; ○ Transparence de la partie supĂ©rieure possibilitĂ© de transfert par rayonnement depuis le Soleil ; ○ Forte isolation du dispositif avec l’extĂ©rieur conduction thermique trĂšs diminuĂ©e ; Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ○ ● Le quatriĂšme point est plus compliquĂ©. Fourier suppose que le verre utilisĂ© permet de piĂ©ger les rayonnements infrarouges Ă©mis Ă  nouveau par la boite en effet le verre est opaque pour une partie des rayonnements infrarouge. La tempĂ©rature finale est le fruit d’un Ă©quilibre de transferts thermiques. Suggestions de questions ● Document 2 et 3 Pour aider Ă  la comprĂ©hension du dispositif, on peut poser directement la question aux Ă©lĂšves de l’utilitĂ© de chacun des Ă©lĂ©ments ○ Pourquoi une plaque de verre et pas une plaque opaque ? ○ Pourquoi une couche de liĂšge ? ○ Pourquoi une caisse fermĂ©e hermĂ©tique sans trous. ● Document 3 Pourquoi la tempĂ©rature ne dĂ©passe pas les 109,6 °C ? RĂ©ponse Il n’est pas possible d’empĂȘcher totalement les transferts Ă©nergĂ©tiques vers l’extĂ©rieur, le systĂšme atteint donc un Ă©tat d’équilibre. Ensemble documentaire page 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 4 Critiques du professeur Wood des conclusions de Fourier. ○ Le professeur Wood estime que le choix du verre dans le dispositif de Saussure n’a en fait que peu d’effet hormis celui d’empĂȘcher la circulation d’air. Il montrera que la contribution des rayonnements infrarouge piĂ©gĂ©s est trĂšs faible ; ○ Attention ! Cet article est rĂ©guliĂšrement utilisĂ© par les climatosceptiques pour rĂ©futer l’existence de l’effet de serre. Dans les faits, celui-ci n’est qu’une critique du modĂšle créé par De Saussure et ses conclusions ne peuvent ĂȘtre extrapolĂ©es Ă  l’atmosphĂšre directement ; ● Document 5 ExpĂ©rience Ă  rĂ©aliser en classe pour conclure sur l’influence du CO2 sur l’effet de serre. On constate dans les deux situations que le CO2 a un effet amplificateur sur le rĂ©chauffement. Ressources complĂ©mentaires ● Pour discuter de l’article de Wood Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues ● Groupe 1 Analyse critique du modĂšle de De Saussure ○ 1. Fourier rĂ©alise l’analyse suivante de l’expĂ©rience de De Saussure En recevant du rayonnement solaire, la boĂźte chauffe et de part sa tempĂ©rature Ă©met Ă  son tour un rayonnement ; Le rayonnement solaire traverse majoritairement le verre alors que le rayonnement Ă©mis par la boite ne le traverse pa ; Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre ● Le reste du dispositif est lĂ  pour limiter les transferts d’énergie vers l’extĂ©rieur isolation par le liĂšge, boĂźte fermĂ©e hermĂ©tiquement pour Ă©viter la circulation d’air. ○ 2. Le rayonnement Ă©mis par la boite est majoritairement un rayonnement infrarouge. Le professeur Wood veut voir l’influence de ces rayonnements sur la tempĂ©rature du systĂšme Ă  l’équilibre. Pour cela il reproduit l’expĂ©rience de De Saussure en changeant un paramĂštre il utilise soit une vitre en verre qui bloque les rayonnements infrarouge ou une vitre en halite qui laisse passer les rayonnements infrarouges. ○ 3. Les rĂ©sultats de Wood nuancent l’importance de l’effet de serre sur la tempĂ©rature Ă  l’équilibre de la boite, ils permettent donc de critique l’expĂ©rience de De Saussure. Groupe 2 Analyse critique du modĂšle en classe » ○ 1. Le modĂšle en classe a pour objectif de dĂ©terminer si la prĂ©sence de CO2 a une influence sur le rĂ©chauffement du milieu ou non. ; Le paramĂštre, sur lequel on influe ,est la prĂ©sence ou non de CO2 dans le milieu ; Le paramĂštre mesurĂ© est la tempĂ©rature dans l’erlenmeyer. 2. On constate que la prĂ©sence de CO2 accentue le rĂ©chauffement du milieu, particuliĂšrement lorsque la lampe Ă©met dans l’infrarouge. Ce paramĂštre n’a pas Ă©tĂ© pris en compte par Wood dans son analyse. Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Protocole et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel ● ● ● ● ● Deux erlenmeyers avec bouchon trouĂ© pour le thermomĂštre Une lampe Ă  incandescence De l’eau Deux thermomĂštres Un comprimĂ© effervescent Protocole ● ● ● ● Mettre la mĂȘme quantitĂ© d’eau dans les deux erlenmeyers une dizaine de millilitres ; Placer les erlenmeyers devant la lampe ; Introduire le comprimĂ© effervescent dans un erlenmeyer et boucher les deux erlenmeyers. ATTENTION pendant la durĂ©e de l’effervescence, s’assurer qu’il y ait une petite circulation d’air pour Ă©viter une surpression qui ferait sauter le bouchon et risquerait la casse du thermomĂštre ; Observer et noter l’évolution de la tempĂ©rature. Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Puissance solaire interceptĂ©e par la Lune CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer la proportion de la puissance Ă©mise par le Soleil qui atteint la Terre. Correction 1. La Lune est situĂ©e Ă  une distance du Soleil. À cette distance, la puissance solaire se rĂ©partit sur une sphĂšre de rayon , dont la surface vaut . De toute la puissance rĂ©partie sur cette sphĂšre, la Lune en intercepte une portion, sur une surface Ă©gale Ă  de la puissance Ă©mise par le Soleil Ă©gale Ă  . La Lune intercepte donc une portion . 2. Application numĂ©rique . La valeur obtenue est infĂ©rieure Ă  celle calculĂ©e prĂ©cĂ©demment pour la Terre environ . Cela est attendu puisque la Lune et la Terre sont en moyenne situĂ©es Ă  la mĂȘme distance du Soleil donc le seul paramĂštre qui change est le rayon, qui est infĂ©rieur dans le cas de la Lune. Toutefois, l’ordre de grandeur des deux valeurs calculĂ©es est le mĂȘme. Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Exercice 2 La tempĂ©rature du sol lunaire CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer la proportion de la puissance Ă©mise par le Soleil qui atteint la Terre. Correction 1. L’albĂ©do du sol lunaire est trois fois plus faible que celui de la Terre. Il absorbe donc une plus grande proportion du rayonnement qu’il reçoit. 2. La Lune ne possĂšde pas d’atmosphĂšre, il n’y a donc pas d’effet de serre. La tempĂ©rature Ă  la surface de la Lune est donc due uniquement aux rayonnements solaires reçus. Le jour, l’absence de rĂ©flexion des rayonnements couplĂ©e au fait que l’albĂ©do lunaire est plus important que l’albĂ©do terrestre explique la plus grande tempĂ©rature en surface. La nuit, sans atmosphĂšre, le sol lunaire ne reçoit pas de rayonnement pas d’effet de serre et pas de rayonnement solaire ce qui explique la faible tempĂ©rature lunaire. La tempĂ©rature beaucoup plus faible est le rĂ©sultat de l’absence d’effet de serre sur la Lune. Exercice 3 Influence de l’humiditĂ© de l’atmosphĂšre sur le bilan radiatif terrestre CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Mise en relation de donnĂ©es saisies pour rĂ©pondre Ă  un problĂšme. Correction Au niveau de l’équateur, l’humiditĂ© relative est maximale Ă  1 UA et le rayonnement infrarouge moyen sortant est minimal Ă  160 UA. À une latitude de 30° Nord, l’humiditĂ© relative est nulle, le rayonnement infrarouge moyen sortant est maximal Ă  320 UA. Ces donnĂ©es permettent donc de vĂ©rifier que la vapeur d’eau, gaz Ă  effet de serre, prĂ©sente la capacitĂ© d’absorber les rayonnements infrarouges. Sa prĂ©sence dans l’atmosphĂšre conditionne donc directement la quantitĂ© de rayonnements infrarouges, Ă©mis par la Terre, sortant de l’atmosphĂšre et donc de lĂ  le bilan radiatif. Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 L’éclipse totale de Soleil de 1999 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Exploiter des informations extraites des donnĂ©es. Correction 1. Le centre de la tĂąche d’ombre Ă©tant situĂ© Ă  Reims, celle-ci a dĂ©crit l’intĂ©gralitĂ© du diamĂštre au cours du dĂ©placement de la tĂąche. Celui-ci ayant une longueur km et la tĂąche s’étant dĂ©placĂ©e Ă  une vitesse kmh-1, Reims s’est retrouvĂ©e plongĂ©e dans l’obscuritĂ© pendant une durĂ©e . L’application numĂ©rique donne h min min s. Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre 2. De toute la puissance Ă©mise par le Soleil, la Terre en intercepte une portion, sur une surface Ă  . L’application numĂ©rique donne km2. 3. L’aire de la tĂąche d’ombre est donnĂ©e par Ă©gale . L’application numĂ©rique km2. donne 4. La puissance solaire interceptĂ©e par la Terre se rĂ©partissant de maniĂšre uniforme sur toute la surface , le rapport Ansi, avec W est , soit Ă©gal au rapport . W. 5. Pendant toute la durĂ©e oĂč Reims s’est trouvĂ©e plongĂ©e dans l’obscuritĂ©, la Terre n’a pas pu intercepter, Ă  cause de la tĂąche d’ombre, une Ă©nergie Ă©gale Ă  . L’application numĂ©rique donne kWh. 6. En convertissant la valeur donnĂ©e dans l’énoncĂ© en kWh, on obtient kWh. Ainsi, il faudrait un peu plus d’un an environ 1 an et 3 mois aux RĂ©mois pour consommer autant d’énergie que la valeur calculĂ©e Ă  la question prĂ©cĂ©dente. Exercice 5 C’est une maison
 blanche ! CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Exploiter des informations extraites des donnĂ©es. Correction Le climat mĂ©diterranĂ©en est caractĂ©risĂ© par des Ă©tĂ©s chauds et secs et des hivers doux et humides. En Ă©tĂ©, les tempĂ©ratures sont souvent supĂ©rieures Ă  °C. NĂ©anmoins, la couleur blanche des maisons permet de localement augmenter l’albĂ©do des zones rĂ©sidentielles. Celui-ci est alors proche de valeur de l’albĂ©do de la neige fraĂźche. Ainsi, lorsque le rayonnement solaire frappe les murs des maisons, celui-ci est pour son immense partie rĂ©flĂ©chi vers l’atmosphĂšre. Cela Ă©vite une Ă©lĂ©vation locale de la tempĂ©rature au voisinage des murs, ce qui permet que la tempĂ©rature des rues ne soit pas trop Ă©levĂ©e. Exercice 6 La TempĂ©rature de VĂ©nus CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Mise en relation de donnĂ©es saisies pour rĂ©pondre Ă  un problĂšme. Correction Si l’on tient compte uniquement de la distance au Soleil, la tempĂ©rature moyenne de surface de VĂ©nus devrait ĂȘtre de -42°C. Or cette planĂšte est entourĂ©e d’une atmosphĂšre essentiellement composĂ©e de CO2, gaz Ă  effet de serre prĂ©sentant la capacitĂ© d’absorber les rayonnements infrarouges. Le spectre d’émission de VĂ©nus prĂ©sente un maximum d’émission autour de 4 ”m. A cette longueur d’onde, le dioxyde de carbone prĂ©sente une capacitĂ© d’absorption maximale. Le dioxyde de carbone de l’atmosphĂšre de VĂ©nus absorbe donc une grande partie des rayonnements infrarouges Ă©mis par VĂ©nus et les renvoie vers la surface. Il s’en suit un effet de serre responsable de Document sous licence libre Creative Commons 19 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre l’augmentation de la tempĂ©rature moyenne de surface. Exercice 7 Un panneau solaire hors du commun ERRATUM les couleurs du spectre du doc. 1 sont inversĂ©es. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Mettre en relation des informations extraites des donnĂ©es et ses connaissances. Correction Si l’on applique la loi de Wien au systĂšme d’émission λmax= 2,9x10-3 / 270 soit λmax= 11 ”m. D’aprĂšs le document 1, les rayonnements de cette longueur d’onde sont trĂšs peu absorbĂ©s par l’atmosphĂšre. Ils vont donc pouvoir la traverser et aller dans l’espace. Le panneau solaire n’est donc pas soumis Ă  l’effet de serre et se refroidit sans rĂ©chauffer l’atmosphĂšre environnant. Le refroidissement est alors plus efficace que pour un panneau solaire qui rayonne dans toutes les longueurs d’onde de l’infrarouge et rĂ©chauffe l’atmosphĂšre environnant. Le coin des experts Exercice 8 Un des problĂšmes posĂ©s par la fonte des glaces CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©terminer la puissance reçue par le sol Ă  partir de l’albĂ©do. Correction De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on peut distinguer deux Ă©lĂ©ments qui contribuent Ă  la rĂ©flexion du rayonnement solaire l’atmosphĂšre et les surfaces terrestres. Dans cet exercice, nous ne traiterons que le cas de l’albĂ©do des surfaces terrestres, considĂ©rant que l’albĂ©do de l’atmosphĂšre est constant. Les surfaces concernĂ©es par la fonte des glaces sont des surfaces Ă  fort albĂ©do, compris entre et . Lorsqu’elles disparaissent, ces surfaces Ă  fort albĂ©do laissent place Ă  l’eau liquide exemple des icebergs aux pĂŽles ou Ă  des sols sombres exemple de l’image la Mer de Glace des Alpes, qui sont des surfaces Ă  faible albĂ©do, infĂ©rieurs Ă  . Ainsi, l’albĂ©do moyen des surfaces terrestres diminue lentement au cours du temps. Or, l’albĂ©do terrestre est dĂ©fini comme le rapport de la puissance rĂ©flĂ©chie par la Terre par la puissance reçue par la Terre. Ainsi, la Terre rĂ©flĂ©chit de moins en moins de puissance solaire elle en absorbe de plus en plus la tempĂ©rature de la Terre tend donc Ă  augmenter. La fonte des glaces est donc un facteur aggravant du rĂ©chauffement climatique. On peut Ă©galement parler de rĂ©troaction positive de l’albĂ©do moins il y a de glace, moins l’albĂ©do terrestre est Ă©levĂ©, plus l’énergie est absorbĂ©e par la Terre et donc, plus les glaces fondent. De nombreuses rĂ©troactions sont identifiables en climatologie ● RĂ©troaction positive vapeur d’eau, couverture nuageuse, etc. ; ● RĂ©troaction nĂ©gative nuages bas. Source RĂ©troaction, Document sous licence libre Creative Commons 20 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Exercice 9 Orbite elliptique et climat CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©terminer la puissance reçue par le sol Ă  partir de l’albĂ©do. Correction 1. On sait que la proportion de la puissance solaire Ă©mise que la Terre intercepte est inversement proportionnelle Ă  , oĂč est la distance Terre-Soleil. Ainsi, la Terre intercepte une part d’autant plus importante de la puissance solaire que est faible, c’est-Ă -dire qu’elle est proche du Soleil. Ainsi, le pĂ©rihĂ©lie correspond au maximum de la puissance solaire reçue par la Terre. 2. D’aprĂšs le document 1, actuellement. On peut ainsi effectuer l’application numĂ©rique pour calculer le rapport demandĂ© si on respecte les chiffres significatifs. On peut nĂ©anmoins donner la dĂ©cimale suivante on obtient alors . 3. Lorsque l’excentricitĂ© atteint sa valeur maximale, l’application numĂ©rique donne . En utilisant la mĂȘme dĂ©marche que dans la premiĂšre partie du cours, on dĂ©montre que la proportion du rayonnement solaire interceptĂ©e par la Terre vaut oĂč dĂ©signe le rayon terrestre. Ainsi, on peut dĂ©finir les proportions et Ă  l’aphĂ©lie et au pĂ©rihĂ©lie. Pour dĂ©terminer le pourcentage de rayonnement solaire reçu supplĂ©mentaire au pĂ©rihĂ©lie par rapport Ă  l’aphĂ©lie, on calcule la quantitĂ© . On peut simplifier la fraction de gauche . 4. Lorsque l’aphĂ©lie se trouve correspond au solstice d’hiver dans l’hĂ©misphĂšre Sud, cela signifie que, dans l’hĂ©misphĂšre Sud, la Terre est le plus Ă©loignĂ© du Soleil au solstice d’hiver et le plus proche du Soleil au solstice d’étĂ©. Dans l’hĂ©misphĂšre Nord, la situation est alors inversĂ©e. Lorsque l’excentricitĂ© est faible comme actuellement, on peut quasiment considĂ©rer que l’orbite est circulaire donc il n’y a pas de diffĂ©rence majeure entre les saisons de l’hĂ©misphĂšre Nord et celles de l’hĂ©misphĂšre Sud. En revanche, lorsque l’excentricitĂ© est Ă  sa valeur maximale, la Terre intercepte de rayonnement supplĂ©mentaire au pĂ©rihĂ©lie qu’à l’aphĂ©lie. Cela correspond au solstice d’étĂ© dans l’hĂ©misphĂšre Sud les Ă©tĂ©s sont donc d’autant plus chauds et les hivers d’autant plus rigoureux. À l’inverse, dans l’hĂ©misphĂšre Nord, les Ă©tĂ©s comme les hivers sont plus doux. Exercice 10 Ozone stratosphĂ©rique et troposphĂ©rique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Mettre en relation des donnĂ©es saisies avec ses connaissances. Document sous licence libre Creative Commons 21 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 5 Le bilan radiatif terrestre Correction Le soleil Ă©met majoritairement des rayonnements dont les longueurs d’onde correspondent aux rayonnements ultraviolets et visibles. La Terre Ă©met des rayonnements infrarouges. L’ozone est un gaz qui prĂ©sent la capacitĂ© d’absorber des rayonnements ultraviolets et absorbe les rayonnements infrarouges d’une longueur d’onde de 10 ”m. Les rayonnements ultraviolets incidents, Ă©mis par le Soleil, sont donc absorbĂ©s par la couche d’ozone stratosphĂ©rique. Une partie des rayonnements infrarouges Ă©mis par la Terre sont donc absorbĂ©s par la basse atmosphĂšre. L’effet de serre est un rĂ©chauffement de la surface terrestre liĂ© Ă  la prĂ©sence dans la basse atmosphĂšre de gaz absorbant les rayonnements infrarouges et les renvoyant vers la surface. L’ozone stratosphĂ©rique ne participe donc pas Ă  l’effet de Serre. Exercice numĂ©rique supplĂ©mentaire BientĂŽt disponible Document sous licence libre Creative Commons 22 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse Introduction PrĂ©sentation L’objectif principal du chapitre est de montrer comment l’utilisation par la photosynthĂšse d’une infime partie de l’énergie solaire reçue par la planĂšte fournit l’énergie nĂ©cessaire Ă  l’ensemble des ĂȘtres vivants Ă  l’exception de certains milieux trĂšs spĂ©cifiques non Ă©voquĂ©s dans le programme, mais signalĂ©s dans un encadrĂ© page 106. Ce chapitre prĂ©sente aussi le stockage Ă  long terme de cette Ă©nergie dans les combustibles fossiles, et propose de travailler sur les notions d'Ă©nergies fossiles et Ă©nergies renouvelables dans une activitĂ© de groupe ; cette notion est proposĂ©e pour la partie enjeux et dĂ©bats du thĂšme 2 du programme ​Le discours sur l’énergie dans la sociĂ©tĂ© analyse critique du vocabulaire d’usage courant Ă©nergie fossile, Ă©nergie renouvelable, etc.​. » Enfin, il est important de signaler qu’aucun dĂ©veloppement sur les mĂ©canismes cellulaires et molĂ©culaires de la photosynthĂšse n’est exigible par le programme officiel, et les documents respectent cette consigne dans leur ensemble. Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ● Au cycle 4 ○ Etude des besoins des cellules d’une plante chlorophyllienne, des lieux de production ou de prĂ©lĂšvement de matiĂšre. ○ L’exploitation des ressources naturelles a Ă©tĂ© abordĂ©e Ă  travers diffĂ©rents exemples. ● En seconde ○ Les mĂ©tabolismes autotrophe et hĂ©tĂ©rotrophe ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s Ă  l’échelle cellulaire, en caractĂ©risant les principaux Ă©changes entre les organismes et le milieu par exemple, photosynthĂšse, respiration, fermentation. ○ Les processus de sĂ©dimentation ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s. Bibliographie ● Botanique, biologie et physiologie vĂ©gĂ©tale​, de Meyer S., Reeb C., Bosdeveix R., 2008, Éditions Maloine. Un ouvrage de rĂ©fĂ©rence concernant la biologie vĂ©gĂ©tale. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse Sitographie ● Deux sites de rĂ©fĂ©rence sur la photosynthĂšse, pour se remettre Ă  jour ou approfondir ses connaissances ○ La photosynthĂšse,​ Ressources NumĂ©riques en Biologie. ○ La photosynthĂšse gĂ©nĂ©ralitĂ©s,​ Planet Vie - ENS. ActivitĂ© 1 La photosynthĂšse, porte d’entrĂ©e de l’énergie solaire dans le monde vivant documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette premiĂšre activitĂ© permet de faire la transition avec les chapitres prĂ©cĂ©dents oĂč la notion d’énergie solaire a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e, et de quantifier quelle partie de cette Ă©nergie est utilisĂ©e par la photosynthĂšse Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles, de la plus petite Ă  la plus grande absorption par la feuille reposant sur l’absorbance des pigments chlorophylliens, puis surface d’absorption Ă  lĂ©chelle d’un arbre, puis production primaire terrestre et ocĂ©anique Ă  l’échelle planĂ©taire. Objectifs notionnels ● ● ● À l’échelle de la planĂšte, les vĂ©gĂ©taux verts utilisent pour la photosynthĂšse environ 0,1 % de la puissance solaire totale disponible ; À l’échelle de la feuille, la photosynthĂšse utilise 1 % de la puissance radiative reçue, le reste est soit diffusĂ©, soit transmis transparence, soit absorbĂ© Ă©chauffement et Ă©vapo-transpiration ; Une partie du rayonnement solaire absorbĂ© par les vĂ©gĂ©taux verts permet la synthĂšse de matiĂšre organique Ă  partir d'eau, de sels minĂ©raux et de dioxyde de carbone photosynthĂšse. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● ● Comparer les spectres d’absorption et d’action photosynthĂ©tique d’un vĂ©gĂ©tal ; ReprĂ©senter sur un schĂ©ma les diffĂ©rents Ă©changes d’énergie au niveau d’une feuille ; Recenser, extraire et organiser des informations pour prendre conscience de l’importance planĂ©taire de la photosynthĂšse. DurĂ©e ​ Une sĂ©ance de 1h sans travaux pratiques. Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse PrĂ©sentation des documents ● Document 1 ○ Le premier graphique permet de comparer l’absorbance d’une solution de pigments chlorophylliens et l’activitĂ© photosynthĂ©tique d’une culture de chlorelles algue verte unicellulaire. Cela met ainsi en Ă©vidence l’étroit lien entre absorption de la lumiĂšre et activitĂ© photosynthĂ©tique la lumiĂšre absorbĂ©e permet la photosynthĂšse. ○ Le deuxiĂšme graphique montre le devenir de la lumiĂšre Ă  l’échelle d’une feuille ce qui n’est pas absorbĂ© courbe du haut est transmis et rĂ©flĂ©chi, en particulier dans les longueurs d’onde entre 500 et 600 nm. On explique ainsi la couleur verte des feuilles lumiĂšre verte rĂ©flĂ©chie. ● Document 2 ​Ce schĂ©ma permet de prĂ©senter de maniĂšre simple et visuelle les phĂ©nomĂšnes mis en Ă©vidence dans le document prĂ©cĂ©dent rĂ©flexion, transmission en particulier du vert et absorption de la lumiĂšre incidente au niveau d’un feuille. Il montre aussi qu’une partie de l’énergie solaire absorbĂ©e sera perdue par Ă©vapotranspiration et sous forme de chaleur. Au final, seul 1 % de l’énergie solaire reçue par la feuille sera utilisĂ©e pour la photosynthĂšse. ● Document 3 ​Ce document permet de chiffrer l’importance de la surface foliaire captant l’énergie solaire pour deux arbres de tailles diffĂ©rentes. Il peut ĂȘtre intĂ©ressant de le mettre en relation avec un chiffre du chapitre prĂ©cĂ©dent sur la puissance radiative solaire reçue par la Terre 240 ​de puissance solaire en surface en moyenne. ● Documents 4 et 5 ○ Le document 4 prĂ©sente les rĂ©sultats d’une expĂ©rience classique de mise en Ă©vidence de la production de glucides par une feuille Ă©clairĂ©e. L'expĂ©rience est rĂ©alisable en dĂ©monstration, en Ă©clairant la feuille avec un cache dĂšs la semaine prĂ©cĂ©dente de l’activitĂ©. ○ Il faut mettre les rĂ©sultats en relation avec le document 5 rappelant l’équation bilan de la photosynthĂšse, afin de pouvoir expliquer l’origine du glucide mis en Ă©vidence par l’eau iodĂ©e l’amidon colorĂ© par l’eau iodĂ©e est formĂ© de molĂ©cules de glucose synthĂ©tisĂ©es uniquement en prĂ©sence de lumiĂšre. ● Document 6 ​Ce document montre le rĂ©sultat de la photosynthĂšse Ă  l’échelle planĂ©taire, quantifiable grĂące Ă  la production primaire assimilable ici Ă  la notion de productivitĂ© primaire ; la diffĂ©rence est que la production primaire est l'Ă©nergie qui est accumulĂ©e par la productivitĂ© primaire. On peut ainsi montrer les quantitĂ©s de matiĂšre organique produite, et donc d’énergie solaire transformĂ©e en Ă©nergie chimique lors de la photosynthĂšse. La biomasse produite est trĂšs importante Ă  l’échelle planĂ©taire, malgrĂ© la faible part d’énergie solaire utilisĂ©e 0,1 % de la puissance solaire totale disponible, valeur indiquĂ©e dans le programme. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse Ressources complĂ©mentaires ● Page du du site de Didier Pol sur les expĂ©riences Ă  faire avec des pigments extraction, chromatographie, mesure du spectre d’absorption. Des exemples de rĂ©sultats sont fournis. ● Les fabricants de matĂ©riel ExAO ExpĂ©rimentation AssistĂ©e par Ordinateur fournissent en gĂ©nĂ©ral des protocoles faisables avec leur matĂ©riel, comme la mesure du spectre d’action de la photosynthĂšse dans un biorĂ©acteur. RĂ©ponses attendues aux questions 1. ​Le document 1 montre que quelque soit la longueur d’onde, une partie de l’énergie solaire est toujours transmise ou rĂ©flĂ©chie par la feuille. De plus, on constate dans le premier graphique que la lumiĂšre est particuliĂšrement peu absorbĂ©e au-dessus d’une longueur d’onde de 500 nm, correspondant au vert. Au final, seul 1 % de l’énergie solaire reçue servira Ă  la photosynthĂšse. 2. ​Le premier graphique du document montre que le spectre d’absorption des pigments chlorophylliens totaux correspond Ă©troitement au spectre d’action de la photosynthĂšse, ce qui montre que cette activitĂ© dĂ©pend des propriĂ©tĂ©s des pigments. Le document 3 montre que ces pigments chlorophylliens contenus dans les feuilles captent l’énergie solaire sur de trĂšs grandes surfaces. Le document 4 montre que les feuilles contenant ces pigments doivent ĂȘtre Ă©clairĂ©es pour permettre la production de matiĂšre organique par photosynthĂšse. 3. ​Au sein des vĂ©gĂ©taux verts, l’énergie est solaire est captĂ©e par les pigments chlorophylliens prĂ©sents dans les feuilles, sur d’importantes surfaces. 1 % de cette Ă©nergie solaire captĂ©e par les feuilles va ĂȘtre absorbĂ©e et pourra permettre de produire de la matiĂšre organique par photosynthĂšse. À l’échelle planĂ©taire, 0,1 % de la puissance solaire totale est utilisĂ©e de cette maniĂšre et permet la production de trĂšs importantes quantitĂ©s de biomasse dans les ocĂ©ans et sur les continents. ActivitĂ© 2 La photosynthĂšse, base indispensable de la nutrition des ĂȘtres vivants documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© volontairement courte s’appuie sur les acquis de seconde sur le mĂ©tabolisme cellulaire respiration, fermentation, afin de mettre en Ă©vidence le devenir de l’énergie issue de la photosynthĂšse. On montre ainsi trois aspects principaux transferts de matiĂšre organique entre les ĂȘtres vivants des rĂ©seaux trophiques, utilisation comme source d’énergie mĂ©tabolique et stockage dans les diffĂ©rents types de molĂ©cules organiques. Objectifs notionnels ● ● Ce processus permet, Ă  l’échelle de la planĂšte, l’entrĂ©e dans la biosphĂšre de matiĂšre minĂ©rale stockant de l’énergie sous forme chimique ; Cette Ă©nergie est utilisĂ©e pour former certaines molĂ©cules organiques ; Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse ● Ces molĂ©cules peuvent ĂȘtre transformĂ©es par respiration ou fermentation pour libĂ©rer l’énergie nĂ©cessaire au mĂ©tabolisme des ĂȘtres vivants. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Quantifier l'Ă©nergie chimique contenue dans la biomasse ; Mettre en Ă©vidence des transferts de matiĂšre et d'Ă©nergie entre producteurs et consommateurs. DurĂ©e ​Une demi sĂ©ance - 30 minutes-, ou plus selon le temps nĂ©cessaire pour remobiliser les acquis de seconde. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Le schĂ©ma permet de mettre en Ă©vidence que l’énergie solaire convertie en Ă©nergie chimique sous forme de matiĂšre organique va aussi ĂȘtre la source primaire d'Ă©nergie de tous les ĂȘtres vivants. Ce transfert d’énergie se fait lors de l’ingestion de la matiĂšre organique par un consommateur primaire du rĂ©seau trophique et le rendement est trĂšs faible, puisque seuls 4 % de l’énergie solaire reçue par les vĂ©gĂ©taux seront transfĂ©rĂ©s aux organismes herbivores. Puis seulement 10 % de l’énergie seront transmis Ă  chaque nouveau maillon de la chaĂźne alimentaire. Tout le reste de l’énergie initialement prĂ©sente sera perdue par le mĂ©tabolisme essentiellement sous forme de chaleur, mais aussi au niveau des dĂ©chets produits par les ĂȘtres vivants. ● Document 2 ​Ce document permet de comparer les deux principales voies mĂ©taboliques fournissant l’énergie aux organismes, en particulier au niveau de leur rendement Ă©nergĂ©tique. La notion d’ATP n’étant pas au programme, on se contente d’indiquer le maximum d’énergie chimique en kilojoules potentiellement libĂ©rĂ©e et directement utilisable par la cellule. ● Document 3 ​Énergie contenue dans diffĂ©rents types de molĂ©cules organiques. Ce document rappelle les trois grandes catĂ©gories de molĂ©cules stockant de l’énergie dans l’organisme, et met en Ă©vidence que les lipides permettent de stocker une quantitĂ© d’énergie chimique nettement supĂ©rieure aux glucides. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. ​L’énergie solaire captĂ©e par les vĂ©gĂ©taux permet de produire de la matiĂšre organique par photosynthĂšse. Une faible part de cette matiĂšre organique 4 % est transfĂ©rĂ©e aux consommateurs primaires lors de l’ingestion. Ensuite, 10 % de cette Ă©nergie sera Ă  nouveau transfĂ©rĂ©e aux ĂȘtres vivants suivants dans la chaĂźne alimentaire. La majoritĂ© de l’énergie est perdue au niveau du mĂ©tabolisme et des dĂ©chets produits par les ĂȘtres vivants. ● 2. ​La respiration en prĂ©sence de dioxygĂšne produit 1080 kJ par mole de glucose tandis que la fermentation en absence de dioxygĂšne en produit seulement 60 kJ, c’est-Ă -dire 18 fois moins, mais permet la vie en milieu anaĂ©robie sans dioxygĂšne. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse ● 3. ​Les ĂȘtres vivants consomment la matiĂšre organique issue de la photosynthĂšse pour produire de l’énergie par respiration ou fermentation, ou bien la stockent sous forme d’autres molĂ©cules organiques, comme les lipides. Cette matiĂšre pourra ensuite ĂȘtre consommĂ©e par d’autres d’ĂȘtres vivants prĂ©sents dans le rĂ©seau alimentaire. Une part importante de cette Ă©nergie chimique sera perdue sous forme de chaleur au cours du mĂ©tabolisme, ou bien finira dans les dĂ©chets ou la matiĂšre morte ». ActivitĂ© 3 La photosynthĂšse Ă  l’origine des combustibles fossiles documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© a 2 buts principaux ● Mettre en Ă©vidence l’origine biologique des combustibles fossiles et les liens de ceux-ci avec l’énergie solaire ● Montrer que la formation des combustibles fossiles nĂ©cessite un contexte particulier et beaucoup de temps, c’est donc une Ă©nergie non renouvelable Ă  notre Ă©chelle de temps vie humaine. Objectifs notionnels ● À l’échelle des temps gĂ©ologiques, une partie de la matiĂšre organique s’accumule dans les sĂ©diments puis se transforme en donnant des combustibles fossiles gaz, charbon, pĂ©trole. Objectifs mĂ©thodologiques ● À partir de l’étude d’un combustible fossile ou d’une roche de son environnement, discuter son origine biologique. DurĂ©e 30 min ou une sĂ©ance entiĂšre en incluant l’observation d’échantillons de combustibles fossiles charbon, schiste houiller, pĂ©trole... PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 ​Ce document prĂ©sente une photographie de charbon, Ă  complĂ©ter avec un Ă©chantillon rĂ©el en classe si possible, et un fossile de ptĂ©ridophyte dans un schiste houiller au contact du charbon. La mise en relation des deux Ă©chantillons illustre la prĂ©sence de vĂ©gĂ©taux dans les roches aboutissant au charbon. ● Document 2 ​Ce schĂ©ma en 3 Ă©tapes illustre de maniĂšre simplifiĂ©e les phĂ©nomĂšnes gĂ©ologiques permettant d’aboutir Ă  la formation de charbon ○ Formation d’une forĂȘt prĂšs d’une Ă©tendue d’eau ; ○ Subsidence de la croĂ»te terrestre entraĂźnant l’enfoncement progressif de la forĂȘt et son recouvrement relativement rapide par des sĂ©diments ; Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse ○ ● Retrait de la mer et rĂ©installation d’une forĂȘt qui pourra donner lieu Ă  la formation d’une autre couche de charbon. Document 3 ​Ce texte issu de l’interview d’un scientifique dĂ©taille l’aspect temporel de la formation du charbon, et les principales pĂ©riodes gĂ©ologiques concernĂ©es. Il dĂ©montre de maniĂšre imagĂ©e en deuxiĂšme partie que l’utilisation des Ă©nergies fossiles par les humains est extrĂȘmement plus rapide que leur formation. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. ​Il y a d’abord la formation d’une forĂȘt prĂšs d’une Ă©tendue d’eau. Puis la subsidence de la croĂ»te terrestre entraĂźnant l’enfoncement progressif de la forĂȘt et son recouvrement par des sĂ©diments. La matiĂšre vĂ©gĂ©tale ainsi recouverte donnera la future couche de charbon. Ensuite, le retrait de la mer et la rĂ©installation d’une forĂȘt pourra donner lieu Ă  la formation d’une autre couche de charbon. ● 2. ​Les combustibles fossiles comme le charbon ou le pĂ©trole mettent des millions d’annĂ©es Ă  se former, tandis que les humains les utilisent en continu, ils les exploitent en permanence annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Les combustibles fossiles n’ont absolument pas le temps de se former de nouveau. ● 3. ​Le charbon est issu de la transformation de restes de vĂ©gĂ©taux enfouis pendant des millions d’annĂ©es. Ces vĂ©gĂ©taux sont constituĂ©s de matiĂšre organique formĂ©e par photosynthĂšse, c’est-Ă -dire grĂące Ă  l’absorption d’une partie de l’énergie solaire par les vĂ©gĂ©taux verts. Ainsi, on peut considĂ©rer que le charbon est bien issu de l’énergie solaire, de maniĂšre trĂšs indirecte. ActivitĂ© 4 Énergies fossiles et Ă©nergies renouvelables activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s Le but de l’activitĂ© est de faire une comparaison entre combustibles fossiles et deux Ă©nergies renouvelables en lien avec la photosynthĂšse le bois Ă©nergie et la mĂ©thanisation. On compare ici les rendements Ă©nergĂ©tiques, mais aussi les impacts environnementaux. Objectifs notionnels ● Le discours sur l’énergie dans la sociĂ©tĂ© analyse critique du vocabulaire d’usage courant Ă©nergie fossile, Ă©nergie renouvelable, etc.. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● ● Travailler en groupe Groupes possibles 4 groupes de 4 Ă©lĂšves 2 groupes travaillent sur le mĂȘme thĂšme. Dans chaque groupe un secrĂ©taire prise de note utilisĂ©e par le rapporteur et Ă©ventuellement Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse ● Ă©valuĂ©, un rapporteur prĂ©sente Ă  l’oral, deux contradicteurs un Ă©lĂšve qui pose les questions au sein du groupe et un autre qui pose des questions Ă  l’autre groupe travaillant sur le mĂȘme thĂšme ; PrĂ©senter un travail rĂ©alisĂ© collĂ©gialement Ă  l’oral. DurĂ©e 1 sĂ©ance d’une heure, incluant 30 minutes de prĂ©paration et 20 minutes de prĂ©sentation orale et questions. PrĂ©sentation des documents Document commun Ă  tous les groupes PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Ce document prĂ©sente des dĂ©tails sur la formation du pĂ©trole et du gaz, ainsi que les conditions nĂ©cessaires. Le tableau prĂ©sente des donnĂ©es Ă©nergĂ©tiques et liĂ©es aux Ă©missions de CO​2 pour les 3 types de combustibles fossiles. Ensemble documentaire groupe 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 2 ​Ce document permet de comparer avec les donnĂ©es du bois avec celles des combustibles fossiles, mettant en Ă©vidence par exemple un rendement Ă©nergĂ©tique proche du charbon, mais avec une libĂ©ration de CO​2 bien moindre. ​ ● Document 3 ​Ce document permet de mettre en Ă©vidence deux caractĂ©ristiques importantes de l’énergie bois l’importance du piĂ©geage de CO​2​, largement supĂ©rieur au CO​2 produit lors de la combustion, et le caractĂšre renouvelable de l’énergie, avec 100 millions de m​3 produits par an et 8 millions de m​3​ coupĂ©s pour faire du bois de chauffage. Suggestions de questions ● 1. ​Comparez l’énergie libĂ©rĂ©e par la combustion du bois avec celle libĂ©rĂ©e par la combustion des Ă©nergies fossiles, ainsi que la quantitĂ© de CO​2​ produite lors de cette combustion. ● 2. ​Pourquoi peut-on affirmer que le bois est une Ă©nergie renouvelable ? ● 3. ​Pourquoi peut-on dire que l’impact environnemental de cette source d’énergie est globalement positif ? Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse Ensemble documentaire groupe 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 4 Ce document prĂ©sente le principe de la mĂ©thanisation produire de l’énergie grĂące Ă  des dĂ©chets organiques issus de diffĂ©rentes filiĂšres. Il est Ă  noter que le biogaz contient environ un tiers de CO​2 et l’épuration du biogaz en mĂ©thane libĂšre donc du CO​2. Suggestions de questions ● 1. ​Comparez l’énergie contenue dans le biogaz avec celle des Ă©nergies fossiles, ainsi que la quantitĂ© de CO​2​ produite lors de cette combustion. ● 2. ​Pourquoi peut-on affirmer que la mĂ©thanisation est une source d’énergie renouvelable ? ● 3. ​Quels sont les impacts environnementaux positifs et nĂ©gatifs de cette source d’énergie ? Ensemble documentaire groupe 3 BientĂŽt disponible Les indicateurs de rĂ©ussite ● Groupe 1 ○ Avantages piĂšge important Ă  CO​2​, donc impact environnemental positif du point de vue du bilan carbone. InconvĂ©nients ressource moins pratique Ă  utiliser et transporter qu’un gaz ou qu’un liquide. ○ Les granulĂ©s de bois ont un rendement Ă©nergĂ©tique proche du charbon, ressource renouvelable en quelques annĂ©es. ● Groupe 2 ○ ○ Avantages valorisation des dĂ©chets organiques, donc rĂ©duction des quantitĂ©s de dĂ©chets produits. Nombreuses possibilitĂ©s de conversions Ă©nergĂ©tiques. InconvĂ©nients nĂ©cessite de nombreuses installations Ă  proximitĂ© des sources de dĂ©chets organiques. Rendement Ă©nergĂ©tique du biogaz proche du charbon, et supĂ©rieur si Ă©puration en mĂ©thane. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Le spectre d’absorption de la chlorophylle CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Comparer des spectres d'absorption. Correction 1. ​Dans le spectre d’absorption d’une solution de pigments extraits d’une feuille, on observe que la lumiĂšre a Ă©tĂ© absorbĂ©e entre 400 et 500 nm environ et entre 650 et 750 nm, ce qui correspond au bleu et au rouge. Par contre la couleur verte n’a pas Ă©tĂ© absorbĂ©e. D’aprĂšs cette observation, on peut dĂ©finir un pigment comme une substance colorĂ©e absorbant certaines longueurs d’onde de la lumiĂšre. 2. ​Les longueurs pouvant permettre la photosynthĂšse sont celles absorbĂ©es par les pigments de feuilles, donc entre 400 et 500 nm, et entre 650 et 750 nm. 3. Les pigments des feuilles n’absorbent pas les longueurs d’onde correspond Ă  la couleur verte, entre 500 et 600 nm, ces longueurs sont rĂ©flĂ©chies, la feuille apparaĂźt donc verte. Sources ​ ​ Spectre d’absorption des pigments bruts. Exercice 2 L’indice foliaire d’une forĂȘt de chĂȘnes CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Analyser un graphique. Correction 1. ​Dans une chĂȘnaie, l’indice foliaire est nul jusqu’à mi-avril, puis il augmente d’avril Ă  juillet jusqu’à atteindre environ 5,5 m​2 de feuille par m​2 de sol. Il est ensuite Ă  peu prĂšs stable jusqu’à mi-octobre, puis diminue jusqu’à devenir nul fin novembre. 2. L’arbre produit une grande quantitĂ© de feuilles d’avril Ă  juillet, c’est donc la pĂ©riode oĂč il produit une grande quantitĂ© de matiĂšre organique constituant ces feuilles. Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse Exercice 3 Les transferts d’énergie au sein d’un Ă©cosystĂšme CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Recenser, extraire et organiser des informations. Correction 1. ​10​6 J d’énergie solaire permet la crĂ©ation de 10​4 J d’énergie par le producteur primaire, donc le rendement Ă©cologique est de 1 %. 2. ​Ensuite le rendement Ă©nergĂ©tique de chaque niveau de consommateur est de 10 % par rapport au niveau Ă©cologique prĂ©cĂ©dent. 3. ​Sur les 1 % d’énergie absorbĂ©s par les producteurs primaires, seuls 10 % sont convertis en matiĂšre organique et ce Ă  chaque niveau. Ainsi seulement 1 % de l’énergie solaire est absorbĂ©e par les consommateurs tertiaires. L’énergie d’origine solaire se dissipe donc le long des chaĂźnes alimentaires, la majeure partie est perdue sous forme de chaleur ou dans les dĂ©chets du mĂ©tabolisme. Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 Les rendements Ă©nergĂ©tiques du pĂ©trole et du bois CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Analyser les donnĂ©es d’un tableau. Correction 1. ​1 m​3​ de pĂ©trole contient presque 4 fois plus d’énergie qu’un m​3​ de bois. 2. ​La formation d’un mĂštre cube de pĂ©trole nĂ©cessite plus de 3 000 fois plus de matiĂšre organique que la formation d’un mĂštre cube de bois. 3. ​La source d’énergie ayant le meilleur rendement Ă©nergĂ©tique est le bois car elle permet de rĂ©cupĂ©rer 17 391 kj par kg de matiĂšre organique formĂ©e par photosynthĂšse, tandis que le pĂ©trole permet de rĂ©cupĂ©rer environ 18 kj seulement pour la mĂȘme quantitĂ© d’énergie solaire Ă  l’origine. Exercice 5 La productivitĂ© primaire mondiale CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Recenser, extraire et organiser des informations pour prendre conscience de l’importance planĂ©taire de la photosynthĂšse. Correction 1. ​Entre juin et dĂ©cembre 2016, les zones de forte production primaire ne sont pas les mĂȘmes. En effet, en juin, la production primaire se situe essentiellement dans l’hĂ©misphĂšre sud et dans la zone Ă©quatoriale, tandis qu’en juin, la production est Ă©galement trĂšs forte dans les latitudes nord, en AmĂ©rique et en Eurasie. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse 2. ​Ces diffĂ©rences de rĂ©partition s’expliquent par la variation de l’énergie solaire reçue en fonction des saisons voir chapitre 4 l’énergie solaire reçue est plus importante en Ă©tĂ©, donc en dĂ©cembre dans l’hĂ©misphĂšre sud et en juin dans l’hĂ©misphĂšre nord. Le coin des experts Exercice 6 L’expĂ©rience historique d’Engelmann CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Analyser et interprĂ©ter une expĂ©rience historique. Correction Les bactĂ©ries utilisĂ©es par Engelmann sont attirĂ©es par le dioxygĂšne. Ainsi, lorsque que ces bactĂ©ries sont attirĂ©es par la spirogyre, on en dĂ©duit que le vĂ©gĂ©tal produit du dioxygĂšne, donc effectue la photosynthĂšse. Le document a montre bien que la spirogyre possĂšde des chloroplastes. Elle est donc photosynthĂ©tique. Lorsque la spirogyre est Ă  l’obscuritĂ© b, les bactĂ©ries sont rĂ©parties uniformĂ©ment, il n’y a pas de production de dioxygĂšne et donc pas de photosynthĂšse. En revanche, Ă  la lumiĂšre c, on remarque que les bactĂ©ries sont collĂ©es Ă  la spirogyre. On en dĂ©duit donc qu’elle produit du dioxygĂšne attirant les bactĂ©ries. La lumiĂšre est donc indispensable Ă  la photosynthĂšse. Quand Engelmann procĂšde Ă  un Ă©clairage selon diffĂ©rentes longueurs d’onde, on remarque que les bactĂ©ries sont attirĂ©es par la spirogyre quand celle-ci est Ă©clairĂ©e par des longueurs d’onde correspondant au bleu et au rouge mais pas dans le vert. La spirogyre effectue donc la photosynthĂšse quand elle est soumise Ă  des longueurs d’onde correspond au bleu et au rouge. L’expĂ©rience d’Engelmann permet donc de mettre en Ă©vidence que la photosynthĂšse ne se dĂ©roule qu’à la lumiĂšre et principalement dans les longueurs d’onde correspondant au rouge et au bleu. Exercice 7 Le gaz de schiste, un exemple de ressource non conventionnelle CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Identifier les enjeux Ă©nergĂ©tiques et les risques environnementaux qui y sont liĂ©s. Correction L’extraction du gaz de schiste nĂ©cessite de fracturer la roche mĂšre riche en gaz, tandis que l’extraction du gaz conventionnel ne nĂ©cessite qu’un simple forage, souvent moins profond. Le mĂ©lange injectĂ© pour la fracturation va souvent traverser des nappes phrĂ©atiques et risque donc de polluer l’eau localement, avec des risques de de contamination aux mĂ©taux lourds par exemple. Le procĂ©dĂ© d’extraction du gaz de schiste consomme aussi beaucoup d’eau, et risque de fragiliser le sous-sol. Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© Exercice 2 L'indice foliaire d’une forĂȘt de chĂȘnes Cet exercice passe du niveau apprentis, dans le manuel papier, au niveau experts dans le manuel numĂ©rique. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Analyser un graphique. Questions À partir de l’analyse du document mise en relation avec vos connaissances, indiquez quelle devrait ĂȘtre la variation annuelle de la production de matiĂšre organique des arbres de cette forĂȘt. Correction Dans une chĂȘnaie, l’indice foliaire est nul jusqu’à mi-avril, puis il augmente d’avril Ă  juillet jusqu’à atteindre environ 5,5 m​2 de feuille par m​2 de sol. Il est ensuite Ă  peu prĂšs stable jusqu’à mi-octobre, puis diminue jusqu’à devenir nul fin novembre. Cela montre que les arbres produisent une grande quantitĂ© de feuilles d’avril Ă  juillet c’est donc la pĂ©riode oĂč ils produisent une grande quantitĂ© de matiĂšre organique constituant ces feuilles. Exercice 6 L'expĂ©rience historique d’Engelmann Cet exercice passe du niveau experts, dans le manuel papier, au niveau apprentis dans le manuel numĂ©rique. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Analyser et interprĂ©ter un document pour rĂ©soudre un problĂšme. Questions 1. ​DĂ©crivez la rĂ©partition des bactĂ©ries pour les trois conditions d’éclairement. 2. ​Montrez que la spirogyre dĂ©gage du dioxygĂšne. 3. ​Donnez les longueurs d’onde permettant Ă  la spirogyre de produire du dioxygĂšne. 4. ​En conclusion, montrez que cette expĂ©rience met en Ă©vidence certaines caractĂ©ristiques de la photosynthĂšse. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre 6 Énergie solaire et photosynthĂšse Correction 1. ​Lorsque la spirogyre est Ă  l’obscuritĂ© b, les bactĂ©ries sont rĂ©parties uniformĂ©ment. En revanche, Ă  la lumiĂšre c, on remarque que les bactĂ©ries sont collĂ©es Ă  la spirogyre. Quand Engelmann procĂšde Ă  un Ă©clairage selon diffĂ©rentes longueurs d’onde, on remarque que les bactĂ©ries sont attirĂ©es par la spirogyre quand celle-ci est Ă©clairĂ©e par des longueurs d’onde correspondant au bleu et au rouge mais pas dans le vert. 2. ​Les bactĂ©ries utilisĂ©es par Engelmann sont attirĂ©es par le dioxygĂšne. Ainsi, lorsque que ces bactĂ©ries sont attirĂ©es par la spirogyre Ă©clairĂ©e, on en dĂ©duit que le vĂ©gĂ©tal produit du dioxygĂšne il effectue la photosynthĂšse. 3. ​Par consĂ©quent, la spirogyre dĂ©gage du dioxygĂšne principalement quand elle est soumise Ă  des longueurs d’onde correspond au bleu et au rouge. 4. ​L’expĂ©rience d’Engelmann permet donc de mettre en Ă©vidence que la photosynthĂšse dĂ©gage du dioxygĂšne, qu’elle ne se dĂ©roule qu’à la lumiĂšre et principalement dans les longueurs d’onde correspondant au rouge et au bleu. Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Introduction PrĂ©sentation L’objectif de ce chapitre est de comprendre que le corps humain est un espace d’échanges thermiques. Le choix a Ă©tĂ© fait de commencer par la description des quatre types de perte d’énergie thermique par le corps conduction, convection, Ă©vaporation, rayonnement, pour ensuite dĂ©velopper la nĂ©cessitĂ© d’une compensation de cette thermolyse par une thermogenĂšse, pour que le flux total d’énergie entre le corps et son milieu soit nul, condition sans laquelle la tempĂ©rature corporelle ne pourrait ĂȘtre constante. L’énergie, chez un organisme hĂ©tĂ©rotrophe comme l’Homme, doit ĂȘtre apportĂ©e par les nutriments, qui lorsqu’ils sont oxydĂ©s par la respiration cellulaire, permettent de fournir l’énergie nĂ©cessaire au fonctionnement des diffĂ©rents organes mais aussi Ă  la production de chaleur. Cette seconde partie semble intĂ©ressante Ă  dĂ©velopper dans une perspective d’éducation Ă  la santĂ©, car elle permet d’aborder avec des exemples concrets la notion de balance Ă©nergĂ©tique, et permet de faire correspondre des valeurs d’énergie dĂ©pensĂ©e lors d’activitĂ©s variĂ©es et les valeurs nutritionnelles de diffĂ©rents aliments. La derniĂšre activitĂ© a Ă©tĂ© choisie volontairement comme Ă  la limite du programme, mais permettant aux Ă©lĂšves de comprendre mieux la notion d’échanges thermiques par la comprĂ©hension des rĂ©actions physiologiques et comportementales permettant de rĂ©guler la tempĂ©rature corporelle. Elle illustre les notions de flux thermiques positif et nĂ©gatif. Ce qui est enseignĂ© au cycle 4 Dans le programme ● Les notions de conservation et de conversion d’énergie, dĂ©jĂ  connues, sont remobilisĂ©es ; ● La respiration et le rĂŽle Ă©nergĂ©tique des aliments, dĂ©jĂ  connus, sont remobilisĂ©s. Les diffĂ©rentes formes d’énergie, les transferts d’énergie et la notion de puissance ont Ă©tĂ© vues en physique-chimie au collĂšge. Le mĂ©tabolisme des cellules, dont la respiration cellulaire, est vu en classe de seconde. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Sitographie ● La ressource numĂ©rique proposĂ©e est une vidĂ©o qui prĂ©sente la dĂ©couverte de la formule chimique de l’oxydation combustion et respiration par Lavoisier. ● Informations nutritionnelles sur une grande variĂ©tĂ© de produits alimentaires ○ Open Food Facts - France ○ Ciqual, table de composition nutritionnelle des aliments ● Animation sur la rĂ©gulation de la tempĂ©rature au niveau de la peau Ă©quivalent du document 1, Larousse encyclopĂ©die ● VidĂ©o sur la thermorĂ©gulation par les vaisseaux sanguins Vasodilation / vasoconstriction ● C’est pas sorcier, Resister au froid, 2013, En complĂ©ment Faire travailler les Ă©lĂšves sur une quantification de leur apport Ă©nergĂ©tique journalier sur la base des aliments consommĂ©s en 1 journĂ©e ou bien du menu de la cantine du lycĂ©e. Partir des thĂ©ories historiques de la chaleur cf Perspectives » page 126. ActivitĂ© 1 Des Ă©changes thermiques entre le corps humain et son milieu documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif de cette activitĂ© est d’expliquer comment la tempĂ©rature du corps humain peut rester constante dans un milieu dont la tempĂ©rature n’est pas forcĂ©ment Ă©gale Ă  37 °C. Il semble nĂ©cessaire, en dĂ©but de sĂ©ance, d’insister avec les Ă©lĂšves sur le paradoxe entre l’homĂ©othermie des MammifĂšres et donc de l’Homme et les variations de la tempĂ©rature du milieu extĂ©rieur, en insistant sur le fait qu’un ĂȘtre vivant rĂ©pond aux mĂȘme lois thermiques qu’un objet inanimĂ©, et que sa tempĂ©rature aura tendance Ă  tendre vers celle du milieu extĂ©rieur, du fait de flux thermiques. Ainsi, l’activitĂ© documentaire dĂ©bute par la diffĂ©renciation des 4 types d'Ă©changes thermiques rĂ©alisĂ©s entre l’organisme et le milieu extĂ©rieur documents 1 Ă  4, puis introduit les notions de flux thermique global, de thermolyse et de thermogĂ©nĂšse documents 5 et 8. Le principe de la calorimĂ©trie directe document 6 permet de comprendre la façon dont on peut mesurer ces Ă©changes thermiques et les notions de noyau et enveloppe thermiques sont prĂ©sentĂ©es document 7. Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Objectifs notionnels ● ● La tempĂ©rature du corps est stable. Cette stabilitĂ© rĂ©sulte d’un ensemble de flux ; La tempĂ©rature du corps reste stable parce que l’énergie qu’il libĂšre est compensĂ©e par l’énergie dĂ©gagĂ©e par la respiration cellulaire ou les fermentations. Globalement, la puissance thermique libĂ©rĂ©e par un corps humain dans les conditions de vie courante, au repos, est de l’ordre de 100 W. Objectifs mĂ©thodologiques ● ReprĂ©senter sur un schĂ©ma qualitatif les diffĂ©rents Ă©changes d’énergie entre l’organisme et le milieu extĂ©rieur. DurĂ©e 30 minutes. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Comprendre le lien entre les phĂ©nomĂšnes naturels et le langage mathĂ©matique. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Documents 1 Ă  3 Ces documents prĂ©sentent trois types d’échanges thermiques directement reliĂ©s Ă  la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre la peau et la tempĂ©rature extĂ©rieure rayonnement, convection et conduction, ainsi que leur part respective dans la thermolyse totale du corps. GrĂące Ă  la formule, on peut noter l’importance d’un paramĂštre physique dĂ©pendant du milieu en contact et/ou de la peau, respectivement le coefficient de rayonnement, le coefficient de convection et la conductance thermique. On peut Ă©galement noter dans la formule que les vĂȘtements interviennent sous forme d’un facteur qui rĂ©duit les Ă©changes par rayonnement et par convection, assurant ainsi un flux thermique plus faible par rapport Ă  une peau nue dans la majoritĂ© des cas. Pour les Ă©changes par conduction, une couche de vĂȘtements peut aussi faire diminuer la conductance thermique totale du systĂšme peau + vĂȘtement et donc rĂ©duire la thermolyse par conduction. ● Document 4 Ce document prĂ©sente le quatriĂšme type d’échanges thermique, l’évaporation, qui a la particularitĂ© de ne pas dĂ©pendre de la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre le corps et le milieu, mais de la diffĂ©rence entre la pression de vapeur d’eau extĂ©rieure et la pression de vapeur saturante de la peau. Ceci a pour consĂ©quence que l’évaporation est le seul mĂ©canisme de thermolyse Ă  pouvoir fonctionner lorsque la tempĂ©rature du milieu extĂ©rieur est supĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature du corps Ă  lier Ă  la transpiration. On note comme pour les 3 documents prĂ©cĂ©dents le rĂŽle de vĂȘtements permettant de rĂ©duire ces pertes de chaleur par Ă©vaporation. ● Document 5 Ce document introduit la notion de flux thermique global qui doit ĂȘtre nul dans un corps Ă  l’équilibre thermique. On note que la somme des 4 flux thermiques vus dans les documents prĂ©cĂ©dents correspondent Ă  la thermolyse, qui doit ĂȘtre exactement compensĂ©e par la production de chaleur thermogenĂšse liĂ©e majoritairement chez l’Homme Ă  la dĂ©pense l’énergie mĂ©tabolique. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain ● Document 6 Ce document explique le principe d’une mesure par calorimĂ©trie directe, en chambre calorimĂ©trique, qui illustre une utilisation technique des transferts d’énergie thermique qui permet de mesurer via un paramĂštre mesurable la tempĂ©rature de l’eau une quantitĂ© d’énergie transfĂ©rĂ©e. Cela permet aussi de comprendre Ă  l’aide d’un exemple la signification d’une calorie l’énergie nĂ©cessaire pour produire une augmentation de tempĂ©rature de 1°C pour 1 litre d’eau. Cela permet d’introduire la valeur moyenne de la puissance thermique libĂ©rĂ©e par une personne au repos 100 W. ● Document 7 Ce document illustre les notions de noyau et enveloppe thermiques Ă  l’aide d’une imagerie infrarouge thermogramme et de leurs correspondances respectives avec la thermogĂ©nĂšse et la thermolyse, ainsi que le rĂŽle de la circulation sanguine pour les Ă©change entre ces deux zones du corps. Ceci est en lien avec l’activitĂ© 3 sur les adaptations au chaud et au froid. ● Document 8 Dans ce document, la thermogĂ©nĂšse est reliĂ©e au faible rendement Ă©nergĂ©tique du mĂ©tabolisme, avec une perte importante d’énergie sous forme de chaleur, notamment dans les cellules musculaires lors des contractions. Ressources complĂ©mentaires Il pourrait ĂȘtre intĂ©ressant de comparer un homĂ©otherme et un ectotherme en termes de consommation d’énergie et de flux thermique et au final de rendement Ă©nergĂ©tique. Éventuellement Ă  lier Ă  la productivitĂ© de l’élevage de reptiles pour l’alimentation pour les classes de trĂšs bon niveau. Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 Les paramĂštres du milieu qui influent sur les Ă©changes thermiques entre le corps et son environnement sont la tempĂ©rature extĂ©rieure, pour le rayonnement, la convection et la conduction, ainsi que la pression de vapeur d’eau dans l’air ambiant, pour l’évaporation. NB L’état de la matiĂšre peut aussi jouer, notamment sur les Ă©changes par conduction, les liquides ayant une conductance thermique plus importante que les gaz. Les pertes par Ă©vaporation ne dĂ©pendent pas de la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre la peau et l’air ambiant, mais de la diffĂ©rence entre la pression de vapeur d’eau de l’air et la pression de vapeur saturante de la peau. Ainsi, seul ce mode de transfert d’énergie permet la thermolyse lorsque la tempĂ©rature extĂ©rieure est supĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature corporelle. Question 2 Si la tempĂ©rature corporelle ne varie pas, c’est que le flux thermique global est nul document 5. Ainsi, les pertes par thermolyse conduction, convection, rayonnement et Ă©vaporation mesurĂ©es par la calorimĂ©trie directe sont Ă©gales Ă  la production de chaleur par le mĂ©tabolisme des cellules du corps, c’est-Ă -dire la thermogĂ©nĂšse. Les 100 W de puissance thermique libĂ©rĂ©s par une personne moyenne au repos impliquent donc que 100 W de puissance sont produits par thermogenĂšse la tempĂ©rature du corps Ă©tant constante. Question 3 Au repos, la thermogĂ©nĂšse a lieu principalement au niveau du noyau thermique systĂšme nerveux, viscĂšres et muscles. Les cellules qui rĂ©alisent leur fonction dans l’organisme vont avoir un mĂ©tabolisme qui va produire de la chaleur, qui correspondent pour la plupart des cellules Ă  une perte d’énergie, notamment pour les cellules musculaires. NB Certaines cellules ont une fonction de thermogĂ©nĂšse, les adipocytes bruns exercice 7. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Question 4 SchĂ©ma bilan, Les Ă©changes thermiques entre le corps humain et son milieu, p. 121 Ajouts libres ● Quelques valeurs de paramĂštres intervenant dans les 4 types de flux thermiques pour le corps humain, pour Ă©ventuellement faire des calculs Ă  partir des formules donnĂ©es dans les documents 1 Ă  4 hr = 5 Wm-2K-1 hc = 4 Ă  13 Wm-2K-1 suivant la vitesse du vent k = 0,03 Wm-2K-1 dans l’air et k = 0,6 Wm-2K-1 dans l’eau he = 67 Ă  217 Wm-2K-1 suivant la vitesse du vent ● Question 1 version experts ○ 1. Doc. 1 Ă  4 Dans le cas d’une tempĂ©rature extĂ©rieure supĂ©rieure Ă  37°C, la part de l’évaporation dans la thermolyse est proche de 100%. Justifiez ce fait Ă  partir des formules des diffĂ©rents modes de thermolyse. ○ RĂ©ponse D’aprĂšs la formule, l’évaporation est le seul mode de thermolyse qui ne dĂ©pend pas de la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre le milieu et le corps, mais de la diffĂ©rence entre la pression de vapeur d’eau dans le milieu et la pression de vapeur saturante de la peau. Ainsi, dans le cas d’une tempĂ©rature extĂ©rieure supĂ©rieure Ă  37°C, les flux de chaleur par conduction, convection et rayonnement vont correspondre Ă  un apport de chaleur vers le corps, et donc Ă  le la thermogenĂšse. Ainsi, dans ces conditions, seule l’évaporation va pouvoir permettre la thermolyse, d’oĂč les 100%. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain ActivitĂ© 2 L’origine de l’énergie mĂ©tabolique l’alimentation documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Le but de l’activitĂ© est de faire le lien entre l’énergie libĂ©rĂ©e par thermogenĂšse, la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique, les apports alimentaires et la consommation de dioxygĂšne. La notion de balance Ă©nergĂ©tique est introduite dans une optique d’éducation Ă  la santĂ©. Objectifs notionnels ● ● ... l’énergie qu’il libĂšre est compensĂ©e par l’énergie dĂ©gagĂ©e par la respiration cellulaire ou les fermentations ; Globalement, la puissance thermique libĂ©rĂ©e par un corps humain dans les conditions de vie courante, au repos, est de l’ordre de 100 W. Objectifs mĂ©thodologiques ● Utiliser des donnĂ©es quantitatives sur l’apport Ă©nergĂ©tique d’aliments dans un bilan d’énergie correspondant Ă  des activitĂ©s variĂ©es. DurĂ©e 30 minutes Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Fonder ses choix de comportement responsable vis-Ă -vis de sa santĂ© en prenant en compte des arguments scientifiques. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Ce document rappelle les notions vues en seconde de respiration cellulaire et introduit la notion de coefficient thermique du dioxygĂšne. ● Document 2 Ce document est en lien avec le document 6 de l’activitĂ© 1 qui prĂ©sentait la calorimĂ©trie directe, car celui-ci prĂ©sente une mĂ©thode de mesure de la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique plus pratique pour mesurer une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique la calorimĂ©trie indirecte. En mesurant le volume d’O2 consommĂ© et en utilisant le coefficient thermique du dioxygĂšne, on peut connaĂźtre l’énergie dĂ©pensĂ©e lors de diffĂ©rentes activitĂ©s. ● Document 3 Ce document introduit la notion de mĂ©tabolisme de base, et donne sa valeur moyenne au repos 1 400 kcal / jour. ● Document 4 Les valeurs de puissance supplĂ©mentaires en W sont donnĂ©es pour diverses activitĂ©s, et permettent de comprendre que le calcul de la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique d’une personne correspond Ă  l’ajout au mĂ©tabolisme de base de cette puissance multipliĂ©e par le temps d’activitĂ© d’aprĂšs la formule E = P x t. ● Document 5 Ce document prĂ©sente des valeurs nutritionnelles de trois produits courants, tels qu’on les retrouve sur les emballages industriels. Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain ● Document 6 Ce document introduit la notion de balance Ă©nergĂ©tique par un exemple de balance dĂ©sĂ©quilibrĂ©e. ● Document 7 Ce document est extrait de la norme europĂ©enne pour les apports de rĂ©fĂ©rence. C’est par rapport Ă  ce tableau que sont calculĂ©s les pourcentages par rapport aux apports journaliers de rĂ©fĂ©rence AJR. Ressources complĂ©mentaires ● Ressource Ă©quivalente au document 1, Validation du calcul de la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique ● VidĂ©o qui prĂ©sente la dĂ©couverte de la formule chimique de l’oxydation combustion et respiration par Lavoisier ● Informations nutritionnelles sur une grande variĂ©tĂ© de produits alimentaires ○ Open Food Facts - France ○ Ciqual, table de composition nutritionnelle des aliments Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 La calorie indirecte consiste mesurer la diffĂ©rence entre le dĂ©bit d’O2 inspirĂ© et le dĂ©bit d’O2 expirĂ©. On obtient ainsi le dĂ©bit d’O2 consommĂ©, qui du fait de l’équation bilan de l’oxydation respiratoire des aliments correspond directement Ă  la quantitĂ© d’énergie consommĂ©e par le mĂ©tabolisme de toutes les cellules de l’organisme. Question 2 Cela correspond au mĂ©tabolisme de base, c’est-Ă -dire 1 400 kcal par jour, pour un individu adulte moyen au repose complet. Question 3 La dĂ©pense Ă©nergĂ©tique est la somme du mĂ©tabolisme de base et de l’énergie dĂ©pensĂ©e lors de diffĂ©rentes activitĂ©s ● Pour une personne qui court Ă  8 km/h, la puissance supplĂ©mentaire est de 500 W. Elle a couru pendant 1h, soit 3 600 secondes, donc l’énergie dĂ©pensĂ©e est E = P x t = 500 x 3 600 = 1, J = 1800 kJ 1 kcal = 4,184 kJ donc 1 800 kJ = 1 800 / 4,184 = 430 kcal DĂ©pense Ă©nergĂ©tique totale = 1 400 + 430 = 1 830 kcal. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain ● Pour une personne qui marche lentement, la puissance supplĂ©mentaire est de 216 W. Elle a marchĂ© pendant 2h, donc l’énergie dĂ©pensĂ©e est E = P x t = 216 x 2 x 3 600 = 1, J = 1 550 kJ 1 kcal = 4,184 kJ donc 1 550 kJ = 1550 / 4,184 = 370 kcal DĂ©pense Ă©nergĂ©tique totale = 1 400 + 370 = 1 770 kcal. Question 4 100 g de spaghettis 344 kcal 50 g de sauce bolognaise 50/100 x 70 = 0,5 x 70 = 35 kcal 25 g d’emmental 25 / 100 x 1 529 = 382 kJ = 91 kcal Le plat entier correspond donc Ă  un apport Ă©nergĂ©tique de 344 + 35 + 91 = 470 kcal = 1 966 kJ. Question 5 E = P x t donc t = E/P avec E en J, P en W et t en secondes = / 1 000 = 1966 s = 1966 / 60 = 33 minutes. Question 6 SchĂ©ma bilan, Un appart d’énergie nĂ©cessaire l’alimentation, p. 121 L’oxydation respiratoire des aliments La balance Ă©nergĂ©tique Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain ActivitĂ© 3 Les rĂ©ponses de l’organisme aux environnements froids ou chauds activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s Le but de cette activitĂ© est de mobiliser les connaissances acquises sur la thermogenĂšse et la thermolyse pour comprendre les diffĂ©rents mĂ©canismes permettant de rĂ©guler sa tempĂ©rature corporelle lors d’une hausse ou d’une baisse de la tempĂ©rature corporelle. Un autre objectif est de comprendre que les diffĂ©rentes rĂ©actions physiologiques et comportementales ne peuvent en gĂ©nĂ©ral pas inverser le sens du flux thermique, mais seulement en faire varier la valeur en jouant sur les coefficients et facteurs de rĂ©duction dus aux vĂȘtements. Un travail sur le lien entre les formules des quatre modes de transferts d’énergie thermique et leur signification rĂ©elle peut ĂȘtre intĂ©ressant. Il pourrait aussi ĂȘtre intĂ©ressant d’interroger les Ă©lĂšves sur leur vĂ©cu, en particulier de dĂ©crire leurs propres rĂ©actions physiologiques et leurs comportements face au chaud et au froid, et de leur demander en fin d’activitĂ© d’expliquer scientifiquement l’effet de ces diffĂ©rentes rĂ©actions en termes de flux thermiques, et de paramĂštres modifiĂ©s dans les formules des quatre types de flux thermiques vus prĂ©cĂ©demment. Objectifs notionnels ● ● La tempĂ©rature du corps est stable. Cette stabilitĂ© rĂ©sulte d’un ensemble de flux ; MĂȘme si les rĂ©actions au froid et au chaud ne sont pas explicitement indiquĂ©es dans le programme, elles permettent de mobiliser les notions vues dans le cours et les activitĂ©s autour d’un cas concret. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● ● Travailler en groupe ; Comprendre le lien entre les phĂ©nomĂšnes naturels et le langage mathĂ©matique ; Savoir distinguer, dans la complexitĂ© apparente des phĂ©nomĂšnes observables, des Ă©lĂ©ments et des principes fondamentaux. DurĂ©e 30 minutes. PrĂ©sentation des documents Document commun aux deux groupes SchĂ©ma de la peau avec diffĂ©rents organes en lien avec la thermorĂ©gulation ● ThermorĂ©cepteurs + nerf sensitif ⇒ dĂ©tection des variations de tempĂ©rature ; ● Poil et muscle Ă©recteur du poil ⇒ chair de poule » ; ● Adipocytes ⇒ isolant thermique ; ● Vaisseaux sanguins ⇒ relation entre enveloppe et noyau thermique ; ● Glande sudoripare ⇒ transpiration. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Ce document sert Ă  focaliser l’attention des Ă©lĂšves des deux groupes sur l’importance de la peau dans la thermorĂ©gulation. Cet organe est en effet directement Ă  l’interface entre l’intĂ©rieur du corps noyau thermique et le milieu extĂ©rieur, et on parle donc d’enveloppe thermique activitĂ© 1 doc. 7. Ensemble documentaire Groupe 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 2 SchĂ©ma de vasodilatation dilatation des vaisseaux sanguins et de sa consĂ©quence l’augmentation des pertes de chaleur. La manifestation visible Ă  l’échelle macroscopique est le rougissement de la peau. C’est un exemple de rĂ©action physiologique non consciente. ● Document 3 Ce document explique la formation de la sueur et sa consĂ©quence sur la tempĂ©rature de la peau. Ce document est en lien avec le document 4 de l’activitĂ© 1. Remarque tous les mĂ©canismes de thermolyse basĂ©s sur l’évaporation dĂ©pendent de la pression de vapeur d’eau dans l’air ambiant. Ils constituent donc le seul mĂ©canisme de thermolyse efficace lorsque la tempĂ©rature extĂ©rieure est supĂ©rieur Ă  la tempĂ©rature du corps. En revanche, ces mĂ©canismes ne fonctionnent pas efficacement lorsque la pression de vapeur d’eau dans l’air ambiant = humiditĂ© de l’air est trop importante. ● Document 4 Ce document prĂ©sente diffĂ©rentes rĂ©actions comportementales Ă  une hausse de la tempĂ©rature ○ ○ ○ ○ Se dĂ©vĂȘtir va avoir pour consĂ©quences d’augmenter les pertes de chaleur par convection et Ă©vaporation majoritairement. Le coefficient liĂ© aux vĂȘtements vu dans les documents 1 Ă  4 de l’activitĂ© 1 va ĂȘtre augmentĂ© et le flux d’énergie thermique va ĂȘtre plus important. Se couvrir de tissus clairs va limiter l’apport d’énergie par les radiations solaires. La lumiĂšre, dont les rayonnements infrarouges, sera moins absorbĂ©e par les vĂȘtements et donc le corps aura un flux thermique entrant moins important. S’humidifier la peau va avoir le mĂȘme effet que dans le cas d’une transpiration. L’évaporation, phĂ©nomĂšne endothermique, va faire diminuer la tempĂ©rature corporelle. S’exposer Ă  un courant d’air va augmenter les phĂ©nomĂšnes de convection, mais aussi d’évaporation car l’air au contact de le peau Ă©tant renouvelĂ© trĂšs rapidement, sa pression de vapeur d’eau n’augmente pas de maniĂšre significative, garantissant des transferts d’énergie thermique plus importants. Suggestions de questions ● 1. DĂ©crivez les principales rĂ©actions physiologiques en rĂ©ponse Ă  une hausse de la tempĂ©rature. En quoi diffĂšrent-elles des rĂ©actions comportementales ? ● 2. Expliquez les consĂ©quences des diffĂ©rentes rĂ©actions physiologiques sur le bilan thermique global du corps lors d’une hausse de la tempĂ©rature. ● 3. Quel organe du corps humain semble avoir un rĂŽle prĂ©dominant dans ces deux types de rĂ©actions ? ● 4. Expliquez les consĂ©quences des diffĂ©rentes rĂ©actions comportementales sur les pertes thermiques par rayonnement, convection, conduction et Ă©vaporation. Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Ressource complĂ©mentaire ● Animation sur la rĂ©gulation de la tempĂ©rature au niveau de la peau Ă©quivalent du document 1 Ensemble documentaire Groupe 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 5 Ce document prĂ©sente la rĂ©action physiologique de la chair de poule » qui permet chez les mammifĂšres Ă  fourrure de former une couche isolante plus importante, qui limite ainsi les transferts thermiques par conduction mais surtout par convection. Ce document permet de faire un lien avec les mĂ©canismes de l’évolution vus en seconde, et permet d’aborder un caractĂšre relique », toujours prĂ©sent mais qui n’a plus de fonction en terme d’isolation thermique chez l’Homme. C’est aussi une rĂ©action physiologique car non consciente. ● Document 6 SchĂ©ma de la vasoconstriction diminution du diamĂštre des vaisseaux sanguins Ă  proximitĂ© de la peau et de sa consĂ©quence la diminution des pertes de chaleur. La manifestation visible Ă  l’échelle macroscopique est le blanchissement de la peau. C’est un exemple de rĂ©action physiologique non consciente. ● Document 7 Ce document prĂ©sente diffĂ©rentes rĂ©actions comportementales en rĂ©ponse Ă  une baisse de la tempĂ©rature ○ ○ ○ ○ ● Se couvrir va avoir pour consĂ©quence de rĂ©duire les pertes de chaleur par convection et Ă©vaporation majoritairement. Le coefficient liĂ© aux vĂȘtements vu dans les documents 1 Ă  4 de l’activitĂ© 1 va ĂȘtre diminuĂ© et le flux d’énergie thermique va ĂȘtre moins important. S’abriter du vent va diminuer les phĂ©nomĂšnes de convection, mais aussi d’évaporation car l’air au contact de la peau Ă©tant peu renouvelĂ©, sa pression de vapeur d’eau augmente et donc les transferts de chaleur seront limitĂ©s. Se dĂ©placer vers une source de chaleur va permettre un flux de chaleur positif du fait des radiations infrarouges de la source de chaleur feu, poĂȘle, etc
. Se recroqueviller ou se coller les uns contre les autres permet de rĂ©duire la surface entre le corps et l’extĂ©rieur, donc de rĂ©duire la surface d’échanges thermiques voir le rĂŽle de la surface dans les formules des documents 1 Ă  4 de l’activitĂ© 1. Ainsi la thermolyse va ĂȘtre rĂ©duite. Document 8 Le frisson est prĂ©sentĂ© comme une rĂ©action physiologique, car non consciente. Les cellules musculaires se contractent sans production de travail musculaire, ce qui augmente la thermogenĂšse. En effet, l’énergie chimique provenant de l’alimentation est transformĂ©e en Ă©nergie mĂ©canique dans les cellules musculaires, mais avec un rendement Ă©nergĂ©tique faible. L’énergie perdue est libĂ©rĂ©e sous forme de chaleur. Suggestions de questions ● 1. DĂ©crivez les principales rĂ©actions physiologiques en rĂ©ponse Ă  une baisse de la tempĂ©rature. En quoi diffĂšrent-elles des rĂ©actions comportementales ? ● 2. Expliquez les consĂ©quences des diffĂ©rentes rĂ©actions physiologiques sur le bilan thermique global du corps lors d’une baisse de la tempĂ©rature. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain ● 3. Quel organe du corps humain semble avoir un rĂŽle prĂ©dominant dans ces deux types de rĂ©actions ? ● 4. Expliquez les consĂ©quences des diffĂ©rentes rĂ©actions comportementales sur les pertes thermiques par rayonnement, convection, conduction et Ă©vaporation. Ressources complĂ©mentaires ● Animation sur la rĂ©gulation de la tempĂ©rature au niveau de la peau Ă©quivalent du document 1 ● VidĂ©o sur la thermorĂ©gulation par les vaisseaux sanguins Vasodilation / vasoconstriction ● C’est pas sorcier, Resister au froid, 2013, Les indicateurs de rĂ©ussite ● Groupe 1 ○ 1. Lorsque la tempĂ©rature augmente, les thermorĂ©cepteurs de la peau envoient un signal Ă  l’hypothalamus qui va dĂ©clencher des rĂ©actions physiologiques qui sont nonvolontaires vasodilatation et sudation et comportementales qui sont volontaires se dĂ©vĂȘtir, s’humidifier la peau, etc.. ○ 2. La peau correspond Ă  l’enveloppe thermique du corps lieu de la majeure partie de la thermolyse, qui est situĂ©e Ă  l’interface entre le noyau thermique lieu de la thermogenĂšse et le milieu extĂ©rieur. C’est donc un lieu privilĂ©giĂ© pour la rĂ©gulation de l’intensitĂ© des flux thermiques liĂ©s Ă  la thermolyse. On voit que la peau a un rĂŽle important dans les rĂ©actions Ă  une hausse de la tempĂ©rature ● Un rĂŽle de capteur par l’action des thermorĂ©cepteurs thermorĂ©cepteurs ● Un rĂŽle de rĂ©gulateur effecteur => les vaisseaux sanguins prĂ©sents sous la peau peuvent se dilater vasodilatation et ainsi augmenter les pertes de chaleur au niveau de la peau. => Les glandes sudoripares peuvent sĂ©crĂ©ter la sueur Ă  la surface de la peau et ainsi augmenter les pertes thermiques par Ă©vaporation. ○ 3. La vasodilatation permet de faire passer un dĂ©bit sanguin plus important Ă  proximitĂ© de la surface de la peau. La chaleur du sang va donc plus facilement ĂȘtre transfĂ©rĂ©e par conduction jusqu’à la surface de la peau. La sudation va augmenter les pertes de chaleur par Ă©vaporation Ă  la surface de la peau. Se dĂ©vĂȘtir va avoir pour consĂ©quences d’augmenter les pertes de chaleur par convection et Ă©vaporation majoritairement. Se couvrir de tissus clairs va limiter l’apport d’énergie par le rayonnement solaire. La lumiĂšre, dont les infrarouges, seront moins absorbĂ©s par les vĂȘtements et donc le corps aura un flux thermique entrant moins important. Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain ● S’humidifier la peau va avoir le mĂȘme effet que dans le cas d’une transpiration. L’évaporation, phĂ©nomĂšne endothermique, va faire augmenter la thermolyse. S’exposer Ă  un courant d’air va augmenter les phĂ©nomĂšnes de convection, mais aussi d’évaporation car l’air au contact de la peau Ă©tant renouvelĂ© trĂšs rapidement, sa pression de vapeur d’eau n’augmente pas de maniĂšre significative, garantissant des transferts d’énergie thermique plus importants. Groupe 2 ○ ○ 1. Lorsque la tempĂ©rature diminue, les thermorĂ©cepteurs de la peau envoient un signal Ă  l’hypothalamus qui va dĂ©clencher des rĂ©actions physiologiques qui sont nonvolontaires vasoconstriction, chair de poule, frissons et comportementales qui sont volontaires se couvrir, s’abriter du vent, se rapprocher d’une source de chaleur, se recroqueviller ou se coller les uns contre les autres, etc.. 2. La peau correspond Ă  l’enveloppe thermique du corps lieu de la majeure partie de la thermolyse, qui est situĂ©e Ă  l’interface entre le noyau thermique lieu de la thermogenĂšse et le milieu extĂ©rieur. C’est donc un lieu privilĂ©giĂ© pour la rĂ©gulation de l’intensitĂ© des flux thermiques liĂ©s Ă  la thermolyse. On voit que la peau a un rĂŽle important dans les rĂ©actions Ă  une baisse de la tempĂ©rature ● un rĂŽle de capteur par l’action des thermorĂ©cepteurs ● un rĂŽle de rĂ©gulateur effecteur => les vaisseaux sanguins prĂ©sents sous la peau peuvent se contracter vasoconstriction et ainsi diminuer les pertes de chaleur au niveau de la peau. => Chez les mammifĂšres Ă  fourrure, le muscles des Ă©recteurs des poils peuvent redresser les poils et ainsi crĂ©er une couche isolante plus Ă©paisse autour de la peau. Chez l’Homme, la faible densitĂ© des poils ne permet cependant pas Ă  la chair de poule » d’ĂȘtre efficace en termes d’isolation thermique. => Les muscles peuvent se contracter de façon rĂ©pĂ©titive sans rĂ©aliser de travail mĂ©canique frisson, et ainsi libĂ©rer de la chaleur, ce qui augmente la thermogĂ©nĂšse. ○ 3. La vasoconstriction permet de faire passer un dĂ©bit sanguin moins important Ă  proximitĂ© de la surface de la peau. La chaleur du sang va donc ĂȘtre transfĂ©rĂ©e moins efficacement par conduction jusqu’à la surface de la peau. Les frissons vont augmenter la thermogenĂšse. Se couvrir va avoir pour consĂ©quences de diminuer les pertes de chaleur par convection et Ă©vaporation majoritairement. S’abriter du vent va diminuer les phĂ©nomĂšnes de convection, mais aussi d’évaporation car l’air au contact de la peau Ă©tant peu renouvelĂ©, sa pression de vapeur d’eau va augmenter, diminuant ainsi transferts de chaleur par Ă©vaporation. Se rapprocher d’une source de chaleur va permettre un flux thermique entrant par rayonnement. Se recroqueviller ou se serrer les uns contre les autres va avoir pour consĂ©quences de rĂ©duire la surface d’échange entre le milieu extĂ©rieur et l’intĂ©rieur du corps. Ainsi, cela va diminuer la valeur des quatre flux thermiques responsables du bilan thermique humain. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Ajout libre Autres indicateurs possibles version experts 4. Avoir expliquĂ© comment les diffĂ©rentes rĂ©actions comportementales Ă©voquĂ©es peuvent faire varier les diffĂ©rents modes de thermolyse, Ă  partir des formules de l’activitĂ© 1. 5. Avoir rĂ©alisĂ© un schĂ©ma de thermorĂ©gulation dans le cas d’un flux de chaleur positif / nĂ©gatif. Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Le flux thermique chez les marathoniens CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ReprĂ©senter sur un schĂ©ma qualitatif les diffĂ©rents Ă©changes d’énergie entre l’organisme et le milieu extĂ©rieur. Correction 1. 2. Une augmentation de la tempĂ©rature corporelle correspond Ă  un flux thermique globalement positif vers l’intĂ©rieur du corps. Chez un marathonien, les pertes d’énergie thermique par conduction, convection, radiation et Ă©vaporation liĂ©e Ă  la transpiration ne compensent plus complĂštement l’énergie thermique libĂ©rĂ©e lors des contractions musculaires. Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Exercice 2 La balance Ă©nergĂ©tique d’un champion olympique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser des donnĂ©es quantitatives sur l’apport Ă©nergĂ©tique d’aliments dans un bilan d’énergie correspondant Ă  des activitĂ©s variĂ©es. Correction 1. La dĂ©pense Ă©nergĂ©tique correspond Ă  la somme du mĂ©tabolisme de base ici 1500 kcal/jour et de l’activitĂ© physique ici 5 heures Ă  la puissance de 1500 W. Il faut d’abord calculer l’énergie associĂ©e Ă  l’activitĂ© physique 1500 W correspondent Ă  1500 et il faut donc convertir la durĂ©e en secondes, donc 5 heures correspondent Ă  5 x 3 600 = 18. 103 secondes. E = 1 500 x = J = kJ. 1 kcal = 4,184 kJ donc l’activitĂ© physique de MickaĂ«l Phelps correspond Ă  E = / 4,184 = 6 453 kcal. La dĂ©pense Ă©nergĂ©tique journaliĂšre de MickaĂ«l Phelps est donc de Etot = 1500 + 6 453 = 7 953 kcal. Les 8 000 kcal par jour consommĂ©s par l’athlĂšte sont donc bel et bien dĂ©pensĂ©s. 2. Sa balance Ă©nergĂ©tique est donc Ă©quilibrĂ©e. Exercice 3 Cigarette et thermorĂ©gulation CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Argumenter scientifiquement. Correction On observe sur le thermogramme imagerie infrarouge que 5 minutes aprĂšs avoir fumĂ©, la tempĂ©rature des bras et des doigts diminue d’environ 10°C. L’effet vasoconstricteur de la nicotine entraĂźne un flux moins important de sang vers les extrĂ©mitĂ©s qui perdent en tempĂ©rature dans un environnement froid. En revanche, la chaleur de la cigarette, pendant qu’elle est maintenue au bout des doigts, peut libĂ©rer de la chaleur par rayonnement et par conduction. Il peut ĂȘtre intĂ©ressant de modĂ©rer son propos, en disant que si la pĂ©riphĂ©rie thermique est refroidie du fait de l’effet vasoconstricteur, le noyau thermique va mieux conserver sa chaleur et donc il pourra en rĂ©sulter une sensation de chaleur suivant la position des thermorĂ©cepteurs en jeu. Par ailleurs, l’inhalation d’air chaud rĂ©chauffĂ© par la cigarette et de fumĂ©e au sein des poumons et peut permettre de rĂ©chauffer le sang qui irrigue les alvĂ©oles pulmonaires. Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 Des sportifs sous chauffages radiants CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ReprĂ©senter sur un schĂ©ma qualitatif les diffĂ©rents Ă©changes d’énergie entre l’organisme et le milieu extĂ©rieur. Correction 1. 2. L’utilisation de chauffages radiants permet de rĂ©chauffer les surfaces solides, donc le sol du gymnase mais aussi les sportifs prĂ©sents dans ce gymnase, sans rĂ©chauffer l’ensemble du volume d’air du gymnase ce qui est le principe d’un chauffage convecteur plus classique. Ainsi, une personne placĂ©e sous ce chauffage radiant aura un bilan thermique proche de l’équilibre, car les pertes de chaleur par convection, conduction et Ă©vaporation seront compensĂ©es par le gain de chaleur par radiations, ainsi que par la thermogenĂšse liĂ©e Ă  l’activitĂ© physique de la personne. Le bilan thermique Ă©tant Ă©quilibrĂ©, aucune sensation de froid ne sera ressentie, mĂȘme dans un air de tempĂ©rature bien infĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature corporelle. Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain Exercice 5 Junk food et apports Ă©nergĂ©tiques CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser des donnĂ©es quantitatives sur l’apport Ă©nergĂ©tique d’aliments dans un bilan d’énergie correspondant Ă  des activitĂ©s variĂ©es. Correction 1. On prend la masse de chacun des aliments par portion en grammes, divisĂ©e par les 100 grammes de la valeur Ă©nergĂ©tique de rĂ©fĂ©rence et multipliĂ©e par cette valeur Ă©nergĂ©tique pour 100g. Sandwich kebab seul sans sauce 160 / 100 x 250 + 170/100 x 180 + 110 / 100 x 30 = 400 + 306 + 33 = 739 kcal Menu complet 739 + 25 / 100 x 400 + 400 + 150 = 739 + 100 + 400 + 150 = 1389 kcal 2. Ainsi on peut calculer le pourcentage que reprĂ©sente cet apport du menu complet par rapport aux apports journaliers recommandĂ©s 1389 / 2000 x 100 = 69,45 %. Une seul menu kebab complet correspond donc environ 70% des apports journaliers recommandĂ©s. 3. On cherche Ă  calculer le temps de courses Ă  la puissance de 500W permettant de dĂ©penser les 1389 kcal. On convertit d’abord l’énergie en Joules 1389 kcal = 1389 x 4184 J = 5,812 x 106 J. D’aprĂšs la formule reliant puissance et Ă©nergie t = E/P = 5,812 x 106 / 500 = 11 624 secondes = 194 minutes = 3 heures et 14 minutes. Il faut donc 3h14 Ă  8 km/h pour dĂ©penser l’énergie absorbĂ©e lors d’un menu complet ». Cette valeur est valable pour un individu de poids moyen, car tout excĂšs de poids par rapport Ă  cette moyenne entraĂźne une dĂ©pense Ă©nergĂ©tique plus importante pour garder une vitesse de 8 km/h. Le coin des experts Exercice 6 Montres connectĂ©es et dĂ©pense Ă©nergĂ©tique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Exercer son esprit critique. Correction 1. Lors des mesures par calorimĂ©trie indirecte, on mesure la quantitĂ© de dioxygĂšne consommĂ©, ce qui permet de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique, car on sait qu’un litre d’O2 correspond Ă  une Ă©nergie dĂ©pensĂ©e d’environ 4,8 kcal. Cependant, ces mesures nĂ©cessitent un spiromĂštre qui mesure le dĂ©bit ventilatoire le volume d’air renouvelĂ© dans les poumons en une minute ainsi que la concentration de l’air expirĂ© en O2. Ce dispositif est trĂšs contraignant et ne permet des mesures que lors d’expĂ©riences contrĂŽlĂ©es. Il peut donc ĂȘtre intĂ©ressant d’avoir une mesure plus simple donnant accĂšs Ă  la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique, mĂȘme si cela s’accompagne d’une perte de prĂ©cision. Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 7 Le bilan thermique du corps humain 2. On observe que pour chacune des deux femmes, il y a une relation globalement de type affine entre dĂ©pense Ă©nergĂ©tique et frĂ©quence cardiaque. Cependant, les relations sont diffĂ©rentes pente, ordonnĂ©e Ă  l’origine entre la femme sĂ©dentaire et la femme sportive. Pour que l'algorithme de la montre puisse s’adapter Ă  tous les sujets, il pourrait ĂȘtre intĂ©ressant d’entrer un indicateur de la quantitĂ© d’entraĂźnement nombre d’entraĂźnements par semaine, type de sport, VO2max, FC repos, etc.. Exercice 7 Graisse blanche et graisse brune CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Comprendre le lien entre structure et fonction. Correction Les adipocytes blancs sont des cellules de grande taille 30 Ă  150 ÎŒm, contenant une seule gouttelette lipidique et peu de mitochondries. La surface d’échange entre le cytoplasme de la cellule de volume trĂšs faible est donc rĂ©duite au minimum, et l’énergie contenue dans la gouttelette n’est presque pas utilisĂ©e par le faible nombre de mitochondries de la cellule. Le tissu Ă©tant peu vascularisĂ©, on peut considĂ©rer qu’il y a relativement peu d’échanges entre ces cellules et le sang. Ces cellules sont donc spĂ©cialisĂ©es dans le stockage Ă  long terme de l’énergie sous forme de graisses. Le tissu adipeux blanc est intra-musculaire, viscĂ©ral et sous-cutanĂ© et rĂ©parti dans l’ensemble du corps. Le tissu sous-cutanĂ© permet aussi une isolation thermique, du fait de la conductivitĂ© thermique trĂšs faible des graisses. À l’inverse, les adipocytes bruns sont des cellules plus petites, contenant un grand nombre de gouttelettes lipidiques et de nombreuses mitochondries. Ainsi, il y a une plus grande surface d’échanges entre les gouttelettes et le cytoplasme des cellules, qui utilisent ainsi l’énergie contenue dans les lipides au niveau des mitochondries. NB les mitochondries du tissu adipeux brun ont la particularitĂ© de perdre presque la totalitĂ© de l’énergie contenue dans les lipides sous forme de chaleur lors de la production d’ATP le rendement est donc faible et trĂšs peu d’ATP est effectivement produit pour une quantitĂ© de lipides donnĂ©e. Le tissu Ă©tant richement vascularisĂ©, la chaleur produite par cette thermogenĂšse peut ĂȘtre transfĂ©rĂ©e aux autres organes, et les stocks de lipides peuvent facilement ĂȘtre renouvelĂ©s. On voit aussi que ce tissu adipeux est situĂ© Ă  proximitĂ© du systĂšme nerveux central cerveau + moelle Ă©piniĂšre, ce qui facilite la thermorĂ©gulation dans ces organes vitaux. Exercice numĂ©rique supplĂ©mentaire BIENTÔT DISPONIBLE. Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Livre du professeur - Enseignement Scientifique Chapitre 8 La forme de la Terre Introduction PrĂ©sentation Le chapitre est divisĂ© en 4 parties ● Il commence par l’historique de la dĂ©monstration de la sphĂ©ricitĂ© de la Terre avec Platon, qui en a l’idĂ©e dĂšs l’AntiquitĂ©, puis Aristote, qui apporte des arguments Ă  travers des observations d’éclipses lunaires. Ces notions sont vues dans l’activitĂ© documentaire 1. ● Le chapitre continue avec l’activitĂ© documentaire 2 qui porte sur les observations d’EratosthĂšne, une centaine d’annĂ©es plus tard. Il Ă©tudia le phĂ©nomĂšne qui explique qu’un bĂąton plantĂ© Ă  Alexandrie le 21 juin Ă  midi possĂšde une ombre portĂ©e, alors qu’un bĂąton plantĂ© au mĂȘme instant Ă  SyĂšne, plus au Sud, n’en a pas. Son expĂ©rience permit de calculer la longueur d’un mĂ©ridien terrestre ainsi que le rayon terrestre. ● L’activitĂ© documentaire 3 montre comment fabriquer un sextant, instrument de mesure dont l’origine se situe au XVIIIe siĂšcle. Cet instrument permet de dĂ©terminer la latitude du lieu d’oĂč est prise la mesure. L’activitĂ© dĂ©montre l’intĂ©rĂȘt qu’a eu l’Homme de se repĂ©rer sur Terre, en particulier pour la navigation. ● Se repĂ©rer sur Terre nĂ©cessite deux grandeurs la latitude et la longitude ; mais aussi une unitĂ© de longueur commune Ă  chaque pays. L’activitĂ© documentaire 4 explique l’origine de la dĂ©finition du mĂštre et sa dĂ©termination par Delambre et MĂ©chain par la mĂ©thode de triangulation. Elle propose un TP dans lequel est effectuĂ©e une mesure de longueur par la mĂ©thode de triangulation, Ă  partir d’angles donnĂ©s. Ce qui est enseignĂ© au cycle 4 ● En cycle 4 ○ Les mesures d’angles sont abordĂ©es en MathĂ©matiques avec l’unitĂ© degré», le radian intervient en Seconde. ○ La notion de latitude et longitude est abordĂ©e en MathĂ©matique. ● En seconde ○ La sphĂ©ricitĂ© de la Terre est admise dans les diffĂ©rents programmes de Sciences Physiques mais non dĂ©montrĂ©e. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Bibliographie WikipĂ©dia est une source de base suffisante pour faire des biographies brĂšves des scientifiques citĂ©s dans le chapitre, avec leurs travaux en lien avec ce chapitre Aristote, Platon, ÉratosthĂšne, Delambre, MĂ©chain, Aristarque de Samos. Sitographie ● VidĂ©o “Les MystĂšres du Cosmos- Les pionniers de l’Astronomie” 10min disponible sur Youtube Cette vidĂ©o peut introduire l’ensemble du thĂšme “La Terre, un astre singulier” puisqu’elle balaye l’histoire de l’astronomie et des connaissances sur la Terre et sa place dans l’Univers. Elle dĂ©crit, entre autre, la forme “originale” attribuĂ©e Ă  la Terre par les Hindous Ve siĂšcle avant JC, l’expĂ©rience d’EratosthĂšne, puis elle cite tous les scientifiques ayant contribuĂ© Ă  la description de l’organisation du systĂšme solaire. ● Article du National GĂ©ographique “Non, la Terre ne repose pas sur le dos d’une tortue gĂ©ante”, disponible sur Ce texte explique “le gĂ©oterrapinism”, thĂ©orie qui prĂ©tendait que la Terre Ă©tait un disque. Elle peut ĂȘtre intĂ©ressante dans le cadre d’une recherche documentaire avant de commencer le chapitre car elle est en lien avec l’idĂ©e reçue du chapitre. Les activitĂ©s documentaires du chapitres dĂ©construisent ensuite cette thĂ©orie. ● VidĂ©o de l’éclipse du 27 juillet 2018 sur le site Futura-Sciences qui donne des explications, des schĂ©mas, et des horaires. ExpliquĂ©e de façon simple et claire, elle est disponible sur Sommaire ● ● ● ● ActivitĂ© 1 - documentaire La Terre est sphĂ©rique ! p. 136 ActivitĂ© 2 - documentaire DĂ©termination de la longueur du mĂ©ridien terrestre par EratosthĂšne p. 138 ActivitĂ© 3 - documentaire Se repĂ©rer sur Terre p. 139 ActivitĂ© 4 - documentaire Mesure de la longueur du mĂ©ridien terrestre par Delambre et MĂ©chain p. 140 Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre ActivitĂ© 1 La Terre est sphĂ©rique ! documentaire 1. GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’activitĂ© a deux objectifs ● Historique montrer Ă  travers trois documents Ă  comment, dĂšs l’AntiquitĂ©, la sphĂ©ricitĂ© de la Terre a Ă©tĂ© annoncĂ©e, alors qu’elle apparaĂźt plane localement. ● DĂ©marche scientifique rĂ©alisation d’un schĂ©ma d’une Ă©clipse lunaire et des diffĂ©rentes formes visibles de la Lune au cours de cette Ă©clipse Ă  l’aide de documents Ă  exploiter. À travers l’analyse de deux documents et des tracĂ©s de rayons lumineux et des diffĂ©rentes positions Soleil-Terre-Lune, les Ă©lĂšves abordent les diffĂ©rentes formes visibles de la Lune et montrent comment elles prouvent la sphĂ©ricitĂ© de la Terre. Le plus contemporain, justifie quant Ă  lui les irrĂ©gularitĂ©s dans la sphĂ©ricitĂ© de la Terre. Liens avec le programme ● Savoir DĂšs l’AntiquitĂ©, des observations de diffĂ©rentes natures ont permis de conclure que la Terre Ă©tait sphĂ©rique, alors mĂȘme que localement, elle apparaĂźt plane dans la plupart des expĂ©riences quotidiennes. ● Savoir-faire InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques permettant de discuter de la sphĂ©ricitĂ© de Terre, tracer des rayons lumineux, analyser les tracĂ©s, analyser un document pour expliquer les irrĂ©gularitĂ©s dans la sphĂ©ricitĂ© de la Terre. DurĂ©e 30 minutes. 2. PrĂ©sentation des documents Document 1 Aristote et la Terre ronde Ce document montre que la sphĂ©ricitĂ© de la Terre est annoncĂ©e dĂšs l’AntiquitĂ© par de simples observations et analyses faites par Aristote qui utilise la notion d’arguments empiriques », socle de la dĂ©marche expĂ©rimentale du scientifique. De plus, ce document Ă©numĂšre briĂšvement quelques travaux d’Aristote, qui peuvent donner aux Ă©lĂšves l’envie d’aller plus loin, en faisant une recherche bibliographique plus approfondie par exemple. Document 2 L’éclipse de Lune du 27 juillet 2018 SchĂ©mas descriptifs de l’éclipse de Lune du 27 juillet 2018, avec les positions Soleil-TerreLune avec tracĂ© de l’orbite lunaire au moment de l’éclipse totale et l’aspect de la Lune selon sa position dans la pĂ©nombre ou l’ombre de la Terre. Document 3 Apparence de la Lune Ă  diffĂ©rents instants de l’éclipse Photographies de la Lune au cours d’une Ă©clipse. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Document 4 La Terre change sans cesse de forme Il regroupe un texte, expliquant la rĂ©partition inĂ©gale des masses de la Terre, et un schĂ©ma, reprĂ©sentant cette rĂ©partition inĂ©gale attention, dans ce schĂ©ma, les dĂ©formations dues aux inĂ©galitĂ©s sont exagĂ©rĂ©es d’un facteur 100 000 !. 3. RĂ©ponses attendues aux questions 1. Doc. 1. Les arguments apportĂ©s par Aristote sont qualifiĂ©s d’empiriques » car ils ne se basent que sur des observations de la forme circulaire de l’ombre portĂ©e de la Terre sur la Lune lors des Ă©clipses de Lune, des changements de l’aspect du ciel lorsqu’on se dĂ©place du Nord au Sud apparition et disparition d’étoiles, etc. 2. Doc 1. Son hypothĂšse de la sphĂ©ricitĂ© de la Terre se base sur la forme circulaire de son ombre portĂ©e sur la Lune lors des Ă©clipses. 3. 4. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre 5. Doc 4. Les irrĂ©gularitĂ©s dans la sphĂ©ricitĂ© de la Terre sont dues Ă  une rĂ©partition inĂ©gale des masses en surface et dans les profondeurs croĂ»te + manteau car les matĂ©riaux qui la composent sont plus ou moins denses et les couches plus ou moins Ă©paisses. ActivitĂ© 2 DĂ©termination de la longueur du mĂ©ridien terrestre par ÉratosthĂšne documentaire 1. GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© Ă  deux objectifs ● Notionnel aprĂšs avoir dĂ©montrĂ© la sphĂ©ricitĂ© de la Terre dans la premiĂšre activitĂ©, elle propose l’étude d’un texte montrant la dĂ©marche rĂ©alisĂ©e par EratosthĂšne pour effectuer un calcul de la longueur du mĂ©ridien terrestre. ● MĂ©thodologique ○ rĂ©aliser un schĂ©ma de l’expĂ©rience d’EratosthĂšne puis utiliser les donnĂ©es recueillies par celui-ci pour donner une valeur de la longueur du mĂ©ridien terrestre avec le calcul de l’incertitude relative de la mesure obtenue. ○ L’activitĂ© mobilise aussi la capacitĂ© de l’élĂšve Ă  pouvoir tracer des rayons lumineux, et utiliser ces tracĂ©s pour rĂ©aliser des calculs. Liens avec le programme ● Savoir Des mĂ©thodes ont permis de calculer la longueur d’un mĂ©ridien environ 40 000 km Ă  partir de mesures d’angles et de longueur mĂ©thode d’EratosthĂšne. ● Savoir-faire calculer la longueur du mĂ©ridien terrestre par la mĂ©thode d’EratosthĂšne, puis dĂ©terminer le rayon de la Terre Ă  partir de la longueur du mĂ©ridien. DurĂ©e 20 minutes 2. PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Les mesures d’EratosthĂšne Ce document explique comment EratosthĂšne a dĂ©montrĂ©, par observation d’ombres diffĂ©rentes, dans deux villes d’Egypte Ă  la mĂȘme heure, le 21 juin Ă  midi, la courbure de la surface de la Terre. Il donne des valeurs d’angle et de distances permettant de calculer la longueur du mĂ©ridien puis la valeur du rayon terrestre. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Il prĂ©sente une carte de l’Egypte avec les deux villes concernĂ©es par son expĂ©rience, SyĂšne et Alexandrie pour comprendre la situation. ● Document 2 Le ScaphĂ© C’est une tige verticale d’un cadran solaire en forme de bol. Son utilisation met en Ă©vidence la notion d’ombre portĂ©e par une tige en fonction de l’inclinaison des rayons du Soleil. 3. RĂ©ponses attendues aux questions 1. SchĂ©ma rĂ©alisĂ© avec les et L’arc de cercle obtenu par la position d’Alexandrie et de SyĂšne sur le cercle reprĂ©sentant la Terre permet de dĂ©finir un angle de 7,2° entre les deux villes. 2. et Les chameaux ont parcouru 5 000 stades mesurant une longueur de 157,5 m, donc . 3. L 360° 787,5 km 7,2° Donc la longueur du mĂ©ridien vaut . 4. Le rayon terrestre est donc 5. avec en radian. . L’incertitude absolue se calcule selon la formule . Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre . L’incertitude relative se calcule selon la formule . EratosthĂšne a estimĂ© le rayon terrestre Ă  71 km prĂšs ! ActivitĂ© 3 Se repĂ©rer sur Terre documentaire 1. GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© remplit deux objectifs ● Notionnel la sphĂ©ricitĂ© de la Terre Ă©tant dĂ©montrĂ©e ActivitĂ© 1 et le calcul du mĂ©ridien terrestre Ă©tant fait ActivitĂ© 2, se pose la question de se repĂ©rer sur la Terre Ă  l’aide des coordonnĂ©es gĂ©ographiques latitude et longitude. L’activitĂ© aborde la notion de latitude et de dĂ©clinaison qui est l’angle entre la direction du Soleil et le plan de l’équateur. ● MĂ©thodologique rĂ©alisation d’un sextant simplifiĂ© Ă  l’aide d’un matĂ©riel basique qui permette de dĂ©terminer la latitude du lieu oĂč l’élĂšve se trouve. Liens avec le programme ● Savoir On repĂšre un point Ă  la surface de la Terre par deux coordonnĂ©es angulaires, sa latitude et sa longitude l’activitĂ© aborde la latitude. DurĂ©e ● 15 Ă  25 minutes partie expĂ©rimentale. L’élĂšve peut rĂ©aliser le sextant Ă  partir du matĂ©riel en kit puis rĂ©aliser la mesure, ou ne faire que la mesure, ce qui sera moins long. Il est prĂ©fĂ©rable que le sextant soit rĂ©alisĂ© et utilisĂ© en classe compte tenu des prĂ©cautions d’utilisation d’un tel matĂ©riel visĂ©e du Soleil. ● 10 Ă  15 minutes rĂ©ponses aux questions et schĂ©mas. CompĂ©tences mobilisĂ©es CompĂ©tences techniques pour la rĂ©alisation du sextant si celui-ci est montĂ© Ă  partir de matĂ©riel en kit. 2. PrĂ©sentation des documents Document 1 La latitude d’un point de la surface Ce document explique comment est dĂ©finie la latitude d’un point de la surface de la Terre Ă  partir de deux grandeurs la hauteur h du Soleil angle entre la direction des rayons du Soleil et le plan horizontal et la dĂ©clinaison 𝛅 du Soleil angle entre la direction des rayons du Soleil et le plan de l’équateur. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Document 2 L’angle de dĂ©clinaison de la Terre Cet angle dĂ©pendant de la position de la Terre par rapport au Soleil, le lien numĂ©rique Ă  suivre permet d’obtenir cette valeur Ă  la date souhaitĂ©e. Il permettra ensuite dans le suivi des questions posĂ©es dans l’activitĂ© de dĂ©terminer la latitude Ă  laquelle se trouve l’élĂšve Ă  la date considĂ©rĂ©e. 3. RĂ©ponses attendues aux questions 1. D’aprĂšs le schĂ©ma du la latitude s’exprime par la relation donc . 2. La relation entre h et est donc . 3. Doc. 2 Utiliser le lien numĂ©rique vers le calculateur pour dĂ©terminer la dĂ©clinaison de la position Ă  laquelle se trouve l’élĂšve le jour considĂ©rĂ©. 4. Avec les donnĂ©es des questions prĂ©cĂ©dentes, faire le calcul de la latitude considĂ©rĂ©. au point Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux TP Fabrication et utilisation d’un sextant quand le Soleil est au zĂ©nith. Le matĂ©riel basique listĂ© permet de rĂ©aliser simplement et rapidement ce TP par les Ă©lĂšves. Il peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ© avant la sĂ©ance en plusieurs exemplaires par le professeur. Son utilisation doit ĂȘtre encadrĂ©e. Il n’est pas conseillĂ© de le faire rĂ©aliser avant par les Ă©lĂšves, chez eux, compte tenu des conditions d’utilisation avec des rĂšgles strictes de sĂ©curitĂ© Ă  respecter principalement concernant la visĂ©e du Soleil. Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre ActivitĂ© 4 Mesure de la longueur du mĂ©ridien terrestre par Delambre et MĂ©chain documentaire 1. GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’activitĂ© rĂ©pond Ă  diffĂ©rents objectifs ● Notionnel cette activitĂ© dĂ©crit comment Delambre et MĂ©chain, au XVIIIe siĂšcle, ont mesurĂ© la longueur d’une portion du mĂ©ridien terrestre, par la mĂ©thode de triangulation. L’origine de cette mesure se trouve dans la nĂ©cessitĂ© de dĂ©finir une unitĂ© de longueur commune Ă  tous dans le contexte de la RĂ©volution française. Cette unitĂ© sera le mĂštre, dĂ©fini par la dix millioniĂšme partie du quart du mĂ©ridien terrestre. ● MĂ©thodologique effectuer une mesure de longueur par la mĂ©thode de triangulation en utilisant les relations mathĂ©matiques liant les longueurs et les sinus des angles d’un triangle. La loi des sinus est fournie puisque sa connaissance n’est pas exigible. Liens avec le programme ● Savoir-faire Calculer une longueur par la mĂ©thode de triangulation utilisĂ©e par Delambre et MĂ©chain. DurĂ©e 40 minutes. CompĂ©tences mobilisĂ©es utilisation du calcul littĂ©ral en mathĂ©matiques. 2. PrĂ©sentation des documents Document 1 PremiĂšre dĂ©finition du mĂštre Le document retrace briĂšvement l’histoire de la dĂ©finition du mĂštre, suite Ă  la demande de l’AssemblĂ©e Nationale Française pour Ă©tablir un systĂšme de mesure de longueur unique. L’objectif Ă©tait de faciliter les Ă©changes entre les diffĂ©rents pays. La Terre, sphĂ©rique, est choisie comme rĂ©fĂ©rence le mĂštre est la dix millioniĂšme partie du quart du mĂ©ridien terrestre. Delambre et MĂ©chain furent chargĂ©s d’effectuer les premiĂšres mesures. Document 2 La moitiĂ© Nord du mĂ©ridien de Paris Le document reprĂ©sente la Terre en trois dimensions oĂč le tracĂ© du quart du mĂ©ridien terrestre passant par Paris est reprĂ©sentĂ©. Il illustre le texte du document 1 qui dĂ©finit littĂ©ralement le mĂštre. Document 3 Mesure du mĂ©ridien par Delambre et MĂ©chain Le document explique comment Delambre et MĂ©chain ont mesurĂ© la longueur d’une portion du mĂ©ridien terrestre passant par Dunkerque, Paris et Barcelone, ainsi que les problĂšmes qu’ils ont rencontrĂ©s. Document 4 MĂ©thode de triangulation Le document explique la mĂ©thode mathĂ©matique de mesure par triangulation. Il montre une carte avec le tracĂ© d’une ligne reliant Dunkerque Ă  Barcelone et, entre ces deux villes, les nombreux triangles ayant permis de calculer les longueurs de tous les segments constituant Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre la ligne. 3. RĂ©ponses attendues aux questions 1. Delambre et MĂ©chain sont contemporains de la pĂ©riode de la RĂ©volution Française 1789-1799, pĂ©riode de bouleversements sociaux et politiques. 2. Il a Ă©tĂ© indispensable de fixer des unitĂ©s de mesure communes Ă  tous les pays pour faciliter les Ă©changes scientifiques, Ă©conomiques et commerciaux. 3. C’est la Terre qui a Ă©tĂ© choisie comme rĂ©fĂ©rence incontestable ». Le mĂštre est dĂ©fini comme la 10 millioniĂšme partie du quart du mĂ©ridien terrestre. 4. et Pour dĂ©duire la distance entre Barcelone et Dunkerque, Delambre et MĂ©chain utilisent la mĂ©thode de triangulation qui se dĂ©roule en diffĂ©rentes Ă©tapes - choisir une base AB d’un triangle ; - viser un point C Ă  partir des extrĂ©mitĂ©s A et B ; - mesurer les angles CAB et CBA ; - en dĂ©duire la distance BC. 5. Doc. 4 RĂ©alitĂ© Papier Échelle 100 km 1,5 cm Distance Dunkerque-Barcelone 933 km 14 cm La carte Ă©value la distance Dunkerque-Barcelone Ă  toises toises. , soit en 6. et Les difficultĂ©s que rencontrent Delambre et MĂ©chain pour effectuer leur mesures sont d’ordre social et politique le contexte empĂȘche les deux hommes de faire des mesures avec prĂ©cision et sĂ©rĂ©nitĂ©. La guerre entre la France et l’Espagne compliquera d’autant plus les prises de mesure. 7. TP ● ● ● ● Soit alors . Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Ainsi de suite, on dĂ©termine la longueur OE = 26,7 km. 8. Depuis la 17e CGPM ConfĂ©rence GĂ©nĂ©rale des Poids et Mesures, en 1983, le mĂštre est dĂ©fini par la longueur du trajet de la lumiĂšre parcouru dans le vide pendant une durĂ©e de 1 / 299 792 458e de seconde. Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux TP Mesure d’une portion de mĂ©ridien MatĂ©riel nĂ©cessaire rĂšgle graduĂ©e + calculatrice Protocole - Utiliser la loi des sinus en partant de la longueur du segment AB donnĂ©e dans l’énoncĂ© et des angles indiquĂ©s dans le triangle ABO pour calculer le segment OF . - Faire de mĂȘme, de proche en proche, afin de calculer FG, GH, HE afin de calculer la longueur du segment OE. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1- DĂ©termination du diamĂštre de la Lune CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Conduire des raisonnements qualitatifs et quantitatifs. Correction 1. 2. donc . 3. 4. Longueur I de l’orbite de la Lune donc . 5. Soit = distance Terre-Lune. donc . Le rĂ©sultat est approximatif puisque le rayon de la Lune est approximatif. Exercice 2 - Monaco-Berne CompĂ©tences travaillĂ©es ● Calculer la longueur d’un arc de mĂ©ridien ou de parallĂšle ● Comparer les longueurs de diffĂ©rents chemins en deux points de la surface. Correction p. 282 du manuel Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Le repaire des initiĂ©s Exercice 3 - Solar Impulse CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer la longueur d’un arc de mĂ©ridien ou de parallĂšle RĂ©fĂ©rence complĂ©mentaire article WikipĂ©dia qui renseigne sur les avions solaires Solar Impulse, disponible sur Correction 1. 2. Calcul de la distance la plus courte entre Le Caire et Abu Dhabi . Exercice 4 - Le VendĂ©e Globe CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer une longueur par la mĂ©thode de triangulation de Delambre et MĂ©chain. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Correction 1. 2. Calcul de la longueur MA donc . Calcul de la longueur MB donc . 3. L’écart relatif sur MA vaut . L’écart relatif sur MB vaut . Le coin des experts Exercice 5 - Mesure du rayon de Mars CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Conduire un raisonnement quantitatif. Correction Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre 1. 2. Le rayon de la planĂšte Mars est donc 3. L’écart relatif sur le diamĂštre de Mars est Exercice 6 - Mesure de distance par visĂ©e et calcul de vitesse CompĂ©tences principalement travaillĂ©e Exploiter et interprĂ©ter des mesures RĂ©fĂ©rences complĂ©mentaires ● Arnaquologie, vidĂ©o qui dĂ©truit la thĂ©orie de la Terre plate, disponible sur ● VidĂ©o en anglais, dĂ©montrer que la Terre est ronde, disponible sur Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Correction 1. À partir du schĂ©ma, on dĂ©termine Ă  quelle distance D de la personne sur le rivage se trouve le voilier. À partir du thĂ©orĂšme de ThalĂšs . 2. La distance D’ qui le sĂ©pare du voilier 4 minutes plus tard se calcule tel que . 3. . 4. noeuds ≈ 5 noeuds. 5. Si le voilier n’est plus visible Ă  l’horizon alors cela prouve que la Terre est sphĂ©rique ! DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© Exercice 1 Distance Terre-Lune par la mĂ©thode des parallaxes seulement dans la manuel numĂ©rique Il s’agit d’un exercice numĂ©rique avec le mĂȘme Ă©noncĂ© que l’exercice 1 DĂ©termination du diamĂštre de la Lune » dans le manuel papier. L’exercice est ici adressĂ© aux experts et non plus aux apprentis. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Conduire des raisonnements qualitatifs et quantitatifs Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre RĂ©fĂ©rences complĂ©mentaires blog expliquant la mĂ©thode de triangulation pour calculer la distance Terre-Lune, disponible sur DonnĂ©es Ville Latitude Angle Berlin = 52,5° Nord a = 53,32° Cap = 33,9° Sud b = 34,66° Rayon de la Terre = 6 370 km Documents Introduction En 1751, Lalande se positionne Ă  Berlin et Lacaille au Cap en Afrique du Sud. Ils observent chacun le centre du disque lunaire lors du passage au mĂ©ridien de la Lune. Ils mesurent l’angle entre la verticale du lieu et le rayon provenant de la Lune. Questions 1. Montrer que p, l’angle au sommet de la Lune, est liĂ© Ă  a, b, . et par 2. Montrer que la distance qui sĂ©pare Berlin du Cap Ă©gale Ă  liĂ©e Ă  , et par la relation , est Ă©galement . 3. Donner l’expression de la tangente de p, tanp, en fonction de distance Terre-Lune . et de la 4. Donner alors l’expression de la distance Terre-Lune en fonction de tanp et de Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre pour montrer que 5. Calculer . Correction 1. D’aprĂšs le schĂ©ma, l’angle p au sommet de la Lune se calcule tel que donc 2. La distance entre Berlin et le Cap distance vue de la Lune Ă©tant trĂšs proche de la , on peut Ă©crire . Or, donc et . 3. L’expression de tanp est . 4. L’expression de la distance Terre-Lune est 5. La distance Terre-Lune est donc . La valeur rĂ©elle se situe entre 356 410 km et 405 500 km selon la position de la Lune sur son orbite. La distance calculĂ©e avec les donnĂ©es de l’énoncĂ© a un Ă©cart de 10,8 % par rapport Ă  la valeur minimum, liĂ©es aux approximations faites en particulier sur et . Exercice 4 Le vendĂ©e Globe Il s’agit d’un exercice numĂ©rique avec le mĂȘme Ă©noncĂ© et le mĂȘme document que dans le manuel papier. L’exercice est ici adressĂ© aux apprentis et non plus aux initiĂ©s. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer une longueur par la mĂ©thode de triangulation de Delambre et MĂ©chain Questions 1. Faites un schĂ©ma lĂ©gendĂ© de la situation en indiquant les angles mesurĂ©s. DĂ©duire et indiquer l’angle . 2. En utilisant les relations entre les sinus des angles et les longueurs dans un triangle, utilisĂ©es dans l’activitĂ© 3, Ă©crire les relations de proportionnalitĂ© existant entre AB, , AM, , MB et . 3. Par triangulation, calculez alors les longueurs AM et MB qui sĂ©parent les observateurs aux extrĂ©mitĂ©s du muret du mĂąt du bateau. Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre 4. Deux pointeurs laser visent le sommet M du mĂąt Ă  partir des points A et B. Ils mesurent respectivement AM = 24,6 m et BM = 33,9 m. Comparer ces valeurs avec celles calculĂ©es prĂ©cĂ©demment en indiquant la prĂ©cision de chacune des mĂ©thode. La prĂ©cision d’une distance mesurĂ©e d est Ă©gale Ă  l’incertitude, la prĂ©cision s’exprime le plus souvent en %. , Ă©tant Correction 1. L’angle vaut . 2. La loi des sinus dans le triangle AMB s’écrit . 3. La longueur MA se calcule tel que donc . 4. L’écart relatif sur MA est L’écart relatif sur MB est . Document sous licence libre Creative Commons 19 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Exercice 5 Mesure du rayon de Mars Il s’agit d’un exercice numĂ©rique avec le mĂȘme Ă©noncĂ© et le mĂȘme document que dans le manuel papier. L’exercice est ici adressĂ© aux initiĂ©s et non plus aux experts. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Conduire un raisonnement quantitatif Introduction Dans le film Seul sur Mars, l’astronaute Mark Watney veut calculer le rayon de Mars avec du matĂ©riel basique. Il se positionne dans une zone trĂšs dĂ©gagĂ©e de tout relief. Il positionne un pointeur laser sur un support Ă  la hauteur h = 1,70 m. Il pointe son laser sur une pierre la plus lointaine qu’il puisse voir Ă  l’horizon. La distance du laser Ă  la pierre est 3 395 m. Questions 1. Faire un schĂ©ma de son montage en traçant les rayons de Mars au point du support tenant le laser, et au point de la pierre. L’arc correspond Ă  la distance entre le laser et la pierre, h la hauteur Ă  laquelle se trouve le laser, d la distance qui sĂ©pare le laser de la pierre. 2. Montrer que rayon de Mars. 3. Comparer la prĂ©cision de cette valeur avec celle de la valeur rĂ©elle de 3 389,5 km. puis calculer, avec les mesures de Watney, la valeur du Correction 1. 2. D’aprĂšs le thĂ©orĂšme de Pythagore, on a Document sous licence libre Creative Commons 20 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre Le rayon de la planĂšte Mars se calcule donc . 3. L’écart relatif sur le diamĂštre de Mars vaut . Exercice numĂ©rique Thomas Pesquet en orbite autour de la Terre CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Conduire un raisonnement quantitatif Introduction Thomas Pesquet, astronaute français, a passĂ© 196 jours dans la Station Spatiale Internationale ISS au cours de la mission Proxima. La station est Ă  l’altitude h = 370 km de la Terre en orbite Ă  la vitesse v = 28 000 kmh-1. Le rayon de la Terre est R = 6 370 km. Questions 1. SchĂ©matiser l’orbite de l’ISS autour de la Terre, les centres de la Terre et de l’ISS Ă©tant reprĂ©sentĂ©s respectivement par les lettres T et S. ReprĂ©sentez R, h et RO, rayon de l’orbite de l’ISS. 2. Exprimer le rayon RO en fonction de R et h. Calculer RO, puis calculer la longueur LO 2πRO de cette orbite. 3. Quelle est la durĂ©e mise par l’ISS pour parcourir une orbite sachant qu’elle parcourt la distance LO Ă  la vitesse v ? 4. Combien de fois l’astronaute a-t-il fait le tour de la Terre au cours de son sĂ©jour ? Commenter. Correction 1. Document sous licence libre Creative Commons 21 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re - Chapitre 8 La forme de la Terre 2. Le rayon de l’orbite de l’ISS se calcule tel que La distance parcourue par l’ISS vaut . . 3. La durĂ©e de l’orbite de l’ISS est donc . 4. 1 tour 1,59 h tours Le nombre x de tours de la Terre effectuĂ©s par Thomas Pesquet lors de son voyage dans l’ISS . Document sous licence libre Creative Commons 22 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre Introduction PrĂ©sentation Ce chapitre 9 aborde diffĂ©rentes mĂ©thodes qui ont Ă©tĂ© envisagĂ©es dans l’Histoire pour estimer l’ñge de la Terre. Il se dĂ©coupe en 3 grandes parties ● Une premiĂšre partie avec les premiĂšres estimations de l’ñge de la Terre des croyances Ă  la science ; ● La deuxiĂšme partie qui porte sur des mĂ©thodes expĂ©rimentales pour la dĂ©termination de l’ñge de la Terre ; ● La troisiĂšme partie, sur l'utilisation de la radioactivitĂ©. Plus qu’une progression historique de la dĂ©termination de l’ñge de la Terre, ce chapitre met en avant l’approche scientifique expĂ©rimentale Ă  travers diffĂ©rentes mĂ©thodes. Ce qui est enseignĂ© au cycles 3 et 4 ainsi qu’en 2de et 1re ● Au cycle 3 et 4 ○ SVT Le changement de la biodiversitĂ© au cours du temps, notions de crises biologiques et de radiations Ă©volutives ○ PC L’origine de la matiĂšre, du Big Bang aux atomes de nos molĂ©cules. ● En 2de ○ SVT ○ PC ● L’érosion et les dĂ©pĂŽts sĂ©dimentaires. Processus de fossilisation - la biodiversitĂ© passĂ©e Identifier des isotopes. Identifier la nature physique, chimique ou nuclĂ©aire d’une transformation Ă  partir de sa description ou d’une Ă©criture symbolique modĂ©lisant la transformation. En 1re ○ Savoirs Certains noyaux sont instables et se dĂ©sintĂšgrent radioactivitĂ©. L’instant de dĂ©sintĂ©gration d’un noyau radioactif individuel est alĂ©atoire. La demi-vie d’un noyau radioactif est la durĂ©e nĂ©cessaire pour que la moitiĂ© des noyaux initialement prĂ©sents dans un Ă©chantillon macroscopique se soit dĂ©sintĂ©grĂ©e. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre ○ Cette demi-vie est caractĂ©ristique du noyau radioactif. Savoirs-faire Calculer le nombre de noyaux restants au bout de n demi-vies Estimer la durĂ©e nĂ©cessaire pour obtenir une certaine proportion de noyaux restants. Utiliser une reprĂ©sentation graphique pour dĂ©terminer une demi-vie. Utiliser une dĂ©croissance radioactive pour une datation exemple du carbone 14. Bibliographie ● ÉlĂ©ments de gĂ©ologie, M. Renard, Y. Lagabrielle et al., Dunod, 2015. ● Carbone 14 MaĂźtre du temps - N°18 - Les Savanturiers - DĂ©cembre 2016. ● Hafnium–tungsten chronometry and the timing of terrestrial core formation, Der-Chuen Lee & Alex N. Halliday. Nature 378, 1995, ● Hadean age for a post-magma-ocean zircon confirmed by atom-probe tomography, John W. Valley, Aaron J. Cavosie et al., Nature Geoscience, volume 7, p. 219–223 2014, Sitographie ● Dossier de l’ifĂ© sur l’ñge de la Terre avant le dĂ©but du 20Ăš siĂšcle. ● Article Quel Ăąge a la Terre ? sur le site planet-terre de l’ENS de Lyon. ● De la Recherche Ă  l’Industrie, CEA. Ressources complĂ©mentaires ● Dossier sur la radioactivitĂ© du CEA la plupart des animations proposĂ©es viennent de ce lien ● Article sur la datation au carbone 14 CEA Animation sur la datation au carbone 14 CEA ● ● VidĂ©o sur la dĂ©termination de la pĂ©riode radioactive Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre ● Animation du CEA Les Incollables sur la datation des roches ● Animation du CEA De l’atome Ă  la radioactivitĂ© » ● Animation sur la dĂ©croissance radioactive CEA ● Serious game sur la datation par radioactivitĂ© PHeT ● Animation sur la radioactivitĂ© CEA ● Microlearning radioactivitĂ© ● Simulation de lancer de dĂ©s dĂ©croissance radioactive Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre ActivitĂ© 1 PremiĂšres mĂ©thodes expĂ©rimentales pour dĂ©terminer l’ñge de la Terre activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© permet d’établir une synthĂšse Ă  partir d’un travail de groupe pour comparer les Ăąges de la Terre obtenus avec diffĂ©rentes mĂ©thodes expĂ©rimentales. Elle vise Ă©galement Ă  analyser les limites de chaque mĂ©thode principalement dues aux moyens techniques disponibles Ă  l’époque de leur mise en Ɠuvre, limites qui n’empĂȘchent pas le progrĂšs scientifique si elles sont prises en compte. Objectifs notionnels ● Au cours de l’histoire des sciences, plusieurs arguments ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour aboutir Ă  la connaissance actuelle de l’ñge de la Terre temps de refroidissement, empilements sĂ©dimentaires, Ă©volution biologique, radioactivitĂ©. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques utilisĂ©s pour comprendre l’ñge de la Terre ; Identifier diverses thĂ©ories impliquĂ©es dans la controverse scientifique de l’ñge de la Terre. DurĂ©e Cette activitĂ© peut senvisager sur une durĂ©e d’1h30. PrĂ©sentation des documents Document d’appel Pour rappel, les calculs mĂ©diĂ©vaux prenaient pour base la crĂ©ation du monde dĂ©crite dans la Bible et, Ă  partir des gĂ©nĂ©alogies bibliques et antiques. Ils donnaient un Ăąge de la Terre avoisinant 6 000 ans. Les scientifiques pressentent Ă  partir du XVIIIe siĂšcle que l’ñge de la Terre est bien plus ancien. Ensemble documentaire Groupe 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Ce schĂ©ma reprĂ©sente de maniĂšre simplifiĂ©e le cycle de l’eau. ● Document 2 Cet extrait de texte d’Hubert Krivine, prĂ©sente la mĂ©thode d’Edmond Halley se basant sur la salinitĂ© de l’eau de mer. Suggestions de questions ● D’oĂč proviennent les sels minĂ©raux ? ● Pourquoi le modĂšle utilisant la salinitĂ© de l’eau de mer est erronĂ© ? Sources ● Document 2 Histoire de l’ñge de la Terre, Krivine H., Images de la physique, n°44, CNRS, 2011. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre Ressources complĂ©mentaires ● VidĂ©o du cycle de l’eau source CEA ● C’est pas sorcier Le sel de la Terre Ă  la mer Ensemble documentaire Groupe 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 3 Ce document prĂ©sente la mĂ©thode utilisĂ©e par Buffon pour dĂ©terminer l’ñge de la Terre. ● Document 4 Ce document dĂ©crit la mĂ©thode de Buffon en se basant sur l’étude des couches de sĂ©diments. ● Document 5 Cette photographie permet d’illustrer la mĂ©thode de Buffon. ● Document 6 Le tableau regroupe les Ăąges obtenus par diffĂ©rents scientifiques qui ont utilisĂ©s les Ă©paisseurs de sĂ©diments. Suggestions de questions ● Pouvez-vous rĂ©expliquer ce qu’est la stratigraphie ? ● Dans le document 4, comment aboutit-on Ă  la conclusion qu’il faut 100 000 ans pour former une couche d’un mĂštre ? ● Quels sont les facteurs qui compliquent la datation de la Terre par la mĂ©thode stratigraphique ? Sources ● Document 3 Histoire de l’ñge de la Terre, Krivine H., Images de la physique, n°44, CNRS, 2011. Ensemble documentaire Groupe 3 PrĂ©sentation des documents ● Document 7 Ce texte prĂ©sente les diffĂ©rents scientifiques qui ont permis la construction de la notion d’évolution Cuvier, Lamarck, Darwin. ● Document 8 Cette caricature illustre la vision de l’époque concernant Darwin et sa thĂ©orie de l’évolution. ● Document 9 La photographie de cette dalle d’ammonites permet d’expliquer un des arguments de Darwin. ● Document 10 Le tableau du document 10 rĂ©sume les arguments avancĂ©s par Darwin et Kelvin concernant l’ñge estimĂ©e de la Terre au XIXĂš siĂšcle. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre Suggestions de questions ● Quels sont les scientifiques qui mettent en place la thĂ©orie de l’évolution des espĂšces ? ● Quelle preuve Darwin invoque-t-il pour montrer que l’évolution des espĂšces se fait forcĂ©ment sur un temps trĂšs long ? ● Quelles sont les limites de sa mĂ©thode de datation ? Ensemble documentaire Groupe 4 PrĂ©sentation des documents ● Document 11 Le texte du document 11 prĂ©sente la mĂ©thode expĂ©rimentale de Buffon. En plus de sa mĂ©thode s’appuyant sur les couches sĂ©dimentaires, il propose d’établir l’ñge de la Terre en mesurant le refroidissement de sphĂšre de mĂ©tal dont la tempĂ©rature a Ă©tĂ© portĂ©e Ă  la limite de fusion. ● Document 12 Le texte explique les limites auxquelles Buffon s’est heurtĂ©. La religion a limitĂ© de nombreuses publications et/ou rĂ©futĂ© les rĂ©sultats obtenus. ● Document 13 Le document prĂ©sente les apports de Kelvin en utilisant l’équation de Fourier. L’ñge de la Terre est alors de 20 Ă  40 millions d’annĂ©es. Suggestions de questions ● Quelle comparaison Buffon fait-il entre les boulets qu’il chauffe et la Terre ? ● Quelles sont les raisons invoquĂ©es par le document 12 pour expliquer que Buffon ne publie pas les rĂ©sultats exacts qu’il trouve ? ● Buffon et Kelvin partent sur une hypothĂšse fausse laquelle ? Cela les empĂȘche-t-il de faire avancer la connaissance scientifique ? ● Pour quelle raison Kelvin n’a-t-il pas autant de scrupules que Buffon Ă  publier ses rĂ©sultats ? Qui s’oppose Ă  lui, Ă  cette Ă©poque ? Source ● Document 12 Buffon et la premiĂšre approche expĂ©rimentale de la mesure du temps, de Wever P., 2015, Les rĂ©ponses attendues aux questions 1. ● Groupe 1 Halley utilise la salinitĂ© de l’eau de mer pour dĂ©terminer l’ñge de la Terre. Repris par John Joly, l’ñge de la Terre obtenue est de 90 Ma. Des erreurs faussent ce modĂšle perte de sels par Ă©vaporation et dĂ©pĂŽts. ● Groupe 2 Buffon utilise la vitesse de dĂ©pĂŽts des sĂ©diments pour aboutir Ă  la datation de la Terre. L’ñge obtenu varie entre quelques dizaines de millions Ă  trois milliards d’annĂ©es. Cependant, cette mĂ©thode ne prend pas en compte les compactions des couches et les pertes Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre par Ă©rosion suivant l’endroit oĂč les mesures sont effectuĂ©es. ● Groupe 3 L’étude des fossiles permet Ă  Darwin de dĂ©finir un Ăąge de la Terre de plusieurs centaines de millions d’annĂ©es. Il se base sur la notion d’évolution des espĂšces. ● Groupe 4 Buffon et Kelvin dĂ©terminent l’ñge de la Terre par des expĂ©rimentations sur des boulets chauffĂ©s Ă  blanc. Buffon obtient un Ăąge de 75 000 ans. Kelvin, quant Ă  lui, publie un Ăąge de 40 millions d’annĂ©es. Cette mĂ©thode ne prend pas en compte la chaleur interne de la Terre, liĂ©e Ă  la dĂ©sintĂ©gration d’élĂ©ments radioactifs, mais dont l’existence Ă©tait inconnue Ă  l’époque. 2. 3. Une thĂ©orie scientifique s’oppose Ă  un dogme du fait de plusieurs caractĂ©ristiques. Elle doit ● Rendre compte des faits observĂ©s par l’expĂ©rience ; ● Être cohĂ©rente avec elle-mĂȘme ; ● Permettre la prĂ©diction d’autres situations, ĂȘtre la plus simple possible ; ● Pouvoir ĂȘtre remise en cause. Les indicateurs de rĂ©ussite ● 1. La mĂ©thode utilisĂ©e est dĂ©crite, elle explique l’élĂ©ment mesurĂ© et les paramĂštres pris en compte. Elle indique l’ñge de la Terre obtenu avec cette mĂ©thode. Les limites auxquelles cette mĂ©thode se heurtent sont dĂ©crites, ainsi que les Ă©lĂ©ments rĂ©futables avancĂ©s par les autres scientifiques. ● 2. La prĂ©sentation est synthĂ©tique, elle utilise le vocabulaire scientifique. L’ñge de la Terre obtenu est Ă©noncĂ©. ● 3. La frise chronologique comprend un axe flĂ©chĂ© et graduĂ©. Elle reprend les Ă©lĂ©ments de tous les groupes une fois toutes les prĂ©sentations terminĂ©es. ● 4. ÉlĂ©ments d’une thĂ©orie scientifique apporter au moins deux des cinq Ă©lĂ©ments permettant de dĂ©finir une thĂ©orie scientifique la thĂ©orie doit rendre compte des faits observĂ©s par l’expĂ©rience, ĂȘtre cohĂ©rente avec elle-mĂȘme, permettre la prĂ©diction d’autres situations, ĂȘtre la plus simple possible, pouvoir ĂȘtre remise en cause. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre ActivitĂ© 2 DĂ©terminer l’ñge de la Terre avec la radioactivitĂ© documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© a pour but de dĂ©terminer l’ñge de la Terre Ă  partir de l’étude de la radioactivitĂ© de certains Ă©lĂ©ments de sa constitution. Cette technique se base sur l’utilisation des isotopes U-Pb et mise au point par Clair Patterson. Liens au programme Au cours de l’histoire des sciences, plusieurs arguments ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour aboutir Ă  la connaissance actuelle de l’ñge de la Terre temps de refroidissement, empilements sĂ©dimentaires, Ă©volution biologique, radioactivitĂ©. L’ñge de la Terre aujourd’hui prĂ©cisĂ©ment dĂ©terminĂ© est de 4,57×109 ans. DurĂ©e Une durĂ©e de 45 min peut ĂȘtre envisagĂ©e pour cette activitĂ©. PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Le graphique et le texte associĂ© permettent d’expliquer l’évolution d’un systĂšme radioactif au cours du temps. Le nombre d’élĂ©ments pĂšres dĂ©croĂźt au cours du temps, transformĂ©s en Ă©lĂ©ments fils. ● Document 2 Patterson utilise le systĂšme U-Pb, sa trĂšs grande pĂ©riode radioactive permettant de dater les objets terrestres les plus anciens. ● Document 3 La photographie prĂ©sente une mĂ©tĂ©orite ferreuse, la sidĂ©rite. Ces mĂ©tĂ©orites sont utilisĂ©es pour la datation. Leur composition est similaire Ă  celle du noyau terrestre. ● Document 4 Le graphique Pb/Pb montre la droite isochrone obtenue par Patterson en se basant sur des mĂ©tĂ©orites ferreuses et pierreuses afin de dĂ©terminer l’ñge de la Terre. ● Documents 5 et 6 Cette photographie d’un zircon en micrographie en fausses couleurs permet de visualiser les diffĂ©rentes croissances de ce minĂ©ral. Le centre Ă©tant la partie la plus ancienne et l’extĂ©rieur la plus rĂ©cente. Successivement pris dans les orogenĂšses formation des montagnes, il est possible d’obtenir un Ăąge via la mĂ©thode U-Th-Pb. L’ñge le plus ancien pour une roche terrestre est de 4,4 milliards d’annĂ©es. Ressources complĂ©mentaires ● VidĂ©o sur la dĂ©termination de la pĂ©riode radioactive ● Animation sur la dĂ©croissance radioactive CEA Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 Un systĂšme Ă©lĂ©ment pĂšre - Ă©lĂ©ment fils peut ĂȘtre qualifiĂ© de chronomĂštre radioactif car au cours du temps, les Ă©lĂ©ments pĂšres sont dĂ©sintĂ©grĂ©s en Ă©lĂ©ments fils. En mesurant le nombre d’élĂ©ments pĂšres et fils Ă  un instant donnĂ©, il est possible de connaĂźtre la durĂ©e qui s’est Ă©coulĂ©e au cours du processus de dĂ©sintĂ©gration. Question 2 Patterson a pu procĂ©der de la maniĂšre suivante pour mesurer l’ñge de la Terre ● RĂ©colte de mĂ©tĂ©orites ; ● Mesure des rapports 207Pb/204Pb et 206Pb/204Pb; ● Calcul du coefficient directeur de la droite isochrone grĂące auquel on peut dĂ©terminer aprĂšs calcul l’ñge de la Terre. Question 3 Des mĂ©tĂ©orites parviennent rĂ©guliĂšrement sur Terre. Certaines sont issues de la formation du systĂšme solaire et n'ont pas participĂ© Ă  la formation d’une planĂšte. Stables, elles contiennent des Ă©lĂ©ments d’un Ăąge similaire Ă  celui de la formation de la Terre. L’ñge des mĂ©tĂ©orites Ă©tudiĂ©es correspond Ă  celui des minĂ©raux terrestres les plus anciens, dont le zircon. ActivitĂ© 3 numĂ©rique activitĂ© documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif premier de cette activitĂ© est d’aborder la distinction entre une question scientifique et une question mĂ©taphysique, en prenant pour support la dĂ©termination de l’ñge de la Terre qui s’y prĂȘte particuliĂšrement bien, en particulier par une approche historique. On cherche Ă©galement Ă  apporter aux Ă©lĂšves d’autres points de vue que le sempiternel obscurantisme de l’Église catholique », souvent dĂ©criĂ© sans Ă©lĂ©ment de contextualisation, ce qui affaiblit en rĂ©alitĂ© les arguments scientifiques aux yeux des Ă©lĂšves. À travers l’approche grecque par exemple, on se rend compte que d’autres penseurs ont proposĂ© des paradigmes reprĂ©sentations de l’Univers incompatibles avec les avancĂ©es actuelles. La question peut paraĂźtre dĂ©licate Ă  aborder en classe car les Ă©lĂšves vont dĂ©vier, consciemment ou non, vers la question religieuse Ă©mergence des croyances personnelles, qui sont en rĂ©alitĂ© davantage des attachements culturels fortement ancrĂ©s. En rĂ©alitĂ©, cela peut se rĂ©vĂ©ler trĂšs riche si le professeur parvient Ă  faire saisir aux Ă©lĂšves Ă  quel moment telle remarque sort du champ scientifique - ce qui arrive trĂšs rĂ©guliĂšrement dans les mĂ©dias ou les articles de vulgarisation. Lien au programme Identifier diverses thĂ©ories impliquĂ©es dans la controverse de l’ñge de la Terre DurĂ©e 1 heure. PrĂ©sentation des documents Document d’appel Ce document permet de rappeler que la question de l’ñge de la Terre donc des origines est centrale depuis longtemps, mĂȘme Ă  des Ă©poques qui ne disposaient d’aucun moyen pour expĂ©rimenter sur la question. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre Ensemble documentaire A PrĂ©sentation des documents Les quatre premiers documents prĂ©sentent plusieurs visions de la crĂ©ation de l’Univers, donc de la Terre, issus des cultures antiques les plus proches de notre culture actuelle. Les documents suivants permettent de faire la distinction entre physique et mĂ©taphysique, donc entre une question scientifique et une question qui n’est pas scientifique. L’objectif Ă©tant de comprendre cette distinction avant de reprendre l’analyse des premiers documents et de se faire une opinion sur les paradigmes antiques. ● Document 1 Deux Ă©coles de pensĂ©e antique sont prĂ©sentĂ©es, les deux proposant une Terre Ă©ternelle. La derniĂšre phrase montre que cette pensĂ©e a eu cours au Moyen-Ăąge, bien qu’elle soit en contradiction avec le rĂ©cit mythologique de la CrĂ©ation prĂ©sentĂ© dans la Bible. ● Document 2 L’iconographie prĂ©sentĂ©e est chrĂ©tienne, mais le rĂ©cit biblique est commun aux trois grandes religions monothĂ©istes. La lĂ©gende du document permet de rĂ©aliser que la plupart des autres religions anciennes vĂ©hiculent les rĂ©cits d’une Terre créée donc pas Ă©ternelle, contrairement au document 1. ● Document 3 Arbre gĂ©nĂ©alogique utilisant les rĂ©cits mythologiques et les rĂ©cits historiques consignĂ©s dans la bible. À mettre en relation avec le document 4. ● Document 4 Ussher est le plus cĂ©lĂšbre, mais certes pas le seul Ă  se pencher sur un calcul permettant de dater la Terre. Les savants de cette Ă©poque utilisent les sources dont ils disposent, sans toujours rĂ©aliser que certaines ne sont pas fiables, ou relĂšvent de la mythologie. ● Document 5 Ce document est central dans l’activitĂ©, au sens oĂč il prĂ©cise la distinction entre deux domaines de la connaissance, physique et mĂ©taphysique. Distinction fondamentale dans toute l’histoire de la pensĂ©e occidentale, et dont l’ignorance mĂšne Ă  tous les conflits entre science » et religion », en particulier dans la sociĂ©tĂ© actuelle. ● Document 6 Document d’illustration. ● Document 7 Ce document permet de comprendre que des questions mĂ©taphysiques peuvent devenir des questions scientifiques si les progrĂšs techniques permettent d’expĂ©rimenter pour rĂ©pondre Ă  la question posĂ©e. ● Document 8 Ce document peut surprendre car il va Ă  l’encontre de l’image d’Épinal opposant GalilĂ©e Ă  l’Église. GalilĂ©e met en doute la lecture littĂ©rale de la Bible, qui amĂšne Ă  une fausse croyance. Il ne met pas en doute la croyance en un dieu c’est une question que la science ne peut trancher ! Pistes d’exploitation rĂ©ponses attendues Question 1 Les datations proposĂ©es par les philosophes grecs ne pouvaient pas ĂȘtre fondĂ©es sur une dĂ©marche scientifique expĂ©rimentale, car ils ne disposaient d’aucun moyen technique pour expĂ©rimenter. Les propositions qu’ils font sont philosophiques ils proposent une thĂ©orie que personne n’est capable de tester expĂ©rimentalement, mais qui leur permet d’expliquer le monde qui les entoure. Question 2 L’ñge d’environ 6 000 ans pour la Terre n’est pas une croyance au sens oĂč il n’est pas inscrit dans un quelconque texte fondateur d’une religion. Il est issu de recherches historiques Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre complexes comme celles d’Ussher, qui se base pourtant sur une croyance, la croyance que le rĂ©cit de la crĂ©ation de la Terre dans la Bible et le Coran, et la Torah relate littĂ©ralement la rĂ©alitĂ©. C’est l’erreur qu’il commet dĂšs le dĂ©part. Question 3 Exemples de questions de nature scientifique tout ce qui peut ĂȘtre testĂ©, expĂ©rimentĂ© Comment se fait la digestion ? Comment se forment les cernes des arbres ? Pourquoi la mer est-elle salĂ©e ? Exemples de questions de nature mĂ©taphysique tout ce qui ne peut pas encore ĂȘtre testĂ© Y a-t-il une vie aprĂšs la mort ? Existe-t-il des extraterrestres hostiles dans l’Univers ? Question 4 La question de l’ñge de la Terre Ă©tait autrefois une question mĂ©taphysique, Ă  laquelle la science ne pouvait pas apporter de rĂ©ponse faute de moyens techniques. Les seules rĂ©ponses possibles Ă©taient mĂ©taphysiques donc apportĂ©es par les religions ou les philosophies. Les progrĂšs de la technique en font aujourd’hui une question scientifique. Question 5 Une croyance culturelle est souvent difficile Ă  abandonner car il faut aller Ă  contre-courant de toute une sociĂ©tĂ©, bouleverser les idĂ©es Ă©tablies, oser proposer une autre vision que celle qu’on a toujours connue. Question 6 La synthĂšse devrait permettre de dĂ©gager quelques points essentiels ● Science et croyance ne s’opposent pas car elles doivent travailler sur des questions diffĂ©rentes. Donc si elles s’opposent sur une question, c’est que la science ou la croyance est sortie de son domaine d’étude. Par exemple, si aujourd’hui une philosophie continue de proclamer que la Terre est Ă©ternelle, elle se prononce sur une question qui n’est plus de son ressort ; ● La science s’appuie sur l’expĂ©rience, elle ne peut pas s’appuyer sur une croyance. En revanche, elle peut tester cette croyance ; ● Les croyances ne peuvent pas ignorer les progrĂšs scientifiques si elles veulent continuer d’expliquer le monde. Ainsi, les religions qui croyaient, Ă  travers une lecture littĂ©rale des textes anciens, que la Terre avait 6000 ans, ont dĂ» revoir leur lecture de ces textes et convenir qu’il s’agissait de rĂ©cits mythologiques, de contes. Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Estimer l’ñge de la Terre par la stratigraphie CompĂ©tence principalement travaillĂ©e InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques utilisĂ©s pour comprendre l’ñge de la Terre ; identifier diverses thĂ©ories impliquĂ©es dans la controverse scientifique de l’ñge de la Terre. Correction 1. En additionnant les Ă©paisseurs de toutes les couches sĂ©dimentaires donnĂ©es dans le document, on Ă©tablit que la couche de porphyre est surmontĂ©e de 8,40 m de sĂ©diments, soit 8 400 mm. À raison de 0,1 mm/an, il a donc fallu 84 000 ans pour former l’ensemble des couches stratigraphiques. 2. On peut donc conclure que la Terre est ĂągĂ©e de plus de 84 000 ans ; la couche de roche magmatique le porphyre s’est formĂ©e avant les couches sĂ©dimentaires qui la recouvrent. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre 3. Cette estimation est limitĂ©e par plusieurs approximations ● L’érosion qui a eu lieu entre la formation des diffĂ©rentes couches n’est pas prise en compte ; ● Il n’est pas fait mention de la compression que subissent les couches sĂ©dimentaires lors de leur recouvrement par de nouvelles couches ; ● La vitesse de sĂ©dimentation a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme uniforme, ce qui n’est sans doute pas le cas, on a pris une vitesse de sĂ©dimentation Ă  proximitĂ© des cĂŽtes atlantiques, dont la valeur est sans doute lĂ©gĂšrement diffĂ©rente de la vitesse ou plutĂŽt, DES vitesses de sĂ©dimentation rĂ©elle. Exercice 2 L’origine de la salinitĂ© des ocĂ©ans selon Halley CompĂ©tence principalement travaillĂ©e InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques utilisĂ©s pour comprendre l’ñge de la Terre ; identifier diverses thĂ©ories impliquĂ©es dans la controverse scientifique de l’ñge de la Terre. Correction 1. D’aprĂšs Halley, le sel est apportĂ© par les riviĂšres, qui transportent les minĂ©raux arrachĂ©s aux roches qu’elles ont traversĂ©es. L’eau s’évapore ensuite, laissant dans l’ocĂ©an les minĂ©raux ainsi apportĂ©s. La salinitĂ© totale est donc en constante augmentation, d’aprĂšs cette hypothĂšse. 2. Dans un cas gĂ©nĂ©ral, un lac n’est pas le dernier bassin dans lequel l’eau se dĂ©verse, contrairement aux mers et ocĂ©ans. Lors du cycle de l’eau, les apports en sels minĂ©raux ne s’y accumulent donc pas comme dans les mers et ocĂ©ans. Par ailleurs, les rĂ©servoirs d’eau que reprĂ©sentent les lacs ont une existence plus rĂ©cente que celle des bassins ocĂ©aniques. 3. On cherche Ă  calculer la durĂ©e nĂ©cessaire Ă  obtenir la concentration actuelle en sel dans les ocĂ©ans. En notant t cette durĂ©e, et M la masse actuelle de sel dans l’ocĂ©an, on peut Ă©crire et donc . Le repaire des initiĂ©s Exercice 3 Buffon et le refroidissement des sphĂšres CompĂ©tence principalement travaillĂ©e InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques utilisĂ©s pour comprendre l’ñge de la Terre ; identifier diverses thĂ©ories impliquĂ©es dans la controverse scientifique de l’ñge de la Terre. Correction 1 et 2. Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre 3. L’équation de la droite est t= 53,6 x N -16,1, ce qui est proche des rĂ©sultats donnĂ©s par Buffon t= 54xN-15. On note, comme Buffon, N » le diamĂštre de demi-pouces de la sphĂšre. 4. En considĂ©rant le diamĂštre de la Terre đ·!"" = 941 461 920 𝑑𝑒𝑚𝑖 − 𝑝𝑜𝑱𝑐𝑒𝑠 proposĂ© dans le document, on aboutit Ă  𝑡!"" = 53,6 × 941 461 920 − 16,1 = 5,05 × 10$% 𝑚𝑖𝑛 = 9,6 × 10& 𝑎𝑛𝑠, soit donc 96 000 ans environ. 5. Buffon utilise des sphĂšres homogĂšnes de diffĂ©rents matĂ©riaux, certes, mais chacune Ă©tant homogĂšne, ce qui n’est pas le cas de la Terre. Ses sphĂšres sont relativement petites comparĂ©es Ă  la Terre, il y a donc un cĂŽtĂ© hasardeux Ă  extrapoler ses rĂ©sultats avec une prĂ©cision au jour prĂšs dans son texte !. On sait par ailleurs aujourd’hui que la chaleur de la Terre provient des rĂ©actions nuclĂ©aires au sein de son noyau, sa tempĂ©rature n’est pas un reliquat de sa formation Buffon fonde donc son raisonnement sur une hypothĂšse entiĂšrement fausse. Cependant, sa tentative est la premiĂšre expĂ©rimentation scientifique tentant de dater la Terre, ce qui est un progrĂšs puisqu’aucun savant avant lui n’avait pu tester les thĂ©ories qui avaient cours. Exercice 4 La datation de Lucy CompĂ©tence principalement travaillĂ©e RĂ©soudre une Ă©quation. Correction 1. L’expression de t est . 2. Pour la coulĂ©e basaltique, soit 3,75 millions d’annĂ©es. , Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre Pour les cendres volcaniques, soit 2,80 millions d’annĂ©es. , 3. Le squelette de Lucy est pris dans une couche sĂ©dimentaire qui s’est formĂ©e aprĂšs la coulĂ©e basaltique, et avant la couche de cendres volcaniques. Il date donc d’une Ă©poque comprise entre 3,75 et 2,80 millions d’annĂ©es. Le coin des experts Guide de rĂ©solution pour l’élĂšve prĂ©sent dans la partie corrigĂ©s » du manuel Exercice 5 La mĂ©thode de John Joly CompĂ©tence principalement travaillĂ©e InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques utilisĂ©s pour comprendre l’ñge de la Terre ; identifier diverses thĂ©ories impliquĂ©es dans la controverse scientifique de l’ñge de la Terre. Correction 1. En considĂ©rant les ocĂ©ans comme un parallĂ©lĂ©pipĂšde rectangle, leur volume total 𝑉 est le produit de leur surface 𝑆 par leur profondeur 𝑝 . 2. La masse d’ions sodium contenue dans les ocĂ©ans, notĂ©e 𝑚, se dĂ©duit de la masse totale des ocĂ©ans 𝑀! , de leur masse volumique 𝜇 et de la proportion de sodium dans l’ocĂ©an 1,07 % . 3. La masse d’ions sodium annuellement apportĂ©s par les riviĂšres Ă  l’ocĂ©an, notĂ©e 𝑚â€Č, se dĂ©duit de la concentration en ions sodium dans les riviĂšres 𝑐, et du volume d’eau apportĂ© chaque annĂ©e par les riviĂšres Ă  l’ocĂ©an, 𝑉â€Č , soit 143 millions de tonnes d’ions sodium apportĂ©s chaque annĂ©e par les riviĂšres. 4. Selon cette mĂ©thode, il faut considĂ©rer qu’à l’origine, les ocĂ©ans n’étaient pas salĂ©s du tout. Soit donc 𝑇 la durĂ©e nĂ©cessaire Ă  atteindre la masse 𝑚 de sodium total , Selon cette mĂ©thode, le sel s’accumule dans les ocĂ©ans depuis 106 millions d’annĂ©es. La Terre serait donc ĂągĂ©e d’au moins 106 millions d’annĂ©es. Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - ES 1re - Chapitre 9 L’histoire de l’ñge de la Terre 5. Le rĂ©sultat est loin de l’ñge connu aujourd’hui car le raisonnement est entachĂ© de plusieurs approximations. Tout d’abord, on considĂšre que la formation des ocĂ©ans est concomitante avec celle de la Terre, ce qui n’est pas le cas. Ensuite, on considĂšre que le sel s’accumule depuis la crĂ©ation des ocĂ©ans, mais lĂ  aussi c’est une hypothĂšse qu’on sait fausse aujourd’hui. En effet, la salinitĂ© des ocĂ©ans est en rĂ©alitĂ© relativement constante au cours des temps entre autres car les ions sodium constituent une partie des sĂ©diments qui se dĂ©posent au fond de l’ocĂ©an, les apports Ă©tant ainsi compensĂ©es par les pertes. Exercice 6 La mise en Ɠuvre de la mĂ©thode de Clair Patterson CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser des outils mathĂ©matiques et informatiques pour reproduire une mĂ©thode historique de datation. Correction 1 et 2. 3. Le dernier point en noir semble alignĂ© avec les autres. On peut en dĂ©duire que ces roches terrestres ont sensiblement le mĂȘme Ăąge que les mĂ©tĂ©orites, donc que la Terre et les mĂ©tĂ©orites Ă©tudiĂ©es sont des systĂšmes cogĂ©nĂ©tiques. Exercice numĂ©rique supplĂ©mentaire BientĂŽt disponible. Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur Enseignement scientifique 1re Chapitre 10 La Terre dans l’Univers Introduction PrĂ©sentation Le chapitre est divisĂ© en deux parties ● Histoire des sciences un cheminement des premiĂšres observations du ciel vers l’acceptation du modĂšle hĂ©liocentrique. ● Astronomie une Ă©tude des phases de la Lune et des modĂšles gĂ©ocentrique et hĂ©liocentrique. L’objectif principal de ce chapitre est de dĂ©velopper l’esprit critique des Ă©lĂšves au travers de l’étude des diffĂ©rents modĂšles et thĂ©ories qui se sont succĂ©dĂ©s dans l’histoire de l’astronomie. Ce chapitre repose sur une contextualisation historique des reprĂ©sentations de la Terre dans l'Univers, en proposant d'analyser par une approche scientifique les modĂšles qui se sont succĂ©dĂ©s. En ce sens, l'Ă©lĂšve sera donc invitĂ© dĂšs que possible Ă  exploiter des observations astronomiques mises Ă  sa disposition pour en extraire les informations qui corroborent ou ​a contrario​ qui mettent en dĂ©faut un modĂšle donnĂ©. Ce qui a Ă©tĂ© enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ● La plupart des connaissances et capacitĂ©s concernant la place de la Terre ont Ă©tĂ© abordĂ©es au cycle 3 en Sciences et Technologie puis au cycle 4 en SVT et en Physique-Chimie dans une moindre mesure ○ La place de la Terre au sein du systĂšme solaire. ○ Les mouvements de la Terre notamment la rotation de la Terre sur elle-mĂȘme. ○ L’apprentissage de ces connaissances a souvent Ă©tĂ© accompagnĂ© d’observations de la voĂ»te cĂ©leste la connaissance des phases de la lune et l’observation d’éclipses, sans ĂȘtre explicitement au programme sont suggĂ©rĂ©s dans les pistes d’activitĂ©. ● En Seconde, les connaissances de mĂ©canique nĂ©cessaire Ă  l’interprĂ©tation du mouvement des astres sont dĂ©veloppĂ©es ○ Description du mouvement. ○ Travail sur la force gravitationnelle. ○ Principe d’inertie. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers Bibliographie ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Histoire de l’astronomie moderne Tome 1,​ Jean-Baptiste Delambre 1821. Histoire mondiale des sciences​, Colin Ronan, Seuil 1999. L’histoire des sciences pour les nuls​, Vincent Julien, First 2009. Histoire des sciences,​ coordonnĂ© par Georges BarthĂ©lĂ©my, Ellipses 2009. Histoire des sciences de l’AntiquitĂ© Ă  nos jours​, sous la direction de Philippe de la CotardiĂšre, Tallandier 2012. GalilĂ©e​, Ludovico Geymonat, Seuil 1992. Une belle histoire du temps,​ Stephen Hawking et Leonard Mlodinow, Flammarion 2005. Une brĂšve histoire du temps,​ Stephen Hawking, J’ai lu 2007. Les fondateurs de l’astronomie moderne​, Joseph Bertrand XIX​e​ Astronomie - Astrophysique​, AgnĂšs Acker, Dunod 5​e​ Ă©dition, 2013. Une histoire de la science arabe,​ Ahmed Djebbar, Seuil 2001. Histoire des sciences arabes - Astronomie, thĂ©orique et appliquĂ©e,​ sous la direction de Roshdi Rashed, Le Seuil 2003. Sitographie ● Deux excellentissimes vidĂ©os dĂ©crivant l’articulation entre thĂ©orie et expĂ©rience ○ Monsieur Phi La thĂ©orie peut-elle rĂ©futer l'expĂ©rience ? Grain de philo 22 ○ Monsieur Phi Merci Captain Ad Hoc ! Grain de philo 23 ● Dossier Esprit sorcier sur la dĂ©marche scientifique ● PrĂ©sentation d’une dĂ©marche scientifique dans un tout autre domaine par la youtubeuse Scilabus IdĂ©es d’activitĂ©s alternatives ou complĂ©mentaires ● Recherches historiques sur les acteurs prĂ©sentĂ©s Pythagore, Aristote, PtolĂ©mĂ©e, Copernic, GalilĂ©e, Newton, etc. ● Recherches historiques sur les dĂ©veloppements en astronomie de diffĂ©rentes civilisations Égypte, Chine, Inde, monde arabe 
 techniques d’observations, observations rĂ©alisĂ©es, enjeux du dĂ©veloppement de l’astronomie religieux, repĂšre de temps et d’espace, prĂ©diction de l’avenir, etc. ● Observations sur Stellarium Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers ○ ○ ○ ○ les Ă©toiles “errantes” les planĂštes qui se dĂ©placent sur le fond des constellations pointer vers Mars, puis faire dĂ©filer les jours et observer le dĂ©placement de Mars par rapport aux constellations ; des Ă©toiles se dĂ©plaçant plus ou moins vite presque immobile pour l’étoile polaire ; le dĂ©calage progressif de la rotation du ciel nocturne d’une nuit Ă  l’autre, qui change en cycles d’une annĂ©e ; le cycle lunaire ; ● Recherches historiques sur les instruments de mesures utilisĂ©s en astronomie, comme le quadrant, l’astrolab, la lunette astronomique, le tĂ©lescope, etc. ● Recherches historiques sur l'intĂ©rĂȘt des recherches astronomiques pour se repĂ©rer dans le temps calendrier et dans l’espace navigation, religion. ● Description des Ă©clipses. Sommaire ➔ ActivitĂ© 1 - ​activitĂ© de groupes​ - La Terre au centre ? p. 164. ➔ ActivitĂ© 2 -​ ​Du modĂšle gĂ©ocentrique au modĂšle hĂ©liocentrique p. 166. ➔ ActivitĂ© 3 - L’apparence de la Lune p. 168. ActivitĂ© 1 La Terre au centre ? activitĂ© de groupes GĂ©nĂ©ralitĂ©s Les deux objectifs principaux de cette activitĂ© sont ● Historique dĂ©crire l’évolution des thĂ©ories sur la place de la Terre parmi les astres observables avant Copernic. ● DĂ©marche scientifique analyser l’élaboration des modĂšles de l’Univers Ă  partir des observations rĂ©alisables Ă  l’époque. L’objectif Ă©tant que les Ă©lĂšves se mettent Ă  la place de quelques penseurs et savants notoires, et comprennent la pertinence d’un modĂšle en fonction des observations rĂ©alisables Ă  une Ă©poque particuliĂšre. Il serait intĂ©ressant que les Ă©lĂšves effectuent eux-mĂȘmes certaines observations, directement ou Ă  l’aide du logiciel Stellarium. Savoirs ● Le passage d’une conception gĂ©ocentrique Ă  une conception hĂ©liocentrique constitue l’une des controverses majeures de l’histoire des sciences. Savoir-faire ● InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques pour discuter la thĂ©orie hĂ©liocentrique. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers Cette activitĂ© dĂ©crit de maniĂšre succincte les principales observations rĂ©alisĂ©es avant l’utilisation de la lunette astronomique, ainsi que les thĂ©ories Ă©laborĂ©es par les scientifiques philosophes de l’AntiquitĂ© et du Moyen-Âge. Du point de vue des compĂ©tences, les Ă©lĂšves travaillent ici sur de l’appropriation de documents, doivent extraire les informations pertinentes et les comprendre, mettre en parallĂšle les observations et les thĂ©ories. DurĂ©e ​ 40 minutes. PrĂ©sentation des documents Groupe 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 1 prĂ©sentation des premiĂšres observations et premiĂšre distinction entre les Ă©toiles et les planĂštes. On peut ajouter la notion de constellation utilisĂ©e comme rĂ©fĂ©rentiel afin de pouvoir repĂ©rer le mouvement des astres. ● Documents 2 et 3 description des modĂšles créés par Pythagore, Platon et Aristote. Sources ● Article “PlanĂštes” ​ ● Les instruments de l’astronomie ancienne,​ Philippe Dutarte, Vuibert 2006. Ressources complĂ©mentaires ● Traduction du ​TraitĂ© du ciel​ d’Aristote 1866 Groupe 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 4 mise en Ă©vidence des observations sources de problĂšme pour les modĂšles gĂ©ocentriques. ● Documents 5 et 7 description des solutions trouvĂ©es par Eudoxe, PtolĂ©mĂ©e et Aristote pour adapter le modĂšle gĂ©ocentrique aux observations. ● Document 6 premiĂšre Ă©bauche connue d’un modĂšle hĂ©liocentrique. Sources ● Les instruments de l’astronomie ancienne,​ Philippe Dutarte, Vuibert 2006. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers Ressources complĂ©mentaires ● Traduction de l’Almageste de PtolĂ©mĂ©e tomes 1 et 2 ○ ○ Indicateurs de rĂ©ussite ● Groupe 1​ Dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre, nous observons le Soleil et la Lune tourner autour de la Terre. Nous observons des planĂštes en mouvement par rapport Ă  la sphĂšre des Ă©toiles, repĂ©rĂ©e grĂące aux constellations. ● ○ Pythagore La Terre est situĂ©e au centre du cosmos et autour d’elle tournent des sphĂšres portant les planĂštes. ○ Platon Le monde est divisĂ© en deux parties que sont la sphĂšre des Ă©toiles et les sept cercles pour les sept planĂštes en rotation autour de la Terre. ○ Aristote Une sphĂšre ultime fait tourner les Ă©toiles, il n’y rien au-delĂ . Le cosmos est divisĂ© entre le monde sublunaire en mouvement et le monde supralunaire immuable. Groupe 2 Plusieurs points s’expliquent difficilement avec le modĂšle gĂ©ocentrique ○ les rĂ©trogradations de Mars et les stations de Saturne ; ○ la prĂ©cession des Ă©quinoxes ; ○ la variation de l’éclat des planĂštes ; ○ la variation de l’axe de rotation du monde. Philolaos effectue une Ă©bauche de modĂšle hĂ©liocentrique. Eudoxe de Cnide Ă©labore un modĂšle basĂ© sur des sphĂšres emboĂźtĂ©es les unes dans les autres, chacune expliquant une partie des mouvements observĂ©s. PtolĂ©mĂ©e Ă©tablit des modĂšles gĂ©omĂ©triques en utilisant l’équant et des Ă©picycles. Remarque ​l’équant a Ă©tĂ© conceptualisĂ© pour rendre compte des mouvements non rĂ©guliers observĂ©s depuis la Terre, comme celui de la rĂ©trogradation de Mars par exemple. PtolĂ©mĂ©e a excentrĂ© le point Ă  partir duquel la vitesse angulaire de l’astre devient constante. Il serait peut-ĂȘtre intĂ©ressant de dĂ©crire la notion de vitesse angulaire, notamment pour les Ă©lĂšves les moins intuitifs. ÉlĂ©ments diffĂ©renciant permettant d’aider les Ă©lĂšves ● Groupe 1​ Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers La premiĂšre difficultĂ© Ă  l’identification des diffĂ©rents modĂšles proposĂ©s par Pythagore, Platon et Aristote est de bien comprendre les observation de ces scientifiques. ● Coup de pouce n°1 Identifier les objets que les scientifiques de l’AntiquitĂ© voyaient comme Ă©tant fixes et ceux qu’ils voyaient comme Ă©tant mobiles. Coup de pouce n°2 Les scientifiques considĂ©raient les Ă©toiles comme fixes sur la voĂ»te cĂ©leste, elle-mĂȘme en rotation autour de la Terre. Groupe 2 Coup de pouce n°1 Les limites du modĂšle gĂ©ocentrique sont listĂ©es dans le document 1. Coup de pouce n°2 Identifier les Ă©lĂ©ments diffĂ©rents entre le “simple” modĂšle hĂ©liocentrique et les modĂšles dĂ©veloppĂ©s pour expliquer les limites du modĂšle. ActivitĂ© 2 Du modĂšle gĂ©ocentrique au modĂšle hĂ©liocentrique GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© vise Ă  montrer quelques controverses liĂ©es au modĂšle hĂ©liocentrique ● ● ● Comment ce modĂšle est-il apparu ? Pourquoi n’a-t-il pas Ă©tĂ© acceptĂ© de maniĂšre gĂ©nĂ©rale immĂ©diatement ? Quelles observations et quelles thĂ©ories ont permis son adoption ? Savoirs ● ObservĂ©e dans un rĂ©fĂ©rentiel fixe par rapport aux Ă©toiles, la Terre parcourt une trajectoire quasi circulaire autour du Soleil. ● Le passage d’une conception gĂ©ocentrique Ă  une conception hĂ©liocentrique constitue l’une des controverses majeures de l’histoire des sciences. ● InterprĂ©ter des documents prĂ©sentant des arguments historiques pour discuter la thĂ©orie hĂ©liocentrique. Cette activitĂ© prĂ©sente les avancĂ©es majeures pour l’acceptation du modĂšle hĂ©liocentrique, de la description de ce modĂšle par Copernic vers son acception grĂące au principe d’inertie de GalilĂ©e et des lois de Newton. Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers Il s’agit ici de comprendre le cheminement qui a eu lieu Ă  l’époque, les discussions, les arguments en faveur et les arguments contre ce modĂšle. DurĂ©e ​40 minutes. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire A PrĂ©sentation des documents Les documents prĂ©sentent un Ă  un les modĂšles Ă©tablis par les principaux acteurs du modĂšle hĂ©liocentrique ● ● ● ● Copernic pour le premier jet. Tycho BrahĂ© pour une adaptation du modĂšle hĂ©liocentrique de Copernic. GalilĂ©e pour la rĂ©solution thĂ©orique du principal problĂšme du modĂšle hĂ©liocentrique si la Terre est en mouvement, pourquoi ne le sentons-nous pas ?. Newton pour une confirmation du modĂšle s’appuyant sur une loi mathĂ©matique. Le dernier document prĂ©sente succinctement l’évolution des techniques d’observations. Sources ● Histoire de l’astronomie moderne Tome 1,​ Jean-Baptiste Delambre 1821. ● GalilĂ©e,​ Ludovico Geymonat, Seuil 1992. ● De Revolutionibus Orbium Coelestium,​ Copernic. ● Principes mathĂ©matiques de la philosophie naturelle​, Isaac Newton 1759, traduction d’Émilie du ChĂątelet. ​ Ressources complĂ©mentaires ● VidĂ©o de Monsieur Phi La thĂ©orie peut-elle rĂ©futer l'expĂ©rience ? Grain de philo 22 RĂ©ponses attendues aux questions 1.​ Le modĂšle hĂ©liocentrique de Copernic simplifie les trajectoires des planĂštes, mais implique des grands espaces vides, et met la Terre en mouvement alors que nous n’en ressentons pas les effets. 2​. En dĂ©faveur du modĂšle d’Aristote l’Univers n’est pas immuable car il a observĂ© une comĂšte, ainsi qu’une supernova. En dĂ©faveur du modĂšle de Copernic prĂ©sence de grands espaces vides et mouvement de la Terre. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers 3.​ GalilĂ©e utilise pour la premiĂšre fois un instrument grossissant, qui lui permet donc d’observer des dĂ©tails inobservables jusqu’alors. 4.​ GalilĂ©e Ă©tablit le principe d’inertie. Nous ne ressentons pas les effets du mouvement de la Terre car nous accompagnons ce mouvement. 5.​ Isaac Newton Ă©tablit trois lois mathĂ©matiques fondamentales pour la mĂ©canique et les applique au systĂšme solaire. 6.​ Aujourd’hui, nous utilisons des lunettes astronomiques, des tĂ©lescopes sur Terre, un tĂ©lescope en orbite autour de la Terre Hubble et des sondes envoyĂ©es au-delĂ  de notre atmosphĂšre. 7. ● ● ● ● Copernic description du modĂšle hĂ©liocentrique afin de simplifier les trajectoires des astres en mouvement. Tycho BrahĂ© remise en question du modĂšle d’Aristote oĂč l’Univers est immuable. Élaboration de son modĂšle “gĂ©o-hĂ©liocentrique”. GalilĂ©e Ă©tablissement du principe d’inertie, qui rĂ©sout les problĂšmes liĂ©s au mouvement de la Terre. Newton utilisation du modĂšle hĂ©liocentrique pour la mise en Ă©quation des trajectoires des astres en mouvements. ActivitĂ© 3 L’apparence de la Lune GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’activitĂ© a pour objectif de faire connaĂźtre le mouvement de la Lune dans le rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique ainsi que de faire comprendre et connaĂźtre les phases de la Lune. Savoirs ● ObservĂ©e dans un rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique, la Lune tourne autour de la Terre sur une trajectoire quasi-circulaire. Elle prĂ©sente un aspect qui varie au cours de cette rotation phases. ● InterprĂ©ter l’aspect de la Lune dans le ciel en fonction de sa position par rapport Ă  la Terre et au Soleil. DurĂ©e ​ 40 minutes. PrĂ©sentation des documents ● Document 1 un exemple de calendrier lunaire qui prĂ©sente les diffĂ©rentes apparences de la Lune observĂ©es depuis la Terre au cours de lannĂ©e 2019. Description du mouvement de la Lune dans le rĂ©fĂ©rentiel gĂ©ocentrique. ● Document 2 une schĂ©matisation du systĂšme Terre-Lune-Soleil. Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers ● Document 3 une brĂšve explication du phĂ©nomĂšne des marĂ©es. ● Document 4 une reprĂ©sentation des phases de la Lune, associĂ©es Ă  leurs noms. Un protocole d’une expĂ©rience Ă  mettre en place pour visualiser les phases de la Lune. Les rĂ©ponses attendues aux questions 1.​ D’aprĂšs le calendrier, la pĂ©riode apparente de rĂ©volution de la Lune autour de la Terre est entre 29 et 30 jours. Cette pĂ©riode est supĂ©rieure Ă  la pĂ©riode de rĂ©volution sidĂ©rale de 27,3 jours. 2.​ La Terre met 365,25 jours pour effectuer une rĂ©volution complĂšte autour du Soleil. Durant cette pĂ©riode, la Terre parcourt . La Lune effectue 12 rotations autour de la Terre au cours d’une pĂ©riode de rĂ©volution de la Terre autour du Soleil, donc la Terre parcourt pendant une rĂ©volution de la Lune autour de la Terre. La pĂ©riode apparente de rĂ©volution de la Lune autour de la Terre est diffĂ©rente de sa pĂ©riode sidĂ©rale car la Terre effectue un dĂ©placement non nĂ©gligeable de 20 127 km en une pĂ©riode, ce qui influe sur l’apparence de la Lune vue depuis la Terre. 3.​ De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, une moitiĂ© de la Lune est Ă©clairĂ©e par le Soleil sauf lors des Ă©clipses. Cependant, la partie de Lune Ă©clairĂ©e visible depuis la Terre varie en fonction des positions combinĂ©es de la Terre autour du Soleil et de la Lune autour de la Terre. ● Si la Lune est situĂ©e derriĂšre nous par rapport au Soleil, alors nous observerons une pleine Lune. ● Si la Lune est situĂ©e entre nous et le Soleil, alors nous observerons une nouvelle Lune. De plus, il est important de noter la variĂ©tĂ© des apparences de la Lune partiellement Ă©clairĂ©e, appelĂ©es croissant, quartier ou gibbeuse, suivant la forme gĂ©omĂ©trique formĂ©e par la lumiĂšre du Soleil sur la Lune. 4.​ La Lune tourne autour de la Terre en 27,3 jours et la Terre tourne autour du Soleil en 365,25 jours. La Lune est Ă©clairĂ©e par le Soleil, la zone Ă©clairĂ©e apparaĂźt blanche mais Ă©volue car l'angle de vue de cette zone Ă©clairĂ©e Ă©volue en fonction des positions relatives de la Lune, de la Terre et du Soleil. Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​interprĂ©ter l’aspect de la Lune dans le ciel en fonction de sa position par rapport Ă  la Terre et au Soleil. Correction 1. ​La Terre cache les rayons du Soleil qui normalement arrivent jusqu’à la Lune. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers 2. ​Lors d’une Ă©clipse de Lune, celle-ci se situe en pleine Lune. En effet, elle est situĂ©e derriĂšre la Terre par rapport au Soleil. Exercice 2 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​interprĂ©ter des arguments historiques pour discuter de la thĂ©orie hĂ©liocentrique. Correction Il n'y a pas de diffĂ©rence de portĂ©e vers l'ouest ou vers l'est car la vitesse relative du boulet de canon par rapport au point de lancer ne change pas selon la direction du tir. La relativitĂ© du mouvement a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence par GalilĂ©e et se retrouve dans le principe d'inertie. Exercice 3 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​interprĂ©ter l’aspect de la Lune dans le ciel en fonction de sa position par rapport Ă  la Terre et au Soleil. Correction Dans les cas de la nouvelle Lune et de la pleine Lune, l'alignement apparent qui est prĂ©sentĂ© sur le schĂ©ma ne tient pas compte du fait que la Lune n'est pas dans le plan de l'Ă©cliptique, sans quoi on serait dans la situation d'une Ă©clipse. Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​interprĂ©ter l’aspect de la Lune dans le ciel en fonction de sa position par rapport Ă  la Terre et au Soleil. Correction 1. 2.​ Lors d’une Ă©clipse solaire, la Lune est observĂ©e dans une phase de nouvelle Lune depuis la Terre. Exercice 5 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​utiliser la notion de rĂ©fĂ©rentiel. Correction Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers 1. 2. ​On remarque que la trajectoire de Mars par rapport Ă  la Terre n’est pas circulaire la planĂšte semble revenir en arriĂšre pour reprendre son mouvement de rotation, on parle de rĂ©trogradation. On retrouve ici les observations de Platon. Le coin des experts Exercice 6 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​pratiquer le calcul mathĂ©matique. Correction 1.​ Lors d’une Ă©clipse totale, la Lune est placĂ©e entre le soleil et la Terre. 2. 3. ​D’aprĂšs le thĂ©orĂšme de ThalĂšs Donc, on a Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - Enseignement scientifique 1re - Chapitre 10 La Terre dans l’Univers La valeur trouvĂ©e est trĂšs proche de la valeur dĂ©terminĂ©e actuellement de . Exercice 7 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​interprĂ©ter des arguments historiques pour discuter de la thĂ©orie hĂ©liocentrique. RĂ©fĂ©rence bibliographique ​Principes mathĂ©matiques de la philosophie naturelle,​ Isaac Newton, traduction d’Émilie du ChĂątelet. ​ Correction 1.​ Ici, Newton fait rĂ©fĂ©rence au principe d’inertie. En effet, si les planĂštes n’étaient soumises Ă  aucune force, elles auraient un mouvement rectiligne et uniforme. 2.​ Les planĂštes sont en rĂ©volution autour du Soleil, elles ne sont donc pas en mouvement rectiligne. Elles sont donc soumises Ă  une force, en l'occurrence la force d’attraction gravitationnelle du Soleil. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - MatiĂšre niveau Chapitre 11 Le son, phĂ©nomĂšne vibratoire Introduction PrĂ©sentation Le chapitre 11 concernant le son en tant que phĂ©nomĂšne vibratoire a pour premier objectif d’introduire le quatriĂšme et dernier thĂšme du programme d’enseignement scientifique du tronc commun de premiĂšre. Il Ă©tablit un lien avec les notions auparavant Ă©tudiĂ©es en classe de seconde en physiquechimie. Ce chapitre permet en outre d’aborder le son principalement dans un contexte musical et faire une brĂšve introduction au chapitre 12, et ainsi faire lien avec la suite de l’ouvrage. Il a pour objectif de revenir sur les grandeurs inhĂ©rentes aux sons pĂ©riodiques frĂ©quence et pĂ©riode et d’introduire les niveaux d’intensitĂ© sonore pour faire le lien avec le chapitre 14. Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes Le programme de la classe de seconde est trĂšs ambitieux concernant les notions Ă©tudiĂ©es sur le son. Ci-dessous l’extrait du programme Émission et propagation d'un signal sonore. DĂ©crire le principe de l’émission d’un signal sonore par la mise en vibration d’un objet et l’intĂ©rĂȘt de la prĂ©sence d’une caisse de rĂ©sonance. Vitesse de propagation d’un signal sonore. Expliquer le rĂŽle jouĂ© par le milieu matĂ©riel dans le phĂ©nomĂšne de propagation d’un signal sonore. Citer une valeur approchĂ©e de la vitesse de propagation d’un signal sonore dans l’air et la comparer Ă  d’autres valeurs de vitesses couramment rencontrĂ©es. Mesurer la vitesse d’un signal sonore. Signal sonore pĂ©riodique, frĂ©quence et pĂ©riode. DĂ©finir et dĂ©terminer la pĂ©riode et la frĂ©quence d’un signal sonore notamment Ă  partir de sa reprĂ©sentation temporelle. Relation entre pĂ©riode et frĂ©quence. Utiliser une chaĂźne de mesure pour obtenir des informations sur les vibrations d’un objet Ă©mettant un Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx signal sonore. Mesurer la pĂ©riode d’un signal sonore pĂ©riodique. Utiliser un dispositif comportant un microcontrĂŽleur pour produire un signal sonore. CapacitĂ©s mathĂ©matiques identifier une fonction pĂ©riodique et dĂ©terminer sa pĂ©riode. Perception du son lien entre frĂ©quence et hauteur ; lien entre forme du signal et timbre ; lien qualitatif entre amplitude, intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Citer les domaines de frĂ©quences des sons audibles, des infrasons et des ultrasons. Échelle de niveaux d’intensitĂ© sonore. Relier qualitativement la frĂ©quence Ă  la hauteur d’un son audible. Relier qualitativement intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Exploiter une Ă©chelle de niveau d’intensitĂ© sonore et citer les dangers inhĂ©rents Ă  l’exposition sonore. Enregistrer et caractĂ©riser un son hauteur, timbre, niveau d’intensitĂ© sonore, etc. Ă  l’aide d’un dispositif expĂ©rimental dĂ©diĂ©, d’un smartphone, etc. ActivitĂ© 1 Le la d’un ukulĂ©lĂ©, d’une guitare et d’un tĂ©lĂ©phone documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif de l’activitĂ© est d’aborder la notion de timbre en comparant l’allure de spectres de deux instruments et d’un tĂ©lĂ©phone jouant la mĂȘme note, ou plus prĂ©cisĂ©ment, ayant la mĂȘme frĂ©quence fondamentale. D’autre part, cette activitĂ© aborde la notion d’harmoniques et la relation qui les lie avec la frĂ©quence fondamentale. La question finale aborde la distinction entre son pur et son composĂ©. Objectifs notionnels ● ● Un son pur est associĂ© Ă  un signal dĂ©pendant du temps de façon sinusoĂŻdale ; Un signal pĂ©riodique de frĂ©quence se dĂ©compose en une somme de signaux sinusoĂŻdaux de frĂ©quences multiples de . Le son associĂ© Ă  ce signal est un son composĂ© ; Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx ● est appelĂ©e frĂ©quence fondamentale, les autres frĂ©quences sont appelĂ©es harmoniques. Objectifs mĂ©thodologiques ● Utiliser un logiciel permettant de visualiser le spectre d’un son. DurĂ©e L’activitĂ© est relativement rapide. En fonction des niveaux, on pourra avoir une activitĂ© s’étalant entre 30 minutes et 45 minutes en tenant compte du temps de prise en main du logiciel Audacity et de la rĂ©daction des questions. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire A PrĂ©sentation des documents ● Document 1 document permettant d’introduire les deux instruments Ă  cordes Ă©tudiĂ©s guitare et ukulĂ©lĂ© et le tĂ©lĂ©phone. ● Document 2 il prĂ©sente un exemple de spectre de son composĂ© possĂ©dant des harmoniques. Il fait mention de la relation entre la frĂ©quence fondamentale et les harmoniques. ● Travaux pratiques cet encart prĂ©sente le protocole permettant le tracĂ© d’un spectre Ă  l’aide du logiciel Audacity. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. À partir des trois fichiers audio, on peut reprĂ©senter le signal Ă©lectrique associĂ© Ă  l’onde sonore pour une dizaine de pĂ©riodes. On constate que les trois signaux sont certes tous pĂ©riodiques mais que les motifs Ă©lĂ©mentaires sont trĂšs diffĂ©rents d’un signal Ă  l’autre. Le ukulĂ©lĂ© La guitare Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Le tĂ©lĂ©phone ● 2. Pour dĂ©terminer la frĂ©quence des signaux, on peut sĂ©lectionner une portion du signal correspondant Ă  plusieurs pĂ©riodes , mesurer la durĂ©e de cette portion pour pouvoir remonter Ă  La frĂ©quence fondamentale se dĂ©duit Ă  partir de la relation On rĂ©alise l’application numĂ©rique pour la guitare en prenant durĂ©e s d’oĂč par substitution pĂ©riodes pour une AN Hz La mĂȘme mĂ©thode aboutit Ă  des frĂ©quences Ă©galement Ă©gales Ă  tĂ©lĂ©phone. ● Hz pour le ukulĂ©lĂ© et le 3. En traçant les spectres Ă  l’aide d’Audacity, on constate que les signaux sont composĂ©s d’une multitude d’harmoniques, dont les amplitudes sont diffĂ©rentes. Cette diffĂ©rence de reprĂ©sentation spectrale aboutit Ă  des “colorations” de sons diffĂ©rentes. On parle de timbre dans le cas d’un instrument. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Le ukulĂ©lĂ© Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx La guitare Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Le tĂ©lĂ©phone ● 4. Le son qui se rapproche le plus d’un son pur est celui dont la reprĂ©sentation du signal Ă©lectrique associĂ© au cours du temps correspond Ă  une sinusoĂŻde ; dans ce cas, le spectre de ce signal ne possĂšde qu’un seul pic. Ici, le signal qui s’en rapproche le plus est celui du tĂ©lĂ©phone. Sources ● Logiciel Audacity Ressources complĂ©mentaires ● Logiciel Regressi Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel ● ● Logiciel Audacity gratuit ou Regressi gratuit pour les Ă©lĂšves. Trois fichiers audios Protocole ● ● ● ● ● TĂ©lĂ©charger un des fichiers audios. Ouvrir le fichier audio avec le logiciel Audacity. Ecouter l’enregistrement et sĂ©lectionner la partie du signal. Tracer le spectre Ă  partir de l’onglet Analyse. ReprĂ©senter celui-ci avec le plus de points possible, en Ă©chelle logarithmique. RĂ©sultats attendus Exemple de reprĂ©sentation obtenue et sĂ©lection d’une portion de signal pour la guitare On peut Ă©galement rĂ©aliser cette Ă©tude sur Regressi dont l’analyse spectrale sera nettement plus aboutie. Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx La guitare Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Le ukulĂ©lĂ© Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Le tĂ©lĂ©phone On constate Ă©galement qu’il est plus simple de conclure que le tĂ©lĂ©phone se rapproche le plus d’un son pur car le spectre de celui-ci ne prĂ©sente quasiment qu’une seule frĂ©quence constitutive. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx ActivitĂ© 2 De la musique synthĂ©tique documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’activitĂ© proposĂ©e est une activitĂ© ayant pour objectif de faire synthĂ©tiser une mĂ©lodie aux Ă©lĂšves en jouant sur la correspondance entre hauteur de la note et frĂ©quence, mais Ă©galement tempo et durĂ©e de la note. Objectifs notionnels ● ● ● Un son pur est associĂ© Ă  un signal dĂ©pendant du temps de façon sinusoĂŻdale ; Un signal pĂ©riodique de frĂ©quence se dĂ©compose en une somme de signaux sinusoĂŻdaux de frĂ©quences multiples de . Le son associĂ© Ă  ce signal est un son composĂ© ; est appelĂ©e frĂ©quence fondamentale, les autres frĂ©quences sont appelĂ©es harmoniques. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Utiliser un logiciel permettant de visualiser le spectre d’un son ; Utiliser un logiciel pour produire des sons purs et composĂ©s. DurĂ©e 30 Ă  45 minutes. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire A PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Il s’agit d’une partition. Le document est un extrait d’une mĂ©lodie connue. Relativement courte, il ne s’agit que de deux mesures. ● Document 2 Ce document fourni permet de faire le lien entre hauteur d’une note et la frĂ©quence fondamentale Ă  jouer par un instrument. ● Document 3 Dernier document permettant d’analyser la durĂ©e d’une note Ă  partir du tempo de la partition. DiffĂ©renciation Si la partition est trop simple ou trop ambitieuse en fonction du niveau des Ă©lĂšves, on pourra utiliser l’éditeur gratuit permettant de gĂ©nĂ©rer des partitions. RĂ©ponses attendues ● 1. À partir du tableau du doc. 2, on peut Ă©tablir les tableaux suivants pour les neufs notes Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx NumĂ©ro de la note en partant de la gauche 1 2 3 4 Note La La La Fa FrĂ©quence en hertz Hz NumĂ©ro de la note en partant de la gauche 5 6 7 8 9 Note Do La Fa Do La FrĂ©quence en hertz Hz ● 2. À partir de la formule fournie, on peut calculer la durĂ©e AN s Le soupir dure aussi longtemps que la noire, et la croche deux fois moins longtemps, soit s. ● 3. Une fois synthĂ©tisĂ©e, en attribuant les bonnes durĂ©es aux diffĂ©rentes notes, on reconnaĂźt l’extrait de “La marche impĂ©riale” soulignant les arrivĂ©es de Dark Vador dans la saga Star Wars. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx ActivitĂ© 3 La fondamentale d’une corde vibrante activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s La double activitĂ© permet de faire Ă©merger la dĂ©pendance entre longueur d’une corde vibrante et la frĂ©quence fondamentale du son Ă©mis par la vibration. Objectifs notionnels ● Une corde tendue Ă©met en vibrant un son composĂ© dont la frĂ©quence fondamentale ne dĂ©pend que de ses caractĂ©ristiques longueur, tension, masse linĂ©ique. Objectifs mĂ©thodologiques ● Relier qualitativement la frĂ©quence fondamentale du signal Ă©mis et la longueur d’une corde vibrante. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Identifier l’allure d’une courbe en vue d’une modĂ©lisation. DurĂ©e 30 minutes en tenant compte de la mise en commun l’activitĂ© destinĂ©e au groupe 1 est la plus simple on peut donc envisager de prĂ©voir une rĂ©partition des Ă©lĂšves par niveau. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire A groupe 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Le document prĂ©sente briĂšvement le dispositif expĂ©rimental correspondant Ă  la corde de Melde. ● Document 2 Pour diffĂ©rentes longueurs de corde , on fournit la mesure expĂ©rimentale de la frĂ©quence de vibration au dixiĂšme de hertz prĂšs. Suggestions de questions ● ReprĂ©sentez l’évolution de ● Identifiez le modĂšle mathĂ©matique le plus adaptĂ© Ă  l’évolution des points de mesure. en fonction de . Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Ensemble documentaire B groupe 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Le document prĂ©sente les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments d’une guitare, notamment les frettes dont il est question par la suite et de la lĂ©gende. ● Document 2 Le document fournit les frĂ©quences des sons Ă©mis par la corde la plus Ă  gauche sur l’image en fonction du numĂ©ro de la frette sur laquelle on pose le doigt pour raccourcir la longueur de la corde vibrante. Suggestions de questions ● 1. Mesurez la longueur ● 2. Mesurez les distances ● 3. Identifiez le modĂšle mathĂ©matique le plus adĂ©quat correspondant Ă  l’évolution des points de mesure. de la corde la plus Ă  gauche en utilisant la lĂ©gende fournie. des huit premiĂšres frettes au chevalet. Les indicateurs de rĂ©ussite ● Groupe 1 ○ Il est nĂ©cessaire de tracer le graphique reprĂ©sentant les points de mesure de la frĂ©quence fondamentale de la corde vibrante de Melde en fonction de sa longueur . ○ À partir des quatre propositions, dĂ©terminer le modĂšle qui convient en reconnaissant l’allure de la courbe passant par les points de mesure. ● Groupe 2 ○ Le premier indicateur permet de prendre connaissance de la lĂ©gende associĂ©e Ă  l’illustration et de dĂ©terminer la longueur de la corde Ă  vide, entre le sillet et le chevalet pour la corde la plus Ă  gauche. ○ En tenant compte de la lĂ©gende fournie, on peut dĂšs lors dĂ©terminer la distance entre la n-iĂšme frette et le chevalet. ○ Il est nĂ©cessaire de reprĂ©senter les points de mesure de la frĂ©quence fondamentale du son Ă©mis par la corde vibrante en fonction de la longueur de vibration et de lui associer une courbe cohĂ©rente. Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx DiffĂ©renciation Coup de pouce question 2 pour le groupe 1 et 3 pour le groupe 2 Tracer sur une calculatrice graphique les courbes reprĂ©sentatives des fonctions proposĂ©es dans l’énoncĂ© linĂ©aire, affine, hyperbolique et parabolique en remplaçant les paramĂštres a, b et c par des valeurs numĂ©riques quelconques ; comparer alors les allures de ces diffĂ©rentes courbes. Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel Groupe 1 ● Ordinateurs disposant d’un tableur-grapheur pour la modĂ©lisation. ● Éventuellement, un gĂ©nĂ©rateur de vibrations + corde adaptĂ©e + une poulie + une masselotte. Remarque des valeurs sont dĂ©jĂ  fournies doc. 2 de maniĂšre Ă  pouvoir rĂ©aliser l’activitĂ© en classe entiĂšre, sans matĂ©riel. MatĂ©riel Groupe 2 ● Ordinateurs disposant d’un tableur-grapheur pour la modĂ©lisation. ● Éventuellement, une guitare acoustique ou Ă©lectrique. Remarque les valeurs des longueurs de corde pour chaque frette peuvent ĂȘtre extraites de l’image et de l’échelle fournie, de maniĂšre Ă  pouvoir rĂ©aliser l’activitĂ© en classe entiĂšre, sans matĂ©riel spĂ©cifique. Protocole ● ● ● ● Mesurer la longueur entre le gĂ©nĂ©rateur de vibrations et la poulie. Allumer le gĂ©nĂ©rateur de vibrations. Ajuster la frĂ©quence de vibrations pour obtenir l’amplitude de vibrations de la corde la plus Ă©levĂ©e possible pour un seul fuseau. Relever la frĂ©quence fondamentale . Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx RĂ©sultats attendus ● Groupe 1 On constate que la courbe reprĂ©sentant au mieux l’évolution des points n’est pas affine mais de type hyperbolique. On peut tracer l’évolution de en fonction de pour s’en assurer Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx ● Groupe 2 La reprĂ©sentation de en fonction de peut ĂȘtre mal interprĂ©tĂ©e On pourrait croire, a priori, que les points sont alignĂ©s. Un simple ajout de courbe de tendance permet de confirmer que l’évolution n’est pas affine Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx En revanche, en traçant l’évolution de en fonction de , on constate que le modĂšle est bien linĂ©aire ActivitĂ© 4 Les niveaux d’intensitĂ© sonore activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’activitĂ© a pour but d’aborder les notions d’intensitĂ© sonore et de niveau d’intensitĂ© sonore en comparant deux sources sonores le dĂ©collage d’une fusĂ©e et le vol d’une dizaine de milliers de moustiques. Objectifs notionnels ● La puissance par unitĂ© de surface transportĂ©e par une onde sonore est quantifiĂ©e par son intensitĂ©. Son niveau d’intensitĂ© sonore est exprimĂ© en dĂ©cibels selon une Ă©chelle logarithmique. Objectifs mĂ©thodologiques ● Relier puissance sonore par unitĂ© de surface et niveau d’intensitĂ© sonore exprimĂ© en dĂ©cibels. DurĂ©e 30 minutes. Document sous licence libre Creative Commons 19 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire A groupe 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Le document prĂ©sente la source sonore et lui associe une puissance de 350 MW. ● Document 2 Une illustration d’Apollo 4 et le lanceur Saturn V, non nĂ©cessaire pour mener Ă  bien l’activitĂ©. ● Document 3 Le document prĂ©sente la notion d’intensitĂ© sonore, correspondant au rapport entre une puissance sonore et une surface de propagation. Celle-ci est simplifiĂ©e en considĂ©rant qu’il s’agit d’une propagation homogĂšne et sphĂ©rique. ● Document 4 Le document aborde la notion de niveau d’intensitĂ© sonore, avec l’introduction de la fonction . La formule est prĂ©cisĂ©e dans ce document. Suggestions de questions ● 1. Exprimer l’intensitĂ© sonore ● 2. Exprimer le niveau d’intensitĂ© sonore ● 3. Calculer le niveau d’intensitĂ© sonore en fonction de la distance entre la source et sa rĂ©ception. en fonction de . du dĂ©collage de Saturn V Ă  km. Ressources complĂ©mentaires ● Le dĂ©collage d’Apollo 11 Ă  l’aide du lanceur Saturn V. Ensemble documentaire B groupe 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Le document prĂ©sente le moustique-tigre et le niveau d’intensitĂ© sonore perçu Ă  un mĂštre. ● Document 2 Le document prĂ©sente les deux relations de passage entre intensitĂ© sonore niveau d’intensitĂ© sonore . ● Document 3 Le document souligne qu’une intensitĂ© sonore perçue correspond Ă  la somme des intensitĂ©s sonores associĂ©es Ă  un bruit particulier, prises sĂ©parĂ©ment. ● Document 4 Le document prĂ©sente la dĂ©pendance du niveau d’intensitĂ© sonore en fonction du nombre de sources sonores produisant la mĂȘme intensitĂ© sonore. et Suggestions de questions ● 1. Donner un argument permettant d’affirmer que le niveau d’intensitĂ© sonore proportionnel au nombre de moustiques se trouvant Ă  m de soi. n’est pas Document sous licence libre Creative Commons 20 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx ● 2. Exprimer l’intensitĂ© sonore totale en fonction du nombre de moustiques sonore produite par un moustique. et de l’intensitĂ© ● 3. Calculer l’intensitĂ© sonore ● 4. Calculer le niveau d’intensitĂ© sonore produit par une dizaine de milliers de moustiques. d’un moustique Ă  m de soi. Les indicateurs de rĂ©ussite ● Groupe 1 ○ 1. L’intensitĂ© sonore Ă©quivaut Ă  ○ 2. Le niveau d’intensitĂ© sonore ○ 3. AN se dĂ©duit de la rĂ©ponse prĂ©cĂ©dente dB ● Groupe 2 ○ 1. En doublant l’intensitĂ© sonore, on augmente le niveau d’intensitĂ© sonore de dB ; en la multipliant par , on l’augmente de dB. Cette Ă©volution n’étant pas proportionnelle, le niveau d’intensitĂ© sonore ne peut ĂȘtre proportionnel au nombre de moustiques. ○ 2. L’intensitĂ© sonore est quant Ă  elle proportionnelle au nombre de ○ ○ moustiques 3. L’intensitĂ© sonore peut ĂȘtre calculĂ©e Ă  partir de la relation AN Wm-2 4. Le niveau d’intensitĂ© sonore peut ĂȘtre calculĂ© ainsi AN dB Document sous licence libre Creative Commons 21 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Le diapason CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©terminer la frĂ©quence d’un signal pĂ©riodique. Correction 1. Le signal Ă©lectrique reprĂ©sentĂ© est bel et bien associĂ© Ă  un son pur car la forme de la courbe correspond Ă  une sinusoĂŻde. 2. Par lecture graphique, on mesure pour quatre pĂ©riodes une durĂ©e Ă  la pĂ©riode , il suffit de rĂ©aliser le calcul suivant s. Pour remonter AN s 3. La frĂ©quence d’un signal et sa pĂ©riode sont liĂ©es par AN Hz Exercice 2 Le rĂ©flexe stapĂ©dien CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser la relation liant intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Correction 1. D’aprĂšs l’échelle, un niveau d’intensitĂ© sonore Wm-2. dB correspond Ă  une intensitĂ© sonore 2. D’aprĂšs la relation AN Wm-2 Exercice 3 Une corde de piano CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier la longueur d’une corde tendue Ă  sa frĂ©quence de vibration. Document sous licence libre Creative Commons 22 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Correction 1. La frĂ©quence fondamentale du son produit par une corde tendue de piano est inversement proportionnelle Ă  sa longueur . Par consĂ©quent, si augmente, diminue. 2. AN Hzm-1 Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 La production d’un signal composĂ© CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Lire et utiliser l’analyse spectrale d’un son composĂ©. Correction 1. D’aprĂšs le spectre en frĂ©quences reprĂ©sentĂ©, la frĂ©quence fondamentale Ă  Hz. du son composĂ© est Ă©gale 2. Le tableau suivant recense, pour chaque harmonique de rang , la frĂ©quence Rang FrĂ©quence Rang n des harmoniques FrĂ©quence Hz Hz Amplitude et l’amplitude V Amplitude An V 3. En ne tenant compte que des harmoniques d’amplitude non nulle, on a Document sous licence libre Creative Commons 23 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx 4. Le tracĂ© sur calculatrice ou sur tableur donne l’allure suivante Exercice 5 Le hurlement du coyote CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser la relation liant niveau d’intensitĂ© sonore Ă  l’intensitĂ© sonore, puissance par unitĂ© de surface. Correction 1. La surface d’une sphĂšre 2. L’intensitĂ© sonore avec s’exprime, en fonction de son rayon , par la relation est le rapport entre une puissance la surface d’une sphĂšre de rayon 3. On rappelle que et une surface . On suppose donc ici que soit . En combinant les deux Ă©quations, on aboutit Ă  4. On prĂ©sente le calcul Ă  km AN dB À m, le niveau d’intensitĂ© sonore est Ă©gal Ă  dB. dB et Ă  m, ce niveau est Ă©gal Ă  Document sous licence libre Creative Commons 24 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Exercice 6 Le placement des doigts sur le violon CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier la frĂ©quence fondamentale d’une corde vibrante Ă  sa longueur. Correction 1. En fonction des mains, on obtient un Ă©cartement maximal entre 7 et 15 cm. On prendra comme Ă©cartement pour la suite des questions. cm 2. La frĂ©quence fondamentale de la corde vibrante Ă©tant inversement proportionnelle Ă  sa longueur, on a la relation suivante avec une constante. En manipulant la relation prĂ©cĂ©dente, on peut aboutir Ă  . De cette maniĂšre, le produit de et de Ă©tant toujours Ă©gal Ă  pour une mĂȘme corde, on peut noter et deux couples de longueur et de frĂ©quence dont le produit est Ă©gal Ă  , soit 3. D’aprĂšs l’énoncĂ©, le est associĂ©e Ă  la longueur et le est associĂ©e Ă  la longueur L’écartement Ă©tant dĂ©fini comme l’écart entre ces deux longueurs, on a soit En substituant dans la relation Ă©tablie Ă  la question prĂ©cĂ©dente, on a 4. En reprenant le mĂȘme raisonnement que pour la question 2, on a Or, en substituant soit par l’expression trouvĂ©e prĂ©cĂ©demment, on a soit en simplifiant AN m cm Le rĂ©sultat obtenu est cohĂ©rent avec la longueur traditionnelle entre le sillet et le chevalet qui mesure en rĂ©alitĂ© cm pour les violons dits entiers, c’est-Ă -dire les violons destinĂ©s aux adultes. Des tailles plus petites existent, notamment pour les enfants, en raison d’un Ă©cartement maximal des doigts plus petit. Document sous licence libre Creative Commons 25 . Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Le coin des experts Exercice 7 La synthĂšse d’un timbre CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Exploiter un signal pĂ©riodique. Correction 1. Par lecture graphique, on peut estimer qu’il y a pĂ©riode pĂ©riodes durant la durĂ©e ms. La du signal pĂ©riodique correspond donc Ă  On peut donc en dĂ©duire la frĂ©quence fondamentale soit en substituant AN Hz La frĂ©quence fondamentale est donc Ă©gale Ă  Hz. 2. Les frĂ©quences harmoniques sont des multiples de la frĂ©quence fondamentale , c’est-Ă -dire que l’on peut remplir le tableau fourni avec les frĂ©quences des harmoniques Rang Amplitude en volts V FrĂ©quence en hertz Hz 3. L’énoncĂ© invite Ă  tracer la fonction suivante Ă  la calculatrice ou sur un tableur Document sous licence libre Creative Commons 26 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Le tracĂ© donne, pour une fenĂȘtre d'affichage correspondant Ă  celle de l’énoncĂ© 4. On constate que le rendu n’est pas tout Ă  fait similaire Ă  la reprĂ©sentation fournie, notamment sur les parties maximales et minimales des motifs Ă©lĂ©mentaires. Cette diffĂ©rence est probablement due au nombre insuffisant d’harmoniques dont on a tenu compte pour le tracĂ© du signal. Un nombre plus important aurait permis d’affiner davantage la courbe en vue de la faire coĂŻncider avec le signal rĂ©ellement synthĂ©tisĂ©. Exercice 8 Le niveau d’intensitĂ© sonore dans un concert CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Correction 1. Le niveau d’intensitĂ© sonore peut ĂȘtre calculĂ© Ă  partir de l’intensitĂ© sonore grĂące Ă  la relation AN Wm-2 2. En supposant que la puissance sonore se conserve et que cette propagation est uniforme dans la demi-sphĂšre face Ă  elle de rayon , on a, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale d’une demi-sphĂšre. On a donc et . En substituant par avec , on peut exprimer la surface en fonction de Document sous licence libre Creative Commons 27 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx la perte en dĂ©cibels du niveau d’intensitĂ© sonore perçu, soit la diffĂ©rence entre 3. On note On rappelle l’expression gĂ©nĂ©rale permettant de calculer le niveau d’intensitĂ© sonore l’intensitĂ© sonore et Ă  partir de On a donc AN dB Exercice 9 L’accordage d’une guitare CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Lier qualitativement la frĂ©quence fondamentale d’une corde vibrante avec sa longueur. Correction 1. La frĂ©quence fondamentale du son Ă©mis par une corde vibrante augmente si l’on diminue sa longueur ; on parle d’évolution inversement proportionnelle. Cela se traduit par la relation mathĂ©matique suivante 2. La relation prĂ©cĂ©dente peut ĂȘtre Ă©crite avec une constante propre Ă  la corde considĂ©rĂ©e. De cette maniĂšre, en restant sur cette mĂȘme corde, on a 3. En substituant Ă  l’aide de l’expression fournie dans l’énoncĂ©, on a 4. On prĂ©sente le calcul pour la dĂ©termination du numĂ©ro de la frette de la corde la plus Ă  gauche Document sous licence libre Creative Commons 28 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx AN Ce mĂȘme calcul aboutit pour les six cordes Ă  NumĂ©ro de la corde en partant de la gauche 1 2 3 4 5 NumĂ©ro de la frette 5 5 5 4 5 DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© Exercice 1 Le diapason pour les apprentis dans le manuel papier et initiĂ©s pour le numĂ©rique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e DĂ©terminer la frĂ©quence d’un signal pĂ©riodique. Questions 1. Calculez la frĂ©quence du son produit par un diapason. 2. Proposez une modification de ou de pour doubler la frĂ©quence fondamentale du diapason. Correction 1. Par lecture graphique, on mesure pour quatre pĂ©riodes une durĂ©e Ă  la pĂ©riode s. Pour remonter , il suffit de rĂ©aliser le calcul suivant AN s La frĂ©quence d’un signal et sa pĂ©riode sont liĂ©es par AN Hz 2. Pour doubler la frĂ©quence du diapason, on peut soit doubler la valeur de , c’est-Ă -dire doubler le rayon des branches cylindriques ou bien diviser la longueur des branches par d’aprĂšs la relation fournie. Document sous licence libre Creative Commons 29 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Exercice 4 La production d’un signal composĂ© pour les initiĂ©s dans le manuel papier et experts pour le numĂ©rique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Lire et utiliser l’analyse spectrale d’un son composĂ©. Questions 1. D’aprĂšs la relation gĂ©nĂ©rale fournie dans l’énoncĂ©, complĂ©tez la relation suivante 2. Tracez Ă  la calculatrice l’amplitude du signal adĂ©quate et reprĂ©sentez son allure. en fonction du temps sur une fenĂȘtre d’affichage Correction 1. En ne tenant compte que des harmoniques d’amplitude non nulle, on a Or, d’aprĂšs le spectre en frĂ©quences reprĂ©sentĂ©, la frĂ©quence fondamentale Ă©gale Ă  Hz. du son composĂ© est Le tableau suivant recense, pour chaque harmonique de rang , la frĂ©quence et l’amplitude Rang FrĂ©quence Hz Amplitude V Document sous licence libre Creative Commons 30 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx 2. Le tracĂ© sur calculatrice ou sur tableur donne l’allure suivante Exercice 6 Le placement des doigts sur le violon pour les initiĂ©s dans le manuel papier et apprentis pour le numĂ©rique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier la frĂ©quence fondamentale d’une corde vibrante Ă  sa longueur. Questions 1. Estimez l’écartement maximal possible, notĂ© et exprimĂ© en centimĂštres cm, entre votre index et votre auriculaire. 2. Donnez la relation reliant , 3. DĂ©montrez que et . . 4. DĂ©montrez que la longueur des cordes s’exprime et calculez cette longueur pour l’écartement estimĂ© Ă  partir de vos doigts. Ce rĂ©sultat est-il cohĂ©rent avec la dimension d’un violon traditionnel ? Correction 1. En fonction des mains, on obtient un Ă©cartement maximal entre comme Ă©cartement pour la suite des questions. et cm. On prendra cm 2. D’aprĂšs l’énoncĂ©, le est associĂ©e Ă  la longueur et le est associĂ©e Ă  la longueur L’écartement Ă©tant dĂ©fini comme l’écart entre ces deux longueurs, on a soit Document sous licence libre Creative Commons 31 . Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx 3. En substituant dans la relation fournie dans l’énoncĂ©, on a 4. En reprenant le mĂȘme raisonnement que pour la question 2, on a Or, en substituant soit . par l’expression trouvĂ©e prĂ©cĂ©demment, on a soit en simplifiant AN m cm Le rĂ©sultat obtenu est cohĂ©rent avec la longueur traditionnelle entre le sillet et le chevalet qui mesure en rĂ©alitĂ© cm pour les violons dits entiers, c’est-Ă -dire les violons destinĂ©s aux adultes. Des tailles plus petites existent, notamment pour les enfants, en raison d’un Ă©cartement maximal des doigts plus petit. Exercice 8 Le niveau d’intensitĂ© sonore dans un concert pour les experts dans le manuel papier et initiĂ©s pour le numĂ©rique CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Questions 1. Sachant que le son dans un concert peut atteindre dB au plus prĂšs des enceintes Ă  l’avant, calculez l’intensitĂ© sonore perçue par les premiers spectateurs. 2. Sachant que l’intensitĂ© sonore est une puissance par unitĂ© de surface, en dĂ©duire l’expression de en fonction de et des distances considĂ©rĂ©es et . 3. DĂ©montrez que . 4. Calculez la perte en dĂ©cibels du niveau d’intensitĂ© sonore perçu entre le public Ă  l’avant et le public Ă  l’arriĂšre lors d’un concert. Document sous licence libre Creative Commons 32 Livre du professeur - SVT 2de - Chapitre XX Xxx Correction 1. Le niveau d’intensitĂ© sonore peut ĂȘtre calculĂ© Ă  partir de l’intensitĂ© sonore grĂące Ă  la relation AN Wm-2 2. En supposant que la puissance sonore se conserve et que cette propagation est uniforme dans la demi-sphĂšre face Ă  elle de rayon , on a, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale d’une demi-sphĂšre. On a donc et . En substituant par avec , on peut exprimer en fonction de la surface 3. En appliquant la rĂ©ciproque de la relation utilisĂ©e dans la question 1, on a la perte en dĂ©cibels du niveau d’intensitĂ© sonore perçu, soit la diffĂ©rence entre 4. On note et On a donc AN dB Document sous licence libre Creative Commons 33 Livre du professeur - Enseignement Scientifique Chapitre 12 Musique et nombres Introduction PrĂ©sentation Ce chapitre prĂ©sente le principe de l’analyse frĂ©quentielle des sons. Il permet de relier les domaines de la physique, de la musique et des mathĂ©matiques qui sont, en apparence, trĂšs diffĂ©rents. Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes Les Ă©lĂšves ont travaillĂ© sur la notion de signal sonore au cycle 4. Celle-ci a Ă©tĂ© rĂ©investie et approfondie en physique-chimie en seconde avec l’introduction des notions de pĂ©riode et de frĂ©quence. ActivitĂ© 1 La musique, un art organisĂ© documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Vocabulaire un intervalle entre deux sons est le rapport de leur frĂ©quence fondamentale. Deux sons dont les frĂ©quences sont dans un rapport 2/1 correspondent Ă  une mĂȘme note, Ă  deux hauteurs diffĂ©rentes. L’intervalle qui les sĂ©pare s’appelle une octave. Une gamme est une suite finie de notes rĂ©parties sur une octave. Dans l’AntiquitĂ©, la construction des gammes Ă©tait basĂ©e sur des fractions simples, 2/1, 3/2, 4/3, etc.. Une quinte est un intervalle entre deux frĂ©quences de rapport 3/2. Cette activitĂ© ouvre le chapitre intitulĂ© Musique et nombres », intĂ©grĂ© au thĂšme gĂ©nĂ©ral portant sur le Son et musique, porteurs d’informations ». Cette premiĂšre activitĂ© documentaire permet d’introduire la notion de mathĂ©matiques dans la musique. Objectifs notionnels ● Introduire le vocabulaire de base en musicologie intervalle, note, gamme et frĂ©quence. Objectifs mĂ©thodologiques ● Étudier des documents en lien avec l’histoire des sciences, extraire l’information utile et manipuler une expression mathĂ©matique. DurĂ©e 30 minutes Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Manipuler une expression mathĂ©matique. PrĂ©sentation des documents et rĂ©ponses aux questions Les documents permettent de dĂ©finir ce qu’est la musique et renseignent sur le lien Ă©troit qu’elle entretient avec les mathĂ©matiques. Ils permettent d’avoir les connaissances essentielles pour rĂ©pondre aux questions afin d’avoir une premiĂšre approche scientifique de la musique. RĂ©ponses attendues aux questions 1. La frĂ©quence est le seul paramĂštre auquel on s’intĂ©resse pour construire une gamme musicale car c’est elle qui dĂ©finit la note musicale, indĂ©pendamment de l’instrument. 2. Pythagore a choisi les frĂ©quences qui vont dĂ©finir les notes de sa gamme en pinçant des fractions entiĂšres de corde 1/2, 2/3, 3/4, etc. 3. D’aprĂšs la formule, la frĂ©quence est inversement proportionnelle Ă  la longueur de la corde plus la corde est longue plus la frĂ©quence est petite. 4. Pour do Pour do Ă  l’octave donc Pour sol donc Pour fa donc 5. Intervalle entre do et do Ă  l’octave Intervalle entre do et sol Intervalle entre do et fa Les intervalles entre les notes sont des fractions simples 2/1, 3/2, 4/3, etc.. La construction d’une gamme Ă©tant basĂ©e sur ses rapports, . les notes font donc partie d’une mĂȘme gamme. ActivitĂ© 2 À la recherche de l’harmonie musicale documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Les sons dont les frĂ©quences sont dans des rapports simples Ă©taient alors considĂ©rĂ©s comme les seuls Ă  ĂȘtre consonants. Cette activitĂ© documentaire explique comment, depuis l’AntiquitĂ©, les savants ont recherchĂ© l’harmonie musicale, dĂ©finie comme une combinaison de sons qui paraissent agrĂ©ables Ă  l’oreille. Objectif notionnel ● Introduire la notion d’harmonie. Objectif mĂ©thodologique ● Étudier des documents en lien avec l’histoire des sciences, extraire l’information utile. DurĂ©e 20 minutes Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Manipuler une expression mathĂ©matique. ● Connaissances mathĂ©matiques acquises au collĂšge sur les fractions, Ă  mobiliser dans un contexte artistique. PrĂ©sentation des documents et rĂ©ponses aux questions Les documents permettent Ă  l’élĂšve de comprendre comment les mathĂ©maticiens de l’AntiquitĂ© ont cherchĂ© l’harmonie par la consonance des sons. RĂ©ponses attendues aux questions 1. Pythagore a eu l’idĂ©e de s’intĂ©resser Ă  l’harmonie en musique en passant devant une forge et en Ă©coutant les sons produits par des marteaux de masse diffĂ©rente sur des cloches. Certains sont Ă©taient agrĂ©ables Ă  l’oreille et d’autres non. Pythagore a alors cherchĂ© Ă  comprendre l’origine de cette diffĂ©rence. 2. Deux notes sont harmonieuses si chacune de leur frĂ©quence fondamentale se trouvent dans un rapport arithmĂ©tique simple. 3. Lorsque deux notes sont Ă  l’octave, le rapport de leur frĂ©quence fondamentale est Ă©gal Ă  2/1, il s’agit d’un rapport arithmĂ©tique simple l’intervalle Ă  l’octave est consonant. Lorsque deux notes sont Ă  la quarte, le rapport de leur frĂ©quence fondamentale est Ă©gal Ă  4/3, il s’agit d’un rapport arithmĂ©tique simple l’intervalle Ă  la quarte est consonant. 4. Le rapport de leur frĂ©quence fondamentale est Ă©gal Ă  , il s’agit d’un rapport arithmĂ©tique simple donc l’intervalle entre le sol et le fa est consonant. ActivitĂ© 3 Construire les gammes documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette troisiĂšme activitĂ© documentaire revient sur la premiĂšre construction de gamme par Pythagore. Il fut le premier Ă  utiliser le systĂšme des quintes reposant sur la frĂ©quence du son pour crĂ©er un nombre prĂ©cis de notes sur un octave. Objectif notionnel ● L’objectif de cette activitĂ© est d’introduire le cycle des quintes. Objectif mĂ©thodologique ● Étudier des documents en lien avec l’histoire des sciences, extraire l’information utile et utiliser des notions mathĂ©matiques Notions abordĂ©es Les gammes dites de Pythagore » sont basĂ©es sur le cycle des quintes. Pour des raisons mathĂ©matiques, ce cycle des quintes ne reboucle » jamais sur la note de dĂ©part. Toutefois, les cycles de 5, 7 ou 12 quintes rebouclent » presque. Pour les gammes associĂ©es, l’identification de la derniĂšre note avec la premiĂšre impose que l’une des quintes du cycle ne corresponde pas exactement Ă  la frĂ©quence 3/2. La connaissance des nombres irrationnels a permis, au XVIIe siĂšcle, de construire des gammes Ă  intervalles Ă©gaux. Autres compĂ©tences mobilisables ● ● ● Calculer des puissances et des quotients en lien avec le cycle des quintes. Mettre en place un raisonnement mathĂ©matique pour prouver que le cycle des quintes est infini. Utiliser la racine douziĂšme de 2 pour partager l’octave en douze intervalles Ă©gaux. DurĂ©e 45 Ă  60 minutes PrĂ©sentation des documents Les documents permettent Ă  l’élĂšve de comprendre la notion de quinte et son intĂ©rĂȘt dans la construction d’une gamme musicale. La dimension mathĂ©matique est exploitĂ©e, et explique scientifiquement le dĂ©coupage d’une gamme. RĂ©ponses attendues aux questions 1. Pour passer d’une colonne Ă  une autre dans le tableau, il faut multiplier la valeur de la frĂ©quence prĂ©cĂ©dente par 3/2. Pour passer d’une ligne Ă  une autre dans le tableau, il faut diviser la valeur de la frĂ©quence prĂ©cĂ©dente par 2. Il faut diviser une ou plusieurs fois certaines frĂ©quences par deux pour revenir dans l’intervalle de dĂ©part compris ici entre 100 et 200 Hz et obtenir des notes sĂ©parĂ©es de moins d’une octave. 2. do ; do ; rĂ© ; rĂ© ; mi ; fa ; fa ; sol ; sol ; la ; la ; si 3. L’ordre des notes dans le tableau et sur le cercle est le mĂȘme. Au bout de la 12e quinte, on obtient la note Ă  l’octave de la note de base pour construire la gamme ici do Ă  l’octave. 4. Le comma est le dĂ©calage entre le do Ă  l’octave thĂ©orique et le do obtenu grĂące au cycle des quintes. La quinte du loup est un accord dissonant l’intervalle mi et do Ă  l’octave Ă©tant plus court que les autres intervalles de la gamme, lorsque ces deux notes sont jouĂ©es, l’accord est dissonant et le son obtenu ressemble au cri du loup. 5. Les musiciens, dont Jean-SĂ©bastien Bach, proposent une nouvelle maniĂšre de dĂ©couper une gamme la gamme tempĂ©rĂ©e. Ils dĂ©coupent la gamme en 12 intervalles Ă©gaux. 6. La frĂ©quence des 6 premiĂšres notes dans la gamme tempĂ©rĂ©e sont trĂšs proches des frĂ©quences des 6 premiĂšres notes dans la gamme de Pythagore. Elles sont trĂšs proches mais pas Ă©gales. Les frĂ©quences des notes de la gamme tempĂ©rĂ©es sont lĂ©gĂšrement infĂ©rieures Ă  celles de la gamme de Pythagore. 7. Pour crĂ©er leurs gammes respectives,Pythagore et Jean-SĂ©bastien Bach ont utilisĂ© les mathĂ©matiques. Pythagore s’est servi du cycle des quintes donc des nombres rationnels et Jean-SĂ©bastien Bach a utilisĂ© la racine 12e de 2 donc un nombre irrationnel. Ainsi, jouer une note et une note Ă  la quinte consiste Ă  faire entendre une frĂ©quence, puis la frĂ©quence multipliĂ©e par 3/2. La musique est donc bien l’art de faire entendre les nombres. Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Des notes Ă  l’octave CompĂ©tence principalement travaillĂ©e MaĂźtriser les notions du cours Correction 1. . L’intervalle entre ces deux notes signifie que les deux notes sont Ă  l’octave. 2. Une octave est l’intervalle entre deux note Ă©quivalent Ă  2. Deux notes Ă  l’octave portent le mĂȘme nom. 3. Deux sons dont les frĂ©quences sont dans le rapport 2/1 correspondent Ă  une mĂȘme note, Ă  deux hauteurs diffĂ©rentes. Amira a donc eu l’impression que Pablo et TimothĂ©e jouaient la mĂȘme note. Exercice 2 Ton et demi-ton CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser la racine douziĂšme de 2 pour partager l’octave en douze intervalles Ă©gaux. Correction 1. Notes sĂ©parĂ©es par un limma do♯ / rĂ© ; rĂ© / mi♭ ; mi / fa ; fa♯ / sol ; sol♯ / la ; la / si♭ ; si / do2 Notes sĂ©parĂ©es par un apotome do / do♯ ; mi♭ / mi ; fa / fa♯ ; sol / sol♯ ; si♭ / si 2. Intervalle d’un demi-ton Intervalle d’un ton Exercice 3 La quinte CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer des puissances et des quotients en lien avec le cycle des quintes. Correction 1. 2. L’intervalle entre deux notes Ă  l’octave vaut 2 donc . 3. AprĂšs avoir pris 12 fois la quinte de la note fondamentale, Il faut donc diviser par deux autant de fois que nĂ©cessaire pour retomber dans l’intervalle, ici 6 fois. on ne retombe pas complĂštement sur la frĂ©quence du do Ă  l’octave, il y a un lĂ©ger dĂ©calage comma Ă  l’origine de la quinte du loup. On constate donc que le rapport de 2 entre deux octaves n’est pas tout Ă  fait exact. Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 Un cycle infini ? CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Mettre en place un raisonnement mathĂ©matique pour prouver que le cycle des quintes est infini. Correction 1. La frĂ©quence entre chaque quinte est multipliĂ©e par . À la douziĂšme quinte, la frĂ©quence a donc Ă©tĂ© multipliĂ©e par . La frĂ©quence entre chaque octave est multipliĂ©e par 2. À la septiĂšme octave, la frĂ©quence a donc Ă©tĂ© multipliĂ©e par . La phrase en gras se traduit mathĂ©matiquement par simplification des alors . Par . 2. L’égalitĂ© entre la n-iĂšme quinte et la p-iĂšme se traduit par la relation . 3. La relation prĂ©cĂ©dente peut s’écrire sous la forme . D’aprĂšs l’énoncĂ©, le terme 3n est impair et, mathĂ©matiquement, le terme est forcĂ©ment pair. Un terme impair ne peut pas ĂȘtre Ă©gal Ă  un terme pair, cette Ă©quation n’a donc pas de solution. Le cycle des quintes ne reboucle jamais sur l’octave. Exercice 5 La gamme de Zarlino CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer des puissances et des quotients en lien avec le cycle des quintes. Correction 1. ● L’intervalle entre deux notes de frĂ©quence f 1 et f 2 Ă  la tierce L’intervalle de deux notes de frĂ©quence f 1 et f 3 Ă  la quinte ● L’intervalle entre la note Ă  la tiere de frĂ©quence f 2 et la note Ă  la quinte de frĂ©quence f3 2. → donc . . 3. Les frĂ©quences des notes dans la gamme de Zarlino, sans ĂȘtre exactement les mĂȘmes que dans la gamme de Pythagore, restent proches. Exercice 6 Construction d’une harpe CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Conduire un raisonnement quantitatif Correction 1. d’oĂč Alors 2. La longueur des cordes doit ĂȘtre comprise entre 3. d’oĂč et L. alors . 4. En utilisant le mĂȘme raisonnement qu’en question 3. alors . La corde est trop courte, on divise donc la frĂ©quence par 2 ce qui revient Ă  multiplier la longueur de la corde par 2. Donc . Remarque Ă  chaque calcul, bien vĂ©rifier que le rapport est supĂ©rieur Ă  1/2, sinon il faut multiplier la longueur de la corde par 2. → → → → → 5. La gamme est construite grĂące aux cycles des quintes. Elle permet de dĂ©terminer la correspondance entre les cordes et les notes Ă  l’aide du tableau de l’activitĂ© 3. Exercice 7 Gamme et transposition CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Calculer des puissances et des quotients en lien avec le cycle des quintes. Correction 1. Le nouvel enchaĂźnement des notes sera rĂ© ; fa ; do 2. L’intervalle dans la gamme de Pythagore n’est pas constant. 3. L’intervalle dans la gamme de Pythagore n’est pas constant donc, comme la perception auditive est due Ă  l’intervalle entre les notes, la transposition dans la gamme de Pythagore change la perception du morceau. 4. L’intervalle dans la gamme tempĂ©rĂ©e est constant donc, comme la perception auditive est due Ă  l’intervalle entre les notes, la transposition dans la gamme tempĂ©rĂ©e ne change pas la perception du morceau. 5. La gamme tempĂ©rĂ©e permet de transposer des morceaux de musique. Le coin des experts Exercice 8 Ă  la recherche du grave d’aprĂšs bac S, mĂ©tropole 2013 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Extraire les informations utiles, construire une analyse quantitative. Correction 1. La masse linĂ©ique et la tension de la corde pour les deux cordes jouant les note Mi0 et Do-1 sont les mĂȘmes donc . Ainsi . La corde doit mesurer 2,65 m pour Ă©mettre la note do-1. 2. La corde est trĂšs grande ce qui complexifie la tĂąche du luthier. 3. Pour diminuer la longueur de la corde, le luthier peut jouer sur la tension de la corde en l’augmentant et en la diminuant. Exercice 9 Tuyau d’orgue d’aprĂšs bac S, Antilles / Guyane septembre 2018 CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser la racine douziĂšme de 2 pour partager l’octave en douze intervalles Ă©gaux Correction ● La hauteur d’un son est caractĂ©risĂ©e par la frĂ©quence de sa note fondamentale. D’aprĂšs la formule donnĂ©e dans l’exercice, la frĂ©quence de la note fondamentale est proportionnelle Ă  la racine carrĂ© de la tempĂ©rature de l’air en supposant que toutes les autres grandeurs sont constantes. Donc, plus la tempĂ©rature de l’air est haute plus la frĂ©quence est grande et donc plus la hauteur du son est importante le son produit est plus aigu. L’intervalle entre deux notes jouĂ©es par un tuyau Ă  20°C et un tuyau Ă  une tempĂ©rature supĂ©rieure de 10°C se calcule tel que DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© Exercice 1 Des notes Ă  l’octave Cet exercice passe du niveau apprentis, dans le manuel papier, au niveau initiĂ©s dans le manuel numĂ©rique. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e MaĂźtriser les notions de cours Introduction Pablo et ThimothĂ©e jouent simultanĂ©ment avec leur flĂ»te alto et sopranino une note. Amira, qui les Ă©coute, certifie qu’ils ont jouĂ© la mĂȘme note. AprĂšs recherches, il s’avĂšre que Pablo a jouĂ© un La2 de frĂ©quence f1 = 220 Hz. Questions 1. AprĂšs avoir rappelĂ© la dĂ©finition d’une octave, dĂ©terminer la frĂ©quence de la note jouĂ©e par ThimothĂ©e, sachant qu’elle se situe trois octaves plus haut. 2. Justifier pourquoi, d’un point de vue mathĂ©matique, ces notes ne sont pas dissonantes. Correction 1. Une octave correspond Ă  l’intervalle, c’est-Ă -dire un rapport des frĂ©quences entre deux notes, Ă©gal Ă  2. La frĂ©quence d’une note Ă  l’octave est donc le double de la frĂ©quence de la note de rĂ©fĂ©rence. Trois octaves plus haut qu’une note de frĂ©quence f1, la note aura une frĂ©quence f2 telle que 1. Ici, . 2. Ces notes ne sont pas dissonantes car l’intervalle entre ces deux notes est un rapport arithmĂ©tique simple voir activitĂ© 2 p 203. Exercice 4 Un cycle infini ? Cet exercice passe du niveau initiĂ©s, dans le manuel papier, au niveau experts dans le manuel numĂ©rique. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Mettre en place un raisonnement mathĂ©matique pour prouver que le cycle des quintes est infini Introduction On sait que la gamme pythagoricienne est dĂ©calĂ©e d’un comma par rapport Ă  l’octave. Existe-t-il une suite de quintes qui permet d’obtenir l’octave ? Questions 1. Traduire mathĂ©matiquement l’égalitĂ© entre la n-iĂšme quinte et la p-iĂšme octave. 2. Sachant qu’une puissance de 3 est forcĂ©ment impaire, rĂ©pondre Ă  la problĂ©matique de l’énoncĂ©. Correction 1. Une quinte se dĂ©finit par un rapport entre deux notes de , une octave d’un rapport de 2. D’aprĂšs ces dĂ©finitions, l’égalitĂ© demandĂ©e se traduit mathĂ©matiquement par la formule . 2. De l’égalitĂ© prĂ©cĂ©dente, on dĂ©duit . D’aprĂšs l’énoncĂ©, une puissance de 3 est impaire, et une puissance de 2 est forcĂ©ment paire. Il n’existe donc aucun couple de valeurs de n et p qui puisse vĂ©rifier cette Ă©galitĂ©. On en conclut qu’il n’existe pas de suite de quintes qui permette d’obtenir une octave, quelles que soient les frĂ©quences des notes considĂ©rĂ©es. Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Introduction PrĂ©sentation Ce chapitre se situe dans la partie ​Son et musique, porteurs d’information​, et va permettre de rĂ©investir les connaissances et les capacitĂ©s travaillĂ©es dans les chapitres prĂ©cĂ©dents, ainsi dans le programme de Sciences numĂ©riques et technologie de 2nde. Il cible certains objectifs du prĂ©ambule du programme officiel - Donner un Ă©clairage sur le dĂ©veloppement des sciences et des technologies dans la modification de nos conditions de vie et de notre sociĂ©tĂ©. - Nourrir le jugement critique et rencontrer des prĂ©occupations d’ordre Ă©thique. Il permet pleinement de rĂ©pondre aux buts de l’enseignement scientifique ● Contribuer Ă  faire de chaque Ă©lĂšve une personne lucide, consciente de ce qu’elle est, de ce qu’est le monde et de ce qu’est sa relation au monde ; ● Contribuer Ă  faire de chaque Ă©lĂšve un citoyen ou une citoyenne responsable, qui connaĂźt les consĂ©quences de ses actions sur le monde et dispose des outils nĂ©cessaires pour les contrĂŽler ; ● Contribuer au dĂ©veloppement en chaque Ă©lĂšve d’un esprit rationnel, autonome et Ă©clairĂ©, capable d’exercer une analyse critique face aux fausses informations et aux rumeurs. Les Ă©lĂšves vont mobiliser des compĂ©tences transversales telles que travailler l’expression orale, faire des calculs, utiliser les bonnes unitĂ©s, etc. Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ● Cycle 4 ○ Signaux sonores DĂ©crire les conditions de propagation d’un son ; Notion de frĂ©quence sons audibles. ○ ● Signal et information Comprendre que l’utilisation du son permet d’émettre, de transporter un signal donc une information. Classe de 2nde, programme de sciences physiques ○ Ondes et signaux Émission et propagation d'un signal sonore Signal sonore pĂ©riodique, Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder ● frĂ©quence ; Perception du son lien entre frĂ©quence et hauteur ; lien entre forme du signal et timbre ; lien qualitatif entre amplitude, intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Classe de 2de, programme de Sciences NumĂ©riques et Technologique ○ Internet ; ○ RĂ©seaux pair-Ă -pair ; ○ Les donnĂ©es structurĂ©es et leur traitement ; ○ Identifier les principaux formats et reprĂ©sentations de donnĂ©es. Sitographie ● Des animations sur l'Ă©chantillonnage. ● l Influence de l’échantillonnage objectif rĂ©-Ă©chantillonner des sons avec des frĂ©quences diffĂ©rentes et les Ă©couter. ● Évaluer les dĂ©bits montants et descendants sur votre ligne Internet. ActivitĂ© 1 Du son analogique au son numĂ©rique documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© est essentielle car elle conditionne la comprĂ©hension de la numĂ©risation et les contraintes qui en dĂ©coulent. Il faut donc s’assurer que la dĂ©marche ait Ă©tĂ© bien comprise. L’élĂšve doit bien comprendre la diffĂ©rence un signal analogique et un signal numĂ©rique pour ensuite en analyser les propriĂ©tĂ©s. L’activitĂ© peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e comme une activitĂ© expĂ©rimentale par un groupe classe ou au niveau du bureau du professeur. Quoi qu’il en soit, il est conseillĂ© que la partie expĂ©rimentale ne soit pas occultĂ©e pour une meilleure appropriation du sujet par les Ă©lĂšves. Objectifs notionnels ● ● Pour numĂ©riser un son, on procĂšde Ă  la discrĂ©tisation du signal analogique sonore Ă©chantillonnage et quantification ; Plus la frĂ©quence d’échantillonnage est Ă©levĂ©e et la quantification est fine, plus la numĂ©risation est fidĂšle, mais plus la taille du fichier audio est grande. Objectifs mĂ©thodologiques ● Justifier le choix des paramĂštres de numĂ©risation d’un son. DurĂ©e ​ Environ 45 min. Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● ● Lire et analyser un graphique s’exprimer correctement en utilisant un vocabulaire scientifique adaptĂ© ; Utiliser des outils numĂ©riques. PrĂ©sentation des documents et rĂ©ponses aux questions Les documents prĂ©sentent une modĂ©lisation de la conversion d’un signal analogique en un signal numĂ©rique. Une fois la distinction bien Ă©tablie entre ces deux types de signaux, il s’agit d’étudier diffĂ©rents paramĂštres, pris sĂ©parĂ©ment ● L'Ă©chantillonnage ; ● La quantification ; ● Et d’en comprendre le paramĂ©trage. Sources ● Logiciel Audacity sous licence libre ​ Ressources complĂ©mentaires ● La numĂ©risation en image ​ RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. ​Un signal est dit analogique s’il varie de façon continue au cours du temps. Le signal sonore Ă©mis par l’instrument de musique ainsi que le signal converti en un signal Ă©lectrique par le micro sont des signaux analogiques Un signal sera numĂ©rique s’il varie par paliers. Ainsi, Ă  la sortie de la carte son signal par palier, ou dans l’ordinateur signal binaire, les signaux sont numĂ©riques. ● 2. ​Le rĂŽle de la carte son est de convertir un signal analogique continu en un signal numĂ©rique. ● 3. ​Lorsque la frĂ©quence d’échantillonnage augmente, le signal est de plus en plus superposable c’est Ă  dire similaire au signal initial. ● 4. ​Lorsque la quantification augmente, le signal est de plus en plus proche du signal initial. ● 5. ​D’aprĂšs le document 3, on remarque que lors de la numĂ©risation, il existe un dĂ©coupage horizontal et vertical du signal analogique. Le dĂ©coupage horizontal dĂ©pend de la frĂ©quence d'Ă©chantillonnage et le dĂ©coupage vertical dĂ©pend du niveau de quantification. Plus ces deux paramĂštres sont Ă©levĂ©s, plus le signal numĂ©risĂ© sera fidĂšle au signal analogique d’origine. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder ActivitĂ© 2 Stocker des fichiers sons documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© peut certes paraĂźtre technique en termes de vocabulaire. Les Ă©lĂšves de 1re ayant tous suivi un enseignement en sciences numĂ©riques et technologique en seconde, ainsi que des activitĂ©s sur le numĂ©rique en sciences physiques, ils ont donc la culture nĂ©cessaire pour apprĂ©hender convenablement cette partie cette partie du programme. L’activitĂ© a pour objectif de familiariser l’élĂšve avec les notions de compression, de dĂ©bit Internet et les aider Ă  comprendre les problĂ©matiques relatives au stockage de l’information. Objectifs notionnels ● Plus la frĂ©quence d’échantillonnage est Ă©levĂ©e et la quantification est fine, plus la numĂ©risation est fidĂšle, mais plus la taille du fichier audio est grande. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Estimer la taille d’un fichier audio ; Justifier le choix des paramĂštres de numĂ©risation d’un son. DurĂ©e ​Il faut rester large et prendre le temps d’accompagner les Ă©lĂšves sur ce vocabulaire technique. PrĂ©voyez environ 30 min. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● ● La maĂźtrise des unitĂ©s bits, octets est mobilisĂ©e ainsi que puissances de 10 en mathĂ©matiques ; Les Ă©lĂšves travailleront Ă©galement la communication en utilisant un vocabulaire scientifique adaptĂ©. PrĂ©sentation des documents et rĂ©ponses aux questions Les documents sont rĂ©duits au minimum. L’objectif n’est pas centrĂ© sur l’extraction d’informations, mais plutĂŽt leur exploitation. Les Ă©lĂšves auront Ă  mobiliser le vocabulaire, s’en approprier correctement le sens et faire par ailleurs quelques calculs. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. ​Rappel la frĂ©quence d’échantillonnage est le nombre de valeurs numĂ©riques liĂ©es au signal prĂ©levĂ© par seconde. La quantification ici est le nombre de bits attribuĂ© Ă  chaque donnĂ©e. Ainsi, par seconde, pour calculer la taille du fichier, il suffit de multiplier la frĂ©quence d’échantillonnage par la quantification. Et cela, sur chaque voie. Finalement Pour calculer la taille d’un fichier numĂ©rique totale, il faut multiplier sa frĂ©quence d'Ă©chantillonnage par la quantification. Il faut multiplier ensuite par la durĂ©e et le nombre de voies. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder ● 2. ​Pour une seconde d’un CD audio Taille du fichier T = 44, × 16 × 1 × 2 s’il a Ă©tĂ© enregistrĂ© sur 2 voies = 1, ​bit soit 1,41 Mbit. Sachant que 1 octet = 8 bit, alors Taille du fichier = 1,41 Mbit / 8 = 0,176 Mo. ● 3.​ ​La taille du CD est de 700 Mo. On en dĂ©duit la durĂ©e de stockage Δt = 700 / 0,176 = 3971s Donc, sur CD, on pourra stocker environ 3971 secondes d’enregistrement, soit environ 1 heure et 6 minutes. ● 4. ​Le fichier HRA a une frĂ©quence d’échantillonnage de 192 kHz et une quantification de 24 bits. Taille T d’un fichier de 1 seconde T = × 24 × 1 × 2 = 9, ​bits = 9,22 Mbits = 1,15 Mo. DurĂ©e de stockage sur un CD Δt = 700 / 1,15 = 608 secondes soit un peu plus de 10 min. Ce format haute rĂ©solution n’est donc pas adaptĂ© au stockage sur un CD car la durĂ©e d’enregistrement paraĂźt trop faible. Ce format sera rĂ©servĂ© au professionnel pour une qualitĂ© de musique supĂ©rieure. Il sera nĂ©cessaire de stocker les donnĂ©es sur un autre support qu’un CD disque dur par exemple. Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel ● ● Un ordinateur ; Des donnĂ©es audios stockĂ©es sur celui-ci. Protocole Il pourra donc, selon votre organisation, ĂȘtre rĂ©alisĂ© en classe, ou Ă  la maison sous forme d’exercices. Il s’agit d’effectuer les mĂȘmes calculs qu’au cours de cette activitĂ©. L’objectif est Ă©galement de commencer Ă  comprendre qu’une compression est trĂšs souvent rĂ©alisĂ©e surtout sur les enregistrements proviennent de donnĂ©s streamĂ©es youtube ou autre plateforme. RĂ©sultats attendus / documents de secours Selon le fichier, les calculs de donnĂ©es de stockage seront identiques cas d’un fichier non compressĂ© exemple provenant d’un CD ou beaucoup plus grande si les donnĂ©es ont Ă©tĂ© compressĂ©es. Vous pourrez ainsi introduire l’activitĂ© suivante. ActivitĂ© 3 La compression des fichiers documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s L’objectif de cette activitĂ© est de dĂ©couvrir et de comprendre l'intĂ©rĂȘt de la compression des donnĂ©es dans le domaine de l’audio. Elle est dans un premier temps uniquement qualitative, aucun calcul n’est attendu. Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Le vocabulaire est simple afin que chaque Ă©lĂšve puisse bien en comprendre le principe. Les situations sont des situations rĂ©elles pour que vos Ă©lĂšves puissent se projeter et exercer leur esprit critique. Objectifs notionnels ● ● La compression consiste Ă  diminuer la taille d’un fichier afin de faciliter son stockage et sa transmission ; Les techniques de compression spĂ©cifiques au son, dites avec perte d’information », Ă©liminent les informations sonores auxquelles l’oreille est peu sensible. Objectifs mĂ©thodologiques ● Comparer des caractĂ©ristiques et des qualitĂ©s de fichiers audio compressĂ©s. Autre compĂ©tence mobilisable dans cette activitĂ© ● Cette activitĂ© est une occasion de travailler la communication Ă  l’oral. DurĂ©e ​ Environ 30 minutes. PrĂ©sentation des documents Les documents ont Ă©tĂ© choisis pour que les Ă©lĂšves puissent trouver des informations qui leur parlent. Il n’est pas nĂ©cessaire qu’ils connaissent tous les formats de compression, mais simplement qu’ils en reconnaissent quelques-uns. Les rassurer sur ce point peut ĂȘtre utile. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. ​Un tri et une organisation des informations sera nĂ©cessaire pour rĂ©pondre Ă  la question. ÉlĂ©ments Ă  extraire ○ Envoyer par internet » d’aprĂšs le doc 4, la compression destructrice est utilisĂ©e pour permettre d’envoyer le flux d’information en temps rĂ©el ». ○ Mais, toujours d’aprĂšs le doc 4 les professionnels du son vous le diront... la compression destructive est une calamitĂ© ». ○ D’aprĂšs le doc. 3 les formats avec perte utilisent les caractĂ©ristiques du son, mais Ă©galement de l’ouĂŻe le fameux modĂšle psychoacoustique. Ainsi, pour un public non professionnel, ce type de compression de fichiers pourra tout de mĂȘme convenir Ă  une bonne Ă©coute. Finalement, on attend dans cet exposĂ© oral que ○ Les notions de son numĂ©rique rĂ©investissement des activitĂ©s prĂ©cĂ©dentes et de compression dans cette activitĂ© soient clairement dĂ©finies. ○ Les Ă©lĂšves indiquent qu’une compression destructrice sera nĂ©cessaire pour des transferts par Internet. ○ Cette compression sera acceptable pour le grand public, mais que les professionnels trouveront ce son est de qualitĂ© insuffisante. Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Conclusion si votre ami » n’a pas d’exigences de qualitĂ© sonore d’audiophile averti, le transfert des fichiers audio en format MP3 par exemple, ou AAC devrait convenir. ● 2. SynthĂšse permettant d’envisager une vision plus globale et de rĂ©flĂ©chir sur la qualitĂ© audio des fichiers compressĂ©s. ÉlĂ©ments de rĂ©ponse ○ Le fichier a Ă©tĂ© compressĂ© par des techniques destructrices afin de les rendre plus lĂ©gers et de faciliter leur Ă©change par Internet. ○ Tant que les conditions d’audition ne dĂ©passent pas une certaine exigence, le son sera considĂ©rĂ© de qualitĂ© acceptable car ces techniques ne suppriment que les frĂ©quences les moins audibles par l’oreille humaine. Conclusion si la chaĂźne HIFI peut restituer les sons avec une trĂšs grande qualitĂ©, alors il est possible que les fichiers ne contiennent pas assez d’informations puisque certaines subtilitĂ©s restituables par le systĂšme de son du son ne soient pas entendues. Cette perte de qualitĂ© peut ĂȘtre dĂ©celable. ActivitĂ© 4 La qualitĂ© des fichiers audio documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Les techniques de compression des fichiers ayant Ă©tĂ© traitĂ©es dans l’activitĂ© prĂ©cĂ©dente, il s’agit ici de faire des calculs et de dĂ©terminer des taux de compression. Le but sera de prendre conscience que 2 paramĂštres interviennent sur la qualitĂ© sonore le taux de compression et les techniques de compression. Objectifs notionnels ● ● La compression consiste Ă  diminuer la taille d’un fichier afin de faciliter son stockage et sa transmission ; Les techniques de compression spĂ©cifiques au son, dites avec perte d’information », Ă©liminent les informations sonores auxquelles l’oreille est peu sensible. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Calculer un taux de compression ; Comparer des caractĂ©ristiques et des qualitĂ©s de fichiers audio compressĂ©s. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● ● Faire des calculs ; Donner un rĂ©sultat avec son unitĂ©. DurĂ©e ​ Environ 40 min. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents Comme les documents des autres activitĂ©s, ils sont courts et contiennent les informations essentielles afin que les Ă©lĂšves puissent rapidement effectuer des calculs. Les Ă©lĂšves doivent mobiliser les connaissances acquises au cours activitĂ©s prĂ©cĂ©dentes pour calculer les taux de compression. Il serait intĂ©ressant de traiter les exercices de façon diffĂ©renciĂ©es afin de prendre en compte l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de votre classe. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. ​En format wav Taille du fichier = frĂ©quence d’échantillonnage × quantification × durĂ©e en seconde × nombre de voies Donc taille du fichier = 44, × 16 × 2×60 × 2 = 1,6910​5​ bit = 169 Mbit Puisque 1 octet = 8 bits Taille du fichier = 169/8 = 21,1Mo Le document indique une taille un peu plus grosse liĂ©e au stockage de diffĂ©rents autres paramĂštres. ● 2. ​La taille du fichier non compressĂ© a Ă©tĂ© calculĂ©e question 1 , il correspond au format WAV. Dans le tableau du doc 2, on lit la taille du fichier pour la mĂȘme durĂ©e dans le format compressĂ©. ○ Pour le format MP3 128kbits/s Q = 21,1/1,9 = 11. Le taux de compression est de 1 pour 11. ○ Pour le format MP3 320kbits/s Q = 21,1/4,8 = 4 si on arrondit Ă  l’unitĂ©. Le taux de compression est de 1 pour 4. ● 3. ​Pour un taux de compression de 1 pour 11, la qualitĂ© est seulement de 1 Ă©toile, alors qu’elle est de 3 Ă©toiles pour un taux de 1 pour 4. On vĂ©rifie bien que plus un fichier est compressĂ©, plus on perd en qualitĂ© sonore. ● 4. ​En format AAC 320 kbits/s, le taux de compression sera le mĂȘme qu’en format MP3 320 kbits/s car la taille du fichier est identique. En revanche, d’aprĂšs le tableau, la qualitĂ© du son est bien meilleure. Cela s’explique par la technique de compression qui est diffĂ©rente. En effet, d’aprĂšs le doc. 1, le format AAC est une technique de compression plus performante qui permet de rĂ©duire la taille du fichier, en gardant une meilleure qualitĂ© sonore. Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder ● 5. ​Cette question permet de synthĂ©tiser les rĂ©ponses et de mieux comprendre les techniques de compression. Les paramĂštres ayant une influence sur la qualitĂ© du son sont de 2 ordres ○ ○ Le taux de compression pour une technique donnĂ©e plus le quotient de compression sera fort, plus le fichier sera petit, et moins la qualitĂ© sera grande. La technique de compression selon les paramĂštres choisis par les algorithmes pour rĂ©duire les donnĂ©es les moins nĂ©cessaires, la qualitĂ© sonore sera diffĂ©rente Ă  taux de compression Ă©gal. ActivitĂ© 5 Le streaming activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s Le streaming tout le monde en parle. Et pourtant. Les Ă©lĂšves savent-ils exactement de quoi il s’agit? Est ce lĂ©gal? IllĂ©gal? Le but de cette activitĂ© est de comprendre ce qu’est le streaming et d’en saisir les consĂ©quences sur notre sociĂ©tĂ©. Elle permet Ă©galement de rĂ©investir les notions de compression de fichier, et de qualitĂ© du son vues dans les activitĂ©s prĂ©cĂ©dentes. Objectifs notionnels ● Histoire enjeux et dĂ©bats Les enjeux culturels et Ă©conomiques de la numĂ©risation et de la compression des sons. Objectifs mĂ©thodologiques ● Cette activitĂ© permet d’atteindre un but prĂ©cis contribuer Ă  faire de chaque Ă©lĂšve un citoyen ou une citoyenne responsable, qui connaĂźt les consĂ©quences de ses actions sur le monde et dispose des outils nĂ©cessaires pour les contrĂŽler. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● S’exprimer Ă  l’oral. DurĂ©e ​Environ 50 minutes. PrĂ©sentation des documents Groupe 1 PrĂ©sentation des documents ● Document 2 ​Qu’est ce que le streaming, quel est le cadre lĂ©gal ? Il s’agit Ă©galement de rappeler ce qu’est le droit d’auteur. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder ● Document 3 ​Ce document liste les avantages et les inconvĂ©nients du streaming, pour l’auteur et pour l’utilisateur. Indicateurs de rĂ©ussite ● IntĂ©rĂȘts de ce modĂšle de diffusion ○ Le streaming facilite l’accĂšs Ă  la culture. ○ Permet Ă  des artistes de se faire connaĂźtre et de sortir de l’anonymat Les revenus des musiciens ne sont pas issus que de leur vente de leur musique. ○ Le streaming est facilement accessible car les techniques se sont multipliĂ©es. ● Limites de ce modĂšle de diffusion ○ Pour l’auteur les droits d’auteur sont-ils bien calculĂ©s en accord avec le nombre d’écoute. ○ Le nombre de plateforme illĂ©gal s’est multipliĂ©, les artistes ne sont plus rĂ©tribuĂ©s. ○ Pour l’utilisateur de streaming payant pas de possibilitĂ© de garder le contenu. Si il cesse son abonnement, il perd ses musiques. ○ Pas de tĂ©lĂ©chargement, donc pas de stockage. Sources ● Article sur la loi HADOPI ​» ​Haute AutoritĂ© pour la Diffusion des ƒuvres et la Protection des droits Internet. Il s’agit d’une institution dĂ©diĂ©e Ă  la diffusion des Ɠuvres et la protection des droits sur internet. Groupe 2 PrĂ©sentation des documents ● Document 4 ​Il prĂ©sente l’évolution des techniques de compression et de diffusion qui expliquent les raisons pour lesquelles le streaming s’est fortement dĂ©veloppĂ©. ● Document 5 Il rappelle le cadre lĂ©gal et les raisons pour lesquelles le streaming est encadrĂ©. Indicateurs de rĂ©ussite ● IntĂ©rĂȘts de ce modĂšle de diffusion ○ Forte augmentation de la qualitĂ© des titres en streaming grĂące Ă  l’évolution des techniques. ○ DĂ©veloppement de nombreuses plateformes, donc public concernĂ© plus large. ○ De nombreux contenus maintenant disponibles radio, webradio de votre Ă©tablissement par exemple, musiques, et films. ○ Un cadre lĂ©gal qui se dĂ©veloppe grĂące Ă  des plateformes payantes, ou des plateformes qui partagent du contenu non soumis Ă  des droits d’auteur. ● Limites de ce modĂšle de diffusion ○ Pas de limite proposĂ©e dans les documents 4 et 5. Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 L’échantillonnage CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Utiliser les bonnes unitĂ©s. Correction 1. ​Le signal analogique est le signal continu Ă  l’écran. Sa pĂ©riode T est de de 6 ms, sa frĂ©quence est donc . 2. ​La frĂ©quence d’échantillonnage est le nombre de mesures effectuĂ©es par seconde. 3. ​À l’aide du document, on compte le nombre de valeurs prĂ©levĂ©es au cours des 6 ms. Il y a 24 points. On en dĂ©duit La frĂ©quence d’échantillonnage est donc de 4 000 Hz. 4. ​Pour rendre la numĂ©risation plus fidĂšle, il faut soit augmenter le nombre de valeurs prĂ©levĂ©es soit augmenter la frĂ©quence d’échantillonnage. 5. ​La frĂ©quence proposĂ© est deux fois plus petite, il y aurait donc 2 fois moins de points prĂ©levĂ©s, soit 12 points prĂ©levĂ©s sur une durĂ©e de 6 ms. Sources ● Animation sur l’échantillonnage et la quantification. ● VidĂ©o sur la numĂ©risation de A. Bougaud. Exercice 2 CapacitĂ©s de stockage des CD, DVD, clĂ©s USB CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Faire des calculs et maĂźtriser les unitĂ©s. Correction 1. ​Sur un CD Taille du fichier bits = frĂ©quence d’échantillonnage × quantification × durĂ©e en seconde × nombre de voies Le nombre de voies sera de 2, car le son est enregistrĂ© en stĂ©rĂ©o. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Calcul de la taille du fichier T T = 44,110​3​ × 16 × 4 × 60 × 2 stĂ©rĂ©o, donc 2 voies = 33910​6​ bit ou encore . 2. ​DurĂ©e en secondes = taille du fichier /frĂ©quence d’échantillonnage × quantification × nombre de voies Taille du fichier = 700 Mo = 700 × 8 Mbits = 5600 Mbits Donc la durĂ©e d’enregistrement d vaut , soit 1h 6 min 8 s. 3. ​ParamĂštres CD frĂ©quence d’échantillonnage de 44,1 kHz, quantification 16 bits. ParamĂštres DVD frĂ©quence d’échantillonnage de 48 kHz, quantification 3 octets soit 24 bits. La frĂ©quence d’échantillonnage, ainsi que la quantification sont meilleures pour le DVD le son sera donc de meilleure qualitĂ©. 4. ​Taille des fichiers sur un DVD T = 4810​3​ × 24 × 8×3600 × 2 = 66 355 Mbits soit 8294 Mo. ClĂ© USB 32 Go = ​Mo Nombre de DVD n stockĂ© sur une clĂ© . Sources ● Animation interactive sur le lecteur CD. Exercice 3 La compression CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Argumenter, faire des calculs, maĂźtriser les unitĂ©s. Correction 1. ​La compression n’intervient pas sur la frĂ©quence d’échantillonnage, ni sur la quantification. 2. ​UtilitĂ© de compresser un fichier stockage plus faible sur un ordinateur, Ă©change plus simple de donnĂ©es clĂ© USB, mail. 3. ​Quotient de compression= taille initiale / taille finale Taille non compressĂ©e = frĂ©quence d’échantillonnage × quantification × durĂ©e en seconde × nombre de voies = 44,110​3​ × 16 × 3 × 60 × 2 = 254 Mbit = 31,8 Mo Quotient de compression 31,8 / 2 = 16. Le taux de compression est donc de 1 pour 16. Remarque ​ ce taux de compression Ă©levĂ© peut dĂ©tĂ©riorer sensiblement la qualitĂ© audio. Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Le repaire des initiĂ©s Exercice 4 Utiliser son tĂ©lĂ©phone portable CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Exercer son esprit critique. Correction Trouvons des arguments scientifiques ○ La frĂ©quence d’échantillonnage doit ĂȘtre au moins deux fois supĂ©rieure Ă  la plus grande frĂ©quence du signal pour que le signal soit lisible et fidĂšle critĂšre de Shannon. ○ La qualitĂ© de la numĂ©risation sera d’autant plus grande que la quantification sera grande. Dans le cas de la tĂ©lĂ©phonie mobile, la frĂ©quence d’échantillonnage est de 8 kHz ce qui est faible, mais permet de ne coder qu’une petite quantitĂ© de donnĂ©es et donc de faciliter les Ă©changes. Elle sera donc fidĂšle pour des frĂ©quences jusqu’à 4 KHz car il faut que la frĂ©quence d’échantillonnage soit deux fois supĂ©rieure Ă  la frĂ©quence maximale. Cette frĂ©quence sera suffisante pour comprendre un interlocuteur, mais elle est trop faible pour reproduire fidĂšlement les sons Ă©mis par les instruments de musique. La quantification est Ă©galement faible 8 bits, alors qu’elle est, par exemple de 16 bits pour les CD. Conclusion les paramĂštres de tĂ©lĂ©phonie mobile frĂ©quence d’échantillonnage et quantification ne permettent pas une bonne restitution des sons Ă©mis par les instruments de musique. La qualitĂ© du concert Ă©tait donc peut ĂȘtre trĂšs bonne, mais vous n’avez pas pu partager cet instant musical pleinement avec votre ami. Il peut avoir des regrets de ne pas y ĂȘtre allĂ© ! Exercice 5 Enregistrer le son d’un piano CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Argumenter, faire des calculs, maĂźtriser les unitĂ©s. Correction 1. ​La frĂ©quence d’échantillonnage doit ĂȘtre au minimum deux fois plus grande que la frĂ©quence du signal. Il faudra donc choisir au moins 8 400 Hz. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder 2. ​Si la frĂ©quence d’échantillonnage est trop basse, alors le signal numĂ©risĂ© ne sera pas fidĂšle au signal du dĂ©part. 3. ​Une frĂ©quence d’échantillonnage de 44,1kHz est plus de 10 fois plus grande que la frĂ©quence initiale c’est une bonne frĂ©quence d'Ă©chantillonnage. 4. ​On cherche la quantification Taille du fichier = 3 Mo soit 24 Mbit La quantification devra se faire sur 9 bits, c’est Ă  dire 9/8 = 1,125 octet. 5. ​Pour rĂ©duire la taille du fichier sans modifier le paramĂ©trage des logiciels, il faudra utiliser une technique de compression des donnĂ©es. Sources ● Des animations sur la frĂ©quence d’échantillonnage. Le coin des experts Exercice 6 Choisir sa clĂ© USB CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Construire un raisonnement et faire des calculs. Document sous licence libre Creative Commons 14 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Correction 1. ​Temps nĂ©cessaire pour enregistrer votre album de musique prĂ©fĂ©rĂ©e ● Pour une clĂ© USB , il faudra 700 / 60 soit environ 12 secondes. ● Pour une clĂ© USB il faudra 700 / 600 , soit environ 1 seconde. 2. ​Il faut calculer la taille du fichier qui est transfĂ©rĂ© sur la clĂ© USB. Calculer la taille du fichier avec les caractĂ©ristiques donnĂ©es pour une qualitĂ© CD. Puis comparer les deux tailles. Taille du fichier transfĂ©rĂ© sur la clĂ© 60 × 3,5 = 210 Mo Taille du fichier qualitĂ© CD = frĂ©quence d’échantillonnage × quantification × durĂ©e en seconde x nombre de voies = 44, × 16 × 40 × 60 × 2 = 3 386 Mbit Ce fichier a une taille de 3 386 Mbit / 8 = 423 Mo 210 Mo< 423 Mo, le fichier a donc Ă©tĂ© compressĂ©. 3. ​Taux de compression taille initiale/taille finale = 423 / 210 = 2. Le taux de compression est de 1 2 Ce taux ne modifiera pas grandement la qualitĂ© du fichier audio. Exercice 7 Format 3G, 4G ou 5G CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Effectuer des calculs, argumenter. Correction 1. ​Avec ce taux de compression, la taille du fichier compressĂ© est 22 fois plus petite que la taille du fichier initial. Il a donc Ă©tĂ© compressĂ© avec un fort taux, ce qui entraĂźne une qualitĂ© sonore limite. 2. ​Taille initiale d’aprĂšs le tableau, 1 minute de son au format CD a une taille de 85 Mbits. Ici, pour 5 minutes, taille initiale sera de 85 Mbits x 5 = 425 Mbit. Taille compressĂ©e 425 / 22 = 19 Mbit. 3. ​Quotient de compression Q = 25,8 / 4,3 = 6. Le taux de compression est donc 1 6. 4. ​La taille du fichier de 5 minutes non compressĂ© est de 425 Mbit. La taille du fichier compressĂ© est de 19 Mbits. En technologie 3G, le dĂ©bit est de 7,22 Mbit par seconde. Il faudra donc 425 / 7,22 = 59 secondes pour le tĂ©lĂ©chargement du fichier non compressĂ© et 19/7,22 = 2,6 s pour le fichier compressĂ©. En technologie 5G, le dĂ©bit est de 100 Mbit par seconde. Il faudra donc 425 / 100 = 4,25 s pour le transfert du fichier non compressĂ© et 19 / 100 = 0,19 s pour le fichier compressĂ©. En conclusion, pour 5 minutes de musique, sans compression, la technologie 3G peut s’avĂ©rer inadaptĂ©e Ă  de trĂšs gros fichiers, mais elle reste acceptable si le fichier a Ă©tĂ© compressĂ©. Pour la technologie 5G, les temps de transfert sont beaucoup plus courts, et la compression qui Document sous licence libre Creative Commons 15 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder implique de la perte d’information n’est peut-ĂȘtre pas nĂ©cessaire dans des cas usuels. DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© Exercice 3 La compression Cet exercice passe du niveau apprenti, dans le manuel papier, au niveau expert dans le manuel numĂ©rique. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Calculer un taux de compression. Questions Vous disposez d’un fichier audio, en qualitĂ© CD, de 3 min sous le format wav par exemple, Ă©chantillonner Ă  44,1 kHz, sur 16 bits en stĂ©rĂ©o. A l’aide d’un logiciel, vous compressez votre fichier en format MP3 128 kbit/s format avec perte d’information. 128 kbits d’information sont stockĂ©es par seconde. DonnĂ©es 1 octet = 8 bits 1. ​Quelle est la taille du fichier en format wav ? 2. ​Quelle sera la taille du fichier compressĂ© en format MP3 128 kbit/s ? 3. ​Calculer le taux compression. 4. ​Le fichier compressĂ© sera-t-il de bonne qualitĂ© ? Correction 1. ​Taille non compressĂ©e = frĂ©quence d’échantillonnage × quantification × durĂ©e en seconde × nombre de voies = 44,110​3​ × 16 × 3 × 60 × 2 = 254 × 10​5 ​= 254 Mbit = 31,8 Mo. 2. ​Pour un fichier de 3 min, la taille T du fichier audio compressĂ© en format 128 kbit/s est T = 128 × 3 × 60 = 2,310​4​ kbit = 23 Mbit. 3. ​Quotient de compression Q = taille initiale / taille finale Q = 254 / 23 = 11. Le taux de compression est de 1 11. 4. ​Le taux de compression est assez Ă©levĂ©, ce qui devrait impacter la qualitĂ© du fichier son d’origine. Exercice 5 Enregistrer le son d’un piano Cet exercice passe du niveau initiĂ©, dans le manuel papier, au niveau apprenti dans le manuel numĂ©rique. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Justifier les choix des paramĂštres de numĂ©risation d’un son. Document sous licence libre Creative Commons 16 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Questions On considĂšre un signal sonore Ă  numĂ©riser de frĂ©quence 4 200 Hz Ă©mis par un piano. Vous souhaitez rĂ©aliser un enregistrement stĂ©rĂ©o de 30 secondes. 1. ​Quelle frĂ©quence d’échantillonnage devez-vous choisir au minimum pour que la reproduction du son soit fidĂšle ? 2. ​Si le pianiste joue d’autres notes plus graves, cette frĂ©quence d’échantillonnage reste-t-elle adaptĂ©e ? 3. ​La numĂ©risation du signal a Ă©tĂ© effectuĂ©e mais le fichier est trop grand pour la capacitĂ© de stockage. Quelle solution peut-ĂȘtre envisagĂ©e ? Corrections 1. ​La frĂ©quence d’échantillonnage doit ĂȘtre au minimum deux fois plus grande que la frĂ©quence du signal. Il faudra donc choisir au moins 8 400 Hz. 2. ​Si les autres notes sont plus graves c’est que leur frĂ©quence est plus faible. La frĂ©quence d’échantillonnage prĂ©cĂ©dente reste donc bien adaptĂ©e car elle reste au moins deux fois plus grande. 3. ​La solution qui peut ĂȘtre envisagĂ©e est de compresser le son avec un logiciel adaptĂ© afin de diminuer la taille du fichier qui sera stockĂ©. Il conviendra de choisir un taux de compression pas trop Ă©levĂ© pour ne pas perdre en qualitĂ© de rendu sonore. Exercice 6 Choisir sa clĂ© USB Cet exercice passe du niveau expert, dans le manuel papier, au niveau initiĂ© dans le manuel numĂ©rique. CompĂ©tence principalement travaillĂ©e ​Faire des calculs et construire un raisonnement. Documents Version Vitesse de transfert CapacitĂ© USB Jusqu’à 600 Mo par seconde 32 Go Note le port USB de votre appareil doit ĂȘtre adaptĂ© pour atteindre ces vitesses de transfert. Document sous licence libre Creative Commons 17 Livre du professeur - Es 1re - Chapitre 13 Le son, une information Ă  coder Source ● Tableau ​ ​ Questions Un petit dĂ©codage lorsque vous achetez une clĂ© USB, le plus souvent, vous ne vous intĂ©ressez qu’à sa capacitĂ© de stockage ici, sur la photo 32 GB 32 Gigabytes. Pourtant, il existe diffĂ©rentes versions de clĂ© USB ici, sur la photo, c’est une version qui correspondent Ă  des vitesses de transfert diffĂ©rentes. Note 1 byte = 1 octet 1. ​Si vous stockez uniquement de la musique en format wav sur votre clĂ© Ă©chantillonnĂ© sur 16 bits Ă  une frĂ©quence d’échantillonnage de 44,1 kHz, en stĂ©rĂ©o , quelle durĂ©e de fichiers audio pouvez-vous stocker sur votre clĂ© ? 2. ​Combien de temps seront nĂ©cessaires pour transfĂ©rer ces fichiers wav sur votre clĂ© ? 3. ​Vous avez compressĂ© vos fichiers en format MP3, avec un taux de compression de 1 5. Quelle durĂ©e de fichiers audio pouvez-vous stocker ? Correction 1. ​32 Gbytes = 32 Go = 256 Gbit = 25610​9​ bit Taille du fichier non compressĂ©e = frĂ©quence d’échantillonnage × quantification × durĂ©e en seconde × nombre de voies On en dĂ©duit soit 50 h et 16 min environ. 2. ​D’aprĂšs le tableau de donnĂ©es, la vitesse de transfert est de 600 Mo/s. Le temps de transfert Δt sera donc soit 7 min et 7 s environ. 3. ​Au format MP3 avec un taux de compression de 1 5, la durĂ©e sera 5 fois plus grande, elle sera donc de DurĂ©e = 1,8110​5​ × 5 = 9,0510​5​ s soit une capacitĂ© d’écoute de 251 h et 20 min environ. Document sous licence libre Creative Commons 18 Livre du professeur - Enseignement Scientifique 1re Chapitre 14 Entendre la musique Introduction PrĂ©sentation Le chapitre 11 concernant le son en tant que phĂ©nomĂšne vibratoire a pour premier objectif d’introduire le quatriĂšme et dernier thĂšme du programme d’enseignement scientifique du tronc commun de premiĂšre. Il Ă©tablit un lien avec les notions auparavant Ă©tudiĂ©es en classe de seconde en physiquechimie. Ce chapitre permet en outre d’aborder le son principalement dans un contexte musical et faire une brĂšve introduction au chapitre 12, et ainsi faire lien avec la suite de l’ouvrage. Il a pour objectif de revenir sur les grandeurs inhĂ©rentes aux sons pĂ©riodiques frĂ©quence et pĂ©riode et d’introduire les niveaux d’intensitĂ© sonore pour faire le lien avec le chapitre 14. Document sous licence libre Creative Commons 1 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique Ce qui est enseignĂ© au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes Émission et propagation d'un signal sonore. DĂ©crire le principe de l’émission d’un signal sonore par la mise en vibration d’un objet et l’intĂ©rĂȘt de la prĂ©sence d’une caisse de rĂ©sonance. Vitesse de propagation d’un signal sonore. Expliquer le rĂŽle jouĂ© par le milieu matĂ©riel dans le phĂ©nomĂšne de propagation d’un signal sonore. Citer une valeur approchĂ©e de la vitesse de propagation d’un signal sonore dans l’air et la comparer Ă  d’autres valeurs de vitesses couramment rencontrĂ©es. Mesurer la vitesse d’un signal sonore. Signal sonore pĂ©riodique, frĂ©quence et pĂ©riode. DĂ©finir et dĂ©terminer la pĂ©riode et la frĂ©quence d’un signal sonore notamment Ă  partir de sa reprĂ©sentation temporelle. Relation entre pĂ©riode et frĂ©quence. Utiliser une chaĂźne de mesure pour obtenir des informations sur les vibrations d’un objet Ă©mettant un signal sonore. Mesurer la pĂ©riode d’un signal sonore pĂ©riodique. Utiliser un dispositif comportant un microcontrĂŽleur pour produire un signal sonore. CapacitĂ©s mathĂ©matiques identifier une fonction pĂ©riodique et dĂ©terminer sa pĂ©riode. Perception du son lien entre frĂ©quence et hauteur ; lien entre forme du signal et timbre ; lien qualitatif entre amplitude, intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Citer les domaines de frĂ©quences des sons audibles, des infrasons et des ultrasons. Échelle de niveaux d’intensitĂ© sonore. Relier qualitativement la frĂ©quence Ă  la hauteur d’un son audible. Relier qualitativement intensitĂ© sonore et niveau d’intensitĂ© sonore. Exploiter une Ă©chelle de niveau d’intensitĂ© sonore et citer les dangers inhĂ©rents Ă  l’exposition sonore. Enregistrer et caractĂ©riser un son hauteur, timbre, niveau d’intensitĂ© sonore, etc. Ă  l’aide d’un dispositif expĂ©rimental dĂ©diĂ©, d’un smartphone, etc. Document sous licence libre Creative Commons 2 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique ActivitĂ© 1 L’oreille, organe de l’audition documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© explore des donnĂ©es d’anatomie et de physiologie afin d’expliquer comment on peut entendre grĂące aux diffĂ©rentes parties de l'oreille, de la rĂ©ception des ondes sonores par le pavillon jusqu’à l’échelle cellulaire avec les cellules ciliĂ©es gĂ©nĂ©rant le message nerveux. Objectifs notionnels ● ● ● ● ● L’oreille externe canalise les sons du milieu extĂ©rieur vers le tympan. Cette membrane vibrante transmet ces vibrations jusqu’à l’oreille interne par l’intermĂ©diaire de l’oreille moyenne ; L’ĂȘtre humain peut percevoir des sons de niveaux d’intensitĂ© approximativement compris entre 0 et 120 dB ; Les sons audibles par les humains ont des frĂ©quences comprises entre 20 et 20 000 Hz ; Dans l’oreille interne, des structures cellulaires cils vibratiles entrent en rĂ©sonance avec les vibrations reçues et les traduisent en un message nerveux qui se dirige vers le cerveau ; Les cils vibratiles sont fragiles et facilement endommagĂ©s par des sons trop intenses. Objectifs mĂ©thodologiques ● ● Relier l’organisation de l’oreille externe et de l’oreille moyenne Ă  la rĂ©ception et la transmission de la vibration sonore ; Relier la structure des cellules ciliĂ©es Ă  la perception du son. DurĂ©e Pour avoir le temps de rĂ©pondre Ă  toutes les questions proposĂ©es, cette activitĂ© nĂ©cessite une sĂ©ance entiĂšre d’une heure, avec la diffusion de la vidĂ©o incluse. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Ce schĂ©ma permet de mettre en parallĂšle les diffĂ©rentes parties de l’oreille et le devenir d’un son rĂ©ception de la vibration d’air dans le conduit, transmission et amplification de cette vibration par les osselets, et vibration de la lymphe plus ou moins loin dans la cochlĂ©e selon la frĂ©quence de la vibration, qui sera convertie en message nerveux. ● Document 2 Cette photographie permet de voir le tympan, membrane captant la vibration de l’air qui la transmet au marteau, que l’on voit par transparence. ● Document 3 Ce graphique montre l’ensemble des sons audibles selon leur frĂ©quence et leur niveau sonore. On constate que le niveau sonore audible diminue fortement lorsque l’on va vers les frĂ©quences extrĂȘmes, par contre le seuil de douleur se situe vers 120 dB pour toutes les frĂ©quences audibles. ● Document 4 Ce schĂ©ma montre de maniĂšre trĂšs simplifiĂ©e l’organisation et le fonctionnement de la cochlĂ©e. Les vibrations de la lymphe parcourent la cochlĂ©e depuis la fenĂȘtre ovale jusqu’à la fenĂȘtre ronde, et ces vibrations activent les cellules ciliĂ©es prĂ©sentes dans une membrane centrale tout au long de la cochlĂ©e en fonction de leur frĂ©quence. Les frĂ©quences Ă©levĂ©es activent les premiĂšres cellules tandis les frĂ©quences basses activent les cellules ciliĂ©es situĂ©es Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la cochlĂ©e. Document sous licence libre Creative Commons 3 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique ● Document 5 Cette photographie montre les cils vibratiles des cellules ciliĂ©es. Les cils sont disposĂ©s de maniĂšre trĂšs particuliĂšre et ne mesurent que quelques micromĂštres. La lĂ©gende indique que ce sont ces cellules qui convertissent les vibrations en message nerveux. ● Document 6 La comparaison de ces deux photographies permettent de dĂ©montrer de maniĂšre trĂšs visuelle les dommages causĂ©s par un traumatisme sonore. Les nombreux cils dĂ©truits ne se renouvellent pas, entraĂźnant les troubles auditifs. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. Le son est captĂ© par le pavillon de l’oreille externe et fait vibrer la membrane du tympan. Cette vibration est transmise et amplifiĂ©e par 3 osselets jusqu’à la fenĂȘtre ovale. Cette fenĂȘtre va transmettre la vibration Ă  la lymphe contenue dans la cochlĂ©e. La vibration de la lymphe se propagera plus ou moins selon sa frĂ©quence et sera convertie en message nerveux. ● 2. L’oreille humaine peut percevoir des sons entre 5 dB et 120 db environ pour une frĂ©quence de 1000Hz. ● 3. Les sons de haute frĂ©quence vont activer les cellules ciliĂ©es prĂšs de la fenĂȘtre ovale, au dĂ©but de la cochlĂ©e, tandis que les sons de basse frĂ©quence vont activer les cellules situĂ©es Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la cochlĂ©e. ● 4. La destruction des cellules ciliĂ©es empĂȘche la conversion des vibrations issues du son en message nerveux, donc cette destruction peut entraĂźner une surditĂ©. Les cellules ciliĂ©es ne se renouvellent pas, donc lorsqu’elles sont dĂ©truites, c’est de maniĂšre irrĂ©versible ; ainsi la surditĂ© sera dĂ©finitive le cas Ă©chĂ©ant. ● 5. La partie extĂ©rieure de l’oreille permet de capter les ondes sonores environnantes et l’oreille moyenne permet d'amplifier les vibrations lorsque le niveau sonore est trĂšs faible. Le fonctionnement de la cochlĂ©e permet de percevoir diffĂ©rentes frĂ©quences, en fonction des zones de la cochlĂ©e activĂ©es. Ressource complĂ©mentaire ● Courte vidĂ©o prĂ©sentant le fonctionnement de l’oreille. Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel ● ● Un ordinateur avec le logiciel Audacity. Une banque de sons tĂ©lĂ©chargeables ici Protocole ● ● ● ● TĂ©lĂ©charger les fichiers audio. Ouvrir le fichier avec Audacity Si le fichier comporte deux voies voir image 1, sĂ©parer les deux voies image 2 et n’en garder qu’une. Choisir l’option Spectrogramme » Image 3. Document sous licence libre Creative Commons 4 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique ● Le sonogramme obtenu permet d’observer les variations de frĂ©quence du son au cours du temps. Plus un son est aigu, plus sa frĂ©quence est Ă©levĂ©e. Plus un son est grave, plus sa frĂ©quence est basse. Image 1 Image 2 Document sous licence libre Creative Commons 5 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique Image 3 Image 4 Test de discrimination sonore ● ● ● TĂ©lĂ©charger les fichiers audio nĂ©cessaires au test. Écouter les fichiers les uns Ă  la suite des autres et les classer du plus grave au plus aigu. VĂ©rifier la validitĂ© du classement Ă  l’aide du sonogramme. ActivitĂ© 2 La perception sonore documentaire GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette activitĂ© est essentiellement basĂ©e sur l’exploration du fonctionnement cĂ©rĂ©bral, Ă  l’aide d’IRMf, afin de localiser les zones responsables de la perception auditive, et en particulier la perception auditive de la musique. Elle permet aussi d’évaluer un exemple d’effet sur le cerveau de l’apprentissage de la musique. Objectifs notionnels ● ● Des aires cĂ©rĂ©brales spĂ©cialisĂ©es reçoivent les messages nerveux auditifs ; Certaines permettent, aprĂšs apprentissage, l’interprĂ©tation de l’univers sonore parole, voix, musique, etc.. Document sous licence libre Creative Commons 6 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique Objectifs mĂ©thodologiques ● InterprĂ©ter des donnĂ©es d’imagerie cĂ©rĂ©brale relatives au traitement de l’information sonore. DurĂ©e Une demi-heure suffit car les documents sont trĂšs accessibles, mais le plus intĂ©ressant est de rĂ©aliser une activitĂ© avec le logiciel eduanat2 dans ce cas, il faut au moins une heure. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Utiliser un logiciel de visualisation d’imagerie cĂ©rĂ©brale, comme eduanat2 ou IRMf virtuelle. PrĂ©sentation des documents PrĂ©sentation des documents ● Document 1 Texte prĂ©sentant les origines possibles d’une surditĂ© immĂ©diate, notamment suite Ă  un AVC. ● Document 2 Image tridimensionnelle prĂ©sentant l’anatomie cĂ©rĂ©brale, et en particulier situant les lobes du cerveau. ● Document 3 IRMf de personnes Ă©coutant des syllabes ou de la musique. On constate que la zone active est toujours localisĂ©e au niveau de de la partie supĂ©rieure du lobe temporal, mais la zone est plus Ă©tendue chez la personne Ă©coutant de la musique. ● Document 4 IRMf d’individus Ă©coutant de la musique avec ou sans paroles. On constate l'activation d’une zone commune aux deux expĂ©riences, et l’activation d’une deuxiĂšme zone chez l’individu qui Ă©coute la musique avec les paroles. ● Document 5 Graphique montrant les variations de volume de la substance grise de certaines zones du cortex cĂ©rĂ©bral liĂ©es Ă  l’audition chez des individus musiciens par rapport Ă  des non musiciens. On constate une augmentation de 5 % et 2 % du volume de substance grise chez les musiciens amateurs et de 6 % et 4 % chez des musiciens professionnels. ● Document 6 Explication du concept d’oreille absolue, compĂ©tence possĂ©dĂ©e par certaines personnes permettant de reconnaĂźtre rapidement les notes musicales. Discussion sur l’origine innĂ©e et acquise de cette compĂ©tence. RĂ©ponses attendues aux questions ● 1. Le texte montre que la surditĂ© peut provenir d’un problĂšme au niveau de l’oreille mais aussi au niveau du cerveau AVC, trauma crĂąnien. ● 2. La zone activĂ©e par l’écoute d’une syllabe ou d’une musique est situĂ©e dans la partie supĂ©rieure du lobe temporal. ● 3. On constate l'activation d’une zone commune Ă  l’écoute de musique avec ou sans paroles, mais aussi l’activation d’une deuxiĂšme zone chez l’individu qui Ă©coute la musique avec les paroles. On peut penser que cette deuxiĂšme zone est activĂ©e par la prĂ©sence de paroles, qu’est spĂ©cialisĂ©e dans l’écoute de paroles. Document sous licence libre Creative Commons 7 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique ● 4. On constate une augmentation de 5 % et 2 % du volume de substance grise des deux zones du cortex liĂ©es Ă  l’audition chez les musiciens amateurs et de 6 % et 4 % chez des musiciens professionnels, par rapport Ă  des individus non musiciens. La pratique musicale rĂ©guliĂšre a donc augmentĂ© le volume de substance grise des rĂ©gions liĂ©es Ă  l’audition. On parle de plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale. ● 5. Le texte nous apprend que le dĂ©veloppement de l'oreille musicale peut ĂȘtre liĂ© Ă  une expĂ©rience musicale prĂ©coce, donc un facteur liĂ© au mode de vie, mais repose aussi sur des facteurs gĂ©nĂ©tiques innĂ©s. ● 6. Le message nerveux issu des oreilles va activer des aires spĂ©cialisĂ©es dans l’audition situĂ©es dans le lobe temporal. Ces aires sont associĂ©es Ă  d’autres aires comme celles liĂ©es Ă  la reconnaissance de paroles. L’écoute de la musique va activer les aires auditives de maniĂšre spĂ©cifique, et l’écoute ou la pratique intensive de la musique va mĂȘme parfois modifier l’organisation de ces aires leur volume par exemple. Protocoles et rĂ©sultats expĂ©rimentaux MatĂ©riel ● Utilisation du logiciel Eduanat2. Protocole complet et rĂ©sultats attendus Utiliser ÉduAnat2 pour mettre en Ă©vidence les aires cĂ©rĂ©brales impliquĂ©es dans l’audition, Philippe Cosentino, 2019. ActivitĂ© 3 Écouter de la musique, un danger ? activitĂ© de groupe GĂ©nĂ©ralitĂ©s Cette troisiĂšme activitĂ© propose d’étudier par groupe les risques liĂ©s Ă  l’écoute de la musique dans deux contextes, un concert et l’écoute au casque, et de proposer des solutions simples pour limiter les troubles auditifs potentiels. Objectifs notionnels ● ● Des sons trop intenses peuvent entraĂźner des dĂ©gĂąts auditifs ; ils peuvent ĂȘtre irrĂ©versibles et causer une surditĂ© ; La santĂ© auditive. Objectifs mĂ©thodologiques ● Relier l’intensitĂ© du son au risque encouru par l’oreille interne. Autres compĂ©tences mobilisables dans cette activitĂ© ● Travailler en groupe ; Document sous licence libre Creative Commons 8 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique ● PrĂ©senter un travail de groupe Ă  l’oral. DurĂ©e 1 sĂ©ance d’une heure, incluant 20 minutes de prĂ©paration et 2 fois 5 minutes de prĂ©sentation orale et 20 minutes de dĂ©bat et questions sur les habitudes des Ă©lĂšves eux-mĂȘmes et les risques qu’elles peuvent prĂ©senter. PrĂ©sentation des documents Ensemble documentaire Groupe 1 PrĂ©sentation des documents Les risques lors d’un concert ● Document 1 Photographie de l’installation sonore lors d’un concert. La lĂ©gende indique un record mesurĂ© lors d’un concert en sortie d’enceinte 129,5 dB. ● Document 2 TĂ©moignage d’un traumatisme sonore lors d’un concert et des symptĂŽmes qui l’accompagnent. ● Document 3 Graphique prĂ©sentant l’attĂ©nuation du niveau sonore en fonction de la distance. ● Document 4 Le document met en Ă©vidence l’importante rĂ©duction des risques de troubles auditifs en utilisant une protection auditive comme les bouchons d’oreille. Suggestions de questions ● ● Quels sont les risques auditifs lors d’un concert ? Quels sont les symptĂŽmes liĂ©s Ă  ces risques ? Quels sont les moyens de prĂ©vention ? Ressources complĂ©mentaires ● Site de prĂ©vention sur les risques auditifs, clairement axĂ© sur les adolescents Ensemble documentaire Groupe 2 PrĂ©sentation des documents Les risques avec des Ă©couteurs ● Document 5 Le document prĂ©sent des donnĂ©es sur les troubles auditifs chez les jeunes, et donne les rĂ©sultats d’une Ă©tude dĂ©montrant que la durĂ©e d’écoute au casque est un facteur expliquant la dĂ©gradation de l’audition. La lĂ©gende indique aussi que les Ÿ des jeunes de 1517 ans Ă©coutent la musique au casque. ● Document 6 Le document prĂ©sente les spĂ©cifications techniques d’un casque audio actuel, et la donnĂ©e intĂ©ressante est le niveau sonore de 110dB Ă  la sortie des Ă©couteurs. ● Document 7 Le document prĂ©sente un exemple de message d’alerte obligatoire en France sur les appareils de diffusion de musique au casque lecteurs mp3, tablettes, smartphones, afin de limiter le volume sonore d’écoute. Document sous licence libre Creative Commons 9 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique ● Document 8 Le graphique montre les seuils d’exposition sonore recommandĂ©s par l’OMS, en mettant en relation la durĂ©e d’écoute et le niveau sonore. On constate par exemple qu’une exposition de plus de 30 secondes Ă  un niveau sonore de 110 dB peut ĂȘtre nocive pour l’audition. Suggestions de questions ● ● Quels sont les risques auditifs de l’écoute de musique au casque ? Quels sont les moyens de prĂ©vention ? Ressources complĂ©mentaires ● Site de prĂ©vention sur les risques auditifs, clairement axĂ© sur les adolescents Les indicateurs de rĂ©ussite Groupe 1 ● 1. Le risque auditif lors d’un concert est dĂ» au niveau sonore trĂšs important Ă  la sortie des systĂšmes de sonorisation enceintes. Le niveau sonore Ă  une distance rĂ©duite peut ĂȘtre trĂšs largement supĂ©rieur au seuil Ă  risque de 85 dB. Dans ce cas, l’exposition Ă  la musique peut causer des troubles auditifs dont les symptĂŽmes sont des acouphĂšnes sifflements, bourdonnements, bruits parasites. ● 2. Pour prĂ©venir le risque auditif lors d’un concert, la premiĂšre mesure est de s’éloigner des sources sonores, car le niveau sonore diminue trĂšs rapidement avec la distance. A 8 m, on a une attĂ©nuation sonore de 24 dB par exemple. Ensuite, on peut aussi s'Ă©quiper de protections auditives, comme des bouchons d’oreilles, qui rĂ©duisent fortement le niveau sonore atteignant le tympan. La rĂ©duction peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  20 dB. Groupe 2 ● 1. Le risque auditif liĂ© Ă  l’écoute de musique au casque est la combinaison de 2 facteurs le niveau sonore d’écoute et le temps d’écoute. Un niveau sonore trĂšs Ă©levĂ© comme 110 dB pour un casque audio, peut rapidement causer une perte auditive. Mais une Ă©coute trĂšs prolongĂ©e plusieurs heures Ă  un niveau modĂ©rĂ© peut aussi poser problĂšme et dĂ©grader l’audition au fil du temps. ● 2. Pour prĂ©venir les risques auditifs, il faut Ă©viter d’écouter la musique Ă  un niveau trop Ă©levĂ©, c’est pour cela que les appareils de diffusion doivent avertir par un message que le niveau sonore est Ă©levĂ© et qu’une Ă©coute prolongĂ©e peut ĂȘtre nocive. Il faut aussi rĂ©duire globalement le temps d’écoute de musique au casque, en particulier chez les jeunes. Document sous licence libre Creative Commons 10 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique Exercices L’atelier des apprentis Exercice 1 Niveau sonore et risques auditifs CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier l'intensitĂ© du son au risque encouru par l’oreille interne. Correction 1. Le niveau sonore maximal ne prĂ©sentant aucun risque est 80 dB, et le niveau maximal Ă©mis par le casque du baladeur est 100 dB. 2. Le niveau sonore maximal de l’orchestre pendant un concert de musique classique peut atteindre 110 dB. 3. Le niveau sonore maximal du casque est infĂ©rieur Ă  celui au cƓur du concert, et il est Ă©quivalent Ă  celui d’une tronçonneuse. 4. Les musiciens professionnels, ne pouvant pas s’éloigner les uns des autres dans l’orchestre, pourraient porter des protections auditives limitant le niveau sonore, comme des bouchons d’oreille spĂ©ciaux pour les musiciens. Ressource complĂ©mentaire ● Pour aller plus loin sur les risques chez les musiciens d’orchestre, lien vers un podcast trĂšs complet sur le sujet 13 minutes Exercice 2 Les sons des mammifĂšres marins CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Analyser des donnĂ©es d’un tableau. Correction 1. Le champ auditif humain s’étalant de 20 Hz Ă  20 kHz, on pourrait entendre la baleine dont le chant est Ă©mis autour de 4 kHz. Par contre, les clics du dauphin sont Ă©mis Ă  une frĂ©quence supĂ©rieure Ă  celles perceptibles par les humains. 2. Le niveau sonore d’émission des mammifĂšres marins est trĂšs important, largement supĂ©rieur Ă  celui des humains. Mais dans l’eau la propagation des sons est diffĂ©rente, plus difficile. Document sous licence libre Creative Commons 11 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique Le repaire des initiĂ©s Exercice 3 Distance et niveau sonore CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier l'intensitĂ© du son aux risques auditifs. Correction 1. D’aprĂšs l’abaque, Ă  3 m, il y a une attĂ©nuation de 9,5 dB. 115 - = 105,5 dB ; donc Ă  3 m de la scĂšne, le niveau sonore est de 105,5 dB. D’aprĂšs l’abaque, Ă  10 m, il y a une attĂ©nuation de 20 dB. 115 - 20 = 95 dB ; donc Ă  10 m de la scĂšne, le niveau sonore est de 95 dB. 2. Pour avoir 90 dB maximum au niveau des oreilles, il faut donc une attĂ©nuation de 25 dB. D’aprĂšs le document, pour avoir cette attĂ©nuation, il faut reculer d’environ 18 m. 3. Chers spectateurs ! PrĂ©servez vos oreilles ! Pour cela, ne restez pas trop prĂšs des enceintes et reculez Ă  20 m. Si vous ne rĂ©sistez pas Ă  l’envie d'approcher vos musiciens favoris, pensez aux protections auditives ! Exercice 4 Troubles de l’audition CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Relier l’intensitĂ© du son aux risques auditifs. Correction 1. On fait une lecture graphique du niveau sonore minimum correspondant au nouveau seuil de douleur en rouge. Cela correspond au minimum de la courbe rouge dB. Document sous licence libre Creative Commons 12 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique 2. Pour Ă©valuer la perte auditive liĂ©e Ă  la presbyacousie Ă  kHz, on dĂ©termine graphiquement le niveau sonore liĂ© au seuil d’audibilitĂ© chez une personne atteinte de presbyacousie et chez une personne non atteinte Ă  kHz. On trouve dB et dB. La perte auditive est donc dB. 3. Ces troubles peuvent ĂȘtre causĂ©s soit par une altĂ©ration des structures de perception ex. cils vibratiles, soit par une altĂ©ration du systĂšme nerveux associĂ© au traitement des sons ex. nerf auditif. Exercice 5 L’audition des mammifĂšres CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Exploiter des donnĂ©es. Correction 1. L’élĂ©phant et la taupe n’ont aucune frĂ©quence perçue en commun avec la chauve-souris et le dauphin. 2. Le champ auditif d’un ĂȘtre vivant est dĂ©fini par les frĂ©quences audibles en fonction du niveau sonore. Donc le deuxiĂšme paramĂštre dĂ©terminant le champ auditif est le niveau sonore du son entendu. Source ● Un excellent dossier sur l’évolution de l’audition des VertĂ©brĂ©s terrestre avec podcast, inspirĂ© de Un coup de gueule plein les oreilles de Stephen Jay Gould. Le coin des experts Exercice 6 Écouter le silence CompĂ©tence principalement travaillĂ©e InterprĂ©ter des donnĂ©es d’imagerie cĂ©rĂ©brale. Correction Chez les 2 individus testĂ©s, on constate une activitĂ© cĂ©rĂ©brale au niveau du cortex auditif gauche et droit lors de l’écoute d’un son, signalĂ©e en rouge. Mais on constate aussi une activitĂ© localisĂ©e au mĂȘme endroit en jaune ou Ă  proximitĂ© immĂ©diate en vert, lorsque les individus Ă©coutent le silence ». On peut donc affirmer que l’écoute du silence active le cortex auditif, quasiment comme l’écoute d’un son. Document sous licence libre Creative Commons 13 Livre du professeur -ES 1re - Chapitre 14 Entendre la musique Exercice 7 Sommeil et audition CompĂ©tence principalement travaillĂ©e InterprĂ©ter des donnĂ©es d’imagerie cĂ©rĂ©brale. Correction Sur l’IRMf du bĂ©bĂ© endormi, on constate la prĂ©sence de deux zones activĂ©es, situĂ©es au niveau du lobe temporal, plus prĂ©cisĂ©ment au niveau du cortex auditif voir IRMf tĂ©moin en coupe frontale, page 232. Cette activitĂ© cĂ©rĂ©brale est donc localisĂ©e comme lorsqu’une personne entend, on peut donc effectivement affirmer que le bĂ©bĂ© entend lorsqu'il dort. Exercice 8 PrĂ©vention des risques auditifs CompĂ©tence principalement travaillĂ©e Utiliser ses connaissances. Correction Les risques auditifs sont liĂ©s au fait d’écouter la musique Ă  un niveau sonore trop Ă©levĂ© ou Ă  un niveau assez Ă©levĂ© pendant longtemps, c’est pour cela que l’affiche dit Ă  force d’écouter la musique trop fort », donc pendant longtemps et avec un niveau sonore trop Ă©levĂ©. Dans cette situation, le risque auditif peut aboutir Ă  une perte auditive, voire une surditĂ© partielle ou totale. Le slogan on finit par l’entendre Ă  moitiĂ© » fait donc allusion Ă  un risque de surditĂ© partielle. Source ● Site de prĂ©vention sur les risques auditifs 5. DĂ©clinaison d’exercices dans un autre niveau de difficultĂ© BIENTÔT DISPONIBLE. Document sous licence libre Creative Commons 14
Lenseignement scientifique ne fait pas l’objet d’un examen national comme la Philosophie, le Français et les deux spĂ©cialitĂ©s de Terminale. Il est Ă©valuĂ© tout au long de l’annĂ©e en
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